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▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneEverwilde :: Everwilde Centre :: Esplanade Enchantée :: Cour des Merveilles
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneLun 18 Sep - 6:38cactus
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x Svane / circa septembre 2014 / dans la clinique louche d’Emrys
Plein soleil de mi-journée dans un mois de septembre encore chaud - du moins pour ce qu’Everwilde pouvait faire, parce qu’il aurait fallu lui tordre le bras pour lui faire admettre le mot. Les étudiants qui comme elle repartaient voir leur famille l’été venaient tout juste de revenir, l’école accueillait ses nouveaux élèves et la petite effervescence de la rentrée se dissipait tout juste alors que les choses reprenaient leur rythme ordinaire.
Et elle détestait ça.
C’était plein à craquer de sourire et de mauvaise blagues de début d’année, de profs qui se voulaient spirituel et sympathique (créer une bonne ambiance de fausse amabilité de prétendu égalité) et elle avait supporté les dents serrés la première fois sans réaliser que ce serait la même mascarade tout les ans.
C’était donc sans trop de regret qu’elle manquait un cours (inutile) pour être là - ce qui ne l’empêcherait pas de se plaindre de l’attente. On lui avait dit ce ne sera pas long avec un gentil sourire elle avait rétorqué j’en doute et quelques mots de plus en essayant de voir si elle pouvait mettre assez de vitriol dans son ton pour faire verser une larme au réceptionniste qui n’avait rien demandé - sans succès. Il allait falloir qu’elle se pratique d’avantage.
La salle d’attente avait l’avantage de sembler enfreindre suffisamment de loi et régulation sanitaire pour qu’elle s’occupe à les lister. Ignorants les autres occupants des lieux - eux aussi involontaires prisonniers d'un certain mage qui ne semblait pas vouloir se dépêcher; elle laissait son regard s'attarder sur les différentes plantes qu'on laissait sécher. Les lieux ressemblaient plus à quelque chose qu’elle aurait vu chez elle, quand sa grand-mère s’entêtait à la traîner chez je-ne-sais quel albularyo dont on chantait les louanges - inconfortable alors elle suivait sans rien dire - que la clinique d’un respectable docteur. Elle pouvait entendre les sifflements de sa mère que les lieux auraient remplis de colère.
Elle, elle ne savait pas trop. Mi rassurée par le côté inconventionnel des lieux, mi mise mal à l’aise par cet environnement qui ne suivait pas les règles auxquelles elle pouvait se raccrocher. (fondamentalement, elle avait sûrement juste trop fréquenté les cliniques et hôpitaux pour pouvoir un jour s’y sentir bien)
Deux fois déjà elle avait attrapé l’attention du réceptionniste plus pour le culpabiliser de ses fausses promesses que pour savoir combien de temps encore elle devait espérer attendre. J’ai des endroits où être (d’autre cours qu’elle était prête à manquer), son uniforme bien en évidence pour insister que c’était sur ses accomplissements académiques qu’ils avaient un impact négatif (et parce qu’elle n’avait presque pas de vêtement à sa taille qui ne soit pas fourni par l’école, mais c’était secondaire.) Croisant son bras valide contre son torse elle retournait alors s'asseoir jouant et exagérant son désagrément.
Elle avait selon elle l’air d’un panda à un enterrement, d’un raton-laveur qui se reconvertissait en artiste de cirque (après une carrière dans le crime ou les banques) l’eyeliner un peu raté pas symétrique (pour sa défense sa main gauche n’était pas très expérimentée et son bras droit était dans une attelle) les cheveux plus ébouriffé que d’ordinaire parce qu’on les lui avait coupé au début de l’été et qu’elle essayait de leur faire gagner quelque sorte de volume.
Elle gardait un oeil sur le livre dont elle n'avait pas lu plus de cinq page, l'autre sur l'horloge qui n'avait pas fini de tourner.
(sa patience par contre comme le tigre dans sa cage n'était pas loin de cesser d'en faire le tour)
j’utilise elle pour Dolo pcq je suis un narrateur omniscient qui a vu le futur mais elle utilise il/iel + pense au masculin et se caractérise as a pretty boy its egg behavior + elle présente masc / par contre j’ai pas l’intention de la deadname ce sera [dolorosa] jusqu’en 2019
Plein soleil de mi-journée dans un mois de septembre encore chaud - du moins pour ce qu’Everwilde pouvait faire, parce qu’il aurait fallu lui tordre le bras pour lui faire admettre le mot. Les étudiants qui comme elle repartaient voir leur famille l’été venaient tout juste de revenir, l’école accueillait ses nouveaux élèves et la petite effervescence de la rentrée se dissipait tout juste alors que les choses reprenaient leur rythme ordinaire.
Et elle détestait ça.
C’était plein à craquer de sourire et de mauvaise blagues de début d’année, de profs qui se voulaient spirituel et sympathique (créer une bonne ambiance de fausse amabilité de prétendu égalité) et elle avait supporté les dents serrés la première fois sans réaliser que ce serait la même mascarade tout les ans.
C’était donc sans trop de regret qu’elle manquait un cours (inutile) pour être là - ce qui ne l’empêcherait pas de se plaindre de l’attente. On lui avait dit ce ne sera pas long avec un gentil sourire elle avait rétorqué j’en doute et quelques mots de plus en essayant de voir si elle pouvait mettre assez de vitriol dans son ton pour faire verser une larme au réceptionniste qui n’avait rien demandé - sans succès. Il allait falloir qu’elle se pratique d’avantage.
