Bienvenue à Everwilde, le point de rencontres de tous les contes et de toutes les histoires ayant jamais existé… Lieu merveilleux où les personnages de contes et légendes se retrouvent pour poursuivre leur destinée toute tracée, Everwilde s’est dressée il y a bien des années, terre créée par les frères Grimm afin d’y accueillir les personnages et de s’assurer que les histoires ne cessent d’exister. Afin de s’assurer que le monde merveilleux et ses convives puissent exister sans problèmes, un puissant artéfact a germé de ces histoires : le Livre des légendes et contes se devait d’assurer la continuité de ce qui était inscrit en son sein. Il s’assurait ainsi que les évènements clefs des contes ne soient détournés, mais c’était bien avant que certains ne commencent à nier leur destinée.

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[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireEverwilde :: Quartier du Bien :: Place de la Couronne
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Farah DarazErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMer 29 Nov - 12:37

le festival de la citrouille noire
Tu t'embrumes rapidement entre les bruits de la foule et les artistes qui commencent à se produire ; t'es comme ça, à attendre les verres que tu as gentiment proposé d'aller chercher et en réalité, tu n'avais pas trop envie de revenir, encore moins depuis que le Horla avait pointé le bout de son nez. Tellement embrumée et enfermée dans ta propre bulle à simplement entendre que tu n'entends pas vraiment ce qui se passe à côté : ou bien fais-tu mine de ne pas les entendre ?
Parce qu'au fond de toi tu sais ce qui t'attends et quand on évoque le Livre, tu aimerais avoir le droit à un peu de répit.

C'est le destin qui t'attend, et tu t'en tiens à cela. Pour l'instant.
Et alors que le Barman prépare les boissons, écoutant d'une oreille attentive les discussions entre le renard et l'inconnue, il s'effondre brusquement juste après avoir distribué deux des boissons. Brusquement, mais en réalité c'était lent, graduel. Tu te demandes au départ s'il n'a pas trébuché et profite du départ de l'inconnue pour le regarder de plus près. Heureusement, tout le monde s'agglutine déjà aux alentours, sans doute davantage compétents pour ce genre d'incidents.

Et c'est bête à dire mais tu te retrouves avec deux boissons dans les mains, sûrement pas pour toi car le temps presse et sûrement pas pour les Sentinelles non plus maintenant que tu y penses. Ton regard se porte sur les personnes qui rappliquent et il n'y en a qu'une seule que tu distingues quelques secondes après que tu retrouves la surface, c'est Barbie.
Tu t'en veux possiblement d'avoir donné un peu plus de travail à ce barman qui ne l'a pas supporté alors tu ajoutes, à celleux qui avaient déjà commencé à répondre aux interrogations.

J'avais commandé des boissons, j'espère qu'il ne s'est pas trop surmené.. Tu as déjà perdu le fil de la conversation, faute des Sentinelles toujours trop vives et trop actives, bien plus rapide que toi qui fonctionne aussi vite que ta conscience le désire, par conséquent, jamais grand chose surtout à cet instant.

Tu prends une grande respiration, réarranges les droitures de ton costume. Dans le fond, tu te concentres sur les artistes qui s'enchaînent, dont les harmonies et les voix t'aident à reprendre tes esprits. Tu n'as pas eu le temps de leur jeter un regard mais en quelques secondes ils ont réussi à calmer ton angoisse toujours creusée dans l'estomac.
Tu ne changeras jamais vraiment.

Mais il y avait des gens à côté de moi, je ne les ai pas vu filer- Tes yeux constatent la place vide juste à côté et les deux verres. Est-ce ton esprit qui n'est pas assez vif où ont-ils filé aussi vite que possible ? Étaient-ils responsable ? Tu n'en savais rien, pas plus que tu ne savais vraiment ce que la jeune femme voulait dire, dans le peu de mots que tu as distingué. Désolée, je ne vais pas pouvoir davantage vous aider. Tu pointes la scène l'air désolée - tu ne seras de toute façon pas d'une très grande aide vu comme tu étais trop dissipée. Tiens, il n'a pas eu le temps de faire d'autres boissons. Le sourire nerveux alors que tu désignes les deux verres qui trônent sur le bar. Tu penses qu'elle sera sans doute trop occupée pour en faire quoi que ce soit, mais l'attention est là.

Toi, tu t'empresses de te diriger vers la scène. Pendant que tout le monde se préparait, tu n'avais pas vu le temps passer et tu te faufiles dans la foule pour atteindre la place. Évidemment, depuis les coulisses tu t'arranges : il faut croire que tu aimes donner cette impression d'être toujours débordé par tout, les évènements, les gens, et peut-être par toi-même.
Il n'empêche que cette histoire de Livre te trotte en tête bien plus qu'il n'y paraît.

Puis c'est ton nom qu'on appelle et tu soupires un instant, laisse tout ce qui te hante l'esprit s'étirer dans l'air. Toi, tu n'es là que pour le plaisir de l'écoute, pendant seulement quelques minutes, quelques secondes dans la soirée.
Ce n'est pas ça qui va t'angoisser, même si ça a déjà été le cas les fois d'avant.

Quand les premières notes se jouent, ta voix s'élève. Et pendant les premiers instants où tu chantes, tu te demandes si ta robe n'est pas trop - et si ton maquillage n'est pas trop voyant. Et puis tu te dis que tu brilles pour toi avant le reste, et que la Lune qui te sourit grand dans le ciel à toute ton attention.
Alors tu penses que c'est suffisant et à toi, ça te suffit. Un long sourire étend tes lèvres, car tu ne penses pas au reste, pas à ce Livre maudit qui se veut manipuler ton esprit, pas au Barman qui s'est trop étrangement évanoui pour que ça soit naturel, pas à Raul et à cette danse pleine de rosiers, pas non plus à cette histoire que tu traînes derrière toi.

Tu te sens libre, et tu aimerais que ça soit ainsi pour toujours.

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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireSam 9 Déc - 5:39
Le Festival de la Citrouille Noire
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Vous ai-je déjà dit que le Roi des aulnes n'aimait pas le Horla ? Oui ? Ce serait presque un euphémisme et une contradiction.

Euphémisme parce que "ne pas aimer" n'était peut être pas assez fort pour exprimer le dégout qu'il pouvait avoir à l'encontre de ce personnage, non pas pour ses goût particuliers qui pour le Roi n'avaient que peu d'importance (et il serait mal placé de dire quoi que ce soit quand lui même chassait des proies jeunes), mais peut être parce que justement ils étaient de "nature" proche en quelque sorte, et Erle n'aimait guère la compétition, surtout celle qui ne respectait pas son autorité.

Contradiction parce que, malgré son mépris du Horla, il n'était pas non plus assez important au yeux du Roi pour qu'il lui accorde plus que quelques secondes de ses pensées.

Ce qui ne sembla pas être le cas de ses collègues, certains s'indignant plus que d'autre, certains prenant les devant plus que Erle.
Le Roi n'avait accordé qu'un regard d'ennui envers la compagnie du Horla quand ce dernier les avait accosté, avant de tourner les yeux vers la scène d'un plus que désintéressé, mais maintenant que Dolorossa s'intéressait à son cas, il finit bien par lui lancé un second coup d'œil, et finit avec un air penseur alors qu'il le dévisageait à présent.

Il semblait jeune, mais Erle n'avait pas besoin de vérifier ses papiers pour deviner qu'il était bien plus vieux qu'il en avait physiquement l'air. Après tout, un enfant ne trainerai pas avec le Horla, et le Roi était le spécialiste de la chasse aux enfants... Si on peu dire cela.

Il n'avait rien qui pourrait intéressé le Roi des Aulnes, bien loin de ses propres préférence chez ses proies. En temps normal, Erle ne lui aurait pas même lancé un regard, encore moins considéré comme une proie à chasser parce qu'il n'avait aucune envie d'habiter un tel corps à la fin.
Mais… Il y avait quelque chose de dérangeant, quelque chose qui l'intéressait chez lui sans qu'il ne puisse dire quoi, une petite infime envie de vouloir le posséder alors qu'il ne ressentait se genre de chose qu'avec les proies lié à son destin.

"N'y pense même pas. Il me ressemble même pas."

Ah… C'est vrai qu'il a une petite diva jalouse qui jouait l'ange et le démon sur son épaule et lui rappelait constamment que s'il ne voulait pas de migraine incapacitante, il vallait mieux l'écouter.
Alors il détourna le regard, le focalisant sur Dolorosa qui sembla bien s'agiter étrangement, s'empressant de partir d'un coup sans donner beaucoup plus d'explication, les laissant un peu tous en plan.

Erle fut assez surpris pour ne pas la suivre sur le champ. Peut être qu'il devrait après tout. Ragnhild n'était pas encore arrivé pour suivre son duo et la surveiller et il pouvait sans doute se permettre de laisser Sorel derrière en compagnie de son loup et du grand pirate en bas résille.
En plus, en regardant la direction vers laquelle Dolorasa était partie presque comme une fury, il semblait y avoir un peu d'agitation sans qu'il ne puisse dire pourquoi.

"J'aime bien ce que joue le gars au violon sur la scène
Faudra que tu l'apprenne au piano celle là."

Erle soupira, se pinçant l'arrête du nez d'un air profondément ennuyer. Il n'avait pas le temps de faire du babysitting dans sa tête quand il avait d'autre chose à penser et à faire. Déjà que la foule et les bruits du festival lui donnait un début de migraine, il allait sans aucun doute finir vraiment malade avant la fin de la nuit.

La Danse Macabre est une bonne musique oui. Il se serait volontiers arrêter pour écouter la performance, et celle des autres artistes, mais il avait un travail à effectué. Et de toute façon, les événements ne semblait pas vouloir le laisser passer une soirée tranquille.

"C'est pas le moment Marcus.", grommela-t-il pour faire partir l'âme du garçon, qui ne manqua pas de se mettre à bouder maintenant que ses demandes n'étaient plus prises en compte.

"Tsss... C'est jamais le moment avec toi de toute façon."

Parce qu'avant même qu'il ne se décide à faire quoi que ce soit, de rejoindre Dolorosa qui avait déjà disparu dans la foule, de demander au chef ou à son second ce qu'ils étaient sensé faire, ou même de juste se tourner vers la scène et laisser les autres se démerder tous seuls, un bang retentit.

Pas étrange, puisqu'il y avait un stand de tir non loin, mais pas non plus habituel puisque ce n'est pas le bruit d'une citrouille qui se fit entendre à la réception du projectile… Plutôt celui d'un torse. Celui de Raul en l'occurrence.

Le Roi papillonna un court instant des paupières sous la surprise de cette vision, mais très vite ses instincts le ramenèrent sur autre chose : le fautif. Accident ou non, il y avait forcément un coupable, et cela risquait de faire beaucoup de paperasse si le loup décidait de punir l'imprudent avec ses crocs.

Il ne lança qu'un court regard envers Dutch pour lui faire comprendre qu'il allait chercher le coupable parce qu'il n'allait pas être celui qui allait vérifier la gravité du tir, n'ayant pas vu la nature du projectile, et surtout pas celui qui allait réussir à calmer Sorel qui venait de voir son chère et tendre Raul se faire canarder.
Pas qu'il aimait pas Sorel bien sûr, mais… Il était bien plus efficace dans l'action que dans l'émotion.

Il n'eut qu'un pas en arrière à faire pour disparaitre dans les ombres, en devenant presque partie intégrante alors qu'il les utilisa pour éviter la foule et n'en ressortir qu'une fois arrivé au stand de tir.
Et la grande silhouette non loin qui se tenait devant le fameux stand n'était pas une personne inconnu.

"Igor K. Stein ?"

Il ne pensait pas trouver une proie rechercher par les sentinelles ici, alors que le lieux grouillaient de sentinelles justement mais d'un autre coté, quoi de mieux pour se moquer d'eux que de danser sous leur nez non ? Il ne fallait pas s'étonné de se faire retrouver après, surtout en s'attaquant directement au loup… Quoi que… La créature de Frankenstein n'avait pas de fusil à plomb en main mais ce n'était qu'un détail pas vrai ?

Penchant la tête sur le coté avec un air curieux, Erle le fixa de ses yeux bleus, se demandant s'il devait juste l'incapacité ici et maintenant, quitte à faire un mini scandale au milieu de la foule et ternir un peu l'image plus pacifique qu'essayait un peu vainement de montrer les sentinelles ce soir. Ou alors le trainer à Raul ou à l'écart ? Tout aussi salissant et bruyant.

"Je ne suis pas sûr qu'il se laisse attraper sagement."

Marcus n'avait pas besoin de lui dire, même pour quelqu'un comme Erle qui avait d'ordinaire du mal à lire la situation et les gens, c'était plus qu'évident.

"Rendez vous calmement et aucun mal ne vous sera fait ?", tenta-t-il sans vraiment y croire d'une voix presque trop innocente pour quelqu'un qui se demandait s'il était autorisé à lui couper un membre ou deux ici et maintenant pour faciliter l'arrestation.

_________________________________________________________

HRP :

Il n'y a que Erle qui entend les paroles de Marcus en vert clair.
Explication express (et parce que la modif est récente) Marcus c'est l'âme d'une ancienne victime de Erle qui se tape l'incrust dans sa vie et sa tête comme petit bonus de la malédiction de Erle et il adore faire sa diva et lui donner des migraines. (pour plus d'info cf sa fiche de présentation)

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Raul Lobo VorazLe toutou des Grimm
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireVen 15 Déc - 13:21
Le grondement gonfle sa gorge alors qu’il est trop occupé à soutenir le regard du Horla pour intervenir ailleurs. Les oreilles sur le qui-vive et les griffes prêtes à s’enfoncer et se planter dans sa chair si c’était nécessaire ; mais le voilà qui se défile (c’était ce que c’était, aux yeux du loup) l’air amusé - et Raul ne lui répond que par un grondement et des sourcils froncés.

— Ne m’indique pas comment diriger ma meute. Derrière, il entend les artistes se produire ; les effets des basses sont immédiates sur son ouïe particulière. Un instant, il manque quelques éléments, mais peu importe car les autres sentinelles savent de tout se charger. Tu sembles oublier que tu n’es qu’un homme. Pour peu que tu leur ressembles. Il crache, l’air désabusé mais pas pour bien longtemps. Sa compagnie attire son regard, un instant le captive par la parole - comme si toute cette bienveillance chaleureuse et mielleuse était réelle alors qu'elle s'écoulait de ses lèvres. Raul appréciait qu'on suive l'ordre, particulièrement celui qu'intégrait les Sentinelles. Son regard vînt dépecer le garçon - de sa frêle corpulence, il ne serait bon que pour nourrir les plus mauvais, il ne serait pas plus utile chez les Sentinelles que le serait une mouche ; c'était ce que le Loup suggérait. Il n'avait nulle idée de l'identité du conte duquel il provenait, et il n'en avait réellement pas grand chose à faire sur l'instant - il savait que s'il le désirait, il pourrait tout savoir de lui. Et si l'idée lui traversa l'esprit un instant, il n'en fit rien. Pour raison, c’est Dolorosa qui vînt occuper son attention, avec des nouvelles peu réjouissantes.

La femme avec qui est Renart. Son poil se hérisse, car à ses mots son sang ne fait qu’un tour. Son regard pivote, s’exécute, il cherche Sorel, son Sorel, son chaperon, celui dont le destin veut qu’il arrache et dévore la chair, puis celle d’un autre et qu’il finisse à jamais rassasié, comblé.
Son regard cherche à rattraper Dolorosa, sans doute celle qui en sait le plus, elle et ses aptitudes mais elle est déjà partie en volée.

— Ne m’attendez pas pour agir s’il se passe quelque chose. Il adresse d’un regard droit vers le restant des Sentinelles, son regard dirigé vers son second ; il est le plus apte à les diriger si lui devait s’absenter. Alors Raul file, étire ses jambes et ses muscles s’élancent sur ce fil rouge qui le relie à la scène ; elle est là, il le sait, c’est elle, c’est la destinée qui lui murmure à l’oreille, dans la foule, parmi la foule, avec la foule, c’est elle mais qui est-elle réellement ? Il n’en sait rien mais son odeur particulière, tout ce qu’elle lui fait ressentir, tout ce qu’il déteste ressentir.
Et il s’arrête quand ses sens se trouvent perturbés ; une balle (en mousse, certainement) en plein dans le torse, assez pour le distraire. Raul n’avait pas eu le temps d’avancer aussi près ; seuls quelques pas (qui lui parurent une course folle) et il la sentait s’éloigner, s’éloigner progressivement.

