Bienvenue à Everwilde, le point de rencontres de tous les contes et de toutes les histoires ayant jamais existé… Lieu merveilleux où les personnages de contes et légendes se retrouvent pour poursuivre leur destinée toute tracée, Everwilde s’est dressée il y a bien des années, terre créée par les frères Grimm afin d’y accueillir les personnages et de s’assurer que les histoires ne cessent d’exister. Afin de s’assurer que le monde merveilleux et ses convives puissent exister sans problèmes, un puissant artéfact a germé de ces histoires : le Livre des légendes et contes se devait d’assurer la continuité de ce qui était inscrit en son sein. Il s’assurait ainsi que les évènements clefs des contes ne soient détournés, mais c’était bien avant que certains ne commencent à nier leur destinée.

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[EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireEverwilde :: Quartier du Bien :: Place de la Couronne
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Aomine NaitoOrdre de la Trame du Destin
Ordre de la Trame du Destin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 7 Nov - 13:48
Aomine, sans toute autre coutume qui est sienne, est en retard. Un retard non pas réfléchi ni même voulu, c'est là le retard précipité de ceux qui ont oublié qu'ils sont conviés, tant il est rare de les voir à de tels événements. Lui qui habituellement préfère l'ombre des ruelles et de son chez-soi se voit ce soir grimper sur scène, grimé également mais c'est tout autre sujet. On lui avait donné une heure et un ticket - ou peut-être avait-il demandé, il ne sait plus vraiment. C'était donc ça ses répétitions et son obsession soudaine pour ce morceau ? Ah, il ne sait plus.

Il a pris le temps de se grimer, c'est cela son retard, parce que c'est en plus déguisé - horreur parmi d'autres, il faut avouer. Pour lui qui se meut dans les ombres sans attirer l'attention, il s'est choisi un costume sur mesure.

Le fantôme de l'Opera.
C'aurait pu être parfait, si seulement ce masque s'était décidé à tenir, ou s'il avait pensé que jamais ce chapeau ne tiendrait sur le haut de son crâne. Ses cornes en cause, bien évidemment, un poids sur le haut de sa tête que l'on finit par oublier tant il devient commun. Alors il arrive sur place, accompagné de son violon et de son retard, sa cape flottant derrière lui et son chapeau en main qu'il ne portera alors jamais. Il a bien tenté de plaquer ses cheveux bouclés sur son crâne, mais rien n'y fait et leur insolence frôle alors la moquerie pure et simple. "Je passe sur scène tout à l'heure", qu'il souffle à l'accueil d'une voix presque murmurée de malaise, l'étui de son instrument rehaussé sur son épaule. Ah, il a le temps encore - parfait, songe-t-il alors qu'il déambule maintenant sur la place, le regard porté bas, à la recherche désespérée d'un quelconque verre d'une quelconque boisson.

Aomine se plaît de l'automne avançant, et de l'ambiance étrange entre les costumes d'Halloween et l'arrivée prochaine des téléfilms de Noël sur les petits écrans. De bec salé, il n'apprécie pas vraiment le mélange bonbon-chocolat mais s'enthousiasme des tourtes et autres courges sur les étales. Arrivé enfin sur le lieu de toutes ses convoitises - le bar, rappelons-le - il se fait alors servir "un café-citrouille, en forçant sur les épices, s'il vous plaît". Il en déjà bu un chez-lui, et la veille également, l'avant-veille aussi probablement parce que pourquoi changer lorsque ça vous convient bien ?

Il pose alors ce chapeau inutile sur le stand, retire son second visage pour laisser apparaître le sien, désespérant dors et déjà à l'idée de devoir réussir à remettre ce masque. Il guette autour de lui, avec cet air amorphe de quelqu'un qui a oublié de sourire depuis près de six ans. La soirée suit alors son cours, et son regard se porte çà-et-là sur les groupes qui se forment peu à peu, ses oreilles traînent sur les conversations et les personnages plus ou moins importants qui se dévoilent. Il jette bien un œil aux membres des Sentinelles, inquiétants dans leur manière d'être trop légers, mais aussi au directeur de la prison qu'il connaît sans connaître, une tête parmi d'autres il est vrai. Lui reste désespérément seul. C'est tout aussi bien, n'est-ce pas ?

Résumé : Aomine arrive au festival un poil en retard, après avoir galéré à se grimer en Fantôme de l'Opéra (mais sans le chapeau parce qu'il a oublié 2 gros détails sur le haut de sa tête, et avec un masque qui tient par intermittence), pour finalement aller prendre son 14° café-citrouille en attendant de passer sur scène.

   
   
Aomine Naito
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Nikolas FerroGogo Gadget-Au-Angst
Gogo Gadget-Au-Angst
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 7 Nov - 19:09
Black Pumpkin
Festival
Spooky Scary Skeleton
Nikolas ne s'attendait pas à ce qu'on vienne le voir, ainsi lorsqu'il vit apparaitre la figure d'Igor émergeant de la foule, il n'y prêta pas plus attention. Ses oculaires étaient davantage envoyés vers les activités un peu plus loins, les fresques commençant à se dessiner et les artistes se réunissant sur scènes. Il évitait du regard le regroupement de Sentinelles de peur qu'un simple contact visuel suffisse à... À quoi...? Il... Il ne savait pas trop... Mais ses instincts s'affolaient dès qu'il posait ses yeux sur le chef des sentinelles, alors il n'essayait pas plus.
De ce fait, il sursauta un peu sur son banc lorsqu'il entendit la voix du prométhée de Frankenstein beaucoup plus proche que ce qu'il s'attendait :
— Tout va bien ?
Relevant les yeux afin de fixer, un peu apeuré, son collègue rapiécé, il souffla un coup, deux coups, puis laissa son échine redescendre. Suivant un peu hésitant la trajectoire visuelle de son ami, il revint rapidement à lui lorsqu'il vit la victime de cette violence oculaire.
— On bouge ?
Ramenant ses yeux vers lui, Nikolas joua quelques instants avec un fil dépassant de son bras, puis laissa un sourire s'éclairer sur son visage,
— Oui! Ok euh... Ok!, il se ressaisi, Je sais pas où aller par-contre..., admet-il un peu penaud tout en se redressant sur ses minces jambes, Je suis un peu perdu... Y'a tellement de trucs à voir et faire!, dit-il, son entrain de nouveau présent et ses pas se faisant sautillant sous l'excitation, sa peur si facilement oubliée avec un peu de compagnie.
# FT People # Place de la Couronne # Automnale
# Soirée

# — Niko a peur de faire un contact visuel avec les Sentinelles, alors il est vraiment nerveux
#— Il sursaute lorsqu'Igor l'approche
#— Il accepte de le suivre
#— Sa compagnie réussi à le calmer et il s'excite finalement pour les festivités





Nikolas Ferro
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BABY, WE BUILT THIS HOUSE ON MEMORIES
See how the brain plays around — you fall inside a hole inside a—Someone help me
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Aubain MalebrancheErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireVen 10 Nov - 17:40
Un verre en forme de V, orné d’un petit parasol noir, d’une paille et d’une tranche d’agrume, vient se glisser sous l’œil circonspect du renard. Aubain hoche la tête avant de fixer le liquide orange. Les effluves d’alcool et de courge lui chatouillent le museau. Est-ce que ce mélange est seulement une bonne idée ? Haussant les épaules, il s’empare du verre d’une patte — non, plutôt une main velue, dont les doigts effilés se prolongent de griffes d’un noir d’obsidienne. Son déguisement a déjà recommencé à s’agglutiner sur sa peau. Aubain glisse la paille entre ses crocs pour savourer son cocktail. L’amertume de l’alcool attendrie par l’arrière-goût sucré de la citrouille s’écoule avec facilité dans sa gorge. Pas mal. Une meilleure alchimie que celle exhibée par les miliciens devant l’objectif. Il ne peut s’empêcher de jeter une œillade au groupe et surtout à l’insulte ambulante qui s’y mêle.

Réprimant un grognement, Renard projette son attention sur la fresque qui se dévoile peu à peu sous les doigts agiles d’un loup-garou. Son regard trébuche sur certains détails, et c’est un rire nerveux qui manque de le prendre cette fois. Qui a laissé passer une telle provocation ? Qui est assez ignare pour laisser le Livre se consumer sous les yeux de tous ? Enfin. D’aucuns seraient prêts à dire que c’est la sapience des Grimm qui rayonne sur les créatures ignorantes. La forme de l’incendie est suffisamment ambiguë pour cela.

Son attention est happée par la charmante présence qui s’invite à ses côtés. Sous la capuche, s’élève une voix féminine. Familière… Comme la fragrance que l’intruse exhale. Mais l’odorat pourtant affûté du renard ne le mène nulle part ailleurs que dans l’étrange conversation qu’elle vient de commencer. Un sourire carnassier éclot entre ses babines.

« Un loup qui se fait dévorer par son enfant ? Eh bien. Voilà qui est drôlement savoureux. », fait-il.

Sous le drapé, la voix tinte comme de joyeuses clochettes, au milieu des mornes festivités. Aubain apprécie un instant les délicates broderies qui serpentent sur le rebord du tissu. De loin, cette silhouette spectrale a tout d’une banale faucheuse qui aurait oublié son instrument. De près, en revanche, elle lui inspire beaucoup de curiosité. Au diable son flair, sans doute étouffé par sa condition de mi-homme. Son bagou, en revanche, aura peut-être plus de chance. S’il n’est pas interrompu par le petit oiseau timide qui attrape au vol son attention.

« Oh. C’est moi. », s’excuse-t-il en se décalant sur le côté.

Un silence gênant s’impose à son tour au comptoir, seulement dérangé par les bruits de machine à café et de shaker à cocktails. Les doigts griffus du vulpin tapotent avec impatience sur le bois. Puis, le volatile s’en va aussi furtivement qu’il est venu, boissons chaudes à la main. Distrait, Aubain l’observe se faufiler dans la tente de secourisme, où le vieil enchanteur doit déjà s’activer. Avant de tourner la tête vers l’inconnue. Ou peut-être l’a-t-il déjà rencontrée ? Après tout, elle l’appelle Mon Renart, et s’adresse à lui comme à un vieil ami. Mais alors, pourquoi se cacher ainsi ?

« C’est bien aimable de t’inquiéter pour moi. D’autant plus que tu vas bientôt te produire sur scène, si je ne m’abuse ? Je me suis levé du pied gauche, mais vu que tu es là, tout devrait s’arranger. », sourit-il, doucereux.

Le vulpin lève son verre pour l’inviter à trinquer dans un léger carillon. Il sirote à nouveau son Martini, et une idée le traverse lorsque son regard tombe à nouveau sur la fresque. Il la désigne d’un mouvement de tête pour interpeller sa curieuse comparse.

« L’artiste s’est surpassé, cette année, tu ne trouves pas ? Je trouve cela admirable, cette façon dont le Livre flamboie. »

Doux foyer, ou feu destructeur ? À elle d’interpréter. Et quelle que soit sa réponse, le goupil sera aiguillé. Qu’elle soit une ennemie, ou une alliée.

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Aubain Malebranche
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
Sentinelle du Conte Inéluctable
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 14 Nov - 3:18
TW >>> comme elle interragit avec le Horla et Inno elle ne peut pas ne pas penser/évoquer la nature de leur relation
un passage n’a qu’une brève description + pour le reste il est sous spoiler pcq sa lecture n’est pas nécessaire pour le rp

things done in
violence
have to be done over again
event halloween / x too much people to list it / present day present time

Les choses s’enchaînèrent -
Le passage d’un nouveau visage [la chevelure blonde la robe noire le rouge rubis des éclats de sang] et soudain elle envisagea que peut-être la soirée serait calme ? Qu’elle avait aussi le droit de s’amuser… Elle retint un sourire un peu trop affamé à la vu de son émoi, de sa fuite.

Un instant elle envisagea de lea suivre [il aurait après tout fallut que quelqu’un puisse lui dire quoi prendre non ? c’était absolument désintéressé.]

Mais l’occasion passa trop vite. Elle échangea avec Rebecca, salua Dutch, toléra le flash de l’objectif alors qu’elle n’avait pas particulièrement envie d’immortaliser sa personne ainsi, toléra aussi l’intervention du Horla -

les murmures avaient de similaire avec l’orage la tension précédant leur amoncellement en lourd nuages; leur parfum d’ozone avant que la foudre ne frappe - et sans qu’elle veuille leur prêter attention elle ne pouvait ignorer leur écho leur fourmillement.

Elle entendait bien plus que des bribes se mêler au bruit des conversations, au bruit de la foule; et elle ne pouvait ignorer certaines informations. Sorel étant déjà parti, elle se rapprocha de Raul - et Dutch, qui était à côté; passant le message comme si c’était là quelque chose de normal.

- Renart est au festival. Près d’un stand ? Elle ne savait pas lequel. Avec quelqu’un. Une femme. Et elle ne savait pas qui. Mais elle savait que qui s'associait volontairement avec un personnage   troublé   avait tendance à l’être aussi.