La salle d’attente avait l’avantage de sembler enfreindre suffisamment de loi et régulation sanitaire pour qu’elle s’occupe à les lister. Ignorants les autres occupants des lieux - eux aussi involontaires prisonniers d'un certain mage qui ne semblait pas vouloir se dépêcher; elle laissait son regard s'attarder sur les différentes plantes qu'on laissait sécher. Les lieux ressemblaient plus à quelque chose qu’elle aurait vu chez elle, quand sa grand-mère s’entêtait à la traîner chez je-ne-sais quel albularyo dont on chantait les louanges - inconfortable alors elle suivait sans rien dire - que la clinique d’un respectable docteur. Elle pouvait entendre les sifflements de sa mère que les lieux auraient remplis de colère.
Elle, elle ne savait pas trop. Mi rassurée par le côté inconventionnel des lieux, mi mise mal à l’aise par cet environnement qui ne suivait pas les règles auxquelles elle pouvait se raccrocher. (fondamentalement, elle avait sûrement juste trop fréquenté les cliniques et hôpitaux pour pouvoir un jour s’y sentir bien)
Deux fois déjà elle avait attrapé l’attention du réceptionniste plus pour le culpabiliser de ses fausses promesses que pour savoir combien de temps encore elle devait espérer attendre. J’ai des endroits où être (d’autre cours qu’elle était prête à manquer), son uniforme bien en évidence pour insister que c’était sur ses accomplissements académiques qu’ils avaient un impact négatif (et parce qu’elle n’avait presque pas de vêtement à sa taille qui ne soit pas fourni par l’école, mais c’était secondaire.) Croisant son bras valide contre son torse elle retournait alors s'asseoir jouant et exagérant son désagrément.
Elle avait selon elle l’air d’un panda à un enterrement, d’un raton-laveur qui se reconvertissait en artiste de cirque (après une carrière dans le crime ou les banques) l’eyeliner un peu raté pas symétrique (pour sa défense sa main gauche n’était pas très expérimentée et son bras droit était dans une attelle) les cheveux plus ébouriffé que d’ordinaire parce qu’on les lui avait coupé au début de l’été et qu’elle essayait de leur faire gagner quelque sorte de volume.
Elle gardait un oeil sur le livre dont elle n'avait pas lu plus de cinq page, l'autre sur l'horloge qui n'avait pas fini de tourner.
(sa patience par contre comme le tigre dans sa cage n'était pas loin de cesser d'en faire le tour)
j’utilise elle pour Dolo pcq je suis un narrateur omniscient qui a vu le futur mais elle utilise il/iel + pense au masculin et se caractérise as a pretty boy its egg behavior + elle présente masc / par contre j’ai pas l’intention de la deadname ce sera [dolorosa] jusqu’en 2019
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMar 19 Sep - 1:10
Svane grommela en finissant d'essuyer le sang qui avait couler de son nez, sang qui avait eut le temps de se stopper et de sécher. C'était devenu davantage un inconvénient qu'un réél problème à vrai dire.
Non, le plus gros problème outre ses bleus, celui qui l'avaient fait se déplacer jusqu'à la clinique d'Emrys pour autre chose que juste venir l'ennuyer, c'était l'entaille sur ses lèvres. Pas bien méchante mais, juste un peu douloureuse et, il espéra que non, pouvait potentiellement nécessité un point ou deux.
Ce n'avait clairement pas été la meilleur idée du monde de sortir ses bombes de peinture pour recouvrir un tag moche proche de la ruelle où il créchait depuis quelques jours. Il n'avait pas vraiment fait attention à la signification du tag, seulement obnubilé à l'idée de l'effacer parce qu'il piquait trop les yeux de sa laideur.
Pro tips pour ne pas se faire casser la figure : ne pas recouvrir un tag quand le responsable du dit tag est dans le coin et à un ego. Et surtout ne pas montrer qu'on est seul et qu'on a un téléphone et un ordinateur dernier cri.
Svane n'avait généralement pas trop de problème dans le coin, à peine quelques étudiants qui voulait jouer aux rebelles. Svane ne pouvait les blâmer, ayant fait la même chose la majorité de sa scolarité, même si l'asocial qu'il était n'avait pas créer de groupe autour de lui pour avoir l'air "plus effrayant".
Quoi qu'il en soit, il avait quitter l'école depuis un moment déjà, et malgré ça les jeunes débiles qui se pensaient plus important que tout le monde continuait à le faire chier, et en groupe en plus comme ça. ça ne l'avait pas empêcher de leur foutre un œil au beurre noir ou deux avant qu'ils lâchent l'affaire et rentre dans leur dortoir la queue entre les jambes.
Ce n'est pas parce qu'il n'avait pas grandit avec son adolescence et qu'il ressemblait encore un peu à un étudiant qu'il était à prendre à la légère le canard !
Enfin, tout ça pour dire, il avait boiter jusqu'à la clinique d'Emrys juste par précaution, et avait aussitôt regretter sa décision en voyant le monde. Et il n'était pas suicidaire au point de faire un scandale et passer devant tout le monde pour voir son pote parce que le pote en question n'hésitera pas à le renvoyer à la dernière place de la file d'attente avec un sourire à en glacer le sang.
Avec un grognement qui reflétait son agacement, il vint poser son cul sans aucune grâce sur l'une des chaises de la salle d'attente dont il connaissait le moindre recoin, ne serait ce qu'avec ses nombreuses visites pour essayer d'ennuyer le médecin en chef plutôt qu'en tant que patient.