— La scène, elle va vers la scène. Il grogne, pour lui-même (et pour les autres, peut-être) Tandis qu'entre ses mains, il récupère la petite balle de mousse et soupir - encore des gosses qui ne savent pas faire attention et de loin, son regard plonge sur la direction du tir - il ne perçoit pas encore son ancien petit protegé, simplement l’immense silhouette inquiétante et costumée de la Créature.
De loin, il n’est pas certain. Mais il connaît ses dimensions par cœur, comme s’il m’avait étudié (et c’était un peu le cas) et le nom qu’il entend s’éveiller lui confirme ses soupçons.
Et dans la rage et la colère, il oublie un temps soi peu la jeune femme.
Alors son attention se porte sur lui, et non sans douceur il intervient, bondit sur la cible, bouscule Erle sans le vouloir (mais il avait sans doute l’habitude du peu de douceur de son chef) avant d'agripper fermement les extrémités de son vêtement.

— Je me doutais que tu viendrais. Je le sais. Il gronde, crache son venin à son visage sans réfléchir et de plus près il en est bien certain. Cette femme. Tu le sais pas vrai ? Peut-être que ses impulsions le rendaient fou, incapable de juger par lui-même ; peut-être qu’il aurait du se jeter sur la jeune femme avant qu’il ne soit trop tard.

— On a pas le temps, Erle. On l’embarque. Il ne se laisserait pas faire, c’était évident. Et dans l’angle de sa prise, juste derrière ; il admire cet être qu’il n’a pas vu depuis bien des années, et son regard se fige, son sang ne fait qu’un tour. Ce n’est pas très intelligent pour vous deux d’être venus ici. Il sait qu’Erle n’attendra pas avant de réagir, il sait que c’est là le seul moyen d’empêcher un désastre. Mais cette impression simultanée que le danger est là tout près fait fulminer ses sens.

— Quel plaisir de revoir, Nikolas. Son sourire s’étend. Ses muscles se tendent.
[ les citrouilles gorgées de terreur ]
cactus


résumé :
- répond encore au horla
- son poil se hérisse aux mots de dolo, il réagit instant : ressent un sentiment étrange
- lancé de dé (6) il réussit à traquer la femme. mais il se prend la balle en mousse de nikolas
- ça le perturbe, kinda. erle pop et intercepte et il reconnaît igor de loin mais doute, puis erle confirme ses doutes (5)
- il s'approche en panique puis vient chopper igor par le col (5) : il n'a pas le temps d'être doux
- il se demande s'il fait le bon choix, mais sa façon de penser est totalement fucked up par la sensation qu'il ressent
- il pense que igor, l'alliance et la femme sont de mèche et qu'il sait des trucs
- puis il voit nikolas et s'ils les capturent, espère pouvoir encore se servir de lui : hi :)
Raul Lobo Voraz
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Sorel RousseauTasty Snack
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireVen 15 Déc - 17:44
31/10/2023
@"la fête"
Tu acceptes... Hey, tu acceptes! « Oh, merci Rebecca! » que je m’exclame, des paillettes dans les yeux – beaucoup de travail a été mis dans mon costume après tout, et je suis trop content que Raul se soit donné à fond aussi pour son propre costume (se bleacher les poils, après tout, c’est un peu intense comme dédication au costume…) « Des heures de négociation, oui » que je répète après toi, quoique je tairai que ce qui l’a gagné, au fond, ce ne sont pas tant mes arguments que mes larmes de crocrodile. Mais chacun sa méthode, après tout, et oh, j’ai bien tenté de le raisonner comme un adulte en premier, hein! Juste, voilà, c’était pas aussi efficace. À un moment donné, un homme doit faire ce qu’il a à faire, pas vrai? Et si ça implique quelques larmes, eh bien – à la guerre comme à la guerre. « Oui » que j’acquiesce ensuite, sourire plus doux aux lèvres; « c’est fun de tous se retrouver quand on se donne au jeu » et je sais que je dois faire attention à mes mots, tu es reporter après tout, qui sait comment mes propos pourront être ensuite déformés?

Et puis je pouffe de rire, sans retenue quand bien même je tente de poser ma main devant mon visage pour cacher l’embarras qui rougit mes joues. Retrouver ces centimètres manquants, hein? Ça sonne… comme si tu parlais d’autre chose que sa hauteur. ((Pas que je n’aie pas retrouvé ces « centimètres manquants » quelque part entre mes rêves éveillés et mes fantasmes, mais… passons.)) « O-oui, t’as raison » dis-je, incapable de masquer mon visage rouge tomate ((qui lui ne cache aucunement ce vers quoi mon esprit s’est tourné)) « De toute, il peut s’occuper de lui-même, c’est pas tous les jours que j’aie l’occasion de te suivre et de voir comment se passe ton travail » bon, pas que j’allais me réformer comme reporter non plus, je ne crois pas avoir le talent nécessaire pour les mots, l’investigation, ou même pour trouver les bonnes questions à poser.

Ce jeune homme est avec moi et mon cœur bat fort dans ma poitrine. Jeune homme. C’est, évidemment, ce que je suis, et pourtant de l’entendre de la bouche d’une parfaite inconnue me fait comme un baume sur le cœur, me fait me dresser un peu plus fièrement, élargit le sourire sur mes lèvres. Jeune homme et j’en oublie tout du Horla qui ne me considère même pas, ni comme un homme ni comme une personne, au fond. J’en oublie presque mes hanches ma poitrine mes yeux de biche, et un courant électrique me rend la tâche de rester tranquillement sur place presque impossible. La pass s’accroche à mon cou et son poids est léger, quand bien même elle vient avec certaines attentes. Tu me donnes quelques explications et j’en comprend le sérieux; pour une fois dans ma vie mon sourire s’efface quelque peut alors que je fronce des sourcils et que je hoche vivement de la tête, une fois. « Je vais… » les mots qui hésitent parce que je veux trouver les bons, pour expliquer que je comprends. « te laisser diriger les discussions. Je suis là pour regarder et écouter… » et puis, peut-être un peu moins sérieusement (en apparence, du moins) me voilà qui pompe le muscle de mes bras et qui dit : « Je te protègerai! » mon sourire revenant sur mes lèvres au même moment.

Mes mains se joignent dans mon dos alors que je te suis docilement, ma curiosité me démangeant.

Je t’écoute poser des questions et je me fais des notes mentales, inspiré par les artistes en tout genre qui allaient se produire sur scène. Je ne les connais pas (et je me dis qu’il faut vraiment que je m’intéresse de plus près à la scène culturelle d’Everwilde), mais sans prévenir, entre deux interviews, j’ai un poids qui tombe dans mon estomac. Je pense d’abord, à cause de la violence de la chose (je suis sensible, ok) que je suis sur le point d’être malade, quelque part entre le haut-le-cœur violent et le besoin de me vider par toutes mes extrémités (pardon pour l'image quand même). Mais alors que je pense être malade, mon visage passe au blanc plutôt qu’au vert, et mon esprit se tourne tout entier vers la pensée de mon loulou.

Pourquoi est-ce que cette chiasse imminente me fait penser à lui? Mes yeux dardent vers la scène, vers la foule, comme si je le cherchais, mais que je cherchais quelque chose d’autre aussi. Quelque chose d’invisible et d’inconnu. C’est le fil de notre destin qui nous tire vers l’avant, vers notre destiné, amis est-ce que je suis même capable, dans ces circonstances, de déterminer que c'est ce qui se passe? Cette envie, ce besoin viscéral d’aller vers Raul n'est rien de réellement nouveau pour moi, quand bien même je ne l’ai jamais ressenti de cette manière. C’est les matins passés aux minutes qu’il me reste avant de le voir au Q.G. et les soirées passées à espérer qu’il resterait un peu plus longtemps dans la limitation de mes sens. C’est combien je me sens étouffé s’il me gronde et le désespoir quand il part pour des destinations inconnues, comme si je n’allais plus jamais le voir. J’ai signé le livre et ma destinée me porte à le croire plus doux et honnête qu’il ne l’est; c'est de courir vers ma mort et la sienne et je me sens étouffé, comme si mon corps se rend compte avant mon cerveau que peut-être que ce moment arrivera plus tôt que plus tard.

« Rebecca, y’a un truc qui va pas » et si mon teint blafard n’était pas suffisant, mes tremblements et les larmes qui pointent à mes yeux (des vraies, celles-là, bien que je n’en comprenne pas tout à fait la provenance). C’est le fil de la destiné qui me prend par les trippes et me pousse vers lui, mais mes yeux n’arrivent pas à le voir (je suis trop petit pour voir au-delà de la foule). Peut-être que c’est la peur que ça fasse mal, de se faire avaler tout rond, qui me hurle d’aller dans la direction inverse. Je suis en déni; c'est sûrement autre chose. Mais le lien qui nous lie est indéniable et – que ce soit l’accomplissement de notre destiné ou plutôt quelque chose qui viendrait la troubler, je dois me soumettre à ce qui est écrit pour moi et lui.

« Merci, Rebecca » dis-je, et je retire la pass autour de mon cou et je la pose entre tes doigts. « J’aurais aimé rester » et puis j’avance; un pas maladroit et puis un autre, plus confiant, et je me fais un chemin en dehors des coulisses pour me retrouver dans la foule qui s’agglutine devant la scène.

Et maintenant – vers où aller? Tu ne devrais pas être dur à trouver, tu es géant. Et si Dutch et Dolorosa sont à tes côtés, alors vous êtes trois géants. Mais je repère Dolorosa au bar… sans toi. Tsk; si seulement la destiné pouvait être meilleure boussole pour me mener là où je dois aller. Mais elle me force à avancer en même temps que de me dire de m’arrêter et de regarder la scène, et moi, je ne sais que faire de ces messages mélangés et contradictoires. Raul. Raul saura – il est plus vieux et plus sage et mes pas me mènent vers vous, petit à petit, quand bien même j’interromprais des retrouvailles importantes. Les larmes sur mes joues sont anxieuses et terrifiées et accompagnées d’une boule dans ma gorge qui m’empêche de simplement hurler ton nom à tue-tête dans la foule. Une seule pensée qui me parcours en cet instant.

Et si-

Et si j’arrive trop tard?


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Sorel Rousseau
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LullabyErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 17 Déc - 19:29
dance me very tenderly — and dance me very long
we're both of us beneath our love
we're both of us above
C’est ton premier festival à Everwilde — émerveillé comme un enfant tu as compris d’Halloween que c’était une fête où on avait le droit de sortir déguisé [et même masqué !!] sans que personne ne pose de question, de se servir partout où il y a des sucreries en public et de jouer des tours aux autres ? Incroyable. Ta vie de tous les jours, mais rendu socialement acceptable.

Pour le coup t’as le sentiment de pas avoir fait beaucoup d’effort en termes de costume – quand bien même le résultat est plaisant à l’œil et tu as a disposition un masque, dissimulant facilement ton identité. Petite silhouette impeccablement habillée dans un kimono coloré – tu t’es inspiré de comment certains on représenté les kitsune. Un rossignol qui se déguise en renard - hehe, avec un peu de chance tu croiseras Aubain tu imagines avec un certain enthousiasme. Est-ce que ça l'embêtera ou il sera appréciateur ? On verra.
Pas que le costume manque tant d’ambition – tu as même investi auprès de ton enchanteresse un peu de magie pour te rapprocher encore plus d’un yokaï là où tes aptitudes d’artistes sont à leur limite. Mais partir sur du folklore japonais… peut-être que ça te manquait. N’empêche, il va falloir que tu étendes l’univers de tes connaissances d’ici le prochain halloween, que tu découvres où ils organisent des concours de costume et comment s’inscrire, et surtout que tu remportes tout les prix et donne ta carte de visites aux perdants. Un plan d’affaire impeccable.

Mais bon tout enthousiasme que tu sois ton véritable plan d'affaire (vider les poches des gens pendant qu'ils sont trop occupé à regarder ce qui se passe sur scène) lui ne se passe pas particulièrement bien. Il faut croire que les panneaux "attention pickpocket" et le savoir généralisé que gentils contes tout mignon cohabitent avec des bandits de toutes sorte qui ne seront jamais arrêté parce que "ils ont été écrit de cette manière votre honneur" ont appris aux quidams à ne pas garder leur argent leurs cartes d'identités leur téléphone dans la poche arrière de leur pantalon. Nul. Tu vaganbondes dans la foule, profitant de la musique comme ta propre bande sonore un peu dramatique pour tes actions qui franchement manquent de panache. Mais bon. Par dépit et parce que ta cueillette se résume principalement en ticket pour participer aux activités et en bonbons, tu grignotes ces derniers en vengeance et te rapproche des stands où ils ont des jeux - avec un peu de chance, tu en trouveras un de ceux avec des barres auxquelles s'accrocher qui arnaquent les passants avec leur fausse facilité, et tu pourras les arnaquer en retour avec ta fausse fragilité.

Et parce que tu t'es rapproché, toujours dissimulé dans la foule comme un poisson se cache dans les rochers pour choper un dessert [et quelque chose de consistant s'il-vous-plaît] tu repères Niko et [quelqu'un d'autre], et avant que tu ne décides si tu veux aller le saluer - et peut-être renoncer a tes infructueuses aventures ; te voilà témoin de la scène presque burlesque du tir maladroit qui frappe la grosse brute épaisse un peu plus loin.
Ça t'arrache un sourire amusé et tu es bien content d'avoir été là pour en être témoin - mais apparement tout le monde ne le prend pas aussi bien, comme une ombre de gringalet se manisfeste presque immédiatement - presque menacement. Wow. Comme si ça le méritait.

Tu sais pas trop ce qui se passes, si ce n’est que l’armoire à glace un peu ridicule aux touffes oranges semble avoir mal pris un bête accident, et tu sais pas trop qui c’est, qui c’est supposé être, mais par contre tu vois tout de suite que ça semble être ce genre d’individu que la nature a eu l’indécence de doter d’une stature imposante, et qui l’a pris depuis l’enfance comme une autorisation de faire vivre aux autres le pire. Une brute qui n’a jamais été faible, quelque chose du genre. Il doit donc être très bête te semble la suite logique – parce que pourquoi il aurait besoin d’être autre chose. Tu ne sais pas trop pour le bunny boy qui est avec lui – une vague culture pop t’a appris que ce genre de malfrat se doit d’être accompagné d’arm candy pour montrer ce qu’il peut scorer. Et parfois dans les films cool le twist c’est que les potiches font aussi office de garde du corps, ce qui doit être le cas là.
Très certainement, lire les situations par le prisme de la fiction n’est pas une excellente idée, mais tu protesterais que dans un monde d’histoires et de contes de fées, connaître tes clichés narratifs est sûrement la meilleure manière de survivre.

T’as pas envie de mouiller tes plumes – t’es pas un canard après tout. Mais abandonner Niko [et son compagnon] a leur situation sans rien faire te dérange. Pas que tu saches pourquoi.
Est-ce que c’est parce que t’aime bien Niko et que sa maladresse est si constante qu’elle ne mérite pas de suite ? Est-ce que c’est parce que toi-même tu crois que les actions devraient rester sans conséquences (surtout les tiennes) ? Une sorte de solidarité déplacée dont tu ignores l’origine.

C’est bête – t’avais envie de profiter des stands, et rester discret. Une foule endormie, ça te sert bien plus.

Petite créature dans la foule tu sais instinctivement comment on réveille le dragon qui sommeille en celle-ci. Le portefeuille d’un individu disparaît dans sa poche se fait passer dans celle de quelqu’un d’autre – et toi bon citoyen qui le lui signale, d’un tapotement sur l’épaule d’un doigt pointé vers le voleur ; l’individu qu’on bouscule avant de tourner un minois ébahi choqué surpris vers quelqu’un d’autre quand il se retourne ; et louvoyant dans la foule comme un enfant entre des bidons d’essence avec des allumettes en main, qu’on jette négligemment.