Elle savait que le nom de la bête était de ceux dont l’écho évoquait suspicions, qu’il ne savait jamais pleinement sembler innocent qu’elles que soient ses actions. Sans qu'il y ait de preuve qu'il soit coupable. Elle était trop jeune pour mieux le connaître que de réputation - mais c’était assez pour s’arrêter en l’entendant évoqué.

Et elle savait aussi qu’on parlait de loup.

Son regard s’égara dans la direction où était partie la blonde - celle à sa connaissance des stands les plus proches.

Mais entre l’infecte personnage qui avait jugé bon de les accoster et les murmures de la narration qui continuaient de s’inviter à ses oreilles sans qu’elle leur ouvre la porte; elle avait de la difficulté à se concentrer sur la recherche d'un individu. Elle ne savait même pas ce dont il avait l'air en détail, si ce n'est qu'il devait être roux, (mais si il était malin ses cheveux étaient certainement teint); et invariablement son regard était attiré plus proche par un visage recouvert d'un masque dont pourtant on devinait les traits encore jeune.

Elle ne voulait pas leur prêter attention - à vrai dire, elle aurait bien ignoré l'étrange couple pour se consacrer au travail qu’elle avait choisi de faire. Mais il lui était dur d’ignorer le discret personnage qui servait de compagnon de soirée. C’était peut-être ses instinct de grande soeur (qu’elle niai), ou plus probablement son propre passif avec des individus similaire - elle n’aimait pas le goût que lui laissait la situation sur la langue, et maintenant qu’elle le voyait elle ne pouvait plus fermer les yeux et l’oublier.

Le Horla.
Se permettant un commentaire amusé sur le type de compagnie dont il faisait le choix de s’entourer. Elle avait l’humour crasse même les meilleurs jours - et aujourd’hui n’en était pas un.

dolorosa fait dans la délicatesse et le bon goût (non):

Silence et je suis occupée pendant que “Je veux dire, tout le monde ne sait pas que Raul a mangé son papa ?” résonne et autres murmures s’entrechoquent. Elle n’avait jamais excellé à suivre deux conversations en même temps. Et puis qui en a quelque chose à faire si Raul a mangé son père ou non, on ne va pas en faire un drame, les actes de cannibalisme peuvent arriver dans toutes les familles.

- Oh. À moins bien sûr qu’il y ait méprise sur la situation, et elle eu un petit rire, ce genre de choses arrivent après tout les yeux posés sur le bras possessivement enroulé autour du garçon.

Et même si c'était pour le spectacle et que l'homme ne faisait que dans la mise en scène sans qu'il n'y ait de suite en coulisse - d'ordinaire les individus à l'égo plus gros que le ventre savaient qu'il convenait de s'entourer de beautés qui avaient l'air majeures.

- Vos papiers ?

Le ton n’était pas menaçant - adressé à l’adolescent.
Mais ses yeux se reposant sur le désagréable personnage l’encourageant à remettre en question l’autorité que lui conférait son rôle - “protéger la population”, pour "votre sécurité" et “contrôler les individus suspects”. Elle n’ignorait pas qui il était mais le garçon lui était un inconnu - comment savoir après tout si il ne s’agissait pas d’un sombre individu profitant des travers d’un homme aussi important pour s’infiltrer dans sa sphère privée ? Elle était capable de traiter la situation ainsi si c'est ce qu'il fallait pour obtenir les informations qu'elle voulait.

En vérité elle voulait surtout voir son âge, son nom s’il fallait l’interroger en privé plus tard, [et si ses papiers étaient faux].

Et [Morgana] - le nom l’arrêta un instant. [n’a pas dû apprécier qu’il]. Pour la première fois tentant de réellement prêter attention à ce qui était dit; manquant des mots quand elle aurait voulu en entendre plus. Quel il d’abords ? Le loup ? Elle avait manqué des mots avant aussi, des individus évoqués. Mais est-ce que ça n’était pas des femmes ? On avait dit elles n’ont; avait-elle manqué autre chose ? [celle de son fils]. Quel fils. Le fils de ?

Son regard infusé de dégoût sur le Horla.
Si il ne coopérait pas laissait-elle la situation à quelqu’un d’autre pour se concentrer sur ce qui importait ? Fallait-il qu’elle perde plus de temps avec lui ? Fallait-il qu'elle demande à Erle de s'en charger ?

j’ai peut-être menti quand j’ai dit que les prochaines rp seraient plus courtes oups
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Farah DarazErrant.e du Destin Incertain
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 14 Nov - 16:23

le festival de la citrouille noire
Tu t'éloignes rapidement, le pas pressé comme si tu étais déjà en retard pour te produire. En réalité, tu compte te percher au bar histoire de décompresser un peu. Tu n'aurais pas pensé que les sentinelles t'impressionnent tant, malgré leurs tenues ridicules (mais n'ont-elles pas raison finalement, il fallait bien se détendre un peu) et tu n'aurais pas pensé déguerpir si facilement. Il faut peut-être dire que l'autre soir t'as déboussolée et tu ne sais plus réellement quoi penser, alors tu ignores, file en douce après t'être prononcé.
Et heureusement, car tu n'auras pas supporté l'arrivée de cet énième invité que tu devines alors que tu te diriges vers un autre stand, le regard vers l'arrière (pour être sûre que personne ne te juge au loin) et le regard qui s'engouffre sur les silhouettes, tu arrives au bar un peu déboussolée.

Bonsoir, tu adresses au passage une salutation à celleux déjà perché.es au bar. Tu ne les connais pas vraiment, iels ne te disent rien et tu ne saisis pas les bribes de conversations qui affluent autour de toi. Tu zieutes la carte.. tu as dit que tu allais chercher des boissons, tu n'as pas même demandé qui en voulait, ce qu'iels voulaient et pour couronner le tout tu ne connais rien de ce qui figure sur cette carte. Je vais vous prendre, euh.. Combien ? Avec alcool ou sans alcool ? C'est peut-être mieux sans, surtout pour les Sentinelles. Elles ne vont protéger personne sinon, même si tu n'es pas certain que tout le monde le tienne aussi peu. Des Élixir de la Sorcière.. Tu pivotes pour compter les Sentinelles, dissimulées bien au loin derrière la foule et tu soupires. Cinq, s'il vous plaît. Tu te dis que tu feras l'aller-retour, dans le pire des cas.

En attendant, tu t'installes. On se demande franchement dans quel bourbier tu t'es mise : l'air déjà dépassée par les évènements et tout ça, t'es persuadé que c'est ta faute. Peut-être que t'es juste comme ça.

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NessieErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 19 Nov - 18:01


festival de la citrouille noire
j'avais vécu un temps ici, je me souviens

Elle avait vu fleurir des festivals par centaines, où les citrouilles parsèment les allées et où les plus jeunes vivent la fête comme ils vivent leur vie ; ils ont choisi leurs costumes comme on ne le choisit pas ici. Ils ont dessiné le sourire au coin des lèvres de Nessie pour un soir, puis des soirs, puis des nuits. Octobre s'affirmait comme un mois parmi tant d'autres et ensuite viendrait la pluie puis la neige, mais Nessie ne trouvait jamais le temps long.

Les orbes qui s'éternisent sur des silhouettes dont elle distingue l'amusement, Nessie s'est interposée au départ à l'abris des regards - jamais connu pour son affirmation naturelle, il avait pris soin de se dissiper loin des Grimm mais assez proche pour les suivre du regard. Ils n'avaient pas réellement changé avec le temps ; mais Nessie non plus. Et Nessie ne s'est jamais revêtue d'un costume autre que le sien, celui d'un être qui n'existe que d'une part ; pour faire rêver mais jamais ne sortir de son nid. Alors dans sa parure naturelle, Nessie s'est joint à la fête comme si son costume était homme.
Son regard divague des uns vers les autres mais sur sa tête, ses cornes n'ont pas le poids d'un déguisement ; il contemple les robes tendrement tissées et les silhouettes plus libérées et sous le vent froid qui traverse sa longue chevelure - toujours tissée - se demande comment certains supportent ce froid d'hiver qui s'installe.

L'allure tendre et terrible dans sa banalité, la créature s'avance le pas silencieux. Les Sentinelles sont regroupées à proximité et son regard divague sur leurs allures curieuses, lui fait échapper un sourire - peut-être même un rire. Car les voici à avoir bien drôle allure, qu'on ne se douterait pas même du mal qu'elles offrent à ceux qui veulent exister autrement.

— Bonsoir, je vous prendrais un Pumpkin Spice Latte. Le ton paisible qui s'affirme, alors qu'elle partira ensuite à proximité de la scène, car peut-être était-ce là ce qu'elle préférait à ce genre de soirée. Nessie hoquète néanmoins à la fresque qui gouverne la scène, car il faudrait être aveugle pour ne pas en distinguer les traits - et peu importe ô combien elle exécrait les Sentinelles et les frères eux-même, Nessie ne pouvait se résoudre à tolérer la violence, même graphique. Elle craignait qu'un jour cependant, ne s'affirme les désolés comme elle. Car elle le savait ; personne n'est capable de pleurer éternellement sa douleur - pas même elle.


feat du monde




NC



résumé : - nessie arrive à la fête !! c'est son je ne sais combientième festival
- elle n'est pas déguisée parce qu'elle considère que son apparence humaine c déjà un beau costume
- elle observe tout le monde car c'est ce qu'elle préfère
- se met loin des grimm beurk beurk
- va demander un latte à la citrouille puis rigole en voyant la dégaine des sentinelles
- va se réchauffer avec son délicieux latte près de la scène où elle se pose
- elle est totalement chokbar de la fresque
- en même temps elle aime pas la violence (rip)
Nessie
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Raul Lobo VorazLe toutou des Grimm
Le toutou des Grimm
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 19 Nov - 19:04
La soirée se voile du sang des misérables, Raul sait le notifier lorsqu'il le ressent - le mauvais goût fait titiller ses narines et hérisser son poil. Et son visage déjà dur par habitude se brume des teintes mortifères de ce qu'il incarne toujours parfaitement ; il n'aura pas profité de ce répit bien longtemps, mais pour l'instant il se contente de cette silhouette qu'il distingue au loin, qu'il flaire depuis qu'il a pénétré les lieux. Le Horla était de ceux qu'il repérait au flair, qu'il s'assurerait d'anéantir de ses crocs un beau jour ; un jour où sa propre ombre sera trop grande pour y distinguer la lumière.

— J'ai l'impression que nous nous sommes toustes un peu humiliés ce soir. C'est dit sans méchanceté, mais sans trop de douceur non plus - mais le tact du Loup ne déboussolera personne et encore moins ses Sentinelles. Je ne suis pas convaincu que cela soit favorable à notre image, enfin.. Le soupir est long, mais l'allure fatiguée donne l'impression qu'il en est habitué, et c'est peut-être parce que c'est le cas. Nous n'avons plus été crédibles depuis que Dutch nous a rejoint. Sourire carnassier qu'il lui jette, admirant les détails peut-être de la tenue avec laquelle il s'est vêtu. Raul n'est en réalité pas persuadé que ce genre de tenues soient les plus favorables en cas d'incident, mais il ne se prononcera pas après tout ; il est bien trop doué pour plomber l'ambiance générale.

Après avoir salué le reste des Sentinelles, son regard tombe sur l'une qu'il aurait espéré pouvoir être l'une d'entre elles - Farah dans sa robe majestueuse et son maquillage sanglant. Rester de marbre, ça serait affirmer que quelque chose ne tourne pas rond depuis ce soir-là, alors le chef lui offre un sourire comme il ne fait pas plus droit. Bonsoir Farah, tu les mots se meurent car la voilà déjà partie, de cette façon incompréhensible qu'elle a de toujours prendre ses jambes à son cou.
Alors il n'en rajoute pas plus ; pas plus qu'il ne le peut puisqu'on l'enlève à sa volonté contre un cliché qu'il aurait préféré envoyer aux ordures. Quelle allure il devait avoir, avec ce poil décoloré et cette chemise dans laquelle il n'est pas si à l'aise. Mais si c'était pour éviter une crise de larme du Chaperon, alors Raul se plierait volontiers à tout ses caprices.
Peut-être que dans le fond, ça lui faisait plaisir. Non - peut-être que ça le rassurait davantage. Peut-être que ça le rassurait, d'avoir l'impression de l'avoir entre les mains ; proche de lui et proche de son destin.

À son bras pourtant, c'est son poil qui se hérisse de nouveau - ses pupilles se dilatent quand son regard tombe sur le nouvel arrivant. Les oreilles courbées comme réponse au danger il l'entend déjà pester ; le Horla est une vipère et sa seule arme reste sa langue. Il persiffle mais tout le monde sait qu'il n'en fera rien - Raul sait ses crocs assez acérés pour lui découper la chair s'il venait à être trop insistant.
Son regard s'écoule sur le pantin à ses côtés, le distingue difficilement - c'est une figure inconnue comme il y en a tant. Il n'est pas anodin que son collègue possède des fréquentations douteuses.