Il fouilla un court instant dans ses poches, sortant une cigarette, non sans avoir vérifier quand même que le magicien ne se trouvait pas dans les parages et que la secrétaire était tourné à ses affaires. Mais quand il sorti le briquet qui allait avec, ce fut un nouvelle ennui à rajouter à sa liste pour la journée. Il était évident qu'il avait du vécu et souffert, à un tel point que ses tentatives d'en faire jaillir une flamme ne firent guère que quelques étincelles misérable.
Avec un nouveau grognement, encore plus long, il jeta un court instant sa tête en arrière juste pour maudire le ciel, dieu, ou quelconque connard qui avait décidé qu'aujourd'hui ne serai pas son jour.
"Et le mioche...", commença-t-il en s'adressant à son voisin de salle d'attente, reconnaissant l'uniforme après lui avoir jeter un regard en coin "T'aurai pas du feu ?"
It's not the wall, but what's behind it
FT Dolorosa
Svane grommela en finissant d'essuyer le sang qui avait couler de son nez, sang qui avait eut le temps de se stopper et de sécher. C'était devenu davantage un inconvénient qu'un réél problème à vrai dire.Non, le plus gros problème outre ses bleus, celui qui l'avaient fait se déplacer jusqu'à la clinique d'Emrys pour autre chose que juste venir l'ennuyer, c'était l'entaille sur ses lèvres. Pas bien méchante mais, juste un peu douloureuse et, il espéra que non, pouvait potentiellement nécessité un point ou deux.
Ce n'avait clairement pas été la meilleur idée du monde de sortir ses bombes de peinture pour recouvrir un tag moche proche de la ruelle où il créchait depuis quelques jours. Il n'avait pas vraiment fait attention à la signification du tag, seulement obnubilé à l'idée de l'effacer parce qu'il piquait trop les yeux de sa laideur.
Pro tips pour ne pas se faire casser la figure : ne pas recouvrir un tag quand le responsable du dit tag est dans le coin et à un ego. Et surtout ne pas montrer qu'on est seul et qu'on a un téléphone et un ordinateur dernier cri.
Svane n'avait généralement pas trop de problème dans le coin, à peine quelques étudiants qui voulait jouer aux rebelles. Svane ne pouvait les blâmer, ayant fait la même chose la majorité de sa scolarité, même si l'asocial qu'il était n'avait pas créer de groupe autour de lui pour avoir l'air "plus effrayant".
Quoi qu'il en soit, il avait quitter l'école depuis un moment déjà, et malgré ça les jeunes débiles qui se pensaient plus important que tout le monde continuait à le faire chier, et en groupe en plus comme ça. ça ne l'avait pas empêcher de leur foutre un œil au beurre noir ou deux avant qu'ils lâchent l'affaire et rentre dans leur dortoir la queue entre les jambes.
Ce n'est pas parce qu'il n'avait pas grandit avec son adolescence et qu'il ressemblait encore un peu à un étudiant qu'il était à prendre à la légère le canard !
Enfin, tout ça pour dire, il avait boiter jusqu'à la clinique d'Emrys juste par précaution, et avait aussitôt regretter sa décision en voyant le monde. Et il n'était pas suicidaire au point de faire un scandale et passer devant tout le monde pour voir son pote parce que le pote en question n'hésitera pas à le renvoyer à la dernière place de la file d'attente avec un sourire à en glacer le sang.
Avec un grognement qui reflétait son agacement, il vint poser son cul sans aucune grâce sur l'une des chaises de la salle d'attente dont il connaissait le moindre recoin, ne serait ce qu'avec ses nombreuses visites pour essayer d'ennuyer le médecin en chef plutôt qu'en tant que patient.
Il fouilla un court instant dans ses poches, sortant une cigarette, non sans avoir vérifier quand même que le magicien ne se trouvait pas dans les parages et que la secrétaire était tourné à ses affaires. Mais quand il sorti le briquet qui allait avec, ce fut un nouvelle ennui à rajouter à sa liste pour la journée. Il était évident qu'il avait du vécu et souffert, à un tel point que ses tentatives d'en faire jaillir une flamme ne firent guère que quelques étincelles misérable.
Avec un nouveau grognement, encore plus long, il jeta un court instant sa tête en arrière juste pour maudire le ciel, dieu, ou quelconque connard qui avait décidé qu'aujourd'hui ne serai pas son jour.
"Et le mioche...", commença-t-il en s'adressant à son voisin de salle d'attente, reconnaissant l'uniforme après lui avoir jeter un regard en coin "T'aurai pas du feu ?"
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMar 19 Sep - 9:21cactus
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x Svane / circa septembre 2014 /
Le problème avec Emrys c'est qu'il n'y avait pas que la décoration qui était louche.
Elle pouvait pardonner l'ambiance de bouiboui fantasme, de bivouac de sorcier du village qu'à tout moment elle pouvait imaginer un étrange personnage apparaître pour tenter de lui vendre des babioles des sortilèges des filtres d'amour et breloques diverses ou encore lui offrir de lui lire son avenir – comme si elle ne le connaissait pas déjà.
Elle pouvait ignorer les regards des autres patients sur sa frêle stature, imperméable à toute pensées qui aurait traversées leurs yeux. Elle pouvait ne poser aucun regards sur les étranges personnages qui fréquentaient régulièrement les lieux dans la mesure où elle attendait de leur part la même politesse. Elle pouvait demeurer dans sa bulle, n'interagir qu'avec les gens qui étaient payé pour être là.