Tu avais juste l’intention d’entourer ce petit groupe d’une masse chaotique incontrôlable qui rendrait plus facile de disparaître – et plus difficile de faire quoi que ce soit de menaçant sans se faire bousculer de tout côté.

En somme c’est pas vraiment ta faute si la foule est un monstre grincheux qui se réveille avec la colère d’un dragon pour sauter sur le premier prétexte qu’on lui donne de passer ses nerfs. En fourmillement chaotique il y a des gens qui s’éloignent avec précipitation et d’autre qui se rapprochent avec enthousiasme et des mouvements comme des vagues – et te blâmer serait ridicule, c’est pas comme si ton intention de départ c’était de créer un mouvement de ce type. Peut-être que les costumes aident pas, peut-être que les gens se sentent invulnérable, surtout ceux qui sont masqués [pas comme toi, toi tu ne t'inquiètes pas trop masque ou pas], et peut-être que comme toi ils ne réalisent pas qu’ils sont à côté de sentinelles – peut-être aussi qu’ils se disent que comme ça n’est pas eux qui ont déclenché ça [après tout personne ne sait, et surtout pas toi, et c’est un mystère compet] ils échapperont à tout blâme.

En tout cas les gens sont bien déterminés à la bagarre, et tu te fais presque bousculer.
Wow. Cette impolitesse.

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dance me to the end of love

Lullaby
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Rhapsody NightingaleCervelle d'oiseau
Cervelle d'oiseau
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 17 Déc - 20:17

Tu répètes. Tu répètes et insistes et sa tête renfonce un peu plus dans ses épaules, mais il considère sagement ce que tu es en train de lui dire. Ne détecte pas les traces de dégout dans ta voix, tes mouvements, ton regard. Rhapsody n’est rien sinon que sage; c’est qu’il sait, à quelque part, qu’il n’est pas le pogo le plus dégelé de la boite (ou le couteau le plus affuté du tiroir, si vous préférez), et donc si on prend la peine de le reprendre, c’est nécessairement parce qu’on a raison et pas lui. Ça lui fait de la peine dans son petit cœur d’oiseau; est-ce pire que ce soit tant pis pour eux ou pour lui? Il ne sait pas – tout ce qu’il sait c’est que d’une manière ou d’une autre, il est triste. Il n’a pas le droit de pleurer, mais il est triste; il est pris en déroute et ne sais pas quoi faire. A envie de s’accrocher à toi juste parce que tu lui as donné deux secondes d’attention, mais ça – ça il ne le comprend pas (l’attention); n’as-tu pas été bien clair qu’il n’avait pas le droit de s’insérer dans ta vie privée? Et puis il se dit peut-être que c’est bon parce qu’on est pas chez lui et, idiot qu’il est, espère; son dos se redresse un peu et il prend même le courage de se lever pour se mettre un peu à ton niveau – c’est mieux pour parler de toute manière, plus poli, tout ça. C’est sa mère qui le lui a appris.

Et puis il se dit tu ne sais pas à quel point tu as raison et encore une fois, ça donne de la crédibilité à ce que ton dégout lui raconte. « Oui, j’ai été écrit comme ça » il n’explique pas le contexte, ce qu’il veut dire; c’est son plus grand problème, à Rhapsody, il vit dans sa tête et il a des conversations silencieuses et parfois si vous êtes chanceux il en partage des bouts. Il a été écrit pour ne jamais chanter deux fois de la même manière; c’est toujours beau, harmonieux, poignant, mais jamais deux fois pareil. C’était là le domaine du Rossignol mécanique, la répétition. Lui était un artiste qui tissait du chaos, mais qui ne savait pas trop comment il faisait, au fond. Puis c’est normal – un être vivant, selon les circonstances, ne donnera pas toujours exactement la même performance. « Oui, dommage » et ses grands yeux noirs te fuient; ses paupières s’activent, ses cils longs et noirs battent pour chasser les larmes qui pourraient vouloir y poindre. Sur son visage, aucune trace de tristesse, sinon que ce mouvement très peu subtil. Comme toujours, il n’y a ni sourire ni colère sur ses traits, juste du neutre.

Mais tu lui adresses une autre phrase et l’espace d’un instant, de petits mouvements laissent voir de la surprise; ses yeux s'ouvrent comme un peu plus grand (on aurait pas cru cela possible), ses sourcils se rapprochent, son regard se pose sur toi. Très sérieusement, il te répond : « Je le suis déjà » je suis déjà égoïste et il repense à ce sac de riz qu’il n’a pas été acheter parce qu’il avait préféré chanter à ta fenêtre, et à Dolorosa qui n’avait eu rien à manger par sa faute. Il pense à Emrys qu’il a appelé aux petites heures du matin pour qu’il vienne l’aider à descendre d’un grand chêne. Il pense au Rossignol mécanique qu’il a laissé derrière, qui s’usera la voix parce qu’il n’était pas là pour partager son fardeau. Oui; Rhapsody était convaincu d’être très égoïste, et comme il vient d’un simple village de pêcheurs, tout ça est associé à beaucoup de honte.

Il a honte d’avoir voulu qu’on arrête ce qu'on faisait pour l’entendre chanter. Après tout, tout le monde était occupé; Emrys avec sa tente de soin (les narrateurs), Dolorosa avec les sentinelles, et Rebecca avec son boulot de journaliste. N’était-il pas égoïste de s’attendre à ce qu’on laisse tout tomber juste pour l’écouter, lui qui chante de toute manière tout le temps? N’est-ce pas égoïste d’en pleurer, ou à tout le moins égocentrique? Ses mains viennent se joindre pour triturer la bande de sa jupe à plis noire, ses lèvres se pincent. Il ne comprend pas ce que tu veux dire – a peur de demander d’élaborer, de faire répéter, mais il est sage, Rhapsody. Pas le meilleur des élèves, mais à tout le moins peut-il être attentif. « Et disons- Être plus égoïste, en ce moment, je ferais comment? » Ses yeux sont plantés dans les tiens comme s’ils y cherchaient quelque chose. Peut-être la confirmation que c’était la bonne question; la confirmation qu’il ne t’as pas fâché ((alors même qu’on sait que même s’il te fâcherait avec la question, il n’est pas clair qu’il pourrait s’en rendre compte)).

Et puis son regard suit le tiens; et toujours enfin sage, il voit en effet les sentinelles qui s’agitent, se dispersent et puis se rassemblent, et il dit : « Vaut mieux s’éloigner »   et les laisser faire leur boulot termine-t-il mentalement. Loin de lui l’envie de se mettre dans les pattes de Dolorosa et de ses collègues – puis lui, simple citoyen, que pouvait-il faire de toute manière pour aider s'il y avait un réel problème? Rien. Bon; ça ne voulait pas dire que tu voyais la chose de la même manière; il ne connait pas tes allégeances, après tout. Mais dans ces trois petits mots est contenue une question, ou plutôt même un offre – vaut mieux s’éloigner et si tu veux on peut le faire ensemble, mais le Rossignol hésite et espère et- et il est confus sur ce qui se passe là tout de suite. Il avait compris avec l’aide de Dolorosa pourquoi il t’avait fâché – mais il n’était pas du tout prêt à ce que tu viennes l’aborder. Ça lui donnait le tournis et au final, il préférait s’en remettre complètement à tes lubies. Si tu veux partir avec lui, il le fera. Si tu veux rester ici, il comprendra. Si tu veux que vous vous sépariez, eh bien, ça ne fera qu’une peine de plus sur la liste de ses peines de la journée.

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+Rhapsody répond à Aomine et lui propose de s'éloigner des sentinelles
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Emrys FawkesPapi Merlin
Papi Merlin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 31 Déc - 4:49
festival de la
citrouille noire
This is Halloween, this is Halloween
Boys and girls of every age Wouldn't you like to see something strange?
Torrentiel.
Les pensées voletaient dans le crâne du sorcier comme des feuilles lors d'une tornade, ici et là, frappant les visages de leur rebord tranchant puis s'envolant dans les airs afin d'être remplacés par un autre courant. Trop rapide, oui, beaucoup trop rapide, trop de pensées, trop de feuilles, trop de ci et de ça, le crâne d'Emrys semblaient presque vouloir exploser. Les si et les ça, oh, il n'avait jamais été le grand prophète qu'il avait été dans son ancienne vie, incapable de voir les ruisseaux du futur entre ses doigtés comme sa fable le décrivait si bien. Non, l'univers avait décidé que ce serait les pensées de la création qui allait habiter son crâne, lui murmurer secrets et âneries constamment. Emrys avait appris, par force et endurance, à ignorer les plus inutiles commentaires venant des grands créateurs de son existence. Oh, c'était soit ça ou sombrer dans une folie dont on lui soupçonnait si souvent, le choix avait été facile. Dans d'autres circonstances, Merlin se contentait d'être le traducteur des murmures, une simple étape avant que les commentaires ne se perdent dans le néant. Mais un seul mot avait suffit afin d'exploser toutes les barrières mentales qu'il possédait, et la panique s'était chargée de venir directement servir le brouhaha dans son âme.

Oh, mais quel mot aussi.
Ou plutôt devrais-je dire, nom.

Assez pour faire remonter une inondation de regrets et de remords.
— Emrys ! Qu’est-ce qui se passe ?!
Oh.
Oh non.
Oh non non, pas Alastair.

La pointe de panique dans les paroles de son fils — et oh, comment pouvait-il continuer de nier son affection pour son jeune roi — le transperça comme une flèche, de part et d'autre et revenant en vengeance le blesser une deuxième fois lorsqu'il sentit la répétition mentale. La terreur provenant de ses deux fils lui arracha un gémissement inhumain, davantage bestial et blessé qu'il aurait été confortable d'émettre en circonstance normale.

Mouvements ignorés, il plissa des yeux en voyant la figure d'or s'éloigner et rapidement remplacée par... Par Bleu? Mais il reconnaissait cette poigne, ce timbre, cet agacement sans feu, cette panique cachée sous l'agacement... Comme si au fond, Emrys reconnaissait la présence face à lui, il se laissa tomber sur le siège offert au lieu de fuir. Yeux détournés vers le Orange le temps d'une fraction — Ou le temps que prenait une graine pour germer, la fleur pour fleurir, l'arbre pour pousser, l'herbe pour- — il revint sur le Bleu lorsqu'il prononça :
— -φatīr, laweno
Φatīr...?
Marcas...?
Non.
Non la prononciation était incorrecte.
Et la seule personne qui prononçait ainsi le Proto-Celtique était-
— ... Svane?
Il cligna des yeux, amenant une main sur son visage afin de chasser le nuage de panique agrippant son coeur.

Compartimente, tu y reviendras plus tard, des gens ont besoin de toi.

En un soupir, Emrys fourra toute la panique dans une boite au fond de son psyché et amena son regard vers l'endroit où avait apparu Aubain le temps d'une seconde en une magnifique démonstration d'une gestion malsaine du stress qu'il n'encouragerait jamais chez ses enfants. Relevant ses manches (figurativement et littéralement), il se dirigea vers l'entrée de la tente et lévita un pan afin de découvrir Renart.
— Je peux t'aider Aubain?

(Et si sa main frémissait encore derrière son dos, alors ça ne concernait que lui et les Voix dans sa tête)
ft. THE Peeps
— Somewhere far away
En Soirée Place de la Couronne Automnal






— Emrys capte pas trop Alastair et Svane, un peu trop occupé à être une radio pour les narrateurs
— Sur le coup, bah il capte pas plus que quelques bribes
— Il gémit quand il sens Alastair et Svane paniquer (papa ours aime pas voir ses oursons en pls même si c'est sa faute)
— Il snap out quand Svane charcute la prononciation des mots
— Il ravale toute la panique et le stress et l'enferme dans une boite nommée "à plus tard" comme seul un père mono-parental peut le faire (roll de 6)
— Ou juste quelqu'un qui est trop habitué d'être stressé qu'un traumatisme de plus ou de moins, à ce niveau-ci, hein
— Il se dirige vers Aubain et lui demande ce qu'il peut faire pour l'aider
Emrys Fawkes
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Prince of Enchanters

[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 18WcVbw [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 Emrysicon
Nikolas FerroGogo Gadget-Au-Angst
Gogo Gadget-Au-Angst
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 31 Déc - 5:57
Black Pumpkin
Festival
Spooky Scary Skeleton
Un esprit purement logique et technologique vous dirait que les machines ne possèdent aucun souvenir à partir du moment où leurs banques de mémoire avait été complètement effacée (ou endommagée et remplacée). Un esprit encore plus réalisme vous affirmerait qu'il est impossible pour une machine de possédait de véritables "souvenirs", encore moins des traumatismes.

Oh mais, Nikolas serait une preuve tangible du contraire de tous les arguments que ces personnes pourraient sortir en ce moment.

Car vraiment, comment argumenter que la TERREUR qui le pris n'était pas réelle?

Alors qu'elle lui serrait les poumons de fer qui pompait le réfrigérant à travers ses circuits, son coeur se figeant face à tous ses instincts figuratifs qui lui criaient — non. Hurlaient. — de fuir, de courir, de s'envoler, de disparaitre, de fuir le Regard le Lupo, le cauchemar qui hantait encore son inconscience perdue. Nikolas ne possédait pas de souvenir ni d'image mentale du Lupo, pas plus qu'une ombre et des yeux rouges lui figeant le sang figuratif. Mais malgré cette absence d'imagination et de reconnaissance, Lui, oh lui, avec sa fourrure orange et ses fringues ridicules, il correspondait.

Gémissement s'échappant de ses lèvres, Nikolas fit de son mieux afin de se cacher derrière le corps plus imposant d'Igor, comme si le Loup était incapable de repérer son arme favorite à l'odeur de la peur s'échappant de ses circuits comme les phéromones qu'il contrôlait si facilement.
— Quel plaisir de te revoir, Nikolas.
Et si la voix mielleuse en ne l'étant pas du tout ne fut pas assez, l'utilisation de son prénom avec le terme "revoir" réussirent à activer ses jambes. S'enfuyant comme si sa vie en dépendait — et elle en dépendait après tout — il esquiva bras et jambes, coudes et genoux, torse martelé de membres étrangers dans sa course effrénée afin de poser le plus de distance entre lui et le Lupo possible. Aucune destination, content de juste courir courir courir courir, par là, par ci, au-dessus et en-dessous. Fuite effrénée, il tourna la tête afin de jeter un regard derrière lui l'instant d'un souffle, qu'il ne suive pas, qu'il se soit bien enfuit, qu'il— il tombait.

S'écrasant à terre avec le bruit d'une ferraille rouillée, il essaya de reprendre son souffle non-nécessaire alors que le monde tournoyait autours de lui et que ses capteurs se recalibraient à sa nouvelle position. Agrippant le sol comme s'il était capable de lui apporter un réconfort, il se roula en boule et sentit quelques larmes s'écouler le long de ses joues alors que ses circuits étaient parcourus de sursaut, de glitch ou de sanglot, il ne pourrait dire.

Oh, ce qu'il aurait donné pour ne jamais être venu...
# FT People # Place de la Couronne # Automnale
# Soirée

# — Niko panik
#— Il panik encore plus quand Raul l'adresse
#— Il fuit direction bar (roll de fuite 4) (roll de direction 3)
#— Il se mange le sol en panik (2)
#— Ses circuits le lâchent toutefois pas (6)





Nikolas Ferro
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See how the brain plays around — you fall inside a hole inside a—Someone help me
##
Koenraad HendriksonOne True Ship
One True Ship
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 1 Jan - 21:15
festival
de la
citrouille noire
it was a graveyard smash
Everwilde
Soirée Place de la Couronne Automnale
— Ne m’attendez pas pour agir s’il se passe quelque chose.
Et le voici parti.
Sans mot.
Sans rien dire.
Sans même un "Bye."

Typique.