— Vous n'avez pas assez de travail à la prison, Horla ? L'interrogation est sans aigreur, simplement lasse. Le Loup n'est doué que pour dévorer, les menaces n'ont toujours été qu'une mise en oeuvre futile pour s'ériger à son juste titre. Ou bien êtes vous venu faire du porte à porte avec ce qui vous sert de compagnie ? L'interrogation dans son regard est vorace, s'écoule sur le jeune garçon puis revient scruter le directeur. Enfin, peu importe. Si cependant vous doutez à ce point de mes aptitudes martiales pourquoi ne pas venir voir si j'ai assez aiguisé mes crocs ? L'approche est affirmée, le regard dirigé vif à son égard - il ne serait pas digne d'être Loup s'il n'était pas assez confiant pour inviter le Horla dans sa propre gueule.
Après tout, lui avait-on déjà offert un regard si dévorant ?
[ les citrouilles gorgées de terreur ]
cactus


résumé :
- raul ressent la présence du horla depuis qu'il est plus très loin, son flair, son aura de façon générale
- il est un peu tendu mais essaie de rigoler avec ses sentinelles
- se moque un peu de dutch mais c'est le sang
- il veut dire à farah qu'elle est très belle mais elle part avant
- quand le horla arrive il se tend --> réaction typique d'un loup méfiant
- il lui demande en gros t'as pas mieux à faire et regarde pinocchio en mode "ah oui.. ok"
- voulait pas répondre à la provocation mais ends up answering it > invite le horla à venir voir de plus près s'il a pas assez aiguisé ses crocs wink wink
Raul Lobo Voraz
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Rebecca de TremintinOrdre de la Trame du Destin
Ordre de la Trame du Destin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 21 Nov - 23:03

“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Le festival de la
Citrouille Noire
"Everyone"
La photo prise, tu remets ton téléphone dans sa pochette sécurisée. Oui, cela peut paraître ridicule, mais tu ne tiens pas à perdre une grosse partie de ton travail. Pour palier à cette éventualité, tu as emporté plusieurs téléphones avec toi. Ainsi les photographes, notes et enregistrements vocaux seront soigneusement séparés pour éviter une catastrophe. Tu as juste le temps de relever la tête pour voir deux personnes rejoindre le groupe. L'aura du grand type ne te plaît pas, ni son regard. Rien chez lui ne t'inspire confiance. Il ressemble à ta mère, mais version homme. Cette impression est confirmée lorsqu'il ouvre la bouche. Tu lèves les yeux au ciel et tu préfères t'éclipser. De toute façon, tu as du travail ce soir.

- Bon, je vais vous laisser. Du boulot m'attend et j'ai pour habitude de ne pas frayer avec la racaille.

Un regard appuyé en direction du Horla, tandis que tu acquiesces avec plaisir à la proposition de Sorel. Ailleurs, sera toujours meilleur qu'ici. De plus, tu dois réaliser une interview d'une Sentinelle pour le journal, le petit lapin serait donc ton cobaye. Mais tu préfères garder la surprise pour plus tard. Tu attrapes sa main et vous vous éloignez du groupe. Tu ne connais pas bien Sorel, tu l'as seulement vu lorsque tu croisais la route de Raul. Voilà l'occasion parfaite pour faire connaissance. Ton cavalier du moment te complimente sur ta tenue et tu hésites à lui dire la vérité ou non. Tu optes pour le mensonge, un art que tu maîtrises parfaitement. Commencer une relation sur un mensonge, la chose la moins saine au monde. Mais tu ne te vois pas lui dire "Non, c'est ma mère qui l'a acheté pour moi" ... C'est nul.

- Oui. J'ai acheté la jupe et j'ai découpé moi-même les trous.

Puis tu t'engouffres rapidement dans la suite de la conversation pour passer à autre chose.

- J'adore ton costume, il est hyper cool. Et celui de Raul est juste incroyable, je n'imagine pas le nombre d'heures que t'as passé à négocier. Mais ça en valait la peine ! Je ne m'attendais pas à le voir comme ça. C'est sympa de voir tout le monde jouer le jeu.

Sorel te rappelle que tu es également là pour travailler. Tu te tournes pour apercevoir un bout de la scène, de loin, tu repères les coulisses. L'endroit idéal pour être au plus près des artistes. La demande de ton acolyte te prend de cours, il n'est pas habituel de rentrer avec un +1 dans ce type d'événements, mais ce soir, tu décides de faire une exception et tu acceptes. Tu dois te dépêcher. En marchant, vous passez devant la scène sur laquelle un artiste se produit et visiblement un point bien précis rend Sorel chafouin.

- Oui, mais c'est le vrai qui compte non ? T'auras l'occasion de revoir les centimètres manquant durant la soirée. La fête ne fait que commencer après tout.

L'entrée de la tente abritant les coulisses s'ouvre devant toi, deux personnes te barrent la route. Évidemment. Tu montres le papier magique, celui qui peut te faire rentrer n'importe où : ton pass de presse.

- Ce jeune homme est avec moi, il m'accompagne. Il a un pass invité.

Telle une magicienne, tu sors de ton sac un second pass, que tu montres aux deux hommes avant de l'accrocher au cou de Sorel. Voilà à nous les célébrités. Cependant avant, un petit briefing s'impose et tu prends Sorel à part dans un coin discret.

- Quelques règles à respecter, je suis là en tant que professionnelle et tu m'accompagnes. Les gens vont penser que tu es mon assistant ou mon garde du corps personnel. On ne doit pas faire de vague et ne pas être trop informel lors des discussions. Le contact physique avec les artistes est prohibé et on évite de les mettre mal à l'aise. On doit les mettre en confiance pour qu'ils nous livrent des informations inédites et des interviews croustillantes.

La mission commence !
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Rebecca de Tremintin
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Innocenzo GalardiAlliance des Récits Évadés
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireDim 26 Nov - 19:59
TW : Propos choquants entre crochets rouges


Rien n’atteint le Horla .
Ni l’indifférence du Roi des Aulnes, ni les bravades d’enfant du Petit Chaperon Rouge.

A le croire statue de marbre, le Spectre garde son sourire courtois et carnassier quand le Capitaine murmure des menaces à ses oreilles, ne change pas d’attitude quand cette femme, dont Pinocchio a oublié le conte, tente de jouer la carte du sarcasme et demande dans une démonstration de pouvoir, les papiers du garçon .

La situation et ses seconds rôles amusent le Horla. Il est ainsi. Il se nourrit du dégoût, du mépris et de la haine, s’en délecte. Pinocchio le voit dans ses pupilles qui se fendent d’avidité et alors que le Pantin s’apprête à obéir à la sentinelle et à sortir ses papiers, le notable lui intime d’un geste muet de la main de ne rien en faire .

Azzuro ne donnera rien à personne tant que le Directeur de prison ne lui en donnera pas l’autorisation. C’est ainsi qu’on fait avec lui. On attend son accord, soumis, obéissant.
Pinocchio ne compte pas y échapper, offre, pour toute excuse, un mouvement de tête léger à la femme, retourne poser un regard calme et détaché sur le chef des sentinelles .

La Marionnette ne l’a jamais vu d’aussi prêt. Un mètre tout au plus les sépare et le Loup, derrière sa dépouille d’homme et le ridicule de son déguisement, n’en est pas moins effrayant.
Ce n’est néanmoins pas la même menace qui émane de lui ou du Horla. Pas la même partie de leur victime qu’ils ciblent.
Le Horla glace le sang de cruauté polie. C’est un intellectuel de la souffrance, un nanti du vice qui vous tétanise avec des mots, injecte dans votre esprit le venin des illusions, avale rond chaque parcelle de votre âme.
Le Loup n’est pas ainsi. Il est plus bestial, tout de muscles et de nerfs tendus. C’est un assassin prêt à bondir, une arme de la mort qui traque avec sa meute, dépèce et dévore sa proie,  un râle sauvage au fond de la gorge comme menace.
Son essence est ainsi.

Ça n'intimide pas le directeur de prison cependant qui laisse éclater un éclat de rire amusé.

“Ah Raul ! Je te taquine... Range tes crocs, je n’ai pas fait mon vaccin antirabique et  je sais que derrière la honte de ces costumes,  ta capacité à tuer est toujours aussi aiguisée…”

La remarque est piquante et le compliment n’en ai pas vraiment un.

“Tu devrais par contre apprendre aux chiens de ta meute à respecter les usages quand ils rencontrent plus haut placé qu’eux dans la hiérarchie de cette ville. Tout le monde n’a pas ma miséricorde et ma souplesse ici…”

Il toise la petite assistance, arrête son regard sur la sentinelle tout de rose vêtue :

[[[ “Sinon pour votre gouverne mademoiselle, je hais les sucreries et les enfants… Ils sont d’un ennui mortel, un rien les fait se pisser dessus. Celui-ci n’en est pas un et il est connu pour la résistance de son esprit…
Je suis comme votre Chef, j’aime avoir un peu de mâche sous les crocs… Je vous le prêterai si vous voulez expérimenter de nouvelles tortures à utiliser lors de vos interrogatoires. ”
]]]

Il sourit, cruel, relâche l’emprise de son bras autour du Pantin à ses côtés, montre au garçon la jeune femme d’un geste de main travaillé. “

“Azzuro, donne tes papiers à Madame et présente-toi à ces gens qu’on arrête de me  prendre pour le Roi des Aulnes… ”

La tirade de mauvais goût tire une esquisse polie à la Marionnette qui s’approche d’un pas, sort de sa poche ses papiers qui tend à la Sentinelle pour qu’elle les vérifie.

“Innocenzo Galardi. De l’Innocent et l’Oiseau. Un conte italien dont c'est la première incarnation. Je suis escort et garçon d’art lors d'événements privés. Monsieur Landry est un de mes clients occasionnels et je l’ai croisé avant que nous vous rejoignions.  J’essaye de développer mon carnet d’adresse et c’est une chose difficile dans ce milieu quand on refuse de se prostituer alors je lui ais demandé de m’introduire auprès d’amis à lui ... ”

La précision est importante pour Pinocchio. Il doit paraître le plus innocent possible.

“ Je ne pensais pas qu’il me présenterait auprès des défenseurs du conte inéluctable. Je suis de près votre travail et c’est avec un grand respect que je vous salue donc.  ”

Une main sur son torse, il se penche légèrement en avant en une salutation empreinte d’humilité sincère.
Le voila, entièrement, dans la gueule du loup.



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Igor K. SteinAlliance des Récits Évadés
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 27 Nov - 21:43
le festival de
la citrouille noire
si halloween est une bonne blague, il valait mieux en rire — prétendre en rire.
dans son habit de faucheuse, igor est vigilant lorsqu'il prend la machine avec lui. il ne veut pas les regards ni même les sentinelles, encore moins les sentinelles.

quand il les perçoit, la terreur la rage et la colère et au creux de son estomac
il est en réalité terrifié — mais il ne le dira pas à nikolas. parce qu'il doit avoir la confiance pour ceux qui ne connaissent que la peur. il portera volontiers ce poids pour ses adelphes de l'alliance.

tant que c'est loin d'ici. c'est une attaque directe envers la présence des sentinelles non loin, et igor invite nikolas à le suivre d'un signe de la main. tu veux faire du tir à la citrouille ? ses pas le mènent en face du stand. un stand avec des faux fusils et des citrouilles qu'on explose  alors qu'elles sont en mouvement.

il y a toujours à everwilde les mondes qui s'articulent pour n'en faire qu'un et igor retrouve les stands des forains comme il en trouvait chez lui. c'est un peu comme avec les ballons. mais ça fait moins de bruit, c'est plus agréable. et igor ne voulait pas faire remonter la mémoire brisée.

en arrière plan, il distingue innocenzo et le horla — les sentinelles à proximité. son instinct s'agite à la proximité qu'ils ont, attends qu'il adresse à celui qui l'accompagne, avant de détacher sa main sans douleur — puis la dirige entre la foule, dans la volonté d'atteindre innocenzo.

c'est peut-être risqué mais igor veut s'assurer d'être capable de lui venir en aide si nécessaire, même si ce n'est qu'une ridicule partie de lui.
alors, tu veux commencer ? qu'il s'adresse, le regard retournant sur nikolas.

résumé : igor décide d'être confiant pour que nikolas se détende, il l'invite à un stand de jeu de tir avec des petites citrouilles dans lesquelles il faut tirer (elles bougent en même temps) et en fonction des points il peut gagner quelque chose. ça rappelle à igor son monde et les fêtes foraines. au loin, il voit que la situation commence à fleurir près du horla et de inno, ainsi que des sentinelles. inquiet pour innocenzo, il détache sa main (résultat : dé 4 - réussite) et la fait se faufiler jusqu'à innocenzo discrètement. elle se faufilera et s'agrippera au tissus discrètement au cas où innocenzo aurait besoin d'aide pour faire diversion. (igor peut contrôler les parties de son corps tant qu'elles sont à une certaine distance). enfin, il propose à nikolas de commencer à jouer !

event — du monde.
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireLun 27 Nov - 23:24
deuxième intervention
Délicate, bienheureuse, un sourire vient s’étirer sur ses lèvres quand le barman lui tend son verre.