Sauf, bien évidemment, quand quelque personnage faisait éclater sa bulle avec l'incivilité d'un tractopelle.
Elle ignorait si elle devait appeler ça un adolescent ou un (jeune) adulte – clairement plus vieux qu'elle (assez vieux pour avoir mieux à faire) et clairement capable de se mettre dans des situations questionnable à en voir le personnage.
Et incapable aussi des plus simples qualités humaines si il était déterminé à fumer dans une salle d'attente en intérieur entouré de divers souffrants et malade.
Un genre de coq qui avait si récemment évolué du statut de poulet qu'on devinait encore ses plumes ébouriffées ses manières peu délicates et que quand il gonflait la poitrine ça n'était bien que du vent.
Du regard –
{ haut en bas et bas en haut garder le regard l'espace d'une fraction de secondes t'es pas un peu con de demander à plus jeune que toi du feu et juste parce que tu fais des choix regrettables tu crois vraiment qu'il faille présumer la même chose des autres? avant de rouler légèrement des yeux et de détourner le regard comme si on avait à peine été témoins de votre existence – elle était passé maître dans l'art de sembler mépriser en silence, avait raffiné ses technique pour qu'on ne l'accuse plus d'être celle qui provoque et antagonise (de quelle violence peut-on sans ridicule blâmer le silence d'un adolescent ?) }
Pas même méritant un commentaire moqueur ou une raillerie, ni même juste un petit rire méprisant pour clarifier le fond de sa pensée.
positif -> elle l'a pas insulté
Le problème avec Emrys c'est qu'il n'y avait pas que la décoration qui était louche.
Elle pouvait pardonner l'ambiance de bouiboui fantasme, de bivouac de sorcier du village qu'à tout moment elle pouvait imaginer un étrange personnage apparaître pour tenter de lui vendre des babioles des sortilèges des filtres d'amour et breloques diverses ou encore lui offrir de lui lire son avenir – comme si elle ne le connaissait pas déjà.
Elle pouvait ignorer les regards des autres patients sur sa frêle stature, imperméable à toute pensées qui aurait traversées leurs yeux. Elle pouvait ne poser aucun regards sur les étranges personnages qui fréquentaient régulièrement les lieux dans la mesure où elle attendait de leur part la même politesse. Elle pouvait demeurer dans sa bulle, n'interagir qu'avec les gens qui étaient payé pour être là.
Sauf, bien évidemment, quand quelque personnage faisait éclater sa bulle avec l'incivilité d'un tractopelle.
Elle ignorait si elle devait appeler ça un adolescent ou un (jeune) adulte – clairement plus vieux qu'elle (assez vieux pour avoir mieux à faire) et clairement capable de se mettre dans des situations questionnable à en voir le personnage.
Et incapable aussi des plus simples qualités humaines si il était déterminé à fumer dans une salle d'attente en intérieur entouré de divers souffrants et malade.
Un genre de coq qui avait si récemment évolué du statut de poulet qu'on devinait encore ses plumes ébouriffées ses manières peu délicates et que quand il gonflait la poitrine ça n'était bien que du vent.
Du regard –
{ haut en bas et bas en haut garder le regard l'espace d'une fraction de secondes t'es pas un peu con de demander à plus jeune que toi du feu et juste parce que tu fais des choix regrettables tu crois vraiment qu'il faille présumer la même chose des autres? avant de rouler légèrement des yeux et de détourner le regard comme si on avait à peine été témoins de votre existence – elle était passé maître dans l'art de sembler mépriser en silence, avait raffiné ses technique pour qu'on ne l'accuse plus d'être celle qui provoque et antagonise (de quelle violence peut-on sans ridicule blâmer le silence d'un adolescent ?) }
– elle choisit de l'ignorer.
Pas même méritant un commentaire moqueur ou une raillerie, ni même juste un petit rire méprisant pour clarifier le fond de sa pensée.
positif -> elle l'a pas insulté
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMer 20 Sep - 23:42
Ce n'était pas la première fois que le canard se prenait un vent monumental en pleine figure mais ça n'en restait pas moins humiliant... Agaçant même ?... Meh, nan Svane ne pouvait pas lui en vouloir, il aurait sans doute fait la même chose à sa place.
Il avait conscience que son accoutrement du moment n'était pas des plus plaisant, civilisé ou même juste "conforme". Il faut dire aussi qu'il vivait dans la rue, et développait ses talents de hacker avec le peu d'argent qu'il avait mais on ne devient pas riche du jour au lendemain comme ça non.
Il commençait tout juste à s'inventer sous de nouveau jour, à se métamorphoser en fonction des situations pour mieux s'adapter, et pour devenir tout sauf ce qu'il était "sensé être". Mais c'était loin d'être au point, et ses pensée rebelles, agressives et provocatrices ne l'aidait pas à se détacher de l'image de jeune adulte haïssant tout et tout le monde qu'il portait depuis quelques temps déjà.
Ses vêtements était vieux, usés, déjà récupéré vieux et usés. La figure et le corps couvert de bleu, d'égratignure et de coupure, surtout sur ses phalanges après avoir foutu des coups à ceux qui avait osé essayer de le voler, plus d'une fois.