Dutch posa ses mains sur ses hanches alors qu'il regardait ses collègues s'éloigner chacun de leurs côtés, mitigé entre une irritation loin d'être étrangère ou un sourire face à l'attitude de son "chef". Un vrai chien de chasse, ouais. Il avait presque le corps figé et la queue en l'air pour compléter l'image du chien d'arrêt. Soupirant, il adressa un dernier regard en coin vers le Horla avant de le licencier en s'éloignant sur les traces de Raul. Malgré ses moqueries envers le Loup, Dutch n'était pas assez idiot pour ignorer les instincts de son "ami". Si Raul avait capté quelque chose digne de son attention, alors Dutch pouvait parier le Hollandais que quelque chose de croquant aller arriver. Et qui était Dutch autre que quelqu'un profitant du chaos dans sa vie?

Se faufilant à travers les gens avec la grâce et l'aisance de quelqu'un habitué de se faufiler sur un pont peuplé d'un équipage complet, il suivait la trace tracée dans la foule par le Prédateur en chasse face à lui, profitant de son sillage pour esquiver le gros des festivaliers. Qui était aussi idiot pour se mettre entre un Loup et sa Proie, après tout? De ce fait, lorsque Raul fut percuté par la balle — Et vraiment, grosse exagération lorsqu'on parlait de balle, ses propres bébés faisaient bien plus mal —, Dutch n'était pas loin derrière lui et pu voir la scène dans toute son hilarité. Voir son grand oh chef se faire tirer dessus par une balle de mousse était si ridicule, surtout l'expression de surprise sur le visage du Loup.

OH! Précieux.

On aurait dit que quelqu'un venait de voler l'os du louveteau et qu'il en était bouche-bée.
Rattrapant Raul, rire sur les lèvres et oxygènes inutiles lui manquant, il essuya son oeil de la petite larme d'hilarité qui lui coula dans la barbe.
— La scène, elle va vers la scène.
Rah la la.
Jamais de joie dans la vie de Raul.

Attrapant son chapeau, il performa une courte arabesque digne des chateaux de Versaille lors de leur gloire,
— À vos ordres.
Replaçant son haut, il continua son chemin vers la Scène. Rien ne découlerait d'attirer l'attention après tout, pas lorsque les combats qu'il entendait derrière lui faisait déjà le travail d'enlever tout soupçon sur sa personne.

Découlant vers les alentours des artistes, il observa rapidement les têtes autours de lui à la recherche de Elle. Merci des détails Raul. J'ai pas de sixième sens moi...
Ou... Si?
Alors qu'il scannait rapidement les gens autours de lui, sa grandeur l'aidant à capter le dessus des têtes, il aperçu une fille s'éloignant de la scène, au contraire des autres qui s'y dirigeaient avec le début du spectacle.
Curieux.
Marchant contre la vague, il s'en approcha du mieux qu'il pouvait en essayant de ne pas attirer son attention.
From my laboratory in the castle east To the master bedroom where the vampires feast The ghouls all came from their humble abodes To get a jolt from my electrodes
The monster mash
The monster mash
cactus






— Dutch regarde les Sentinelles tous partir de leurs côtés, be like : There they go-
— Suit Raul alors qu'il se dirige vers la scène
— Trololol, regarde-le se faire tirer dessus
— Il suit les ordres de Raul et continu la recherche de la Dame
— Il ignore la bagarre derrière lui (2)
— Il réussit à la voir (4), mais pas à la rattraper sans qu'elle le sache (3)
Koenraad Hendrikson
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Captain

The Flying Dutchman
[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 SqzBr2o[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 5ZIjKUY






NessieErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireJeu 4 Jan - 19:56


festival de la citrouille noire
j'avais vécu un temps ici, je me souviens

Nessie a vécu des festivals, celui de l'été celui de l'hiver, de l'automne donc celui-ci ; mais cette nuit là avait cette particulière odeur, celle que la créature évite quand elle la sent, contre ses écailles et sous ses écailles. C'est déjà quand s'effondre l'homme face à elleux qu'il s'étonne, le visage témoignant de sa surprise - une chute lente, délicate, pas si inquiétante dans sa violence et pourtant. Suffisamment pour qu'elle délaisse ses occupations et l'enfant s'est déjà jeté, attentif.ve comme lui l'était ; Non, attend. Elle agite la tête, parce qu'elle ne connaissait pas réellement la médecine mais qu'elle avait lu assez de livre pour le savoir.  

Pas même le temps d'expliquer pourquoi, c'est le canidé qui vient sauter par dessus le comptoir (et ça surprend toujours Nessie) - un sourire se surprend sur ses lèvres, quand il devine qui se cache sous ses traits. Il s'explique et Nessie reste passive, approuve d'un hochement de tête ; admire les deux comme s'ils étaient encore des enfants - alors Nessie se fait sûrement vieille de penser ainsi. Mais ça ne le dérange pas plus que ça, qu'il en oublie presque la situation et décroche enfin le nez de Renart et Noctilucent.
Mais Renart, pour peu que ça lui change - est à peine arrivé que le voilà reparti - et ses derniers mots ne sont pas les plus rassurants. Pourtant, la douceur du regard de Nessie et les paroles qu'elle lui porte se veulent bienveillante, au moins à son égard ; Fais attention à toi. Et son regard se porte aussi sur celle à ses côtés. Ça vaut également pour toi. Elle se met à sa hauteur, l'accompagnant dans ses gestes. Ne t'éloigne pas de moi, d'accord ? Nessie ne savait pas réellement ce qu'il resterait d'elle-même si elle venait à perdre ce qu'elle avait de plus cher.

Et elle croyait volontiers Renart quand il affirmait que quelque chose de suspicieux se tramait, qu'il allait peut-être falloir se préparer à déguerpir. Mais le seul chaos que Nessie gardait en mémoire restait celui de Morgana - et il craignait alors le pire.
Mais un claquement de bottes - de chaussures - de talons, qu'importe au final, presque affolé, sans doute assuré (certainement) et son regard pivote, sur cette sentinelle qui vient d'arriver. Au loin, il était difficile de ne pas les percevoir et peut-être que si elles avaient été un peu plus alarmées alors ce ridicule incident ne serait pas arrivé - et si c'était elle.
Ce n'est rien d'autre que l'instinct de parentalité qui fait germer toutes ces idées - c'était probablement trop doux pour être normal, trop délicat comme chute pour n'être rien, mais Nessie ne posera pas de question, ne répondra que vaguement.

Car c'est une Sentinelle et il ne croit en rien en elles.

— Ça ne me dit rien. Elle ajoute, un peu précipitamment, mais son air naturellement calme et posé ne laissait pas réellement entrevoir de réelle panique. Il y a beaucoup de monde, ce soir. Il se peut que nous l'ayons manqué - je suis navré. C'est une Sentinelle, après tout. Noctilucent est loin d'être naïve, mais Nessie était peut-être bien plus inquiète de voir l'une d'entre-elle juste en face d'elle.
Ils lui avaient demandé de l'élever, alors il s'assurerait de toujours pouvoir lae protéger.
Et c'est suspect, tellement suspect - pourquoi Aubain, pourquoi Renart ? C'était évident, ils n'étaient pas amis, une Sentinelle et Aubain ; franchement non, c'était trop hasardeux.
Et puis une Sentinelle - faire son travail puis demander après son ami ; c'était forcément un piège.

Alors son regard fond dans celui de la jeune femme, toute de rose vêtue.
— J'espère que vous arriverez à le trouver dans toute cette foule. Le sourire s'étend, mais la méfiance demeure.


feat du monde




NC



résumé : - trouve vrm bizarre l'ambiance
- oh super barman évanoui > un peu paniqué car c'était bizarre cette chute
- nevermind oh hey renart oui c'est vrai on fait pas comme ça ça va le blesser sinon
- regarde nocti et renart en mode ouin mes enfants svp ça grandit si vite
- renart repart et ses mots sont pas rassurants oups
- panique un peu mais reste calme, assure à nocti de rester avec elle
- répond naturellement à dolo quand elle arrive mais est très méfiant
- ofc ça l'enchante pas que son bebi soit juste devant une sentinelle hein!
- essaie d'être cool et normal devant dolo :) im just a big boy kind boy maman boy
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Igor K. SteinAlliance des Récits Évadés
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 7 Jan - 14:57
le festival de
la citrouille noire
igor n'avait-il jamais eu de pire idée que celle-ci — se prétendre protecteur, se découvrir totalement assassin. il ne pouvait pas prévoir l'émerveillement de nikolas sur l'appareil, et encore moins le tir qui s'était logé au torse de son pire ennemi.
il se dit pourtant que c'est bien dommage.

bien dommage que ça ne soit qu'une balle en mousse.

ne bouge pas. il ordonne, alors que l'attention se porte sur eux. il grogne, alors qu'il sait sa main accrochée aux vêtements de pinocchio sauf que désormais il doit aussi faire face au roi, celui des aulnes, la sentinelle qui lui demande de se rendre.
mais jamais il n'y retournera.

vu l'accueil que vous m'avez réservé autre fois, je ne pense pas que j'en ai réellement envie. son ton est sarcastique, ses lèvres mortes s'étirent en un rire mauvais. c'est pour rendre la peur plus floue, pour que nikolas ne la voit pas si jamais il regarde par là.

mais le loup arrive. ses griffes se plantent contre lui, agrippent son vêtement — igor tremblerait de peur s'il ne le connaissait pas par coeur
car une fois qu'on a rencontré la mort — elle fait moins peur. une fois qu'on a subi les coups, la chair qui s'ouvre et se ferme, une fois qu'on a senti les crocs et la douleur de cents hommes, alors on a moins peur d'un bête loup.

mais igor se souvient de tout
alors il est tétanisé un instant — que son corps s'arrête de bouger, que sa main encore disponible fait planter ses ongles dans sa paume.

il entend le loup, sent que tu te décroches, nikolas. et c'est ce qui l'inquiète le plus car lui il est déjà mort mais toi on ne te tuera pas. on se servira de ton âme pure d'enfant qui ne doit pas grandir pour faire le mal.
mais si igor doit se faire capturer, alors autant que tu puisses t'enfuir.

je n'ai aucune idée de quoi tu parles igor lui crache en retour au visage, les mots comme un poison. mais si c'est le cas, tu devrais pas lui courir après ? il rit. un rire qui dissimule toute la peur à laquelle il prétendait autrefois. à moins que tu ne puisses pas te passer de moi.

il n'a pas peur cette fois, car ils sont là. l'alliance se déplace ensemble, l'alliance se protège, l'alliance est une araignée qui tisse sa toile.
arrêtez moi si ça vous chante. mais je te déconseille de déposer une seule de tes griffes sur lui. la menace est dirigée, il ne devrait pas mais il s'en moque — il n'a rien à perdre.

ils sont là, ils sont vivants — si quelque chose doit arriver alors c'est le moment.

résumé : igor se sent vraiment débile d'avoir mis en danger nikolas, il lui dit de rester derrière lui. quand les sentinelles arrivent, il ne le montre pas mais flippe. (ptsd quand tu nous tiens) mais il décidé de se montrer confiant pour que nikolas ne panique pas. par contre quand raul arrive la panique se transforme en rage. il décide de lui tenir tête, surtout en sentant nikolas s'enfuir après ses paroles. il décide de répondre, quitte à prendre toute l'attention : il préfère ça que de voir nikolas entre leurs griffes.

event — du monde.
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Igor K. Stein
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 7 Jan - 16:07
troisième intervention
Le Livre est un système, c’est Renart qui le dit. Elle ne peut le nier, mais que peut-elle lui assurer ?
Car en réalité, il y a tant de choses qu’elle sait.
Et autant de choses qu’elle ignore.

C’est pour ça qu’elle est revenue ici — après avoir laissé derrière elle ce qu’elle avait créé. Mais en dehors des murs d’Everwilde, il n’y a pas de réponses, il n’y a que des contes, que des légendes, que des livres enfoncés dans des étages et qui prennent la poussière.

Quand elle y pense, ses talons ont déjà atteint la scène. Elle n’a pas remarqué la Sentinelle à proximité, pas remarqué le brouhaha naissant, autour du barman endormi ou des Sentinelles cherchant à capturer l’un d’eux.
Bientôt, ils ne pourront détacher leur regard de la scène.

Everwilde, cela fait une éternité. Elle s’est approchée du micro, le visage encore recouvert par son vêtement. Sous la lumière, seul son teint pâle se reflète. La lumière ne la rend pas pleinement visible — pour l’instant. J’espère que je vous ai manqué.

Elle lève les bras vers les deux extrémités de la scène, fait naître des lierres qui s’enroulent et viennent décorer la scène — en réalité ce sont des ronces, épineuses. Puis, des roses viennent éclore.

Enfin, son regard vient se poser sur les deux frères. Responsables de tout, détestables jusqu’aux os. Les frères eux, sont bien trop occupés pour lui porter un peu d’attention.
Puis, ses mains viennent se poser, tirer les deux extrémités de sa capuche pour l’attirer vers l’arrière. Là, elle dévoile son véritable visage. Se dévoile ses paupières tombantes, sa chevelure blonde et deux imposantes cicatrices sur son visage.
Une couronne de ronce orne le haut de son crâne.

Moi, je n’ai jamais cessé de penser à vous. Parmi les présents, le monde s’intrigue, est-ce un spectacle de magie ? Mais dans les coulisses, on entend un véritable brouhaha — cette personne n’était sans doute pas prévue sur le programme.
Les ronces qui ornent les extrémités de la scène font barrages sur les extrémités. Il n’y a qu’elle, personne ne peut la rejoindre par les coulisses.

J’ai toujours pensé au moment où je reviendrai ici... Son regard balaie la foule. Quelle déception. Et sur ses paroles, son ton autrefois doux se fait dur. Mais ce n’est pas de votre faute, vous avez besoin d’être guidés.

Les frères Grimm relèvent la tête. Jacob et Wilhelm sont pleins de surprise, voir même de peur car la dernière fois qu’ils avaient entendu cette phrase, elle provenait d’une toute autre personne.

Tout ira bien. Son sourire s’adresse à tous.tes, mais c’est vers le frères qu’il devient plus rugueux. Elle s’abaisse dans une révérence délicate et son visage se présente, orné d’un doux sourire. Maman est rentrée.

Un vacarme brusque retentit. Autour de la scène, les citrouilles explosent — des morceaux de citrouilles volent tout autour, puis aux alentours. Des extrémités de la scène, jusqu’aux bars et aux installations diverses. Le monde s’affole et les cris résonnent — des citrouilles s’échappent parfois de la fumée, créant un brouillard parfois assourdissant.

Cette femme, seuls les plus anciens membres de l’Alliance l’ont reconnu.
Mais si vous avez fouillé quelques livres, son visage ne vous est sans doute pas inconnu.

situations


-  C’est l’heure du grand spectacle : la même femme qui a parlé à Aubain se tient sur scène. Orne cette dernière de ronces, puis de roses. Elle dévoile enfin son visage, sans pour autant se présenter.
- Les personnes présentes en coulisse ( @Rebecca de Tremintin ) comprennent que celle-ci n’a rien à faire sur scène.
- Les plus anciens membres de l’Alliance peuvent reconnaître la jeune femme face à elleux, mais son visage est globalement connu de tous.
- Dans sa révérence, elle fait exploser plusieurs citrouilles autour d’elle, notamment autour de la scène, et près des stands où certain.es d’entre vous se tiennent.
- Certaines citrouilles sont inoffensives, simplement elles explosent et vous tâchent : d’autres ne sont pas de cet avis. Tout le monde devra tirer un dé en fonction de là où il se trouve où un tir de 1/2 représente : pas de citrouille à proximité — 3 : éclats inoffensifs — 4 : éclats bruyants (comme une explosion) impactant votre ouïe et vos sens — 5 : éclats bruyants tout prêts de vous, causant des blessures plus ou moins graves — 6 : présence de fumée dans la citrouille à proximité, avec des “poisons” à divers effets s’y trouvant. Si vous tirez 6, le staff décidera des effets de ce poison (l’effet ne sera jamais la mort).
- Les Sentinelles, il faudra arrêter les malfrats plus tard, Maman est rentrée.
- Il y a peu de conséquences et de situations individuelles pour ce tour-ci, mais prenez bien en compte ce qu’il se passe dans vos réponses.
- Les personnes s’approchant trop de la scène pour agir doivent se préparer à en subir les conséquences, il vous faudra alors tirer un dé à chaque tentative.