Tu me flattes, il ne faut pas. Elle aborde un sourire amical, avant de venir joindre son verre à celui du vulpin — de face, Renart peut davantage la distinguer — notamment l’angle sous lequel se dévoile son visage, laisse admirer ses paupières tombantes et sa chevelure blonde, presque blanche dont quelques mèches encadrent son visage.

Le plus impressionnant — ce sont les deux cicatrices sur son œil gauche. Les plaies donnent l’impression qu’elles n’ont jamais guéries.
Il est bien difficile de savoir s’il s’agit du maquillage qu’elle aborde pour l’occasion.

Autrefois nous n’avions que ses pages pour nous guider. Son ton est monotone, et pourtant une certaine nostalgie creuse ses mots. C’est ce qu’ils craignent réellement, tu sais ? Elle sirote sa boisson, reprend de la plus simple des façons. Ils nous ont écrit comme des vivant.es et s’indignent que nous agissions comme tel.les.

Un doux rire — amer, s’échappe de ses lèvres.

Aubain, sais-tu que le Livre ne sert pas seulement à être lu et signé ? Son regard se visse dans celui de Renart — mais alors que le Barman semblait bien trop à l’écoute, ses orbes effleurent un instant les homonymes de ce dernier.

Soudainement, il tombe par terre. Heureusement, sa chute est lente.

Oh ! Je crois bien que mes histoires l’ont endormi. Son rire est à la fois curieux et paisible. Par la même occasion, elle se lève de son emplacement. Je ferais mieux de me préparer. Et toi aussi, Renart.

Dans la foule, elle finit par disparaître direction la scène.

situations


-  @Aubain Malebranche : Tu distingues un peu mieux le visage de celle qui te tient compagnie. La jeune femme semble avoir beaucoup de choses à te dire, mais de manière toujours très vague. Le plus perturbant étant qu'elle t'appelle par ton prénom, comme si elle te connaissait.
-  @Emrys Fawkes et  @Dolorosa Delarosa : Les Narrateurs sont bavards, vont ne percevrez par conséquent pour ce tour, seulement cela : "Aubain, sais-tu que le Livre ne sert pas seulement à être lu et signé ?" et à cette suite, un brouhaha phénoménal de la part des Narrateurs, dont vous ne pouvez distinguer aucun mot. Un tirage de dé est nécessaire : selon vos résultats, la migraine sera la plus ou la moins importante, vous empêchant (ou non) certaines actions. Dans le cas où votre résultat se situe entre 4 et 6 vous aurez des cookies (ou quelques choses à distinguer de ce brouhaha).
-  @Raul Lobo Voraz : Malgré la situation actuelle avec le Horla, un élément perturbe tes sens. C'est bien plus complexe que ton instinct : c'est dans ta chair, c'est dans ton sang, c'est dans ton destin. Un tirage de dé t'es nécessaire ce tour-ci : Distingueras-tu qu'il s'agit de cette jeune femme qui s'avance vers la scène où ta capacité naturelle à la traque te fera-t'elle défaut ?
-  @Sorel Rousseau : Si quelque chose ne va pas avec ton loup, tu le sens également. Vous êtes liés par la Destinée et si ce sentiment qui t'encombre n'est pas aussi ferme que celui de Raul, il vient néanmoins tordre ton estomac d'angoisse. Mais tu sais ce qu'il se passe, dans votre destin à tous les deux, que lui ne sait pas.
- @Les artistes : Vous êtes priés de vous rassembler sur scène pour vous produire. L'ordre de passage dépendra de l'ordre de vos réponses.
- La scène s'illumine, le spectacle commence.

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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 0:23
J’aimerais dire que je suis venu malgré moi – que je n’avais pas envie de remettre les pieds sur la place de la couronne, qu’il n’y avait là rien pour moi. Mais C'était faux; j’étais venu de mon propre accord, Halloween de loin ma fête préférée. Nous aurions pu fêter seules à la cabane, Nessie et moi, et j’aurais été heureuse, c’est vrai, mais ce dernier vouloir aller au festival de la citrouille noir. Alors, bon enfant pétulant que je suis, j’ai fait mine de piétiner le sol devant moi de mes papattes, grognant et grondant, et je suis retourné dans mes nuages pour bouder quand il m’a dit qu’il irait en ville. Mais c’est vrai; je peux profiter d’elle tous les autres jours de l’année, et si ça a une importance pour lui… pourquoi pas. Et comme je ne fais jamais rien à moitié, je me suis trouvé un costume, un vrai de vrai costume, agencé, si l’on peut le dire ainsi, de quelques brins de magie. Parce que franchement, j’ai beau aimer maman, je vais quand même pas me faire prendre. Alors soit – je viendrai, mais il paiera les potions de transmutation (en bon casos, je n’ai pas d’argent, et pas d’argent veut dire pas de potion, en général. Je suis pas prêt à vendre mon âme pour un corps humain. Beurk.).

Et comme je n’avais pas du tout envie de poser pied au sol (même, plus loin je m’en tiendrai, mieux ce soit. Dès que je frôle le sol, y’a des marguerites qui poussent, c’est pas génial pour se cacher quand même), je me suis arrêté sur un « costume » augmenté de fée marraine, avec les ailes de papillons géantes qui sont supposés me porter (elles ne sont que cosmétique, mais elle bougent, alors on fera comme si c’était elles qui me supportaient); j’ai tressé mes longs cheveux dans un chignon épais au sommet de ma tête pour ne pas gêner mes mouvements (qui passent par-dessus la portion de mes cheveux qui sont coupés), et du reste, c’est du pareil au même – une robe de soie bien confortable et bleue comme mes yeux, et un masque de bois qui semble prendre racine dans mon visage, qui l’obscurcit sans toutefois arriver à cacher le saphir brillant de mes grands yeux. Et non – je n’ai pas froid, dans une si petite tenue. Mon feu intérieur me réchauffe…

… et ja l’avoue, je n’ai pas du tout pensé au fait que ça n’était pas très subtil, ça. Mais le reste est plutôt convainquant, non?

Je volette aux côtés de papa – peu désireuse, pour l’instant, de me séparer d’elle. Je la suis donc au bar où il se commande une boisson aux tons cannellés qui viennent poser un sourire sur mon visage, quand bien même je n’en prendrai pas pour moi : ma diète est un peu compliquée, c’est vrai. Je me demande s’ils n’ont pas une simple eau – oh! Peut-être pétillante, soyons fou! Mais avant que je n’aie pu prendre ma commande, une scène bien étrange se déroule sous nos yeux; le barman, qui s’était éloigné pour préparer les commandes, s’est… évanoui? Endormi? Il n’y avait comme rien d’inquiétant dans la manière qu’il avait eu de tomber, un peu mollement mais sans précipitation; je lâche toutefois un hoquet de surprise (révélant, au passage, que malgré les convictions que je vente, le sort des humains m’importe tout de même).

Sans plus réfléchir, me voilà qui lévite au-dessus du bar et qui vient me poser aux côtés de l’homme endormi pour vérifier qu’il ne s’était pas blessé en tombant. « Pap- » je m’arrête, relevant le regard vers mon parent, tout naturellement, parce qu’en tant que parent il est évident qu’il connait la réponse à tous mes questionnements. C’est comme ça, une règle immuable du monde quand on est un enfant. Certes, je suis un adulte, mais j’ai retenu cette confiance que l’adulte dans la relation savait tout, ne faisait jamais d’erreur. « Nessie » que je me reprends; « Il respire. Je crois » Mes doigts, trop chauds pour être ceux d’un humain, viennent se poser sur sa joue, puis sur son torse; je flotte à un centimètre tout juste du sol, et un lit de mousse très mince commence à se former sous moi, et puis sous l’homme que je manipule.

Je suis un peu perdue, c’est vrai; après tout, j’ai beau m’être précipitée vers l’homme, je ne savais que faire de lui. Mais je sais une chose : il y a une tente pour les blessés pour l’événement, alors… « Tu m’aides? » lui dis-je d’un ton qui ne laissait pas vraiment supposer qu’il dise non; « Nous allons le transporter vers le personnel de soin » oui, voilà, c’était décidé; nous allions le prendre par les épaules, et à nous deux, le transporter là-bas. À nous deux, parce que moi, toute seule… je n’en ai clairement pas la force.

Résumé~
+Nocti arrive au bar avec Nessie, mais ne commande rien
+Nocti voit l’homme s’endormir et se porte à son secours omg
+Demande à Paman de l’aider à transporter le barman vers la tente des premiers secours

+++Nocti est déguisé en fée avec des ailes qui bougent, une robe bleue et un masque de bois sur la partie supérieure de son visage
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Rhapsody NightingaleCervelle d'oiseau
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 2:07

Le temps arrive – celui de monter sur scène. Il est, manifestement, le premier, mais ça ne le dérange pas, pas plus que ça l’arrange. Au fond, lui, tout ce qu’il veut, c’est performer, chanter devant un public, s’amuser avec tout le monde. Participer. Avoir l’impression de faire parti d’un tout, qu’importe comment il a du mal à s’y intégrer. Alors il monte sur scène, couettes tressées battant sur son torse au rythme de ses pas, jupe prenant au vent. Oh – ce qu’il aurait aimé être de ces personnes qui captent l’attention de pas leur présence seule dans la salle. Lui était plutôt l’inverse, à croire que son apparence était parfaitement entre le « si peu particulier qu’on ne le remarque pas » mais pas « si normal que ça en devient étrange ».

Bref, il monte sur scène; on a bien tenté de lui donner un micro, mais il a juste continué de marcher sans se rendre compte qu’il avait oublié l’objet. Qu’importe; sa voix portait suffisamment pour l’endroit, quand bien même ils n’étaient pas dans une salle de spectacle. Il s’installe en plein milieu de ce qui leur sert de scène, aussi rigide qu’une planche de bois – on pourrait croire qu’il a le trac, mais c’est son air habituel, au fond. Les émotions n’arrivent pas à s’inscrire sur son visage – sa joie, pour commencer, toute simple, et puis son excitation, même, de pouvoir se produire à ère ouverte, comme dans son enfance. C’était bien mieux que les salles privées où il travaillait habituellement.

Alors il commence à chanter, parce qu’après tout, c’est pour ça qu’il est là.



« I’m an angel, tell me what you mean by that » et les premières notes fusent – puissantes, claires, pleines d’énergie. À l’opposée de l’apparence de celui qui chante, vraiment, mais ce n'est pas la première fois qu’on lui fera le commentaire. Il a prit une grande inspiration, il s’est lancé, yeux à demi fermé. Se concentrant sur les notes et les paroles et la mélodie, et puis, délicatement, ses paupière bordées de cils noirs et longs s'ouvrent, il prend à nouveau ses repères, et ses yeux tombent sur l’assemblée présente, entre ceux qui marchent et ceux qui s’arrêtent, le bar qui n’est pas loin du tout. Lui, tout ce qu’il veut, en cet instant, c’est leur donner un petit coin de beauté dans ce monde trop cruel.

Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’alors que lui veut offrir, le monde, lui, se moque bien de ses cadeaux. Après tout y a-t-il des choses plus importantes à observer en ce moment, littéralement. Ses yeux cherchent sans trouver; Dolorosa qui est plus loin, qui lui fait dos, qui est en train de parler avec quelqu’un. Elle ne s'est pas arrêtée, mais après tout, elle a un travail à faire. Nouvelle inspiration, parce que ça prend beaucoup d’air pour chanter.

« No, I wasn’t born without a heart » et puis ses yeux cherchent le confort que représente Emrys. Mais Emrys est dans la tente des infirmiers, en train d’avoir une migraine, des murmures divins venant chuchoter à son oreille. Non; Emrys a bien plus important à faire que de l’écouter. Il doit soigner les gens, il porte le poids du monde tout entier sur ses épaules, et Rhapsody ravale sa tristesse de peu. C’est comme de voir une chanson tanguer; les notes sont toujours justes, mais il leur manque quelque chose. Parce que la musique de Rhapsody a cet effet qui vient, en quelque sorte, remonter le moral de ceux qui l’entendent. Mais comment peut-il remonter le moral des gens quand il est lui-même celui qui perd le moral?

