x svane qui mérite tjrs mieux + emrys qui mérite de meilleurs enfants / circa septembre 2014

La voix d'Emrys comme un hameçon cruel où pendant une fraction seconde elle avait oublié tout le reste avant de s'y percer la gorge de se rappeler ah non de s'étrangler à l'air maintenant alors qu'elle aurait été tellement mieux profondément sous l'eau là ou personne ne pouvait la voir et surtout pas lui.
Une explication ?

- Non.

La réponse était un réflexe défiant plus qu’autre chose.
Elle était froide et claquante et elle ne savait plus pourquoi et quelque part elle aurait voulu se dire d'attendre elle aurait voulu prendre une seconde clarifier les choses se calmer dire je veux pas m'en veut pas et elle aurait voulu lui crier dessus aussi et partir et claquer la porte et (il y avait dans cette voix quelque chose de plus tendre de moins froid qu’elle n’aurait voulu entendre) est-ce qu'il se devait d'être gentil et qu'est-ce qu'ils avaient tous à être comme ça (elle aurait voulu oublier qu’elle l’aimait bien et qu’il ne la détestait pas) et est-ce que ça les tueraient parfois que de se refermer comme un piège à ours et de la saigner à blanc.

Il y a ? Cinq minute trente seconde dix minutes une éternité un instant elle pensait à comment elle allait se répandre en excuse dans l’intimité au mage et voilà qu’à la place de [la colère la panique et la culpabilité] [toutes ces émotions] qui la désertaient ne restait que la morsure du froid [elle ne ressentait plus rien, ou elle ressentait trop, elle ne savait plus vraiment] des mécanismes qui s'enclenchent sans qu’elle le leur demande.

Est-ce qu’il savait comme c’était humiliant que d’être là sous son regard sous le regard de tout le monde de pas pouvoir partir se cacher les éviter (et elle savait rationnellement elle savait qu’il n’essayait pas de créer une situation humiliante [probablement] ça n’était pas comme lui [probablement] qu’il ne contrôlait pas le regard des autres [probablement]) mais -

il y a quelque chose de terrible dans l’humiliation comme forme de violence qui vous rappelle que votre misérable pathétique pitoyable existence elle se défait entre les doigts de quelqu’un d’autre et le sourire caché qu’ils ont quand ils vous rappellent que vous êtes un insecte entre leurs mains et on ne peut jamais jamais jamais en parler parce que qu’est-ce que tu racontes et c’est n’importe quoi elle n’aurait pas fait ça pour ça et ça ne laisse pas de marque alors personne n’y croit et on ne peut jamais jamais jamais en parler parce que c’est un feu qui ne s’éteint jamais c’est remettre du bois dessus c’est s’humilier à nouveau pour ne rien y gagner parce que la seule manière de faire disparaître l’humiliation passée c’est de l’enfouir de l’oublier ; mais elle était maligne elle savait que l’humiliation demandait pouvoir faire preuve de raison et que pour l’éviter il n’y avait qu’à aveugler de rage ceux qui vous la ferait vivre qu’il vous frappe avant parce que ça guérirait plus vite.


- Est-ce que c’est vraiment le moment, de sa voix qui trébuchait dans les aigus sans qu’elle le veuille. Elle essayait de regarder Emrys sans regarder vers Svane mais il n’y avait que ça dans la pièce qui envahissait tout l’espace qui lui laissait à peine celui de respirer et elle avait beau prétendre que ça ne l’affectait pas c’était mentir et T’es médecin ou quoi c’est ça tes priorités ???

Il y a du sang fixe ça; fixe le pourquoi tu perds du temps est-ce que c’est vraiment important qu’est-ce que t’en a à faire et elle détestait ça et do better ou quelque chose du genre et sur Emrys elle mettait toutes ses attentes d’une perfection inatteignable juste pour se sentir mieux qu'il ne puisse l'être.

- J’aime pas sa tête je l’ai frappé, menti-t-elle froidement les yeux toujours plein de reproches sur Emrys pour essayer de ne pas regarder l’autre. T’es content on peut passer à autre chose ?  