Il faut dire aussi qu'après avoir quitter l'école, non sans scandale, et avoir passer son temps cacher durant les évènements les plus violent encore trop récent, il n'avait pas encore réussi à vraiment trouver sa voie, et se trouver lui même. Il ne voulait pas devenir un cygne comme dans son histoire alors c'était compliqué de tout faire pour ne pas se conformer aux règles de la société.
"Tsss. Tu pourrais au moins faire non de la tête au lieu de m'ignorer, le mioche.", grommela-t-il en accrochant sa cigarette, qui ne sera définitivement pas allumé ici, en équilibre sur son oreille."Ils vous apprennent plus la politesse à l'école ou quoi ?"
Il était mal placé pour critiquer. Lui même n'était pas très polie et il savait très bien que l'école n'avait rien changer à son tempérament, si ce n'est le rendre plus aigri, rebelle et dégouté de la société.
Il s'avachit un peu plus sur sa chaise, l'air mortellement ennuyait à présent. Déjà il regrettait d'être venu et se demandait s'il ne ferait pas mieux de partir, quitte à risquer une cicatrice ou une infection en laissant la plaie sur ses lèvres ouverte.
Alors il parcouru du regard la salle d'attente qu'il ne connaissait que trop bien, son regard se reposant irrémédiablement sur son voisin de cellule.
"Tu lis quoi ? Il doit être vachement intéressant ton bouquin pour ne pas avoir tourner de page depuis que je suis là."
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Ce n'était pas la première fois que le canard se prenait un vent monumental en pleine figure mais ça n'en restait pas moins humiliant... Agaçant même ?... Meh, nan Svane ne pouvait pas lui en vouloir, il aurait sans doute fait la même chose à sa place.Il avait conscience que son accoutrement du moment n'était pas des plus plaisant, civilisé ou même juste "conforme". Il faut dire aussi qu'il vivait dans la rue, et développait ses talents de hacker avec le peu d'argent qu'il avait mais on ne devient pas riche du jour au lendemain comme ça non.
Il commençait tout juste à s'inventer sous de nouveau jour, à se métamorphoser en fonction des situations pour mieux s'adapter, et pour devenir tout sauf ce qu'il était "sensé être". Mais c'était loin d'être au point, et ses pensée rebelles, agressives et provocatrices ne l'aidait pas à se détacher de l'image de jeune adulte haïssant tout et tout le monde qu'il portait depuis quelques temps déjà.
Ses vêtements était vieux, usés, déjà récupéré vieux et usés. La figure et le corps couvert de bleu, d'égratignure et de coupure, surtout sur ses phalanges après avoir foutu des coups à ceux qui avait osé essayer de le voler, plus d'une fois.
Il faut dire aussi qu'après avoir quitter l'école, non sans scandale, et avoir passer son temps cacher durant les évènements les plus violent encore trop récent, il n'avait pas encore réussi à vraiment trouver sa voie, et se trouver lui même. Il ne voulait pas devenir un cygne comme dans son histoire alors c'était compliqué de tout faire pour ne pas se conformer aux règles de la société.
"Tsss. Tu pourrais au moins faire non de la tête au lieu de m'ignorer, le mioche.", grommela-t-il en accrochant sa cigarette, qui ne sera définitivement pas allumé ici, en équilibre sur son oreille."Ils vous apprennent plus la politesse à l'école ou quoi ?"
Il était mal placé pour critiquer. Lui même n'était pas très polie et il savait très bien que l'école n'avait rien changer à son tempérament, si ce n'est le rendre plus aigri, rebelle et dégouté de la société.
Il s'avachit un peu plus sur sa chaise, l'air mortellement ennuyait à présent. Déjà il regrettait d'être venu et se demandait s'il ne ferait pas mieux de partir, quitte à risquer une cicatrice ou une infection en laissant la plaie sur ses lèvres ouverte.
Alors il parcouru du regard la salle d'attente qu'il ne connaissait que trop bien, son regard se reposant irrémédiablement sur son voisin de cellule.
"Tu lis quoi ? Il doit être vachement intéressant ton bouquin pour ne pas avoir tourner de page depuis que je suis là."
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 23 Sep - 6:10cactus
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x svane / circa septembre 2014 /
Elle avait espéré que le silence suffise.
Qu’il passe son message froid en l’absence de ses mots, qu’il soit abyssal et sans porte de sortie que l’autre s’y perde, que ce soit la fin d’une conversation stérile (dans une salle qui ne l’était définitivement pas sa mère commenterait) et que chacun retourne dans sa bulle comme si de rien n'était comme si les choses avaient toujours été comme ça
Mais forcément.
Non.
L’espèce d’énergumène habillé de loque ne pouvait pas prendre une absence de réponse pour ce qu’elle voulait dire - on enseignait sûrement pas le sous-texte, là d’où il venait - et reprenait sa diatribe à laquelle elle s’efforcer de ne même pas payer un regard donner à celui qui mendiait pour les projecteurs une miette de son attention.
Au mot politesse elle ne put tout de même retenir le petit éclat de rire moqueur - ses yeux noirs se reposant sur lui lui criant presque vraiment ?? venant de toi ?? et tu t’entends parler de politesse (toi qui hèle des gens sans même leur saluer leur demandes des choses sans la moindre forme de politesse envahi leur espace pollu leur air juste de ta présence mais aussi ta clope et puis juste est-ce que tu t’es vu est-ce que tu t’es vu) toujours aussi travaillé dans leur mépris mais plus amusé maintenant (de cette éclat de rire dans les yeux des adolescentes populaires quand elles commentent vos vêtements votre look en prétendant ne pas être moqueuse)
Mais c’était tomber dans un piège et maintenant elle ne pouvait plus faire comme si elle ne l’entendait pas. Ou elle aurait pu - mais sa volontaire inattention devenait un jeu enfantin dont l’immaturité n’aurait fait que l’agacer.