Rebecca. Sa colocataire avait bien dit qu’elle serait là pour l’écouter chanter. Même pour lui faire un interview, bien que le rossignol ne sût pas ce que ça pouvoir vouloir dire, ça. Mais Rebecca est dans les coulisses. Elle l’entend, certes, elle l’écoute, certainement. Mais ça, Rhapsody ne peut pas le savoir. Il ne voit que ce qu’il y a devant la scène; les gens costumés, certains qui s’amusent à l’écouter. Mais à quoi sert-il de se faire entendre quand tous ceux qui comptent sur vous ne sont pas là? Rhapsody se sentait déjà comme comme en marge de la vie de ceux qui sont le plus proche de lui – avait cru que de chanter lui redressait le moral, mais au final il ne fait que passer sa douleur dans sa chanson, faisant de ce fait, plus de mal que de bien. Enfin; ça reste joli à écouter, on peut supposer. Ce n’était pas tout à fait ce qu’il avait espérer présenter, en tout cas.

« I’m a nightmare, I know what you mean by that » et puis il ose; prend une autre inspiration, laisse son regard couler vers les coulisses. Y voit Aomine, et il faillit; le trac le gagne réellement. De toutes les personnes qui étaient là pour l’entendre, il fallait que ça tombe sur quelqu’un qui le détestait (enfin, c’était sa perception des choses). Et si le reste de la chanson se passa à première vue sans problème – dès que la musique se termina, il parti de la scène à grande enjambées, passant par le côté sortie de scène, et puis il vient se cacher derrière le mur utilisé pour le graffiti dans l’espoir d’y trouver l’intimité nécessaire pour qu’il vive ses émotions. Pas grand-chose, en final; juste un homme qui s’accroupit au sol pour prendre de grandes inspirations, pour laisser passer sa déception. Parce qu’après tout, il avait fait sa scène du mois – Dolorosa avait été bien claire qu’elle ne supporterait pas d’en avoir plus d’une fois par mois, c’était la règle. Alors il pratique sa respiration -se demande s’il ne devrait pas se transformer en oiseau et tout laisser derrière lui pour profiter de la fête depuis les cieux.

Résumé:
+Rhapsody est le premier à se présenter sur scène
+Rhapsody chante Born wihtout a heart de Faouzia
+Son pouvoir dérate (ne fonctionne pas) parce qu'il réalise que ses potos sont trop occupés par LA NARRATION pour l'écouter se produire
+Rhapsody va derrière la scène pour se morfondre dans son coin
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
Sentinelle du Conte Inéluctable
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 2:29
TW >>> langage, mention de ce qu'elle pense d'Inno et du Horla, once again
Le passage sous spoiler a ses tw indiqué >>> y est détaillé ce qu’elle reproche à Inno et ce qu’elle pense de lui à ce moment. Vrm skippable le sens du rp n’est pas affecté.

things done in
violence
have to be done over again
event halloween / x too much people to list it / present day present time

Elle laisse passer un rire léger, son regard compatissant se pose sur le Horla, le sourire qui va avec. Oh, il vous faut ça avec beaucoup de tendresse devant sa volonté d’exercer son pouvoir sur le môme, de le démontrer. C’est peu surprenant après tout. Se cramponner à son pouvoir avec les jointures serrées d’un enfant de quatre ans qui refuse de partager son jouet, s’essayer aux petites démonstration d’autorité pour que tout le monde sache à quel point on est grand… Il lui rappelle un peu sa mère dans ses côtés les plus pathétiques, elle ne peut qu’avoir de la sympathie pour sa condition. Peu surprenant que la créature se complaise dans le rôle de directeur de prison, qu’il s’achète et s’affiche avec les fréquentations qui entraîneront le plus de commentaires.

- Oh. Quelle générosité, quelle incroyable puissance murmure-t-elle doucement, se départissant mal de son sourire quand le grand seigneur démontre son pouvoir, autorisant sa pute à faire ce que la loi lui demande. Redoutable. Impressionnant. Bientôt il démontrera sa force supérieure en volant leur hochet aux bébés dans leurs landaus, plus rien ne l’arrête.

Machinalement elle consulte les papiers d’Innocenzo, écoute ses propos.

Le jugement qu’elle pose sur lui n’est plus celui de la sentinelle - c’est les années dans des cercles différents mais portant leur similarité. Le problème, c’est que la fétichisation, elle comprends. Elle a marché la ligne, elle a joué de ce qu’elle pouvait vendre, de ce qu’elle refusait de négocier - elle a gagné là où elle le pouvait, elle a pris conscience [longtemps après] qu’elle avait perdu parfois.

TW :

Pendant un instant elle est presque à même de mettre le doigt sur le concept de système davantage que de responsabilité individuelle mais comme un papillon le concept s’envole avant que sa main ne se referme sur lui.

Tu pouvais pas simplement vendre des photos de tes pieds si l’argent était si nécessaire comme le reste d’entre nous, elle pense en lui rendant ses papiers, gardant note du conte et du prénom. Elle sentait le poids de son pouvoir qui planait sur l’individu, sans qu’elle sache comment il se manifesterait.

"Aubain, sais-tu que     le Livre    ne sert pas seulement à être lu et signé ?"

Fuck. Fuck fuck fuck fuck.

Qu’est-ce qu’elle en avait à foutre d’un homme pathétique qui essayait de se rajouter des centimètres en faisant le gros bonhomme puissant et d’un creep qui vendait du temps avec son corps d’adolescent et se cherchait de la clientèle. C’était le problème de quelqu’un d’autre; ils étaient si insignifiant sur l’échelle de ses préoccupation.

- Raul. Un ton où se traduisait l’urgence de la situation. La femme avec qui est Renart…

Elle n’en impliquait pas plus mais l’intonation de sa voix insistant sur le personnage - quel qu’il soit. Quelque chose l’inquiétait [le brouhaha le chaos des voix et elle ne pouvait rien entendre mais des choses étaient dite et]

Elle ne devrait pas lui dire tout ça. C’est Renart, il veut voler le Livre.

Est-ce qu’elle pouvait arrêter le Renart simplement sous prétexte de l’intuition narrative. Honnêtement on avait déjà dû faire pire.

[et les narrateurs murmurent et sur les contes et sur les Grimm et sur ? est-ce qu’elle devrait savoir est-ce qu’elle devrait savoir est-ce qu’il n’y a que les Grimm qui savent ça ?...  ]

“Elle aurait mieux fait de ne pas le savoir.”

“Et c’est pourquoi les Grimm l’ont enfermé.”

Inspiration. Ce serait un problème pour le futur. Pour le moment son esprit se fixait sur la mention de Renart - et de sa compagnie.

- Amusez-vous bien, elle adresse machinalement au Horla et son jouet, avant de s’éloigner sans plus leur adresser un regard.

Glissant la main dans son sac sortant son téléphone composant le numéro de sa partenaire - il était toujours mieux de s’associer à des personnes compétentes.

Le bruit la foule s’anime en direction de la scène et des artistes pendant qu’elle se glisse ignorant tout ce qui peut bien se passer sur scène vers les stands de boisson vers lesquels étaient plus tôt parti Farah - ses yeux survolants les individus qui y étaient encore, cherchant deux personne. Un homme, une femme.

je modifierais peut-être la fin mais dans ce cas j'informerais aaa
cactus


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Alastair ArthursonTrop beau pour la torture
Trop beau pour la torture
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 11:03
Le festival de la Citrouille Noireft. Beaucoup de mondeC'est le l'HalloweenTu parles et tu parles… Oh, tu es doué pour ça. Surtout lorsque tu es heureux. Tu peux déblatérer des tonnes de mots juste parce que tu es content d’être avec des personnes que tu aimes. Mais là, quelque chose cloche… Quelque chose sonne horriblement faux alors que, au plus tu déblatère, au plus tu sens quelque chose au fond de toi. Difficile de ne pas se rendre compte que cela vient d’Emrys.

Ton bonheur se souffle aussi facilement que s’il n’avait été qu’une flamme de bougie et tu te retrouves avalé par la terreur qui foudroie la druidesse. Tu entends à peine la voix de Svane alors que tu observes Emrys, sonné par le choc de la vague qui vient de rafler on bonheur. Ton cœur s’emballe.

Sa terreur devient la tienne alors que tu la vois redevenir lui. T’as l’impression que ton estomac est retourné. Il y a peu de choses qui peuvent chambouler à ce point ton père et ça, tu en as parfaitement conscience. Tu ne lances qu’un bref regard à Svane qui, de toute évidence, est tout aussi inquiet que toi. Tu l’as pas entendu critiquer ta tenue, le tsunami des émotions d’Emrys ayant capté toute ton attention.

Il marche comme un lion en cage. T’es terrifié autant parce qu’il t’envoie inconsciemment ses émotions, mais aussi parce que tu n’oses pas imaginer ce qui le met dans un état pareil. Mais le voir tourner ainsi, murmurant follement, c’est sans doute ce qui t’effraie le plus. Une peur sincère drapée d’une profonde inquiétude pour ta figure paternelle.

Alors, tu t’imposes. Tu te mets à son niveau et tu lui attrapes le bras pour le forcer à te regarder. Ses yeux. Par Excalibur, ses yeux. T’as envie de t’en remettre à Svane, l’ainé dans la situation, mais tu ne peux pas juste ignorer l’état dans lequel est ton père.

- Emrys ! Qu’est-ce qui se passe ?!

T’essaye de le forcer à te regarder, à te voir. Malgré que t’as l’impression de perdre pied, perdu dans le torrent des émotions de ton père, tu fais ton possible pour t’ancrer dans le présent. Tu remontes le courant de votre lien mental pour essayer de l’atteindre directement par la pensé. Tu y répètes exactement la même chose, espérant l’atteindre, espérant que cette main tendue soit suffisante pour le faire sortir de sa frénésie anxieuse.

- Il fait une crise d’angoisse, Svane. Je vais lui chercher une bouteille d’eau. Essaye de commencer une méthode 5-4-3-2-1 avec lui. Et, par le Graal, assis le.

Sincèrement, ça te ferais pas de mal de la pratiquer aussi, cette méthode… Mais tu as bien conscience que si tes mains et ta voix tremblent en ce moment, c’est uniquement à cause de votre lien mental, à Emrys et toi.

Tu files dans le matériel de la tente de secours. Dans ta nervosité, tu manques te casser la gueule sur tes talons. Ta cheville semble te lâcher mais tu te rattrapes avant de tomber. T’as un peu mal mais rien ne semble grave. Agacé, tu retires ces foutus talons de tes mains tremblantes avant d’attraper une bouteille d’eau et de revenir auprès de ton père au pas de course pour essayer de le faire boire un peu.

- Il respire comment ?, que tu demandes à Svane alors que tu le rejoins.

- Alastair est soufflé par les émotions qu'Emrys lui envoie sans le vouloir
- Il essaye de lui parler directement dans la tête pour tenter de l'atteindre de ses mots
- Il demande à Svane de prendre soin de la crise d'angoisse d'Emrys pendant qu'il va lui chercher de l'eau
- Il s'inquiète de la respiration d'Emrys
Alastair Arthurson
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Ragnhild FløytespiserSentinelle du Conte Inéluctable
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 12:16
  • Mardi, 31 Octobre
  • Halloween
  • Event #1
Le festival de la Citrouille Noire
person ft. plein de monde
Bordel de merde. Tu t’es effondrée en plein milieu de tes préparatifs pour le festival. Maintenant, tu es totalement à la bourre. La trace de l’oreiller sur la joue, tu grommelles alors que tu enfiles le costume que tu as été forcée de préparer pour le festival. Avec ta garde-robe limitée, t’as pas vraiment mille et une option. Et tu n’avais pas vraiment envie de dépenser de l’argent pour ce genre de trucs. Du coup, t’avais envoyé tes rats te voler deux trois trucs en ville.

Résultat des courses, tu t’étais retrouvé avec une petite robe blanche et une couronne de fausses fleurs. Tu espères que cela changera assez de tes hoodies et col roulés habituels que pour qu’on t’accorde le fait que c’est un déguisement. Continuant de jurer alors que tu sautilles sur ta lame de sport le temps d’enfiler une Doc Martens qui ne va pas du tout avec le reste de ta tenue, c’est là que ton téléphone sonne.

Tu jures alors que tu manques t’écraser au sol. Mais t’arrive à décrocher à temps, avant que l’appel ne se coupe. T’es déjà en train de courir dans le couloir quand tu élèves la voix, ayant reconnu le nom de Dolorosa sur ton écran de téléphone.

- Ouais ouais, je sais, je suis en retard. Je me suis endormie. Si Raul demande, j’étais en train d’établir un périmètre de rats autour du festival, ok ? J’habite pas loin. Je serais là dans…. Quelques minutes ?

Tu avales les escaliers de l’immeuble où tu habites. Force d’habitude, tu ne t’en sors pas trop mal, malgré ta lame de course. Tu ne laisses pas vraiment le temps de répondre à Dolorosa, persuadée qu’elle t’appelle parce que Raul lui a demandé de le faire. Il est probablement mécontent. Tu as dû lui donner la sensation de tenter de sécher le festival.