Rien à faire si le mensonge n’avait de crédible que les traces de coup qui avaient clairement été échangées et que le mage savait toujours dire si elle était honnête ou non. Il y avait aussi des points à perdre dans son estime à lui mentir et elle pouvait prendre ceux-là.

- Ah si et je t’ai insulté aussi. C’était vrai. C’était vrai donc tout le reste n’en était que plus vrai encore peu importe si elle tordait le bras de l’histoire ou pas.

Donc il faisait que se défendre et même plus et elle, elle espérait que le mage se fâcherait contre elle - elle ne l’avait jamais vraiment vu en colère pour de vrai mais il y avait un début à tout et ça simplifierait tellement les choses ; et si maintenant il ne voulait plus jamais la voir alors ce serait tellement plus pratique de penser à l’avenir dans ces termes. Et pour le reste elle se démerderait.

Si elle agissait [se sabotait] sans réfléchir alors elle n'avait pas à penser et elle pouvait toujours distancer ses émotions ses idées et c'était tellement mieux que d'être coincé avec ce qui pouvait bien se passer dans sa tête si elle se donnait deux seconde de calme aproximatif à se regarder dans le miroir.

Les lieux étaient étouffants [terrifiant] et
elle avait épuisé la douche froide de la colère trop vite sa rage se dissipait mangée de partout par des fourmis déterminées à lui rappeler le reste et digérer le reste d’elle de petites morsures acides en morsures acides. Les mains sur son corps lui donnaient la nausée le regard du mage l’étouffait elle voulait être dehors elle voulait être loin de ça elle voulait disparaître dans sa chambre être trop malade pour aller en cours demain et prétendre qu’elle était morte pour une douzaine d’heure et dormir et disparaître juste disparaître et

- Lâche moi. Je veux partir lâche moi.

Ils surestimaient déjà fortement sa force à voir comment ils la tenaient depuis le début et dans tout autre contexte ç’aurait été flatteur. Peut-être que contre un autre poids plume elle avait su donner l’illusion mais honnêtement c’était du bol que de tomber sur quelqu’un d’aussi mal-nourri qu’elle - contre n’importe qui d’autre elle aurait eu autant d’efficacité que si elle s’était jeté contre un mur. Apparemment pourtant rien dans son comportement n’inspirait la confiance et ni son agressivité envers Emrys ni son agitation ne les avait convaincu de desserrer leurs mains, au contraire et -

- et la main qui réajustait renforçait sa poigne sur son épaule et lâche moi plus fort et paniqué qu’elle ne voulait et essayant de dégager son autre main sauf que non forcément lâche moi lâche moi et elle trébuchait sur les syllabes elle s’était prise au piège elle avait cru que son coeur sa respiration s’était calmé et voilà que tout déraillait encore et où était la colère pour lui nettoyer le cerveau quand maintenant il ne restait que la peur et elle ne savait plus vraiment est-ce qu’elle lui criait dessus de la lâcher ou pas est-ce que les mots étaient restés dans sa tête où ils en étaient sorti et est-ce qu’il allait la lâcher est-ce qu’il allait la —

fix the duck campaign

x svane + emrys / circa septembre 2014

elle s’était étranglé dans un dernier lâche moi et le monde était différent et la force sur ses bras plus là et laisser échapper un cri parce que c’est inattendu un Emrys de protestation où le y s’éternise le temps qu’elle rencontre le sol et s’interrompe dans un glapissement de douleur parce que ses jambes n’étaient pas prête à recevoir son propre poids et elle sait tomber elle sait très bien tomber [la pratique] mais pas sans le voir venir et tout vos membres trouvent toujours le moyen de se rattacher revenir à votre dos et elle n’appelle pas ça avoir mal parce que mal c’est une variation sur la norme alors que ça c’est normal c’est comme après chaque choc      où le corps est hors d’état d’exister pour un instant jamais assez bref et où tout se diffuse après —