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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 7 Jan - 22:49
Le Festival de la Citrouille Noire
Event Halloween


On ne dirait pas comme ça mais Svane n'était pas stupide, du moins il ne l'était pas quand il fallait reconnaitre les signes d'une panique qu'on force à rentrer en soit pour ne pas affoler autrui. Il avait utiliser la méthode bien trop de fois sur lui-même pour ne pas voir qu'Emrys faisait de même à peine revenu à la réalité, assez pour se rendre compte que ses "fils" s'inquiétaient pour lui.

Et Svane savait bien malgré lui que ce n'était pas une bonne chose, surtout sur le long terme.
Mais il comprenait que la situation obligeait le magicien à se reprendre maintenant, parce que des gens avait besoin de lui apparemment.

Svane aurait grandement préféré forcé Emrys à rester assis et à s'expliquer et se calmer tranquillement mais il savait qu'il ne pouvait le retenir trop longtemps alors il ne protesta pas quand il se releva pour rejoindre le renard géant que le canard avait chassé de la tête à peine une minute plus tôt.
Cela ne voulait pas dire qu'il allait laisser passer ça sans rien dire, il comptait bien prendre le magicien à part pour lui faire cracher le pourquoi de cette crise de panique soudaine, si possible loin des oreilles d'Alastair pour ne pas le paniquer lui aussi.

Il soupira en se redressant, regardant autour de lui un court instant en quête d'un ballet ou un truc du genre pour ramasser les éclats de verres encore présent par terre quand Emrys avait fait tomber le flacon de médicaments.
Il avait vu Alastair quitter ses chaussures à talon plus tôt, il ne voulait pas que son baby bro se blesse par inadvertance en marchant sur un éclat, et à défaut de se sentir utile à aider Emrys, autant mentalement que dans son travail, autant essayer d'être utile ailleurs.

Mais Alastair semblait avoir d'autres priorité que ses pieds nu puisqu'il sembla vouloir partir à la suite de son père. Svane ne manqua pas de jurer avant de sortir lui aussi à sa suite mais le rattrapant bien plus vite que lui ne rejoigne le magicien.

"Attend Al, tu vas pas aller sauver des gens si tu finis toi même blesser parce que t'as marché sur un caillou coupant.", lui grogna-t-il, très clairement mécontent qu'il ne pense pas un peu à sa propre sécurité avant d'aller vadrouiller dehors comme ça.

Très rapidement, il retira les claquettes légères et discrète qu'il portait avec son déguisement pour les lui donner, à défaut d'avoir mieux sous la main. Lui il se fichait de finir pieds nus, ce n'était pas lui qui aller courir de partout et sauver des gens dans le besoin.
Et il ne laissera pas partir son baby bro avant de le voir chaussures aux pieds et ce n'est qu'après avoir vu Alastair enfiler ses chaussures qu'il sembla se détendre.

"Bien, c'est mieux comme ça. Aller va sauver des vies.", plaisent a-t-il gentiment avec une légère tape à l'épaule avant de lui murmurer un peu plus sérieux."Et si fait attention à Emrys d'accord ? Ramène son cul à la tête s'il recommence à partir en couille."

Parce que même s'il ne le montrait pas, il s'inquiétait vraiment pour son père d'adoption. Il ne l'avait jamais vu dans un état pareil et cela le mettait très mal à l'aise de se rendre compte que le magicien que l'on pensait invincible avait sans doute tout autant de traumatismes que le reste de sa famille.

Il allait laisser partir son baby bro et retourner à la tente de soin, autant pour ramasser le verre qu'il avait oublié par terre avant que les vrais médecins ne revienne avec des patients que pour attendre de pouvoir retourner peindre sur scène puisqu'il n'allait pas se balader pieds nus à présent.

Mais il eut un frisson, comme un sentiment de danger imminent, une sensation désagréable que quelque chose n'allait pas.
Peut être que c'était la silhouette de femme sur la scène qu'il pouvait apercevoir à travers la foule, ces gestes ou ces paroles qu'il n'avait pourtant pas écouté… Quelque chose le mettait mal à l'aise, venait lui délivrait un zeste d'adrénaline alors qu'il se retournait vers Alastair, lui attrapant l'épaule avant qu'il ne s'éloigne d'avantage.

"Al..."

Il n'eut pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit d'autre avant qu'une explosion ne le coupe. Ce n'était pas sensé explosé non ? Il en fut grandement secoué en tout cas, rendu confus par le souffle et le son qui lui vrillait les tympans. Il était même sûr de s'être reçu quelques morceaux au passage, parce qu'il senti bien quelque chose frappait la fausse fourrure sur sa tête mais quel mal pouvait bien faire un bout de citrouille.

Au moins, il était content d'avoir arrêter Alastair, parce qu'en le faisant il s'était mis en barrière devant lui, au moins il ne finirait pas avec des morceaux de citrouilles coincé dans sa tenue d'infirmière.

"Urg...", commença-t-il en essayant d'une main le jus de citrouille qui lui coulait sur le visage, et qui semblait un peu rouge mais ce n'était qu'une égratignure il en était sûr."Al, tout va bien ? T'es pas blessé ?"

Parce que même si ces oreilles vrillaient un peu, il pouvait entendre le chaos alentour, les cris, les explosions de citrouilles à droite à gauche, la panique de la foule.
Mais dans sa tête, il n'y avait que Alastair et son bien être avant tout, le reste du monde pouvait bruler, il voulait d'abord s'assurer que son baby bro était en bonne santé.

Il aurait peut être dû s'occuper de son propre état en premier cela dit, c'était lui qui avait pris le gros de l'explosion après tout et à part la coupure, minime, sur son front qu'il avait de suite noté, son corps encore emplit d'adrénaline ne l'aidait pas à se rendre compte où était le réel problème, à avoir mal et à se dire que peut être, juste peut être, il devrait s'asseoir avant que son corps n'entre en état de choc.
Parce qu'avoir un putain de bout de ferraille au travers de la cuisse ne pouvait clairement pas être une bonne chose.

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Résumé:


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[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 F5br
[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire - Page 3 Zb6z
Alastair ArthursonTrop beau pour la torture
Trop beau pour la torture
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 8 Jan - 0:31
Le festival de la Citrouille Noireft. Beaucoup de mondeC'est l'heure de l'adoubementTa stupide bouteille d’eau en plastique en main, tu t’efforces de ne pas te noyer dans l’inquiétude et la peur. Tu n’as jamais vu Emrys comme ça et ça te chamboule plus que tu ne le voudrais. T’observe la bouteille d’eau et tu te demandes ce que tu comptes bien réaliser avec ça. Ça te semble si insignifiant comparativement à la détresse que tu as ressentie chez ton père. Mais tu n’as pas le temps de pondérer. Ton Merlin a besoin de son Arthur, ton père a besoin de toi. Alors tu vas pour rejoindre Svane et Emrys… juste pour le voir quitter la tente, ayant visiblement les idées plus claires.

La pierre est froide sous tes pieds qui ne portent plus qu’un simple collant qui pourrait filer n’importe quand maintenant mais ça ne t’empêche pas d’emboiter le pas d’Emrys. Il est hors de question que tu le laisses seul maintenant. D’ailleurs, tu n’es pas trop étonné que Svane n’ait pas pu le retenir. Après tout, ils sont tous les deux bien loin de son niveau de puissance.

- Attend Al, tu vas pas aller sauver des gens si tu finis toi-même blessé parce que t'as marché sur un caillou coupant.

Tu clignes des yeux devant ton frère, un peu étonné par ce genre de remarques. Oui. T’as toujours été couvé par ta fratrie. Même quand Dolo te faisait peur, enfant, tu finissais toujours indéniablement couvert d’amour et d’affection.

Les saints chanclas lui sont tendus et tu sens qu’il ne te laissera pas le choix que d’accepter cette divine offrande. C’est en jetant un œil par-dessus ton épaule pour ne pas perdre ton père des yeux que tu sautilles sur un pied, enfilant les claquettes le plus rapidement possible. Pas que tu sois pressé de laisser Svane derrière, mais il est difficile de rater l’inquiétude qui tire tes traits.

- Merci, mais t’avais pas à me les passer. J’aurais pu réfléchir et penser à prendre mes propres chaussons avec, que tu marmonnes comme un enfant prit en faute.
- Bien, c'est mieux comme ça. Aller va sauver des vies. Et si fait attention à Emrys d'accord ? Ramène son cul à la tête s'il recommence à partir en couille.
- C’est exactement ce que j’allais faire. Je te tiens au courant de comment il va. Si j’arrive à tirer quelque chose de lui… tu sais comment il peut être. Une vraie tête de nœud. Pire que toi, que tu plaisante avec un léger rire.

Tu vas pour t’éloigner, rejoindre Emrys dont tu vois encore les cheveux blancs parmi la foule. Tu t’en voudrais vraiment de le perdre. Parce qu’après ce qu’il vient de se passer, tu n’as aucun doute sur le fait qu’il a dû blinder votre lien mental pour t’empêcher de l’atteindre par toi-même.

- Al...

Il se met devant toi et en une seconde, le chaos s’empare du monde. Tu fermes les yeux et un cri de surprise et de peur t’échappes. Quand tu les rouvres, tes oreilles sont vrillées d’un infâme acouphène et tu peines à garder ton équilibre. D’une main, tu t’appuies sur l’épaule de ton frère et, quand tu le regarde, tu palis.

- Urg... Al, tout va bien ? T'es pas blessé ?

Tes grands yeux n’arrivent pas à se détacher du sang qui coule de la petite plaie sur son front. Et si tu n’avais pas été aussi sonné par la détonation, sans doute que tu aurais plus vite remarqué le morceau de métal planté dans la jambe de Svane. Tu n’as rien compris à ce qu’il t’a dit, l’acouphène semblant avoir pris la place de toutes les sonorités autour de toi. Alors, c’est en criant que tu lui réponds dans le chaos ambiant.

- Bouge pas, je t’amène à la tente de soins !

Emrys toujours dans un coin de ton esprit mais balayée par l’urgence, c’est dans ta tenue d’infirmière sexy couverte de jus de citrouille (mauvaise idée d’avoir porté du blanc aujourd’hui, de toute évidence) que tu chasses les jambes de ton frère d’un bras, le portant en princesse. Tu es plus grand et plus fort que lui et il est hors de question que tu le laisses marcher comme ça.

Suite à l’explosion, il doit y avoir de nombreux blessés. Après un dernière coup d’œil en arrière vers là où Emrys a disparu, tu ne peux qu’espérer qu’il aille bien et qu’il puisse s’occuper des blessés sur site pendant que toi tu prendras le rôle de la présence à la tente des premiers soins.

Tu titubes, ton oreilles interne troublées te faisant perdre l’équilibre. Tu te laisses tomber sur ton cul, essayant de ne pas aggraver la blessure de Svane au passage. Tu manques lâcher un juron mais tu te retiens à temps.

Tu pensais faire au mieux mais c’est raté. Tu le sais à la manière dont ton frère se tend contre toi. Tu as sans doute aggravé sa blessures en voulant l’amener à un endroit où tu pourrais le soigner. Finalement, t’es qu’un bon à rien. Comment est-ce que tu peux seulement espérer être le Roi Arthur dans le futur alors que t’es même pas foutu d’aider un proche blessé ?

Tu grognes alors que tu rampes de sous ton frère. T’as la tête qui tourne et l’impression que tu vas rendre le contenu de ton estomac. D’une main autoritaire, tu forces Svane à rester allonger au sol.

- Je t’ais dit de ne pas bouger !

Encore une fois, tu cries sans t’en rendre compte, essayant de passer au-dessus de ce bruit aigu qui te vrille les tympans. Tu te penches sur lui. C’est un instinct que tu ne comprends pas qui te pousse à poser ton front contre le sien et à plonger ton regard dans ses yeux. Tu te fiches du sang qui coule de son front contre le tiens.

- Ton sang est mon sang. Je te promet de te protéger.

Et là quelque chose se produit. Tu ne sais pas ce que c’est exactement. Tu sais juste que c’est présent. Tu inspires fort alors que tu sens une partie de ta force vitale partir. Et tu as toute la conviction du monde qu’elle va vers ton frère… mais c’est un peu trop une fois ajouté au contrecoup des explosions. Tu ne sais pas ce que tu as fait, mais pour le coup, c’est une question qui attendra avant de trouver réponse. Pour le moment, tu n’as pas le temps pour te rendre compte que tu viens d’adouber le vilain petit canard.

Tu secoues la sensation étrange et, au sol au milieu du chaos qu’est devenu le festival, tu regardes de plus près la blessure de ton petit frère. Tu n’as pas énormément de tissu à sacrifier pour faire garrot et se lever n’est pas possible pour toi pour le moment. Tu te mords les lèvres, essayant de trouver une idée pour te rendre utile, tout idiot que tu as l’air avec le sang de ton frère tartiné sur ton front.

La tente n’est pas loin mais assez que pour qu’elle te soit hors de portée… Du moins, si tu gardes en tête d’amener Svane avec toi.

- Bouge pas, que tu cries à nouveau alors que c’est à quatre pattes que tu te diriges vers la tente de secourisme.

Une fois à l’intérieur du t’aide du mobilier pour te remettre sur tes deux pieds et ramasser désinfectant, bandages et compresses. Tu prends même de quoi faire des points avec toi-même si tu doutes d’avoir la possibilité de faire ça correctement dans ces conditions.

C’est en zigzagant que tu parviens à revenir à ton frère. Tu retires l’une des claquettes qu’il t’a données avant de la lui mettre en bouche.

- Mord là-dessus, je vais extraire la ferraille, que tu cries encore.

TW, soins sans anesthésie:

- Alastair accepte les claquettes de Svane parce qu'il sait qu'il n'a pas le choix mais s'inquiète de perdre Emrys de vue pendant ce temps.
- Il a assez mal vécu le choc lors des explosions bien qu'il ne soit pas blessé grâce à Svane (4 au dé)
- Il panique en voyant Svane blessé et essaye de le porter jusqu'à la tente de premiers secours mais il titube à cause de son oreille interne perturbée et tombe, aggravant la blessure de son frère (2 au dé)
- Il est frustré de ne pas pouvoir aider et adoube accidentellement Svane (6 au dé)
- Il rampe à 4 pattes jusqu'à la tente de secourisme qui n'est pas loin et ramène du matos pour soigner proprement Svane
- Il soigne plus ou moins correctement son frère (4 au dé)
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 8 Jan - 1:47
31/10/2023
@"la fête"
Panique à l’état pur, et rien n’avait encore éclaté, rien n'avait encore été révélé (oh, comme mes inquiétudes du moment s’avéreraient puériles face au réel danger qui nous attend); je n’ai pas remarqué Rebecca qui me suivait depuis les coulisses, qui s’était faufilé dans la foule avec moi, ressentant probablement que là où j’irais, il y aurait du drame, quelque chose à écrire pour son journal. Je n’ai pas non plus remarqué les tremblements de mes membres et les larmes qui pointent à mes yeux avant de couler en sillons sur ma joue – je suis inspiré seulement par le tiraillement de mes entrailles à l’idée que quelque chose n’arrive à Raul et, vraiment, n’est-ce pas ironique, moi qui me suis promis en me rapprochant des sentinelles que c’était simplement pour mieux le surprendre quand il mourra? Quelle bonne blague; et je justifierai ça en disant qu’il n’a le droit que de mourir de la main du chasseur. Et puis ça me vient en vague; pourquoi ais-je l’impression qu’il va mourir? Après tout, tant de choses horribles peuvent arriver qui n’impliquent pas la mort.

La preuve, regardez Igor et Nikolas.

Mais je n’arrive pas. Je sens le fil du destin qui nous relie et qui tire dans une direction générale, mais rien de plus. Je ne suis pas de ceux qui savent suivre leur instinct (quel instinct, diront certains), aussi je me laisse facilement déconcentrer, et puis un combat général comment et je me dis oh non, c’est ça, on va l’attaquer et il va mourir, mais la vérité c’est que je m’arrête. Je pourrais continuer – user de ma petite taille pour tenter de me faufiler entre les combattants pour me rendre au nerf de la guerre, mais non. C’est vrai; je pleure et je tremble, mais ma peur pour le bien-être de mon Loulou n'est peut-être pas aussi grande que ma peur face à une foule en plein délire.