- Tu peux être une partenaire de choc et m’attraper un café ? J’ai la tête tellement profondément dans le cul que j’y suis jusqu’au cou.
receipt_long - Ragnhild s'est endormie en se préparant pour le festival
- Elle s'est réveillée bien en retard
- Elle a fait zéro effort pour son costume, portant une robe blanche et une couronne de fleur (ce qui dénote tout de même par rapport à son style habituel)
- Elle porte sa lame de course au lieu d'une prothèse classique
- Elle répond à l'appel de Dolo alors qu'elle est en train de courir pour rejoindre le festival, persuadée que Raul pense qu'elle a essayer de sécher le festival. Elle ne se rend pas compte que quelque chose de grave est potentiellement en train d'arriver. Pas encore.
Sleep time

1h24min

Ragnhild Fløytespiser
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Aomine NaitoOrdre de la Trame du Destin
Ordre de la Trame du Destin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 15:11
Chez Aomine, l’attente se traduit le plus souvent par l’écoute. C’est qu’il aime, c’est qu’il apprécie, laisser glisser ses yeux partout et ses oreilles également. Comme toujours, Aomine fait partie des invisibles - naturellement, et sans forcer. Personne ne s’occupe de lui. Ça lui convient bien, il faut avouer. Lorsque l’annonce est faite pour les artistes de monter sur la scène, il finit son café. Un tapotement de doigts, avant de payer en vitesse. Aomine voit de l’agitation. Et une grimace légère éclaire ses traits, un instant seulement. Il remet son masque, le vrai et le faux, sur son visage, et le chapeau dans la main, le voilà qui s’éloigne.

Il inspire alors. Expire lentement.
Aomine a le trac. Peut-être n’est-il pas assez habitué des scènes, ou peut-être que personne ne s’y habitue jamais vraiment. Il sort alors son violon, son archet, plaque ses cheveux dissidents sur le haut de son crâne. Quelques réglages - ce n’est pas encore à lui de passer.

Et toi, toi il ne te connaît que trop bien.
Le petit oiseau, qui vient (venait) chanter à sa fenêtre.

Ah, on ne t’écoute pas. Pas à ta juste valeur. C’est dommage, il faudrait. Aomine jette son regard sombre sur le public distrait. A ses yeux idiots, car il ne parvient pas à songer qu’ils ont mieux à faire. Tant pis pour eux - lui en profite. Il voudrait presque faire sonner son instrument à tes côtés. Mais il ne peut pas. Encore quelqu’un qu’il a bêtement perdu.

Tu finis. Et tu t’enfuis.
Rien de plus facile. Il le fait souvent.

Et arrive son tour. De violon, Aomine est doué. Quiconque vous le dira, s’il le connaît assez. Mais Aomine a bien d’autres défauts, nombreux, qui empêchent son ascension. Son caractère, en premier lieu - il est incapable de s’accomoder avec autrui, un esprit d’équipe aussi fin qu’un papier à cigarette. Et sur scène, il possède un charisme faible. Peut-être est-ce à cause de son physique disgracieux, bien en-dehors des normes humaines. Il aurait aimé être humain, Aomine. Mais il n’est que monstre.

Au moins, cette soirée est un peu pour lui.

Cette musique, Rhapsody, tu la connais bien. Tu chantais encore dessus, voilà quelques semaines, avant qu’il n’ose te mettre dehors. C’était sa répétition. Pas complexe, disons qu’il a connu pire. Mais bien dans cette ambiance. S’il fallait qu’il s’adapte, il l’a fait. Sans mal aucun, c’est de musique dont on parle - et non pas de gens. Il ignore si on l’écoute plus que l’artiste précédent, mais dans le fond, il ne s’en préoccupe guère. S’il espère encore parfois percer dans ce monde, il a accepté depuis longtemps qu’il devra travailler trois fois plus. Alors si ce n’est pas aujourd’hui, ni même demain, il attendra. Il sait attendre. La patience n’est pas ce qui lui manque.

Sa scène se termine à son tour. Un salut, à destination des quelques personnes qui ont daigné l’écouter, et il part. Il te retrouve, petit oiseau, non loin. Il ne sait pas si tu l’as écouté, ou si comme les autres, tu l’as ignoré. “C’était bien. Ce que tu as chanté.” Il voudrait te faire pleurer - tu verrais, ça soulage - mais peut-être que tu es déjà bien trop mal pour qu’il puisse y faire quelque chose. Tant pis. “... C’est dommage qu’ils n’aient pas écouté. Pour eux, du moins.” Lui n’en avait pas perdu une miette.

Résumé : Aomine passe sur scène après Rhapso, d'ailleurs il JUGE les gens qui l'ont pas écouté (parce qu'il arrive pas à se dire qu'ils sont occupés ailleurs, déso). Après être à son tour passé, il retrouve Rhapso, essaye de le faire chialer pour le soulager mais le dé a foiré, du coup il lui dit trois mots puis il REJUGE encore une fois, ça fait plaisir.

Un lieng : Il joue La Danse Macabre au violon avec un fond de piano, dont voici un petit lien Youtube si jamais : https://www.youtube.com/watch?v=G-KSTWO5ir0


   
   
Aomine Naito
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Aubain MalebrancheErrant.e du Destin Incertain
Errant.e du Destin Incertain
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 17:08
Les récifs du visage féminin se dévoilent sous le regard fauve. Une peau diaphane, caressée par les boucles de ce blond tant chéri dans les récits médiévaux. Des traits ciselés mais sans âge ; même les balafres qui lui couturent l’œil gauche ne lui donnent aucun indice. Il sait, à son expression, qu’elle le connaît — bien, même. Mais impossible de poser un nom sur l’apparition. Quelque chose perturbe ses sens, et il ne saurait dire si c’est l’alcool, l’entre-deux de sa lente métamorphose, ou bien un enchantement. Tant pis. Son attitude, aussi suave et mystérieuse soit-elle, lui en dévoilera davantage qu’elle ne le souhaite.

Il y a d’abord cette expression. Autrefois. Aubain la rattache, sans réfléchir, à cette époque où chacun pensait devoir son salut au Livre. À cette gigantesque mascarade orchestrée par les frères, débusquée par la Belle et par Morgana. Son rire fuse en même temps que celui de sa comparse, révélant ses crocs luisants. Il est aussi ponctué d’amertume, comme le jus de citrouille est relevé par l’alcool. Comme les notes saccadées qui s’arrachent du gosier de l’étrange amie.

« C’est bien le problème. Ils ne m’ont pas écrit. Mon conte avait sept siècles quand ils sont nés. », qu’il rétorque, sourire aux lèvres.

Le rictus du vulpin s’affadit pourtant aussi sec. Il reste un instant suspendu à sa question, à celle qui titille son obsession. Il articule :

« Le Livre… est un système. Et je crois qu’ils y sont eux-mêmes rattachés. Sinon, pourquoi tiendraient-ils autant à le protéger ? Il fait tourner nonchalamment son cocktail dans son verre, avant de poursuivre. Les humains pensent qu’ils sont morts, tu le savais ? »

Le Livre est un système et ses pages sont protégées par l’autorité : celle des Grimm, guides créateurs ; celle d’Everwilde High, murs serviles ; et celle des Sentinelles, violence impunie. Tant d’armes pour s’assurer que la Destinée soit suivie à la lettre. Aubain lui-même ne s’est pas écarté de ce qui a été écrit pour lui — et c’est de son destin dont sa rébellion s’imprègne. Renart n’a jamais courbé l’échine devant les monarques, les ecclésiastes ou les aînés ; toujours, il les a moqués et trompés. Il peut bien se payer une petite tyrannie.

Sa fourrure frémit lorsque le barman s’écroule sur le sol. Sa chute, contrôlée, est trop lente pour qu’il se fracasse le crâne ; Aubain doit bien reconnaître cela, alors que son invitée s’apprête déjà à filer. Il penche un peu la tête sur le côté, observant la silhouette encapuchonnée se fondre dans la foule. Se préparer ? À quoi ?

Aubain porte son verre à ses lèvres pour le finir cul sec, avant de sauter par-dessus le comptoir. Il manque alors de se heurter aux deux présences qui rendent Everwilde un peu plus douce. Nessie, qui comme lui, n’a pas pris la peine de se déguiser — elle sait la douleur de le faire au quotidien. Et la voix chantante de Noctilucent, l’esquisse aux nuages. Si un sincère sourire étire ses lèvres vulpines, une pointe d’inquiétude se niche dans sa cage thoracique. Il s’accroupit à côté du Qilin ; ainsi, il peut distinguer son regard à travers l’écorce dont il s’est affublé.

« Bonsoir, Nocti. Ça fait longtemps. », lui glisse le renard.

Il jette une œillade inquiète par-dessus le comptoir, là où les Sentinelles s’embourbent dans une discussion animée. Sa mâchoire pointe sous sa joue. Pourvu qu’ils restent ainsi occupés. À nouveau, il se tourne vers son ami·e, qui semble bien décidé·e à porter le pauvre bougre à bout de bras.

« Non, non, attends, tranche-t-il d’une voix qui s’adoucit pourtant. Tu risques de le blesser en le relevant. J’ai appris ça chez les humains. On va le mettre sur le côté, et je vais chercher les secours. »

Avec précaution, le vulpin manipule le corps endormi pour le faire rouler sur le flanc gauche. Alors qu’il met en place sa main et son genou pour le maintenir, il poursuit :

« Écoutez. Quelque chose se trame ici, je ne sais pas exactement quoi. Préparez-vous à déguerpir s’il le faut. »

À nouveau, Renart franchit le comptoir d’un bond agile, et atterrit sur deux pattes dans la poussière. Il adresse un maigre sourire aux deux créatures.

« Je reviens. »

Ce n’est pas un mensonge — du moins, il l’espère.
Alors qu’il trottine vers la tente de secourisme, Aubain attrape son téléphone. Ses doigts pianotent un court message à propos d’une femme blonde avec des cicatrices. Une artiste, pouvant endormir d’un regard. Peut-être une alliée. Ancienne, sûrement. Un pli soucieux se creuse sur son front, alors qu’un premier nom se dessine dans son esprit à la lecture de ses propres indices. Se pourrait-il que… Non. Impossible. Après avoir effacé ses derniers messages, le vulpin remet son portable dans sa poche. Son regard se porte sur l’ouverture de la tente. Peut-être que le vieux mage en sait plus. Il pourrait lui demander…

À moins qu’il ne trouve l’enchanteur livide, terreur figée sur ses traits juvéniles. Un pan de la tente retenu par le bras, Renart demeure un instant fixé sur l’homme, méconnaissable. De son souvenir, Merlin lui a toujours paru impassible. Inflexible. À l’écart de toute source de tourment. Il sent l’anxiété lui nouer les entrailles, alors que ses propres mots lui reviennent. Quelque chose se trame. Son regard oscille entre les occupants de la tente encore debout, tandis que ses propres mots s’entrechoquent dans sa gorge.

« Euh, pardon… Le barman est tombé dans les pommes. Il se gratte la nuque de sa main libre, n’osant pas regarder le magicien dans les yeux. Je vais attendre dehors. »

Alors que la toile se referme derrière lui, Aubain reste planté devant la tente. Il se prend l’arête du museau entre les doigts en soupirant. Il observe la scène du coin de l’œil, alors que les dernières notes d’une Danse macabre s’élèvent. Et se demande quel spectacle son étrange amie lui réserve.

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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 18:06
things done in
violence
have to be done over again
event halloween / x too much people to list it / present day present time

“Elle a créé une nouvelle version de l’histoire.”

Oh la ferme. Le grésillement empressé de la narration se mêlait au bruit de la foule et il lui fallait sa contenance de professionnelle pour ne pas hurler à quelqu’un de se taire - aux bavards immatériels très certainement.

Ragnhild qui décroche lui évite de s’éterniser sur un plan complexe pour obtenir le silence [hurler]. Pendant un moment elle avait craint

- Ragnhild. Rien à foutre, (du retard). J’ai laissé Raul derrière. C’est le plus rassurant qu’elle puisse faire. Écoute, j’ai besoin d’aide pour un suspect à appréhender.

Elle trace aussi vite qu’elle peut faire les stands dans une foule active - au moins être plus grande lui donne l’avantage de pouvoir avoir une vue relativement dégagée de ce qui se passe  devant elle.

- Renart. Aubain, hésitation,Malarbre Maleagant Malvie Malebranche, quelque chose en M. Il doit être dans les databases des personnes à surveiller.

La musique change sans qu’elle y prête grande attention. La demande de café a le bénéfice de l’avoir orienté vers un stand particulier.

- Il était accompagné d’une femme - c’est peut-être elle le plus gros problème.

Ses yeux se posent sur le bar - ses yeux se posent sur le barman évanoui. Sans délicatesse - elle jure.

- Ça va être dur pour le café.

Sans avoir vu qui venait de fuir le stand [la queue entre les jambes] elle se rapproche de l’homme - ça n’est pas normal et même si elle ne le veut pas la priorité d’une vie possiblement en danger l’emporte sur le reste [du moins pour l’instant.]
Ses yeux se posent sans vraiment regarder les individus autours qui semble avoir aidé - son premier réflexe de s’accroupir au niveau, de vérifier la respiration, et, rassurée par la présence de celle-ci, de vérifier ensuite auprès des individus [est-ce un enfant ?]