À la question de sa lecture elle n’essaya pas vraiment de répondre - toujours pas prête à franchir ce pas. Mais tout de même de son bras valide elle tourna la couverture vers lui (espérer qu’à défaut d’avoir appris la politesse il avait bien appris à lire) que le titre de l’impact de la magie sur l’environnement à l’ère d'une mondialisation pluriverselle soit plus lisible à ses yeux.
Ça n’était pas un mauvais livre.
Mais c’était sûrement quelque chose qu’elle apprécierait plus plus tard dans ses études, et peut-être avec un dictionnaire. Elle l’avait emprunté dans la bibliothèque libre d’accès d’un de ses professeurs qui s’entêtait à fournir à ses étudiants des lectures diverses peut-être au-delà de leur niveau dans l’espoir peut-être d’allumer la mèche de leur intérêt dans les domaines les plus bizarres.
Elle aimait bien aussi s’armer d’un savoir bizarre avec lequel elle pouvait déstabiliser les conversations avec les plus vieux ramener des faits étranges qu’ils ne connaissaient pas (et les faire se sentir un peu stupide.)
Mais forcément les pages ne se tournaient pas facilement.
Tentant de se focaliser sur cette lecture (qu’elle aurait définitivement du prendre plus légère, mais était-ce à elle de prédire qu’Emrys ne serait pas là quand il devrait ?) elle ne pouvait plus vraiment retenir sa curiosité, regarder l’autre le personnage l'énergumène essayer de deviner quelque chose derrière l’air de racaille pas vraiment accomplie de petite frappe mais alors vraiment petite que ça vaut pas trop la peine de la mentionner.
- C'était mérité ? avec un ton presque plus proche de l'affirmation (elle avait après tout pu déjà juger de son attitude et se construire une idée sur la personne plus fruit de préjugés que trouvant ses racines dans la compassion l'empathie) et peut-être une pointe de d'envie de savoir
Elle avait espéré que le silence suffise.
Qu’il passe son message froid en l’absence de ses mots, qu’il soit abyssal et sans porte de sortie que l’autre s’y perde, que ce soit la fin d’une conversation stérile (dans une salle qui ne l’était définitivement pas sa mère commenterait) et que chacun retourne dans sa bulle comme si de rien n'était comme si les choses avaient toujours été comme ça
comme elles devaient être.
Mais forcément.
Non.
L’espèce d’énergumène habillé de loque ne pouvait pas prendre une absence de réponse pour ce qu’elle voulait dire - on enseignait sûrement pas le sous-texte, là d’où il venait - et reprenait sa diatribe à laquelle elle s’efforcer de ne même pas payer un regard donner à celui qui mendiait pour les projecteurs une miette de son attention.
Au mot politesse elle ne put tout de même retenir le petit éclat de rire moqueur - ses yeux noirs se reposant sur lui lui criant presque vraiment ?? venant de toi ?? et tu t’entends parler de politesse (toi qui hèle des gens sans même leur saluer leur demandes des choses sans la moindre forme de politesse envahi leur espace pollu leur air juste de ta présence mais aussi ta clope et puis juste est-ce que tu t’es vu est-ce que tu t’es vu) toujours aussi travaillé dans leur mépris mais plus amusé maintenant (de cette éclat de rire dans les yeux des adolescentes populaires quand elles commentent vos vêtements votre look en prétendant ne pas être moqueuse)
Mais c’était tomber dans un piège et maintenant elle ne pouvait plus faire comme si elle ne l’entendait pas. Ou elle aurait pu - mais sa volontaire inattention devenait un jeu enfantin dont l’immaturité n’aurait fait que l’agacer.
À la question de sa lecture elle n’essaya pas vraiment de répondre - toujours pas prête à franchir ce pas. Mais tout de même de son bras valide elle tourna la couverture vers lui (espérer qu’à défaut d’avoir appris la politesse il avait bien appris à lire) que le titre de l’impact de la magie sur l’environnement à l’ère d'une mondialisation pluriverselle soit plus lisible à ses yeux.
Ça n’était pas un mauvais livre.
Mais c’était sûrement quelque chose qu’elle apprécierait plus plus tard dans ses études, et peut-être avec un dictionnaire. Elle l’avait emprunté dans la bibliothèque libre d’accès d’un de ses professeurs qui s’entêtait à fournir à ses étudiants des lectures diverses peut-être au-delà de leur niveau dans l’espoir peut-être d’allumer la mèche de leur intérêt dans les domaines les plus bizarres.
Elle aimait bien aussi s’armer d’un savoir bizarre avec lequel elle pouvait déstabiliser les conversations avec les plus vieux ramener des faits étranges qu’ils ne connaissaient pas (et les faire se sentir un peu stupide.)
Mais forcément les pages ne se tournaient pas facilement.
Tentant de se focaliser sur cette lecture (qu’elle aurait définitivement du prendre plus légère, mais était-ce à elle de prédire qu’Emrys ne serait pas là quand il devrait ?) elle ne pouvait plus vraiment retenir sa curiosité, regarder l’autre le personnage l'énergumène essayer de deviner quelque chose derrière l’air de racaille pas vraiment accomplie de petite frappe mais alors vraiment petite que ça vaut pas trop la peine de la mentionner.