(et elle avait voulu partir) elle voulait partir et elle voulait être dehors et elle voulait disparaître et ça n'était pas ça pas ça du tout qu'elle avait demandé et ramassant son corps contre lui-même et reculant terrifiée jusqu'à renconter le mur et regarder autour d'elle et pas le mage mais la pièce et essayer de comprendre et ça prend plus de temps que ça ne devrait parce qu'elle est occupée à avoir mal et occuper à avoir peur et ce sont des activités qui laissent peu de temps à la réflexion et elle s'en mordait la main moitié pour retenir un cri moitié pour centrer son attention  sur autre chose avoir mal ailleurs faire arrêter les tremblement de ses doigts ou de son corps entier elle ne savait plus et regarder et —

Svane lui jusque là elle ne le comptait pas comme un adulte; plutôt un genre d’entre-deux étrange où entre sa petite taille son attitude son apparence elle l’enfermait quelque part dans une boîte bizarre où on insérait les formes qui n’entraient nulle part ailleurs. Assez proche d’elle pour qu’on lui parle. Assez vieux pour qu'on se moque de son âge.

Emrys,   lui            Emrys  —

                                   (la différence de pouvoir ne l’avait jamais frappé dérangé c’était quelque chose auquel elle était habitué sans questionner mais soudain c’était comme le jour où en jouant l’autre l’autre cessait d’imiter votre force pour montrer la sienne et soudain soudain    la réalisation s'immisçait       et depuis le début on fermait les yeux mais [si tu veux me faire mal je ne peux rien faire] et         elle savait elle avait toujours su mais elle l'avait toujours ignoré)
                                                                           Emrys.
(il faisait peur parce qu’elle savait de la gentillesse qu’elle est éphémère et limitée et qu’elle se montrait à lui sous ses formes les plus fatiguantes les plus haïssables et toujours  [maladroite et provocante et imparfaite et incapable de rester en santé bien longtemps et mauvaise patiente qui ne peut pas donner satisfaction]     et il continuait d’agir comme si sa patience était sans fin et il faisait peur — parce qu’elle ne savait pas quand elle rencontrerait les limites de cet état de grâce et que c’était comme tomber [elle aurait voulu trouver le sol et elle ne voulait pas le rencontrer et plus la chute est longue plus on assume que le contact sera brutal] et         elle savait elle avait toujours su mais elle l'avait toujours ignoré)         (sa mère aussi avait su être tendre)


et elle était dans une pièce seule avec deux adultes.

    un peu plus claire qu’elle ne l’aurait voulu la conscience assez lucide que la porte était close [il l’enfermait] et qu’elle était avec deux adultes et qu’elle en avait frappé insulté un provoqué l’autre [et qu’ils étaient proches] ou n’importe quoi et elle avait mordu encore et encore à chaque opportunité qu’elle se les étaient créées s'ils le fallait —  et elle avait créé sa situation elle avait insisté pour s’enfoncer dedans avec la même détermination qui la prenait toujours       et le rire moqueur qu’elle aurait eu pour l’enfant qui se ratatine et se fait le plus petit le plus agréable du monde parce que ça te sert à quoi et t’es pathétique       et cet enfant là il s’illusionne qu’il peut éviter certaines situations si il apprend ses lignes et joue le jeu      parce qu’il a pas compris la pièce.

Elle savait ce que ça voulait dire — on rentre; on verra à la maison; et comment les portes qui se ferment les rideaux qui tombent sont autant de menaces qui se disent à demi-mots [mais ça n’est jamais les menaces le problème.]
Elle savait ce que ça voulait dire — quand les visages restent posés en présence de témoins; quand on s’assure d’être seul, qu’on crée le moyen de l’être. Qu'il n'y a personne en coulisse.

[l’embarras d’être en public dissipé maintenant leurs regards lui manquaient elle préférait être le clown que leurs yeux méprisaient que soudain perdre cette vague sécurité — même si c’est faux et ça ne veut rien dire et on est pas forcément plus en sécurité en public et c’est toujours une erreur que de s’accrocher à des illusions du genre] —

  —   Ha.
Elle aurait cru que les dents du piège à ours seraient mordantes au goût d’acier, que leur crocs s’enfonceraient dans sa peau et lui déchireraient la chair en passant. Elle s’attendait à de la résistance. Quelque chose de solide, quelque chose qui s’oppose.
(elle aurait cru que ça lui ferait de la peine de rencontrer le sol qu'elle y perdrait quelque chose que son petit coeur verserait au moins une larme)

Toujours les choses qui se brisent la surprenait de leur fragilité.