Elle ne sait pas adapter son ton pour un public plus jeune c’est le travail d’Emrys et des médecins qualifié - elle ; elle ça n’est pas son travail, et la tendresse elle ne connaît pas [juste l’efficacité].

- Il s’est évanoui depuis combien de temps ?

Est-ce que c’est normal ou - et un doute la prend à la gorge comme une certitude crasse et et si c’était magique et Renart était ici maintenant elle en est presque entièrement certaine ; et il y a quelque chose de bizarre et elle ne peut pas mettre le doigt dessus très exactement mais elle le sait elle le sent.

- Quelqu’un est-il allé chercher les secours ?

Le ton est doux mais sa résolution est froide. Plus qu’avant - elle a besoin de Ragnhild.

c'est le 6 d'intelligence qui fait qu'elle pense magie + madame sait un peu de quoi ça a l'air un évanouissement normal, c'est une pro
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NoctilucentAlliance des Récits Évadés
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 21:59
D’abord, une peur qui paralyse tous mes membres; on me dit mon nom, un mouvement et quelqu’un s'est posé à nos côtés. Mon instinct de proie me dit d’abord de fuir – et puis plus lentement, les rouages de mon cerveau s’activent pour me chuchoter clame toi et puis tu connais cette voix et délicatement, mes yeux se posent sur ta forme incertaine, l’entre-deux que je n’ai pas souvent eu la chance de voir, et pourtant les traits sont bien les tiens, ceux d’un ami et mon cœur peur reprendre son rythme cardiaque normal. Mes joues se colorent d’un doux rose entre l’embarras et un petit quelque chose de familier mais sur lequel je n’arriverais pas à mettre de mot. Peut-être que ça peut s’expliquer comme étant un confort; pas tout à fait celui que je ressens avec Nessie, mais quelque chose du genre. Peut-être est-ce simplement le sentiment d’appartenance à un groupe qui n’est pas nommé, peut-être que c’est de savoir que tu comprends.

« Oh » dis-je, ma bouche formant un o délicat avant de s’animer à nouveau; « T’es beau, comme ça » plus qu’en humain, à mon goût personnel, évidemment, moins qu’en ta forme habituelle de renard. Certes, dans les dernières années, tu as été obligé de porter ton corps humain plus souvent que de raison (en même temps, je ne te plains pas tout à fait, c’est bien fait pour toi, petit voleur), mais pour moi, quand je pense à toi, ce n'est pas sous cette forme-là que je t’imagine. Il y a, bien sûr, cent et mille questions que je voudrais te poser – comme tu dis, ça fait un moment que nous ne nous sommes pas vus. Mais l’homme à nos pieds me semble plus important pour le moment, une inquiétude que tu sembles partager.

Ton regard par-dessus le bar ne me passe pas inaperçu, bien sûr. Mais après-tout es-tu Renart – toujours à te mettre dans des ennuis, exprès ou non. Quoique je ne peu pas juger, vu ma situation…

« Oh » dis-je à nouveau, ma tête se baissant un peu vers le sol, moi qui suis reprise comme une enfant en faute. Mais il y a de cette douceur dans ta voix qui m’encourage plutôt que de me démoraliser, aussi je ne relève pas; « Ah, oui, d’accord. Je fais comme toi » et je te regardes le tourner, je t’aide au niveau de ses jambes, et puis je viens mettre mon genoux, ma jambe, dans l’angle que tu sembles faire. « Noté » dis-je simplement, un hochement de tête singulier venant indiquer ce que je pensais de la chose. Parce que je dois toujours être prête à courir, parce que c’est devenu seconde nature, mais j’apprécie tout de même la mention. Et puis je m’inquiète; as-tu vraiment fait quelque chose, là tout de suite, qui mériterait qu’on te pourchasse, encore? Mon cœur se serre et mes lèvres aussi, me retenant de tout commentaire ou questionnement sur le sujet. « Nous t’attendrons » dis-je avec une certaine fermeté – comme pour t’indiquer que je ne te laisserai pas te soustraire à ta promesse non dite. Enfin parce que c'est moins une promesse et plus une déclaration, mais pour moi l’un et l‘autre sont du même acabit.

Certains se demanderont quelle idiote pourrait mettre ses espoirs dans un fourbe renard – mais c’est ma nature, et je ne compte pas y déroger. Pas en cela, en tout cas.

Tu pars et je lève mon visage gracile vers ma mère; « Est-ce que tu peux m’aider? » lui demandais-je; « Il est lourd » et moi, je ne suis pas très forte. C’est ce qui arrive quand on pèse trois fois rien, nos muscles ne se développent pas de la même manière. Mais bon, la chute du Barman n’aura pas attiré que ton attention, et quelques instants plus tard, une grande femme vient nous rejoindre. Le saphir de mon regard se pose avec entendement sur mon père – mes lèvres se pincent à nouveau, et j’observes la nouvelle venue à la dérobée, naturellement craintive, avant de répondre à la question, puisqu’elle semblait innocente.

« Deux minutes, trois tout au plus » que je dis, ma voix fleurie et cristalline montant jusqu’à toi sans effort. « Il n’a pas l’air blessé » que je glisse même en cadeau; après tout sa chute fut-elle assez douce pour que je doute un peu. Puis l’ayant retourné, je ne vois nulle part de sang qui s’écoulerait de lui, de son crâne plus précisément. « Mon ami est parti chercher des secours juste avant votre arrivée » dis-je, très poliment. Le ton que tu utilises me fait me poser des questions; il a de cette droiture résolue qu’on ceux qui sont convaincus, mais également la douceur de ceux qui s’adressent à, et bien, inférieurs à eux-mêmes. Et comme pour le moment cela m’arrange, je ne m’en offusque pas; mon air reste inquiet, toutefois, pour l’homme – mais d’un mouvement subtil, comme si je me repositionnais de la jambe gauche plutôt que de la droite, je donne un petit coup sur la jupe de ma robe pour que le long tissu vienne se poser avec délicatesse au sommet des fleurs qui étaient en train de pousser autour de moi. Ce n’était pas parfait, certes, mais ça devra faire l’affaire. Et puis, j’avais pour moi le fait que la priorité était l’homme évanoui – moi, je n’étais personne, dans cette histoire (et j’espère que ça restera ainsi).


Résumé~
+Nocti se place comme Aubain lui montre pour tenir l'homme sur le côté
+Nocti répond aux questions de Dolorosa
+Nocti pose subtilement le tissu de sa robe pour cacher les plantes qui poussent autour d'elle

+++Nocti est déguisée en fée avec des ailes qui bougent, une robe bleue et un masque de bois sur la partie supérieure de son visage
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Noctilucent
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Rhapsody NightingaleCervelle d'oiseau
Cervelle d'oiseau
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 22:37

Dans sa panique émotionnelle, il lui prend un peu de temps pour enregistrer les mélodies que tu composes avec ton violon – et pourtant c’est bien leur familiarité que le poussent à relever la tête, à fermer les yeux dans un grand soupir et à laisser aller, le temps d’une œuvre, ses inquiétudes et ses déceptions. Oh; elles reviendront au grand galop dès que la musique se terminera, mais l’espace d’un instant, c’est comme de mettre les pieds dans ses pantoufles préférées. Il y a dans la familiarité un brin de confort et de réconfort qui le berce l'espace d’un instant de magie. Il se fait violence, aussi, pour ne pas chanter – pour ne pas superposer à nouveau sa voix à la mélopée de ton violon. Parce que c’est ton temps sur scène, parce que tu as bien dit que tu ne voulais plus l’entendre, parce que- enfin, il ne savait pas tout, juste que c’était pas bien de jouer en même temps que les autres, sans leur demander. Il comprenait, maintenant. Enfin. Il comprenait un peu. Savait que ce n’était pas à faire, sans comprendre pourquoi. Mais quand on est comme lui, un peu bête sur les bords, on apprend vite à accepter les choses qu’on nous dit même si elles ne font pas de sens pour nous. Alors il reste en silence, il écoute, et puis sa tristesse revient au grand galop.

Mais de là même où il est sorti, tu sors aussi, tout naturellement. Le chemin te mène derrière l’estrade temporaire, et tu lui adresses quelques mots que le font sursauter – de peur et d’inquiétude, d’abord. Mais tes paroles lui donnent un peu de réconfort. Parce que ça aussi, c’était confortable, réconfortant, les compliments. Après tout, le Rossignol avait l’habitude qu’ils suivent ses performances, en général. « Merci » dit-il, les inflexions de sa voix ne notant pas, malheureusement, à quel point il était reconnaissant des petits mots que tu lui adressais. Il n'avait que faire qu’ils soient brusques, au fond. Son regard noir, trop grand pour être totalement humain, se pose sur ton visage. N’y voit pas la certaine violence que tu vis -l’envie de le faire pleurer-, pas plus qu’il ne note les cornes et la couleur de ta peau, au fond. Rhapsody est comme ça : il ne calcule pas les choses, les gens. Mais comme toi, il vit à travers sa musique. « Je me suis- » il s’interrompt, comme incertain de comment tourner la phrase. Parce que la chanson était belle, mais elle n’avait pas communiqué ce qu’il voulait.

« La musique. Ça élève l’esprit » dit-il maladroitement. Non; ça ne disait en rien qu’il essayait de dire qu’il était capable de soulager les mœurs avec sa chanson, mais que ce soir, il n’y était pas arrivé. Qu’importe, toi tu continues et tu luis dit que c'est tant pis pour eux, et – oh, comme il aurait aimé penser comme toi. Ses doigts pianotent une mélodie oubliée sur ses genoux alors qu’il reste là, un moment songeur, comme pesant le pour et le contre de ce que tu dis. En tout cas, on ne peut pas dire qu’il ne prenait pas tes mots au sérieux, quand bien même ça lui faisait bizarre, au fond, que la seule personne qui ait vraiment écouté sa mélodie soit celui qui ne voulait rien avoir à faire avec lui. Au fond il hésitait à te partager ce qu’il pensait, de peur de prendre trop d’espace; là il se faisait petit, recroquevillé, la voix pas plus élevée qu’un souffle sur la joue.

« Pour moi » dit-il simplement. Pas dommage pour eux, dommage pour moi. Parce qu’il pouvait se donner cela – il chantera à nouveau. Pour eux, pour tous. Ils auront L’occasion de l’entendre à nouveau, mais lui – lui ne pourra pas revivre ce moment raté. La vérité c’est que le monde tournait trop vite pour les gens comme lui; il faisait du surplace pendant que les autres courraient dans tous les sens. Oh; il ne savait pas ce qui avait causé leur égarement, au fond. Mais c’était comme ça; le monde avançait et il se sentait dépassé, laissé derrière. Mais, délicatement, sa voix s’élève à nouveau, ses yeux restent plantés sur toi, et il dit; « C’était beau, ta danse macabre » ça venait du cœur, mais comme toujours, la chaleur de ses émotions ne transparaissait pas toujours dans sa voix, mélodieuse qu’elle restait à l’ouïe. Et puis il ajoute du bout des lèvres, incertain de savoir si ça te plaira, au fond, comme compliment : « Ta pratique a payé » parce qu’il y avait certains bouts contre lesquels tu n’étais, tout naturellement d’ailleurs, pas adroit il y a quelques semaines. Tu as travaillé fort – et lui, il voulait simplement le reconnaitre, le souligner.

Résumé:
+Rhapsody répond à Aomine
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMar 28 Nov - 23:21
things done in
violence
have to be done over again
event halloween / x too much people to list it / present day present time

Elle essaie de rester délicate - de ne pas brusquer la civile qui n’a rien demandé, et surtout pas d’être témoin d’une urgence en pleine festivité. Elle a toujours l’impression de parler à une jeune personne, quelqu’un qui devrait être encore en âge de s’amuser, de profiter des évènements.
Proche de l’homme évanoui, elle constate la situation.

- C’est bien, elle murmure en encouragement. Elle ne contrôle pas son pouvoir, mais elle apprécie cette qualité que de porter secours à ceux dans le besoin - et son pouvoir l’apprécie aussi. Ça n’est qu’une caresse de faible intensité, mais elle sait que sa lumière se pose sur la demoiselle, lui promettant un peu de chance future.

Deux trois minutes lui semble déjà trop pour un évanouissement classique, mais les causes de syncopes sont multiples [et surtout, si ce soupçon insidieux que la chose pourrait être magique se confirme…] ; elle ne l’a pas vu tombée donc elle ignore la délicatesse de sa chute, elle grince des dents à l’idée qu’il n’ait pas l’air blessé - une commotion, ça ne se remarque pas particulièrement.