Et le délire, il ne faisait que commencer!

Sur scène, une femme parle. Étrangement je l’entends – chaque mot comme un supplice. Je ne connais pas cette voix, à vrai dire. Je connais à peine son visage, ce qui est assez honteux considérant que je suis une sentinelle. Et puis ce que je croyais être le chaos se transforma en cauchemar; des ronces qui grimpent de partout, des citrouilles qui explosent, maman sur la scène. Mais moi – moi je suis dans une drôle de pochette du monde où rien n’arrivait. Il y avait du bruit et des lumières, de la chaire de citrouille qui se rependait partout, mais moi je le vis comme un instant de flottement; point de jus de citrouille qui vient tâcher mon costume, mais je n’ai pas le temps de penser à la chance inouïe que j’ai, car mon cerveau se met à penser à toute vitesse, profitant du calme relatif de ma position. La scène; c’est là le cœur (l’œil) de la tempête, et étrangement? Je crois que c’est bien là où je serai le plus en sécurité. Et puis, il ne me fait aucun doute que d’attraper la femme soit la priorité de Raul, alors nous feront d’une pierre deux coups en m’y rendant et le retrouvant là.

C’est mon plan de bataille, et je compte m’y tenir.

Et sur mon chemin, rien. Pas d’explosion à mon visage, pas de fumée pour m’endormir, pas de brillement au tympan. C’est comme dans ces films où tout est au ralenti, mais que le personnage principal arrive à se promener entre les diverses catastrophes. J’atteins la scène sans problème, posant les mains sur le plancher de bois temporaire pour me hisser dessus, comme elle est élevée par rapport au sol. Seulement un petit mètre et quelques, mais quand on mesure 1m65 et qu’on est rondelet et pas athlétique pour un sou… bah c’est pas chic de se hisser à la force de ses bras et j’ai l’impression de rouler sur la plancher de la scène comme un manchot échoué sur la banquise, me tenant par les bras sur le rebord de la scène, le souffle coupé, tentant de faire basculer mon corps en passant une jambe et puis l’autre par-dessus la hauteur…

Je roule sur le dos, yeux levés vers le ciel sombre – sans savoir si c’est la faute des nuages ou de la fumée des citrouilles – et je souffle un instant avant de me redresser, assis sur la scène l’air un peu déstabilisé. Je suis manifestement le premier arrivé – chance pure aidant, proximité aussi. Ce qui est bien c’est que j’ai libre loisir de suivre votre progression depuis là où je suis, vous voyant enfin au-delà de la foule… et le problème, évidemment, c’est qu’étant le premier, et ayant mon badge de sentinelle bien en place, la dame a libre choix de me violenter si c’est ce qu’elle souhaite. Mes prunelles de chocolat glissent sur elle, ses cheveux blonds, les cicatrices au niveau de ses yeux qui me font me poser beaucoup de questions. Pendant un instant je suis comme un Bambi devant les phares d’une voiture, la bouche légèrement ouverte sans arriver à faire autre chose que de la fixer.

Les larmes continuent à couleur el long de mes joues et un hoquet m’agite, me faisant revenir à la réalité. Étais-je paniqué, ou est-ce que mes larmes étaient le résultat de la fumée qui commençait à emplir la place, et qui m’irritait les yeux?

« M’man, vite fait,  je crois pas qu’tout va bien là »

Parce qu’évidemment, je pouvais pas m’empêcher de faire le gamin sarcastique, même si ma vie en dépendait.


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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 8 Jan - 2:37
Trigger Warning !
Svane est gravement blesser à la jambe, panic à bord !

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Svane ne s'entendait pas parler lui même pour dire vrai, ses oreilles sifflaient un peu trop pour cela mais cela ne l'empêcha pas quand même d'agripper Alastair par les épaules pour lui demander s'il allait bien.
Mais son frère semblait tout aussi désorienté que lui, alors c'est du regard qu'il inspecta l'état physique du blondinet, rassurer de voir plus de jus de citrouille que de sang... Mais s'il y avait du rouge sur sa tenue à l'origine blanche, c'est qu'il devait bien s'être coupé quelque part lui aussi.

Il n'eut pas vraiment le temps de lui demander où, parce que l'apprentie médecin avait tout de suite remarqué la coupure sur le front de son grand frère et était bien décidé à l'emmener à la tente de soin pour s'en occuper.

Le canard déguisé en loup glapit en se sentant soudainement soulevé comme une demoiselle en détresse. D'abord de surprise… Puis de douleur.
Ce ne fut qu'à ce moment, par ce mouvement un peu soudain, qu'il prit conscience pour la première fois que quelque chose n'allait pas alors que son corps se tendait instinctivement en ressentant la vive brulure qui irradiait dans sa jambe.

Confus, il baissa le regard vers sa cuisse, son cœur manquant un battement ou deux en voyant quelque chose en ressortir, quelque chose qui ne devait absolument pas se trouver là.
Ah, pas étonnant qu'il avait mal. Au moins, l'adrénaline le maintenant encore en pleine possession de ses moyens pour le moment.

Mais ça allait bien aller pas vrai ? Il n'allait pas mourir, ce n'est rien. Il était sûr qu'Emrys, ou même Alastair même sans les pouvoirs immense du magicien, allait régler ce petit problème en quelques minutes. ça demandait quoi ? Un bandage non ? Un point de suture ou deux, et ce ne serait pas la première fois qu'il en aurait. Tout allait bien se passer.

Il ne put retenir un cri de douleur lorsqu'Al, déboussolé et déséquilibré par les conséquences de l'explosion, ne put faire que quelques pas avant de tomber et, même s'il faisait attention à ne pas blesser d'avantage le frère dans ses bras, c'était difficile de ne pas faire mal quand un putain de morceau de métal dans la jambe.

Instinctivement, après s'être tendu un court instant sous l'affliction, il tenta de se redresser, ou du moins de s'asseoir, parce que damn, malgré tous les courts de premiers soins qu'il avait pu apprendre avec Emrys au cas où avait foutu le camp de son cerveau et il n'avait qu'une envie, retirer cette ferraille de sa jambe !

Il commençait peut être à paniquer ou délirer un petit peu… Juste un petit peu…

Heureusement qu'il fut retenu par Alastair qui le repoussa à s'allonger sur le dos par terre pour pas qu'il commette de bêtise immédiate.

Le regard rond et paniqué que lança involontairement le canard à son petit frère ne devait en rien arrangé l'état déjà affolé du blondinet mais sur le moment, il sembla que ce soit le plus jeune qui essaya de rassurer le plus grand.

Svane prit un inspiration quand leur front se touchèrent, peut être un peu plus calme et plus facile que celles d'avant, peut être rassurer par le fait qu'il n'était pas seule dans cette merde, que son frère, sa famille était là avec lui.
Et il n'avait pas le droit de faire paniquer Alastair d'avantage, encore moins de mourir devant lui. Quel grand frère digne de ce nom oserai faire ça à leur baby bro.

"Al... I'm okay... ça va aller t'inquiéte.", marmona-t-il, essayant autant de le convaincre lui que de se convaincre lui-même.

Il eut bien l'impression que quelque chose se passait entre eux mais cela pouvait très bien être un tour de son esprit, un résidu de la panique soudaine qui l'avait pris en se rendant compte qu'il avait un truc planté dans la jambe et qu'il ne l'avait pas senti sur le champ.
Mais là, il se sentait... Calme... Urg... Peut être qu'il perdait trop de sang et que c'était pourquoi il ne partait pas en vrille.

Il ne retint pas une plainte en voyant Alastair s'éloigner pour rejoindre la tente. Sa panique revenant maintenait qu'il ne se forçait pas à ne pas paniquer devant son frère. Parce que damn, il réalisait que ça fait mal quand même.
Il s'était déjà fait suriner une fois, ça n'avait pas été aussi intense mais en même temps, la différence de taille du bout de métal dans sa chair était plus que flagrante là.
Il essaya de rester calme et immobile, même s'il n'avait qu'une envie, c'était de retirer le métal de sa jambe comme si cela allait faire disparaitre la douleur.

Heureusement, ou pas tout dépend du point de vue et de la situation à suivre, Alastair revint vite avec divers choses en main mais Svane n'y préta pas attention sur le moment, les yeux lever d'un air confus sur Al qui lui disait de mordre dans une de ses claquettes, qu'il repoussa bien vite d'une main un peu tremblante parce qu'il était hors de question qu'il morde dans quelque chose qui avait trainé par terre.
Et puis qu'est ce qu'il comptait faire ?

Oh... Oh non...
Quand Alastair posa la main sur le bout de métal dépassant de sa jambe, Svane devint pâle, plus pâle qu'il ne l'était déjà et sa respiration se coupa un court instant devant la réalisation.
Peut être un poil trop longtemps parce qu'il comptait arrêter le blondinet avant qu'il ne le fasse mais trop tard, tout ce qui sortit de sa gorge se fut un cri de douleur déchirant.

Alastair avait eut l'intelligence, ou la bêtise, de tirer d'un coup mais cela ne fit que faire rentrer encore plus vite Svane en état de choc, tremblant de manière incontrôlable sous les doigts de son petit frère.

Le canard ne savait pas ce qu'il faisait, pas plus qu'il ne se rendait compte de quoi que ce soit d'autre puisque dans sa tête, toute retenu s'était soudainement fait la mal face à la douleur insoutenable pour ne laisser qu'un "Je vais mourir… Je vais mourir" tournant en boucle à mesure que sa respiration s'accélérait et saccadait.
Peut être qu'il le murmura aussi, entre deux sanglots douloureux avant que se ne soit trop pour son corps et son esprit et qu'il s'évanouisse.

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Svane Ducklett
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LullabyErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 8 Jan - 6:02
dance me very tenderly — and dance me very long
we're both of us beneath our love
we're both of us above
Dans le chaos dont tu es l'initiateur tu t’amuses presque à zigzaguer entre les colériques les énervés les coups qui s’échangent et les cris qui se perdent - presque libérateur, à croire qu’il y en avait qui n’attendait que ça.

Tu as vu Niko s’éclipser et c’est tout ce que tu espérais pour lui - l’objectif accompli tu ne te sens pas de s'éterniser davantage, parfois que les conséquences de tes actions te rattrapent. Est-ce que le robot est capable de se débrouiller maintenant pour disparaître sans qu’on le rattrape ? Il faut espérer. Quant à Igor, il est assez grand tu te dis. T’aimerais pas te frotter à lui dans un un contre un, alors est-ce que le Chad aux muscles gonflés va poser problème ? Ah, t'espère que non mais quoi qu’il en soit - ça te concerne pas. Puis qu’est-ce qu’on attend que tu fasses ?

T’as cessé de prêter attention à la scène depuis un moment déjà, et c’est dommage.
T’aurais trouvé fascinant le spectacle.

T’entends des échos mais dans la foule excitée tu manques le principal, juste le kink de quelqu’un qui se fait appeler maman {et tu pensais qu’il était encore assez tôt pour que les enfants soient dehors} ; et si ça n'étais pas les explosions qui ont suivi tu aurais déjà oubliés.

- ah
Soufflé bousculé arraché du sol du tombe dans un cri silencieux inarticulé au milieu des individus qui partent dans tout les sens, du sang de d'autres individus tombés, de cris et de morceaux de chair citrouilles rôties brûlée. Ta poitrine te fait mal - pas mal comme celle d'un individu de chair de sang frappé comme tu viens de l'être ; mais mal malgré tout, et tu as ressenti plus qu'entendu le  c r a k  menacant de ton propre de corps de poupée - si résistant si fragile, sensible à différent élément. Tu peux toujours bouger, et c'est le plus important. Est-ce que tu as des pièces qui ont changés de forme sous le choc ? Tes doigts parcourent la zone affectée mais n'y lisent que la porcelaine craquelée sans parvenir a traduire plus de la sévérité du coup - et tu aimerais y croire mais tu n'as pas l'âge de te faire des illusions. Autours de toi il y a des petites étincelles de magie, et si tu ne sais pas ce qu'elle veut dire, tu te doutes du moins que tu n'es pas supposée les voir.
Tout ça ne dure qu'un instant, dans un silence suspendu -

La foule se disperse en cris paniqué, douche froide sur les flammes du brasier que tu avais allumés mais sa terreur n'est toujours pas calme, organisée.
Leurs pas maladroits tombent comme une sentence si proche de toi mais plus habile tu les évites - petit oiseau tu n’es pas fait pour qu’on te cloue au sol. Secoué mais pas assez pour que tes réflexes ne l'emporte pas sur le reste; et très vite, te voilà sur tes jambes, participant au mouvement pour éviter qu'il ne t'écrases.

C'est peut-être parce que tu l'avais sous les yeux il y a quelques instant - mais retrouver Niko s'impose à toi comme une évidence - parce que si il y a quelqu'un d'autre qui peut évaluer l'état de ton corps, c'est sûrement lui [et peut-être parce que l'idée qu'il soit perdu ou bêtement blessé dans une foule paniqué, pour quelques raison, te déplaît.]

C’est facile avec Niko au moins - il ne va jamais trop loin avant que la gravité ne le rattrape, d’être de nouveau victime des lois de la physique. T’as vu la direction dans laquelle il était parti, et tout déboussolé que tu soit par la panique et les mouvements des autres, tu n’en perds pas pour autant ton sens de l’orientation. Tu te glisses entre les individus, trébuchant un peu mais sans te laisser ralentir pour autant, et tes yeux se posent sur lui, étalé au sol [zéro surprise]. Est-ce qu’il s’est fait marcher dessus ? On espère que non.

Tu bouscules les pauvres individus paniqués pour te glisser jusqu’à lui - et t’as le réflexe de retirer ton masque avant de passer à son niveau, lui tapoter l’épaule pour attirer son attention et –

« Salut ! La forme !? » ; et peut-être que tes expressions ne sont pas exactement appropriées à la situation quand tu gardes le sourire malgré les hurlements dans l’arrière-plan. Mais tu es content de le voir, ça l'emporte.

Please don’t mind the screams, it’s not about them.

Et tu lui tends la main pour qu’il se relève; parce que s’éterniser au même endroit quelle que soit la suite des évènements ne te semble pas la plus brillante des idées. Les réparations peuvent sûrement attendre.
T’as plus qu’une main de libre pour parler mais tu peux pas t’empêcher.

« Ça a toujours l’air de ça un festival à Everwilde ? »

Honnêtement tu serais prêt à le croire.

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dance me to the end of love

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Innocenzo GalardiAlliance des Récits Évadés
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 8 Jan - 22:42

Playground , Bea Miller

Tout va très vite. Trop vite.

Il y a des regards lourds de sens dévorant et jugeant, des paroles de menace dans la gueule du Loup, du miel et du sarcasme sur les lèvres de la femme qui scrute ses papiers.
Les mots ne sont pas adressés au Pantin cependant et le Horla, face à la haine et au mépris reste de marbre, le visage toujours fendu de son sourire exécrable de courtoisie.
Il ne répond rien aux assauts car le mutisme est une des manières qu’il a de provoquer.
C’est un jeu qu’il travaille depuis des années mais qui ne touche pas sa cible aujourd’hui car les sentinelles ont déjà détourné leur attention.
Quelque chose de plus important se passe. C’est ce que comprend Pinocchio quand, le sourcil froncé, la sentinelle en rose apostrophe son chef, parle sans discrétion d’une femme avec Aubain.
Le nom est familier à la Marionnette. Il a déjà rencontré quelqu’un portant ce nom au QG de l’Alliance.
Aubain… Le Renart… Toujours dans les mauvais coups comme le veut sa nature…

La réflexion du Pantin ne va pas plus loin néanmoins car son téléphone vibre dans sa poche et quelque chose caresse la peau de sa cheville dévoilée.
Cela fait beaucoup en un instant et il jette un coup d'œil vif à ses pieds, y voit une main couverte de suture, animée de sa propre vie.
Igor... ou plutôt une main d’Igor. Le Monstre l’a sûrement envoyé si Pinocchio en a le besoin.
L’attention, bien que risquée, est adorable et le garçon tapote le sol de son talon pour inviter la main à grimper jusqu’à son dos, parcourt un instant la foule du regard, voit l’ami et l’homme de fer plus loin, à un stand de tir.
Un sourire s’esquisse à peine sur ses lèvres et déjà le garçon recentre son attention sur la sentinelle qui lui rend ses papiers et les salue, disparaît dans la foule en saisissant son téléphone.
Elle semble pressée et elle n’est de toute évidence pas la seule car le Loup et un de ses vassaux quittent à leur tour le groupe, zigzaguent entre les passants pour atteindre la scène. Les voir se déplacer ainsi, avec autant d’aisance et de rapidité, est fascinant mais n’est en rien impressionnant par rapport à la suite des événements, à l’impensable qui se produit en un instant : Une balle touche le Loup qui, sidéré, se stoppe dans sa course.
C’est ensuite un déroulement d’actions brèves que Pinocchio a à peine le temps de comprendre.
A leur côté, le Roi des aulnes disparaît pour réapparaître plus loin, à l’origine du tir, sur le stand des carabines . Igor lui fait face, Nikolas a disparu. Raul bondit, bouscule le Roi des aulnes, attrape le Monstre par le col.