Elle se sentait infiniment plus lucide maintenant. Détendue presque; maintenant que c'était passé.

Elle ne savait plus pourquoi elle avait eu peur.
En somme, c’était mieux.                   Moins angoissant comme ça.

et c’était C’est pas ça qui me tuera un mantra rassurant avec lequel elle pouvait rester calme en toute circonstance parce que c’était vrai c’était très vrai et peu importait maintenant où quand —

Le dos collé au mur         elle avait dû reculer   ah   (enfantin de sa part)   le regard fixé en retour sur l'homme adulte.

(elle aurait expliqué à l’enfant et ses lignes récitées qu’il valait mieux se voir comme déjà mort — être un corps qui n’offre jamais la satisfaction de la réaction [quelle que soit la forme ça prendrait]    si tu ne peux pas éviter que ça arrive autant le rendre le moins satisfaisant possible pour eux autant leur donner frustration et sécheresse       et un désert sans cri sans échos)

elle n’avait pas froid sous son regard — ou alors elle n’avait jamais eu assez chaud pour remarquer la différence.

Un peu plus tôt elle aurait essayé de lui répondre avec la même intensité de le fixer de le brûler d'être un lit de braise comme ce vent froid — mais pas là. Elle savait regarder sans regarder vraiment     lui donner du vide          du néant          le ventre béant d'un trou noir où se perd la lumière.

Et attendre.

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x svane + emrys / circa septembre 2014

à la silhouette fatiguée de l’homme se superpose celle d’une femme aux cheveux noirs qui a si facilement le même air désolé         si souvent épuisée      et qui soupire de découragement devant ses enfants  et porte sur eux un        regard       coup de couteau dans le fourreau – quand votre ventre est sa maison ce sont vos entrailles qui composent son étui de velours tout de rouge embrasé embrassant le mordant d’une lame pleine de larme parce que maman dit que fait ça lui fait du mal; double peine parce que vos actions étaient blessante et vous punir et blessant, méchants enfants – et peine perdue parce que les sales gosses n’apprennent rien et qu’il faut répéter répéter toujours répéter à s’en salir les mains.

et elle elle se hérisse par réflexe par habitude parce qu’elle le sait que cet air pathétique est vicieux et menteur et qu’une fois là il n’y a rien   plus rien à faire    c’est un amour de parent et je te jure je te jure je serais sage et soit pas triste et promis je t’aime c’est pas grave si tu me fais mal je sais je méritais mais s’il-te-plaît soit pas triste s’il-te-plaît tu mérites mieux        et c’est toi aussi qui a choisi que je sois dans ta vie quand moi j’étais petit moi je pouvais pas et c’est toi !   et    qu’essayer de se rattraper dire désolé dire je voulais pas et s’effacer disparaître on vous fait croire que ça pourrait aider – mais non jamais.
elle se hérisse parce qu’elle sait – la liste de ses crimes accumulés mérités qui lui font porter des manches longues en été. Qu’elle dessinait un peu trop fort qu’elle était malade trop longtemps qu’elle n’est pas sorti de la baignoire assez vite qu’elle n’a pas regardé de la bonne manière qu’elle n’a pas surveillé les plus jeunes comme il faut qu’elle est trop enthousiaste de voir la sœur de son père ou sa grand-mère ou un de ses professeurs et qu’est-ce qu’ils vont penser de moi si tu te comportes comme ça et qu’elle ne se tenait pas assez droit ou qu’elle ne parlait pas assez clairement et – et maintenant elle peut dire elle peut en rire (rire aux éclats fracassés) elle peut pointer que c’est ridicule         et qu’elle pointe avec ses crocs et que si c’est ça – si tu récoltes je vais semer.

elle se hérisse parce qu’elle se mélange et ne sait plus trop rien si ce n’est que les choses vont faire mal parce que c’est tout ce que les choses peuvent faire quand il y a un regard comme ça et que si ne n’est pas pour aujourd’hui ce sera toujours pour plus tard.