Mais l’idée lui vient quand elle voit non loin sur le bar les deux verres vides, et sa recherche de l’éternel vulpin arnaqueur et criminel, celui qui est voué à toujours échapper aux conséquences de ses actes. Et la petite dit ami, et Dolorosa pourrait bien avoir tort, elle pourrait être idiote mais -

Elle peut bien prendre un risque, tenter un pari ; le tout pour le tout     et au pire ? Ça ne sera pas grand chose de perdu ; ou du moins, elle ignore ce qu’elle pourrait perdre ici.

- Aubain ? elle demande avec un soupçon d’espoir; se départissant de son ton professionnel pour quelque chose de plus humain, et si elle n’est pas honnête, cet espoir il est vrai    il n’est pas feint.

- Oh. Ça n’est peut-être pas lui, et sa voix prend des notes embarrassées quand elle hésite elle explique. Je devais le retrouver ici… enfin, les retrouver.

Elle inclue l’inconnue, sait-on jamais.

Le masque rend difficile toute lecture des émotions de la jeune fille, et elle semble fixer Dolorosa sans comprendre - sans savoir de qui il peut bien s’agir. Dommage, mais les choses valaient la peine d'être tenté.
Elle soupire, un peu déçue.    La déception de quelqu’un qui a manqué un ami, pas celle de quelqu’un qui a manqué sa proie.

- Non c’était bête ça ne pouvait sûrement pas être lui. Faux espoir, désolé… elle hésite.  Si vous voyez ou avez vu un homme… plus petit que moi c’est généralement donné, mais plus vieux, caucasien, roux probablement. Elle aurait peut-être dû dire brun, c’était la meilleure couleur pour passer inaperçu. Soupir. Et je ne sais pas si il est venu costumé, donc tout ça est sûrement inutile.

Elle aurait du consulter le dossier, elle aurait du demander à Raul, elle aurait pu éviter si facilement cette ignorance -

réponse extrêmement courte
cactus


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Dolorosa Delarosa
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
le Conflit et le Confit
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMer 29 Nov - 0:41
Le Festival de la Citrouille Noire
Event Halloween




Dire que Svane était inquiet serait un euphémisme. Il était bien plus qu'inquiet à ce stade.
Il n'avait jamais vu Emrys dans un tel état, pas même lorsque "ses gosses" faisait la pire bêtise du monde. Même quand Alastair se perdait en forêt le magicien ne semblait pas si agité et préoccupé, au point d'en perdre son déguisement pour reprendre sa forme première sans même s'en rendre compte, sans même se rendre compte non plus de son environnement et des personnes le regardant avait une anxiété montante.

Le seul moment qui pouvait se rapprocher de son été dans la mémoire de Svane, c'était à peine quelques jours après leur première rencontre, quand le jeune canard qu'il était s'était montré rude et injuste envers lui par bêtise et par quiproquo.
Et encore, le magicien médecin, à l'époque encore professeur, avait su vite se reprendre, sortir quelques secondes pour se calmer avant de reprendre son cours comme si de rien n'était.

Mais là… Il ne sembla pas se calmer aussi vite, au contraire plus les secondes passaient et plus il semblait agité, alarmant à la fois le roi Arthur et le canard.
Il faisait les cents pas, marmonnant des choses que Svane ne pouvait comprendre. Erle aurait sans doute put traduire mais il n'était pas présent et c'était pour le mieux, il n'aurait sans doute fait qu'empirer les choses.

Svane acquiesça machinalement à Alastair quand ce dernier, bien plus adepte à gérer ce genre de situation puisqu'il aidait le magicien dans son travail bien plus que le canard le faisait, lui dit d'aider à calmer Emrys.
Il n'était pas particulièrement doué pour tout ce qui est soin, mais il avait passé assez de temps dans la famille pour avoir appris quand même quelques petits trucs, surtout pour s'aider lui même il faut dire.

Il attrapa une chaise qu'il plaça non loin, prenant soin d'éviter de marcher sur le verre de la bouteille qu'Emrys avait lâché plus tôt, parce que ses semelles était bien trop fine, voir quasi inexistante et c'était pas le bon moment de se retrouver avec des pieds ensanglantés.

Et quand le magicien, dans son agitation passa à coté de lui, il lui attrapa le bras, sans aucune délicatesse d'ailleurs. Il le choppa d'une bonne poigne et il le tira sans grande précaution vers la chaise avec un "Emrys, assis, maintenant !" autoritaire, presque un grognement d'agacement.

Urg... Svane n'était clairement pas fait pour faire les choses en douceur et involontairement, son costume n'arrangeait rien.
Mais il essayait quand même, il savait que c'était pas fun les crises de panique.

Alors, après avoir plus ou moins forcé le magicien à poser ses fesses sur une chaise, il s'accroupit en face de lui, restant près quand même à se redresser et le renforcer sur la chaise s'il osait essayer de se lever, mais surtout essayant de capter son regard en posant ses mains sur ses genoux, comme un enfant qui essayait de capter l'attention de son père.

Bon... avant même qu'il essaie de réellement calmer le magicien, un intru s'introduisit dans la tête seulement pour se recevoir un regard sombre du canard déguisé en loup qui ne manqua pas de grogner et de crier avec agacement.

"Tu vois pas que c'est pas le moment ! Casse toi avant que je te dégage !"

Ai-je déjà dit que Svane manquait de tact et de politesse ? Surtout quand son costume de loup-garou influençait sans aucun doute un peu ses... Réactions ?
Urg... S'il n'avait pas été accroupit face à Emrys, il était sûr qu'il l'aurait même pousser hors de la tente.

Mais bon, il avait d'autre chat à fouetter là, pas la peine de rajouter un renard furry géant dans le tas. Et le barman ? Et bien tant pis pour lui ! Il avait qu'à pas picoler la booze qu'il était sensé vendre ! De toute façon, tant que le médecin était pas apte à soigner, c'était pas le moment de l'emmener soigner quiconque.

Son attention revint tout entière sur le magicien, et il se fit plus doux quand même, parce que voir Emrys dans un tel état d'agitation et de détresse l'affectait bien plus que son agressivité précédente laissait montrer.

"Emrys... Emrys. Regarde moi. Calme toi t'es safe.", commença-t-il, presque avec un couinement pathétique de chien battu.

Alastair lui avait bien dit d'utiliser une méthode, même s'il ne se rappelait jamais vraiment du nom il la connaissait assez bien pour l'avoir utiliser sur lui même plus d'une fois. Mais là maintenant, Svane commençait à devenir aussi agité et inquiet que lui, assez pour ne pas penser à vraiment utiliser les bonnes méthodes.

"Emrys... φatīr, laweno...", finit-il maladroitement, buttant un peu sur ces vieux mot qu'Emrys lui avait appris à une époque, ses doigts se tirant légèrement sur les bords de sa tenue comme s'il avait peur qu'il se lève et parte.
Protoceltic : "Emrys... father, happy..."

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Nikolas FerroGogo Gadget-Au-Angst
Gogo Gadget-Au-Angst
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMer 29 Nov - 2:27
Black Pumpkin
Festival
Spooky Scary Skeleton
Nikolas n'avait pas besoin d'être le plus perspicace ou le plus brillant afin de reconnaitre les signes de frustration chez son collègue. Le regard fut ignoré du mieux qu'il le pouvait ; il n'était pas aussi courageux qu'Igor, à peine capable de penser à faire voguer son regard vers les Loups plus loin sans que les pics de panique ne refassent surface.
— Tant que c'est loin d'ici.
Il hocha la tête, timidement,
— Tu veux faire du tir à la citrouille ?
Il pencha la tête sur le côté, pas sans remémorer un animal perplexe, alors qu'il observait le stand de tir d'un oculaire. Ça avait l'air plutôt drôle...
— C'est un peu comme avec les ballons. mais ça fait moins de bruit, c'est plus agréable.
Nikolas observait les personnes déjà occupées, curieux de voir leur technique en action. Ainsi lorsque son compagnon du moment détacha sa main, il ne remarqua point d'anomalies tellement son attention était happée par les mouvements des tireurs.
— Alors, tu veux commencer ?
Il hocha rapidement de la tête, peu dissimilaire à un enfant surexcité, à ça prêt de se mettre à sauter sur place pour compléter l'image. Attrapant l'engin tendu, il passa sa main sur sa coque, s'émerveillant du génie mécanique derrière le petit engin. S'il y avait bien un endroit où les humains excellaient en mécanique, c'était dans les armes à feu. Était-il plus content à flatter l'arme qu'à tirer? Oui, certes, mais pouvait-on le blâmer?
— Euh... Monsieur...?
Relevant la tête avec un "cosa?", il fixa quelques instants, avant de s'écrier et d'appuyer sur la gâchette...
Vers la foule...
La balle s'envola comme au ralenti et alla frapper... Raul en plein torse.

Si c'était le moment pour un androïde de se découvrir des capacités de camouflage, ce serait parfait. Mais malheureusement, malgré les merveilles de la composition de Nikolas, il ne possédait point cette capacité... Alors il se contenta de se cacher derrière le corps plus massif d'Igor.
# FT People # Place de la Couronne # Automnale
# Soirée

# — Niko refuse de regarder vers Raul et les Sentinelles
#— Il suit Igor jusqu'au stand de tir
#— Il est distrait par le fusil qu'on lui tend
#— Bonjour sexy~
#— Il se fait rappeler à l'ordre et appuie sur la gâchette par réflexe
#— La ball se dirige vers la foule
#— Et frappe Raul en plein torse (tir de 6, puis 3)
#— Adieux monde cruel, je vis désormais dans l'ombre d'Igor (6)





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##
Aomine NaitoOrdre de la Trame du Destin
Ordre de la Trame du Destin
# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille NoireMer 29 Nov - 11:40
La musique élève l’esprit.

Oui, Aomine le pense tout autant. Dommage que certains n’y soient pas tant réceptifs. Il pensait pourtant, et il pense encore, que le monde est capable d’écouter, de ressentir. Même sans rien n’y comprendre, sans rien n’y connaître. La musique dépasse ces frontières. Encore faut-il l’accepter telle qu’elle est. Alors dommage pour eux, il le pense encore, contrairement à toi. Il grimace à tes mots, un petit poil de dégoût encore une fois. “Non, pour eux.” Il l’assume, une fois encore. “Une représentation n’existe qu’une fois. Même si tu chantes une nouvelle fois cette chanson, ce ne sera plus exactement pareil.” Aomine sait parler, étonnamment, avec la musique. De la musique, également. Plus loquace qu’il ne l’est habituellement. “Ils ont raté cette représentation, alors dommage pour eux.” Toi, tu l’as vécu pleinement, peut-être pas de la meilleure des façons, mais tu l’as vécu. Alors chéris-la.

Tes compliments, il les accepte difficilement. Il n’en a pas l’habitude. Généralement, on ne lui dit rien, on ne vient pas le voir. Personne ne se préoccupe de ce qu’il est, de ce qu’il fait. Il ne fait rien pour attiser cette flamme non plus. Et il ne saurait dire si c’est un mal. C’est lui, voilà tout. Dans sa nature. Son destin. “Merci”, dit-il tout de même.

“... Tu devrais apprendre à être un peu plus égoïste. Ça te ferait du bien.” L’hypocrisie qui est sienne, à cet instant. Car Aomine est l’abnégation. Il a sacrifié sa vie pour celle qu’il aime plus que tout au monde, sans hésiter ne serait-ce qu’une seule seconde. Rares sont ceux qui le savent, qui le devinent, qui le cherchent. Il aimerait croire en un bien commun, mais il ne voit que le bonheur de son unique amie. Peut-être Aomine est-il égoïste en cela ? Parce qu’il ne pense pas aux autres, il ne pense pas à lui-même. Il ne pense qu’à elle. Et elle était aussi un peu pour elle, cette musique, cette représentation. Même si elle ne fût pas présente pour l’entendre. Il aime se dire qu’elle aurait apprécié.

Akane lui manque.
Il baisse les yeux, en y songeant.

Le silence à cet instant, il l’aurait apprécié. Grandement. Mais ce n’est pas le cas - car il y a certes la troisième représentation qui doucement commence, loin d’être gênante s’il en est. Mais il y a le reste. L’agitation ambiante. Le public dissident. Il songeait jusque là qu’ils étaient juste idiots, impolis. Mais non. C’est bien autre chose qui agite les rangs. Les Sentinelles s’affolent, et Aomine sent l’effervescence, le désordre qui court dans la foule. Il glisse vers eux son regard, pour constater. “Ah. Il se passe quelque chose. Les Sentinelles s’activent.” On sent tout de même une tension légère, dans le ton de sa voix. Il ignore bien ce qui doucement arrive.

Résumé : Aomine continue le blabla avec Rhapso. En gros, il campe sur ses positions, et lui dit littéralement qu'il devrait être plus égoïste, au lieu de tout le temps penser aux autres, ça lui ferait du bien (l'hôpital, la charité, etc.). Sinon il remarque enfin qu'il se passe un truc, il sait pas quoi, mais que c'est pas juste le public qui est malpoli.

   
   
Aomine Naito
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# Re: [EVENT#1] Le Festival de la Citrouille Noire
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