- C'était mérité ? avec un ton presque plus proche de l'affirmation (elle avait après tout pu déjà juger de son attitude et se construire une idée sur la personne plus fruit de préjugés que trouvant ses racines dans la compassion l'empathie) et peut-être une pointe de d'envie de savoir
d’intérêt.
elle a !!! dit quelque chose !!en bref
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneDim 24 Sep - 4:35
Ah ! Il semblerai que le canard réussisse enfin à arracher quelque chose à son voisin de salle d'attente. Pas un mot, il n'en attendait pas tant, pas un regard, même s'il s'attendait à en recevoir un ennuyer, mais un rire, un petit rire qu'il perçu comme authentique et non forcé quoique qu'il sonnait quand même un peu moqueur.
Bien sûr, les yeux de son voisin finirent par se lever vers lui, l'air de dire qu'il disait de la merde mais Svane ne prétendait pas être des plus polie, ni des plus intelligent quand il parlait.
Mais son plan avait marcher quelque part non ? Donc ce n'était pas si con que ça que d'être si intrusif et ennuyeux. Il avait réussi à happer l'attention de son voisin, et peut être que maintenant il serrait plus enclin à se taper la discute plutôt que de poiroter dans un silence long, pesant et maussade.
Suite à la question du canard sur sa lecture, son voisin leva le livre pour en montrer la couverture plutôt que de céder et se décider à enfin ouvrir la bouche.
Svane plissa un peu des yeux, surtout en déchiffrant les mots, non pas parce qu'il ne savait pas lire, même sans avoir été très attentif durant ses études il n'était quand même pas analphabète, mais parce qu'il ne comprenait pas la moitié des mots surtout.
Il n'avait pas besoin de les connaitre pour comprendre que c'était quelque chose de particulièrement complexe cela dit.
"Et bah... Le programme a bien changé s'ils vous obligent à lire ce genre de truc."
Pas qu'il sache vraiment en quoi consiste le programme scolaire cela dit, non seulement cela faisait quelques années qu'il avait quitter l'école mais en plus il n'avait pas été suffisamment en cours pour réellement avoir retenu quoi que ce soit.
Il laissa l'élève retourner à sa lecture après ça, essayant de ne pas trop le déranger à présent qu'il savait que son bouquin semblait ultra compliqué. Aucun doute que ça devait déjà lui prendre la tête, pas la peine qu'il se rajoute au lot en l'ennuyant de trop. Il n'était quand même pas si salaud que ça non ?
Enfin, le mal été déjà fait sans doute, parce que le mioche ne semblait pas capable de se reconcentrer sur sa lecture, relevant les yeux vers un Svane qui essayait de ne pas lui rendre son regard trop curieux.
Mais dès qu'il prononça un mot, enfin, le canard ne put s'empêcher de lui jeter un regard en coincoin.
"Hum ? De quoi ? ça ?", commença-t-il en passant une main sur sa lèvre égratigner sans pour autant toucher la plaie. "ça dépend j'suppose ? Ouais sans doute, j'ai lancé le premier coup mais ils avaient qu'à pas essayer de voler les affaires d'un sdf aussi."
Il ne précisa pas ouvertement que le sdf en question c'était lui parce que ça ne sonnait pas bien dans le peu d'estime de lui-même qu'il avait. Et puis self-défense c'était moins classe que protecteur, même s'il était coupable d'avoir lancé les hostilités.
D'un air nonchalent, il secoua la main.
"C'est trois fois rien. Tu aurais vu leur gueule à eux, ils vont devoir bouffer avec une paille maintenant."
Il exagérait un peu, parce qu'il était peut être petit et teigneux mais il n'allait pas non plus vraiment défoncer un groupe de jeune à ce point. Les faire fuir sans qu'ils prennent ces affaires c'était déjà très bien.
"Et toi ?", demanda-t-il en le pointant du doigt maintenant que sa curiosité avait été attisé. "C'est chelou qu'un gosse vienne ici tout seul."
Est ce qu'il devait s'en inquiété et laissé un message à Emrys au cas où ?
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FT Dolorosa
Ah ! Il semblerai que le canard réussisse enfin à arracher quelque chose à son voisin de salle d'attente. Pas un mot, il n'en attendait pas tant, pas un regard, même s'il s'attendait à en recevoir un ennuyer, mais un rire, un petit rire qu'il perçu comme authentique et non forcé quoique qu'il sonnait quand même un peu moqueur.Bien sûr, les yeux de son voisin finirent par se lever vers lui, l'air de dire qu'il disait de la merde mais Svane ne prétendait pas être des plus polie, ni des plus intelligent quand il parlait.
Mais son plan avait marcher quelque part non ? Donc ce n'était pas si con que ça que d'être si intrusif et ennuyeux. Il avait réussi à happer l'attention de son voisin, et peut être que maintenant il serrait plus enclin à se taper la discute plutôt que de poiroter dans un silence long, pesant et maussade.
Suite à la question du canard sur sa lecture, son voisin leva le livre pour en montrer la couverture plutôt que de céder et se décider à enfin ouvrir la bouche.
Svane plissa un peu des yeux, surtout en déchiffrant les mots, non pas parce qu'il ne savait pas lire, même sans avoir été très attentif durant ses études il n'était quand même pas analphabète, mais parce qu'il ne comprenait pas la moitié des mots surtout.