Merda!.  Les choses ne pourraient pas aller plus mal et l'événement balance une décharge d’adrénaline dans le corps du Pantin qui sous un “Je dois y aller, excusez-moi.” abandonne le Horla, se fraye un chemin dans la foule houleuse, se stoppe à quelques mètres de l’altercation entre l’évadé et les sentinelles.

Merda! Merda! Merda! Che fare!!!
Merde! Merde Merde ! Que faire ?! (*en italien)

Ses jambes ont bougé seules sous la peur et il ne sait comment faire à présent, inspire profondément, la cervelle en ébullition.

Porca puttana! Ora è in questa merda, non c'è scelta!
Putain ! Maintenant qu’il est dans cette merde, il n’a plus le choix.

Il va falloir tout tenter et prier tous les saints.
Espérer que son foutu pouvoir marche pour une fois magistralement.

Il avance d’un pas, attrape discrètement la main dans son dos pour la reposer au sol, se mord la lèvre d’appréhension, éclaircit sa voix, pose une main sur sa hanche.

“Eh bien Messieurs, le très recherché Monstre de Frankenstein… En voici une belle vermine d’attrapée… Vu que la soirée est au spectacle, offririez-vous nous le plaisir de vous voir châtier cet évadé sur scène ? ”

Il replace une de ces mèches derrière son oreille, sourit, enjôleur, le regard pervers d’un homme en carence de violence .
Que tous le regarde.
On ne doit voir que lui pour qu’Igor, oublié un instant, puisse s’échapper.

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Innocenzo Galardi
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Erle KönigSentinelle du Conte Inéluctable
Sentinelle du Conte Inéluctable
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 9 Jan - 1:42
Le Festival de la Citrouille Noire
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Erle n'appréciait guère de se faire ainsi bousculer par Raul. Après tout, Igor était peut être l'obsession du loup, cela ne voulait pas dire qu'il avait le droit de lui voler ainsi sa proie alors qu'il était le premier à avoir fait face à la créature de Frankenstein.
Mais d'un autre coté, il était un peu habitué à l'impulsivité du chef des sentinelles. Il est difficile de rendre docile et obéissant une bête aussi sauvage. Quel dommage.

Le Roi des Aulnes, bien que semblant ennuyer au vue du froncement de sourcil discret qui animait son visage d'ordinaire inexpressif, resta silencieux, n'effectuant qu'un simple pas sur coté après la bousculade et laissant Raul faire ce qu'il voulait sans vraiment lui prêter attention à présent.

L'idée de chasser et arrêter Igor avait perdu de son charme à la seconde où le grand méchant loup avait mis la main sur le géant et la proie plus frêle et fragile qui s'était caché derrière lui n'avait rien qui pouvait intéressé Erle. Il ne trouverai aucun plaisir à chasser une sourie alors qu'il aurait pu s'attaquer à un ours, si un loup ne s'était pas interposé pour lui voler le combat.

Alors quand la sourie s'esquiva, sans grande classe mais assez efficace pour disparaitre entre les passant, le Roi des Aulnes n'eut qu'un soupir d'ennui, ne cherchant même pas à faire le moindre pas à sa poursuite.
Qu'importe ce que pouvait lui ordonner Raul, il avait déjà Igor et il allait devoir s'en contenter pour l'instant. De toute façon, la foule sembla pris d'une agitation soudaine virant à la bagarre et il était hors de question que le Roi des Aulnes s'y faufile en talon haut et bas résille sans une épée au bout du bras.

Sans compter que le jeune homme aux allures d'adolescent qui avait accompagné ce mécréant de Horla s'était rapprocher lui aussi, pour des raisons des plus suspicieuses puisqu'il n'avait rien à faire là à dire vrai.

Erle ne pensa lui jeter qu'un regard de dédain mais ses yeux ne semblèrent pas quitter la silhouette du pantin.
Au point même où Marcus, qui jusque là semblait s'amuser du spectacle de la foule dégénérant en fond sembla se refocaliser sur la silhouette du jeune homme et c'est avec un dégout plus qu'évidant qu'il essaya de raisonner le Roi des Aulnes.

"Urg... Si vulgaire… Si disgracieux. Un bout de viande avarié aurait plus d'attrait que ce gigolo. "

Erle pensait le contraire malgré lui. Ce garçon… Comment s'était il présenté déjà ? Le Roi des Aulnes ne lui avait pas tellement prêter attention avant mais il avait un petit quelque chose qui titillait sa curiosité. Et émoustillé son obsession comme peu l'avait fait auparavant.

"Oh non, don't you dare ! "
, s'offusqua Marcus dans sa tête. "Je t'interdit de me comparer à cette pute de bas étage ! Je suis le seul ! L'unique ! Ne l'oublie pas !"

Si les yeux de Erle, dont les pupilles dilatés rappeler presque celle d'un chat près à sauter sur sa proie, n'était pas en train de fixer la dite proie, il en aurait rouler les yeux au ciels avec un soupir.
Marcus pouvait bien lui crier dessus autant qu'il voulait, ils savaient tout deux que rien ne pouvait détourner le Roi des Aulnes d'une de ses obsessions quand ce dernier commençait à la prendre en chasse.
Pas les remontrances de Marcus, pas le chahut de la foule, pas même le fait qu'il soit en public n'allait le stopper à ce stade.

A part peut être des explosions... Ouais, les explosions c'est efficace pour stopper quelqu'un près à se jeter sur quelqu'un d'autre, surtout quand une de ses explosions de citrouille se passait à deux pas du Roi des Aulnes.

Pas assez près pour l'atteindre physique et le blesser.
Mais assez près pour que le bruit le terrasse. Il faut dire aussi qu'il avait les oreilles si sensible, et un cerveau n'interprétant pas de la même manière les booms soudain retentissant et désagréable.

Cela ne manqua pas cependant de le sortir de la transe obsessionnelle qui était à deux doigts de le faire se jeter sur Innocenzo, pour le replonger dans une autre transe, cette fois-ci pris de panique et de confusion alors qu'il recula d'un pas en gémissant, mains sur les oreilles comme si plaquer la paume de ses mains comme le ferait un enfant craignant l'orage allait aider à faire taire les acouphènes et le restes des bruits alentours.

_________________________________________________________

HRP :

Il n'y a que Erle qui entend les paroles de Marcus en vert clair.
Rapel express Marcus c'est l'âme d'une ancienne victime de Erle qui se tape l'incrust dans sa vie et sa tête comme petit bonus de la malédiction de Erle et il adore faire sa diva et lui donner des migraines. (pour plus d'info cf sa fiche de présentation)

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Erle König
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Rebecca de TremintinOrdre de la Trame du Destin
Ordre de la Trame du Destin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 14 Jan - 0:35

“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Le festival de la
Citrouille Noire
"Everyone"
Tu souris face à l'enthousiasme de Sorel, tu as l'impression de te revoir lors de tes premières interviews. Tu as déjà repéré les quelques artistes présents dans les coulisses et tu t'es procuré l'ordre de leur passage sur scène au préalable. Tu t'apprêtes à lancer les hostilités, mais tu te retrouves avec le pass de ton invité entre les mains. Sans explications, Sorel se retire. Ton intuition ne se trompe jamais et tu remarques bien que quelque chose ne va pas. Un problème du côté des Sentinelles ? C'est parfait pour les affaires ! Bien mieux que poser des questions lambdas aux artistes. Tu essayes de suivre le lapin des yeux, malheureusement, tu la perds parmi la foule. Pas de panique, tu peux toujours demander aux objets s'ils l'ont vu passer.

Une voix s'élève dans ton dos. Surprise, tu ne savais pas qu'ils avaient changé le programme au dernier moment. Tu abandonnes l'idée de suivre Sorel et tu rebrousses chemin pour t'approcher de la scène dans l'espoir de comprendre. Des ronces sortent de terre, entourant la scène tel un serpent s'agrippant à sa proie. Elle vient de se créer une barrière infranchissable. Instinctivement, tu sors l'un de tes téléphones pour le mettre en mode caméra et enregistrer le spectacle. Tu écarquilles les yeux lorsque la femme dévoile son visage.

- Impossible ...

Tu n'es pas vieille, mais tu la reconnais. Ta mère vous a tellement parlé d'elle à ta sœur et à toi. Tu ne pensais jamais la voir en vrai. Un mauvais pressentiment envahit ton être. "Maman est rentrée ?". Non mais pour qui elle se prend, qui oserait détrôner ta mère. Tu grommelles. Toujours des gens pour faire les intéressants ici, qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir. Des détonations te sortent alors de tes pensées. Une attaque ! Certains stands s'écroulent, la panique s'empare des citoyens et des cris retentissent. Par chance, les coulisses sont épargnées. Les images s'enregistrent toujours. Tu es ici en qualité de journaliste, mais les événements ont pris une autre tournure. Alors tu vas t'improviser reporter. Tu te caches du regard de la femme et tu sors ton attirail : une mini-caméra portative et un micro que tu caches. Tu en profites également pour prévenir ta mère de la situation.

Tu vas de surprises en surprises ce soir, en voyant Sorel s'approcher de la scène. Il est malade, qu'est-ce qu'il est en train de faire ! Il va se faire tuer cet abruti. Tu sors de la tente et tu t'avances, espérant pouvoir l'intercepter à temps. Tu ne vois que trop tard la citrouille qui explose sur ta droite, brouillant ta vue et ton ouïe. Désorientée, tu tombes à terre. Après quelques minutes, tu parviens à te relever et à t'éloigner en titubant. Tu prends appui sur un tonneau, tu prends quelques photos et tu les envoies sans attendre à ton patron. Si les téléphones sont détruits, au moins, il y aura un minimum de preuves.

Noyée dans ce brouhaha, tu ne sais pas quoi faire. Tu espères juste que Dolo et Rhaps vont bien. Ta seule utilité ce soir et de filmer, alors tu laisses la caméra tourner.
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Nikolas FerroGogo Gadget-Au-Angst
Gogo Gadget-Au-Angst
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 14 Jan - 23:16
Black Pumpkin
Festival
Spooky Scary Skeleton
Visage collée au sol, Niko ne perçu que le silence assourdissant suivant la foule animée. Absence là où il y avait autrefois euphorie fut assez pour relever la tête de l'androïde, cette dernière virevoltant dans tous les sens à la recherche de la raison du lapsus sonore. Larmes ténébreuses s'échappant de ses yeux et s'écoulant lentement jusqu'au sol en ruisselle sur ses joues, ses objectifs tombèrent sur la scène, et surtout sur Elle. Voix mielleuse rentrant puis sortant, il ne parvint qu'à capter quelques bribes incompréhensible avant que le Chaos n'éclate. Se collant de nouveau la tête contre le pavé, il sentit l'air chaud des explosions non loin de lui et évita de justesse de se faire écraser par la populace. Serrant ses paupières comme si la pression pouvait parvenir à le téléporter loin de tout ce bordel, loin loin, et encore plus loin—
— Salut ! La forme !?
Hoquetant, il releva ses yeux afin d'adresser un regard à Lullaby. Il observa la main offerte quelques instants avant d'inspirer et de l'attraper d'un bras chancelant. Nikolas se hissa sur ses jambes tremblantes, adressant un sourire n'atteignant pas ses oreilles au Rossignol en guise de remerciements.
— Ça a toujours l’air de ça un festival à Everwilde ?
Il fixa un peu incrédule Lullaby, avant qu'un léger ricanement sorte de sa bouche, surpris et amusé de la tonalité avec laquelle son compagnon avait posé la question, comme si le chaos autours d'eux étaient un samedi matin pour lui.
— Je sais pas trop, c'est mon premier festival, dit-il en haussant des épaules.
Vraiment, il croyait que c'était son premier? Du moins, c'était son premier dont il se souvenait.
# FT People # Place de la Couronne # Automnale
# Soirée

# — Niko échappe aux explosions à cause qu'il était couché sur le sol (1)
#— Il est genre : qui que passe? Il capte pas le discours de Rosabel tho (3)
#— Lullaby le retrouve et l'aide à se relever
#— Niko gère pas trop mal le stress maintenant qu'il a un pote (5)





Nikolas Ferro
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##
Koenraad HendriksonOne True Ship
One True Ship
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 15 Jan - 3:48
festival
de la
citrouille noire
it was a graveyard smash
Everwilde
Soirée Place de la Couronne Automnale
La figure encapuchonnée se dirigeait vers la scène, ça, Dutch en était certain. Mais pour faire quoi? Ça, c'était l'information qu'il lui manquait.

Et il n'aimait pas lorsqu'il ignorait des choses.

Se mouvant vers la foule, il s'approchait de la scène en gardant la tête basse en un espoir de ne pas se faire remarquer par l'inconnue. Mais c'est alors qu'il esquivait les visiteurs autours de lui que le micro laissa sortir un bruit, un grincement signalant son utilisation prochaine.
— Everwilde, cela fait une éternité.
Yeux rivés sur la figure, l'attention du pirate était capté par la voix féminine. Visage couvert, le capitaine était incapable d'y décerner quelques figures capable de l'identifier, mais il ressentait le suspense derrière son apparition et avait déjà hâte de voir ce qu'elle apporterait de croquant aux festivités.
— J’espère que je vous ai manqué.
Et ainsi son visage apparu. Plissant des yeux, le fantôme s'approchait progressivement alors que les souffles de l'audience étaient coupés pour certains et perplexes pour d'autres. Ronces décorant la scène ne manquant pas de s'inscrire dans son esprit comme un quelconque indice de son identité.
— Moi, je n’ai jamais cessé de penser à vous. J’ai toujours pensé au moment où je reviendrai ici... Quelle déception. Mais ce n’est pas de votre faute, vous avez besoin d’être guidés.
Ne manquant pas de remarquer la surprise et... Était-ce de la peur sur le visage des deux fondateurs, Dutch ramena ses yeux sur l'inconnue, intérêt totalement happé par ce mystère capturant si habilement l'attention de tous les convives.
— Tout ira bien. Maman est rentrée.
Sonna les explosions. Par pur réflexe, le Hollandais devint immatériel alors que les débris volaient autours et à travers lui, mais le bruit ne manqua pas de le faire tituber. Mains volant sur ses oreilles, il cligna des yeux afin de chasser les éclats de blanc s'emparant de sa vision et l'empêchant de regarder où il se dirigeait. Grognant sous son souffle, il chassa son déguisement tout en se redressant dans toute sa grandeur, globes oculaires brûlant d'une lumière jaune et vomissant une fumée ocre.

Il dégaina Tribord de son étui sur sa cuisse.
From my laboratory in the castle east To the master bedroom where the vampires feast The ghouls all came from their humble abodes To get a jolt from my electrodes
The monster mash
The monster mash
cactus






— Dutch continu de se rapprocher de la scène
— Il manque son stealth roll (2), Rosabel l'a clairement vu
— Il est big big intéressé par Rosabel
— Regarde les Grimms se shit les pants, lol (4)
— Reconnait pas Rosabel (il dormait lors de la réunion) (1)
— Se fait exploser les tympans (5), il titube et tombe à genoux
— Il perd son déguisement en se redressant, encore instable (4)
— Sort Tribord de son fourreau
— Il est tout ghosty aussi (yeux jaunes, fumée partout, cheveux en l'air, bref ghosty)
Koenraad Hendrikson
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Captain

The Flying Dutchman
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Rhapsody NightingaleCervelle d'oiseau
Cervelle d'oiseau
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 16 Jan - 13:04

Il ne saurait dire ce qui se passait.