c’est écrit dans ses os que de ne pas se prendre à ça de ne pas se rapprocher de ne pas essayer – comme elle a fait tant de fois avec l’espoir que peut-être sa mère lui pardonne sa mère lui dise que ça va et même pas même pas qu’elle s’excuse parce que c’est pas grave et qu’elle le méritait de toute manière mais qu’elle soit moins malheureuse au moins – parce que promis promis je voulais pas.


ne le (la) regarde même pas et ignore-le et malgré le réflexe avisé qui vous murmure que ça sert sûrement à rien parce qu'il vous lis comme un livre ouvert écorché page et pages comme des lambeaux de chair de muscles dévoilée et que se couvrir ne sert à rien qu'il n'y a rien de caché dissimulé sous ce regard – pas d'intimité. Elle aimerait pouvoir répondre elle aimerait se venger en montrant      – montrer ce qu’il a le moins envie de voir et lui donner en spectacle la maison du boucher qui martèle sa viande, elle n’en sera que plus tendre. Elle ne sait même pas ce qu’elle voudrait lui faire avaler mais elle voudrait que ça brûle en entrant en sortant que ça ne cicatrise jamais, que ça ne cicatrise même pas que ça refuse que ça reste sanglant.

pour ne pas le regarder pour ne pas poser les yeux sur lui et le haïr alors qu’elle l’aime – pardon, pardon promis; l’aimer alors qu’elle le haït – rapproche toi et je te mords et je te déchire et si tu me touches ma peau ne sera plus jamais la même et elle me dégoûtera et il faudra que je la retire de mes ongles alors elle se reprend en geste familier            parce que si elle ne peut lui mentir à lui elle peut se mentir à elle-même, et tirant à elle son sac éclaté au sol [il a chuté avec elle] et certaines de ses affaires qui se sont répandues - celles uniquement qui sont à sa portée, elle ne s'embarrasse pas d'essayer de ramasser les choses qui ont roulées un peu plus loin. Concentre toi et sur la forme des choses et sur leur poids et sur leur emplacement et comment elles sont dans ta main – et je sais je sais que les choses sont comme détachées et ton corps n’est plus là où est ta tête mais remet les morceaux en places. Et cinq choses que tu peux toucher sentir peser, et quatre que tu peux voir, et –

et malgré tout ils lui arrachent un frisson de peur – ils parlent et elle ne comprend pas et elle n’écoute pas ne veut pas écouter mais qu’est-ce qu’ils disent aussi ; et fuck (svane) qui qu’il soit quoi qu’il soit, et comme ça t’as ton âge et tu cherches encore le soutient d’un adulte d’un papa mais t’es pathétique j’espère que t’as honte de toi quand tu te regardes dans le miroir ; et comme ça toi tu es capable de trouver du soutient dans un adulte – et comment tu fais s’il-te-plaît comment tu fais dis-moi, et il te regarde et il a l’air tendre et tu y crois ?? comment et pourquoi tu y crois ; et si tu veux dis-lui que tout est ma faute j’ai pas peur moi. S’il-te-plaît lui dis pas ça.

   Fuck maintenant il te regarde.
Tout les morceaux gagné en se concentrant sur le réel dispercé comme si de rien était et juste   la réaction presque   fuck   son corps qui la trahi dans sa tension   et elle n'allait pas laisser sa vision brouillée l'empêcher de maintenir le regard du mage même si elle ne pouvait pas jurer savoir où étaient ses yeux   – épingle moi comme un papillon et sent mon coeur en trembler d'horreur.

mais garde ta fierté    et ne baisse pas les yeux     et qu'il s'approche a ses propres risques. Défiante et se refusant de lui dire de s'arrêter malgré la terreur hurlante parce que ce serait perdre — perdre un peu plus d'une dignité écorchée comme un rocher par la mer, dessiné en écueil pour y perdre les bâteaux qui s'approchent. Pas de phare et pas de cartes juste des eaux traîtres.

Défiante.

- Je peux partir ?

hey besties so I keep rolling bad