Fait dire que Rhapsody était généralement dépassé par les événements. Âme sensible, avec lui il fallait y aller une étape à la fois. Il ne vivait pas bien dans des endroits trop bruyants, trop stressants, et ça avait tendance à le rendre muet, le faire se replier sur lui-même. Et fallait dire qu’il était confus bien avant les premières détonations de citrouille, parce que son voisin lui adressait la parole et qu’il n’avait pas l’air du tout fâché contre lui (quoiqu’il fût un peu froid, distant, direct). Alors quand la vraie fête commença, rien ne rimait dans sa tête. Faut dire que le bruit à lui tout seul était suffisant pour le faire se rouler en boule.

Mais il était derrière la scène. Loin du focus des éclats, en fait; il n'y avait pas de citrouille près d’eux pour l’attaquer, pour salir ses vêtements ou faire tinter ses tympans. Non; il était dans une situation un peu surréelle où il pouvait garder ses moyens. Il ne pouvait pas voir, mais il pouvait entendre; la femme qui avait parlé (Maman? Il était confus – elle était la maman de qui?), les détonations. Il pouvait voir de là où il était les ronces qui entouraient la scène.

Mais la scène n’était pas ce qui attirait son attention, à vrai dire.

Non; son attention était tournée toute entière vers ses amis. Ses amis qui n’avaient pas écoutés durant sa performance – mais il n’allait pas les oublier pour si peu, après tout. Leur amitié était plus solide que ça. Je reviens et ce n’est pas des mots qui quittent ses lèvres, mais des mouvements signés à la hâte qui activent plutôt ses mains. Rhapsody tremble; il tremble parce qu’il sait qu’il s'apprête à faire une bêtise : il va aller directement au cœur des hostilités. La peur cloue ses lèvres, et ses doigts viennent triturer le bout de ses tresses. Pour se donner de l’aplomb, le voilà qui fredonne – pas une chanson, mais une mélodie tout de même. Une mélodie qu’on entend pas vraiment au-delà du vacarme, à moins d’être près, peut-être; elle n’est là que pour lui, au fond, pour le rassurer. Rhapsody ne sait pas faire le lien entre les choses; il sait juste que chanter ça lui fait toujours du bien, alors il chante pour chasser son anxiété.

Il n’a aucune idée du pouvoir latent de ses mélodies; qu’elle lui donne du courage parce qu’elle apaise son anxiété, sa peur.

Au fond, s’il se donne du courage, c’est un peu un hasard.

Il met un pas devant l’autre, contournant la scène (évitant le pire des explosions – il ne saurait dire pourquoi, mais assume que sa chanson est comme un boulier protecteur) et puis il cherche; oh, il aurait pu se transformer en oiseau pour avoir une vue aérienne, mais n’était-ce pas de prendre un risque considérable? Et puis, avouons-le; ce n’est pas Rhapsody qui aurait la présence d’esprit de considérer cela. Il était en forme humain, alors il allait trouver ce qu’il cherche avec ce corps humain.

Ce qu’il cherche? Dolorosa. Emrys. Rebecca.

Ce qu’il trouve? Rebecca. Faut dire qu’elle était probablement la plus près de lui; Dolorosa étant cachée derrière le comptoir du stand qui proposait des boissons, il n’avait pas eu la chance de la voir à son passage entre la scène et le stand. Rebecca, qui filme tout ce qui se passe, même quand la vie la fait tomber au sol. Rhapsody aimerait être aussi téméraire qu’elle – se dit qu’elle a une vocation qui lui tient à cœur. Fredonnant toujours, il lui tend la main, d’abord, vers son bras comme pour annoncer sa présence; et puis ses bras entourent son corps tout entier dans une étreinte tremblante. À son oreille, Rebecca a tout le loisir d’entendre sa petite chanson, pour peu que ce soit pertinent en ce moment.

Rebecca a choisir de faire tourner les caméras – Rhapsody est là pour…

Il ne sait pas, en fait; mais il est là. Sûrement que ça vaut quelque chose. Il interromprait sa mélodie pour te parler, mais pour dire quoi? Tu as l’air bien sonnée, et tu sais qu’il est là. « Rebecca »  et sa chanson s’interrompt; « Faut se mettre en sécurité » oui, voilà; son neurone avait décidé de fonctionner et de lui faire entendre raison. Mais bon; C’est pas parce que c’était une bonne idée que Rebecca voudrait le faire. Pire; il a comme l’impression qu’elle veut faire tout l’inverse…

Résumé:
+Rhapsody laisse Aomine en plan
+Rhapsody se met àfredonner pour se calmer (pouvoir fonctionne avec un 5)
+Rhapsody va dans la foule et trouve Rebeca (2 pour les citrouilles donc tout va bien)
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Aubain MalebrancheErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMer 24 Jan - 18:35
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La verve du loup-garou fantoche lui arrache un rictus crispé. Pas de chance pour le gardien du pater : de tout le règne animal, ce sont les loups qui souffrent le plus du mépris du vulpin — et ceux qui prétendent les imiter. Aubain discerne les artifices agités sous son museau pour tenter de l'effrayer ; répond en soulevant légèrement ses babines, montrant que ses crocs à lui sont réels, avant de s'éclipser et de se poster devant la tente.

Les bras croisés sur le poitrail, Renart ressent un fourmillement lui mordiller l'échine. Une tension dans l'air. Ses oreilles pivotent à la recherche du bruit. Son regard ambré tente de trouver parmi la foule son ancienne partenaire de beuverie. Un soupir las lui échappe — elle sait se cacher, même pour ses alliés. Sa tête se tourne vers le chaos spontané qui se noue près du stand de tir, et ses yeux se plissent. L'union sacrée des Sentinelles s'est disloquée : cela faisait peut-être partie du plan. Cela expliquerait peut-être pourquoi ses messages ont trouvé le silence pour seule réponse. En y repensant, Aubain plonge de nouveau sa main — laquelle a retrouvé ses ongles humains — dans sa poche, pour en extirper son téléphone et supprimer tous ses messages. Une telle échauffourée débouche bien souvent sur l'hallali, et il se sait gibier parfait.

Le doux timbre du du mage le fait frémir. Aubain se retourne, canines dévoilées par le sourire affable. Il s'interroge pourtant devant le calme d'Emrys, qu'il a pourtant vu tétanisé quelques minutes plus tôt. S'il est une force de la nature, le goupil le voit mal se relever aussi facilement après la tempête. Sans compter qu'il devra en affronter une autre.

« Le barman s'est évanoui, fait-il en désignant la direction du comptoir du menton. Il est sous bonne garde, et je pense qu'il n'a rien de grave. En attendant, ça chauffe vraiment par là. », ajoute-t-il en pointant du doigt le stand de tir.

Soudain, ses oreilles se dressent. Son attention se retrouve happée par la silhouette encapuchonnée qui se glisse sur la scène. C'est elle. Ses mots résonnent à nouveau dans sa tête, mais il ignore à quoi se préparer. Sans doute pas à ce visage.
Ce visage qu'il n'a pas vu depuis tant d'années.
Ce visage qu'il a cherché, pourtant. Il a cessé de compter les rues de Londres qu'il a retournées pour la retrouver.
Sa lèvre inférieure tremble. Il se fige comme s'il s'était retrouvé sur la route, paralysé devant les phares d'une voiture. Enraciné, les chevilles piégées par ces ronces qui jaillissent de l'estrade.

« C'est pas vrai… »

Elle est vivante.
Elle porte sur elle les traces des décades, mais jamais ne lui a paru aussi féroce. Elle dit que le peuple d'Everwilde lui a manqué et la mâchoire de Renart se serre. Un goût doux-amer s'écoule dans sa gorge quand l'amie tant attendue courbe l'échine, asseyant sa domination.
Maman est rentrée.

Il aurait sans doute trouvé réplique cinglante à la formule si les courges n'avaient pas commencé à exploser, leur écorce orange éventrée vomissant leur intérieur épais et incrusté de pépins. Glapissant de surprise, Aubain se tourne vers Emrys. Aperçoit la citrouille derrière le magicien enfler, sa cuirasse craquelée par son propre gonflement.

« Baisse-toi ! », éructe-t-il en assénant un violent coup entre les omoplates de l'enchanteur.

Il s'écroule avec lui au pied de la tente — trop tard, cependant, pour éviter la fumée qui lui pique le museau puis s'immisce dans son larynx pour lui brûler les poumons. Sa gueule s'ouvre dans un halètement saccadé, tandis qu'il cherche à travers ses larmes le visage du médecin. Ses traits sans âge lui apparaissent enfin, et de ses doigts il lui enserre l'épaule.

« Il faut qu'on— »

Parole volée. Il se sent comme aspiré en-dehors de son corps, et il lui semble un instant qu'il lévite au-dessus de sa forme hybride. Avant d'être brutalement ramené à la terre — non, dans la terre, percluse de racines et gorgée d'insectes et de feuilles mortes. Puis il s'élève à nouveau, louvoyant entre les souffles, épousant les notes de musique et les cris effrayés — non, il est ces souffles et ces notes et ces soupirs une fois qu'ils se mêlent au vent. Il veut crier mais n'a plus de gueule pour le faire. Il veut s'accrocher à quelque chose mais n'a pas de griffes. Il n'a rien et il a tout. Son corps est l'air qui se dépose sur le sol. Ses viscères sont les racines qui creusent dans la terre jusqu'aux ronces qui s'élèvent. Ses yeux sont les gouttelettes de frimas dispersées par l'automne. Ses membres sont les arbres témoins silencieux de la débandade.

Bientôt, pourtant, il redevient tangible, et ce qui s'est dispersé se rassemble.
Au côté de Renart, une petite ombre se forme : prend ossature, muscles et nervures, cuir et manteau roux. Les pattes, le corps, la queue, la tête. Un goupil.

Aubain reste un temps prostré, paupières fermées, les pattes avant croisées sur le crâne. Il ouvre les yeux et laisse échapper un glapissement devant la chimère mi-homme, mi-renard qui se trouve devant lui. Il a tendance à éviter les miroirs. Mais s'il a acquis une telle puissance, alors…
Sa petite gueule s'entrouvre, et d'une voix blanche il interroge le corps duquel il a été arraché.

« Euh… Emrys… ? »




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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireVen 9 Fév - 0:45
festival de la
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This is Halloween, this is Halloween
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Magicien raffermit son poing, croissants de lune se tattouant à l'intérieur de ses paumes tels de vulgaires dessins témoignant du peu de maîtrise de soi qu'il possédait encore. Bravado soutenu uniquement par des millénaires d'expériences dans une Poker Face, Emrys fixait Aubain patiemment, impassible face à sa démonstration d'agressivité envers le canard désormais lupin plus loin dans la tente.
— Le barman s'est évanoui, Emrys suivit le geste de Renard vers la scène plus loin, Il est sous bonne garde, et je pense qu'il n'a rien de grave. En attendant, ça chauffe vraiment par là.
Retenant un énième soupir, Merlin remonta ses manches métaphoriques et fit signe de tête à Aubain de le mener où on avait besoin de son aide : ou du moins il l'aurait suivit si le vent n'avait pas décidé que le moment était opportun pour fracasser les airs d'une voix- sa voix. Sang glacé à travers ses veines immortels, le "dieu" se retrouvait envoûté par la terreur de voir la mortelle devant lui. Et pourtant, Emrys était bien conscient que disparue ne voulait pas dire morte, mais comme toutes notions reliés à Morgana, il était content de tout enfouir au plus profond de son psyché, dans la partie dédié à ses plus grands regrets. Voir Rosabel (parce que, qui d'autre cela pouvait-il être ?), ainsi sur scène et en personne le figea sur place, yeux cloués sur sa forme.
— Baisse-toi !
Belle au bois dormant laissa place aux cris horrifiés alors que les civils s'éparpillaient comme des rats dans une souricière. Seul les réflexes d'années passées impliqué dans des conflits le sauva de l'explosion de courge derrière lui : surgirent d'immenses lianes du sol, protégeant Merlin et les personnes derrière lui du gros des dégâts. Tout en se redressant, il rabaissa son bouclier et jeta des regards aux alentours, identifiant les dégâts et les soins nécessaires.
— Il faut qu'on—
-et Aubain toucha son épaule.

Emrys avait déjà eu la joie de faire l'expérience d'une violente tornade il y avait de cela quelques siècles. Les forces de la nature se déchainant en un cone d'élysée, aspirant et recrachant tout sur son chemin. L'expérience qu'il vivait présentement ne pouvait en aucun cas être comparé, et pourtant, la force l'attirant vers l'extérieur n'était pas si dissimilaire. Un ouragan intimant ses ordres qu'on ne pouvait qu'obéir ou être anéanti. Arraché à son corps comme un nouveau né à sa mère ou encore un souffle coupé, il senti les volutes de sa conscience quitter son corps. Voletant quelques instants - non une éternité - dans le tout et le rien, il revint violemment à lui-même. Déstabilisé et pas qu'un peu confus, yeux vulpins s'ouvrirent et pour la première fois de sa vie, Emrys n'était pas plus, mais moins. Souffle coupé, il enracina ses doigts dans le sol (et les racines n'étaient plus, les liens brisés- non, pas brisés... volés. Les arbres ignoraient leur prince, yeux rivés sur un Autre.) et suivit des yeux la forme oscillante de ce qui ne pouvait qu'être Aubain. Renard devint renard alors que les poumons réels, trop réels, trop matériels, trop présents d'Aubain peinaient à faire entrer de l'air afin d'alimenter la vie nouvellement mortelle du magicien. Et pourtant, derrière la panique, la réalisation fleurissait dans l'esprit du mage : était-ce donc cela d'être mortel? De ne pas être détaché du monde par la barrière de l'éternité? D'être purement et vraiment présent?
C'en était presque... Euphorique.
— Euh… Emrys… ?
Clignant des yeux face à son propre corps animal, il releva les yeux vers Aubain, réponse sur la langue - puis vint le sang.

Sens décuplés assaillirent l'être alors que le rouge découlait de la plaie de l'oisillon. Rapidement sur ses pieds, médecin accourra vers le poussin et achemina de l'énergie dans la plaie afin de la guérir. Si Emrys ne possédait plus son corps, cela n'avait toutefois pas terni ses capacités, car après tout son corps n'était qu'une image, c'était l'être qui possédait tout. Blessures rapidement refermées - Il ne lui suffisait que d'imaginer les muscles intactes et voici que la magie cousait selon ses désirs - il se dirigea vers Alastair non loin étendu, simple transfer d'énergie afin de réveiller le roi assoupi. Merlin se redressa sur ces pieds inconnus, visage de pierre alien sur le visage d'autrui.
— Aidez moi à rassembler les blesser, amenez moi les plus critiques, il envoya un regard à Aubain, Nous gèrerons la situation après la crise.
Était-ce la nature même de l'être qui lui permettait d'ignorer comment ses intestins s'entrechoquaient dans son ventre en une sensation inconfortable, ou juste un sens du devoir en crise? Peu importait, Emrys ne laisserait pas ce pépin l'empêcher de faire son travail juste car il ne se sentait pas d'attaque.
ft. THE Peeps
— Somewhere far away
En Soirée Place de la Couronne Automnal






— Emrys est : oh shit c'est Rosabel-
— Les citrouilles explosent
— Aubain pousse Emrys hors du chemin
— Emrys convoque des lianes afin de protéger le petit groupe (2)
— Aubain bodyswitch de corps avec lui
— Aled je suis mortel, c quoi tous ces organes?? Why I am so mushy?? Pourquoi je suis aussi... Réel???
— Svane en PLS le réveille (5)
— Il guérit la blessure de Svane et donne l'équivalent d'un shot d'Adrénaline à Alastair (4, 1 et 2)
— Il prend charge de la situation et demande à Aubain, Svane et Alastair de faire le triage des blessés
— Le mental breakdown attendra après, daddy is working-
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