Il n'avait pas besoin de les connaitre pour comprendre que c'était quelque chose de particulièrement complexe cela dit.
"Et bah... Le programme a bien changé s'ils vous obligent à lire ce genre de truc."
Pas qu'il sache vraiment en quoi consiste le programme scolaire cela dit, non seulement cela faisait quelques années qu'il avait quitter l'école mais en plus il n'avait pas été suffisamment en cours pour réellement avoir retenu quoi que ce soit.
Il laissa l'élève retourner à sa lecture après ça, essayant de ne pas trop le déranger à présent qu'il savait que son bouquin semblait ultra compliqué. Aucun doute que ça devait déjà lui prendre la tête, pas la peine qu'il se rajoute au lot en l'ennuyant de trop. Il n'était quand même pas si salaud que ça non ?
Enfin, le mal été déjà fait sans doute, parce que le mioche ne semblait pas capable de se reconcentrer sur sa lecture, relevant les yeux vers un Svane qui essayait de ne pas lui rendre son regard trop curieux.
Mais dès qu'il prononça un mot, enfin, le canard ne put s'empêcher de lui jeter un regard en coin
"Hum ? De quoi ? ça ?", commença-t-il en passant une main sur sa lèvre égratigner sans pour autant toucher la plaie. "ça dépend j'suppose ? Ouais sans doute, j'ai lancé le premier coup mais ils avaient qu'à pas essayer de voler les affaires d'un sdf aussi."
Il ne précisa pas ouvertement que le sdf en question c'était lui parce que ça ne sonnait pas bien dans le peu d'estime de lui-même qu'il avait. Et puis self-défense c'était moins classe que protecteur, même s'il était coupable d'avoir lancé les hostilités.
D'un air nonchalent, il secoua la main.
"C'est trois fois rien. Tu aurais vu leur gueule à eux, ils vont devoir bouffer avec une paille maintenant."
Il exagérait un peu, parce qu'il était peut être petit et teigneux mais il n'allait pas non plus vraiment défoncer un groupe de jeune à ce point. Les faire fuir sans qu'ils prennent ces affaires c'était déjà très bien.
"Et toi ?", demanda-t-il en le pointant du doigt maintenant que sa curiosité avait été attisé. "C'est chelou qu'un gosse vienne ici tout seul."
Est ce qu'il devait s'en inquiété et laissé un message à Emrys au cas où ?
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneLun 25 Sep - 23:52cactus
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x svane / circa septembre 2014 /
TW - Violence domestique évoquée // dolo est très matter of fact au sujet de la violence domestique chez elle + de blessures reçues et d'atteinte à son autonomie / liberté à décider pour son corps. C'est pas directement dit, mais ça n’en reste pas moins quelque chose qu’elle aborde juste en général
C’était plus drôle de ne pas le corriger que -
- T’as du partir y’a longtemps alors. Et encore. C’est que le début de l’année... regard fatigué entendu léger hochement de tête.
Puis c’est pas comme si elle lui devait l’honnêteté.
Lui-même, est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance de dire les choses telles qu’elles étaient ?
Il tissait cette toile de ses [bonnes ?] actions et elle se devait de décider si elle pensait qu’il était honnête ou non.
Et peut-être quelque chose quelque chose la violence n’est pas la solution aurait du être approprié mais ce n’est pas comme si elle connaissait vraiment d’autres options. Elle laissait à Emrys le rôle de dire ce genre de chose un peu inutile.
Sceptique elle réévalua l’individu, questionnant si elle était prête à croire que sous ses allures de voyou il pouvait y avoir l’âme d’un bon samaritain prêt à défendre son prochain sans rien exiger d’autre - mais une éducation catholique rigide lui avait appris que c’était là le summum des qualités humaines (et cette même rigidité lui avait enseigné à ne jamais entièrement fait confiance à qui se disait désintéressé, qui prétendait vouloir le salut des autres sans rien y gagner)
- Cool, comme tout commentaire pour ponctuer le récit des aventures - un peu admiratif un peu distant comme elle imaginait ce que ça devait être de pouvoir défendre de ses poings ce qui mérite de l'être d’une main et ce que ça faisait d’avoir la mâchoire brisée de l’autre. Crunchy.
Mais elle décida tout de même de pencher en faveur de le croire - peut-être parce qu'il avait l'air trop fier pour que la source de cette émotion soit simplement le fait de mentir à un adolescent dans une salle d'attente (et qu'est-ce qu'il aurait à gagner vraiment, de lui mentir ? Elle n'avait pas l'importance de justificer qu'on la trompe)
Machinalement elle joua avec les cheveux qu’elle n’avait plus assez long pour vraiment les entortiller à ses doigts. Avec un peu de chance ils regagneraient assez de longueur avant les vacances de Noël (et peut-être elle penserait à les couper avant pour ne pas repasser sous les ciseaux de sa mère) (mais l’appréhension des quelques dérapages involontaires contre sa nuque ne battait pas la satisfaction de la colère que l’autre s'efforçait de contenir qui lui tordait les traits dans une grimace de dégoût qu’elle ne pouvait cacher xoxo j’espère que je serais à blâmer pour certaines de tes rides)
Un jour viendrait elle était bien déterminée où elle les laisserait long une fois sorti du nid et où aucun commentaire de ses parents sur la bienséance et ce qu’on attendait de lui ne pourrait la contraindre à les couper.
- À l’opposé de quoi ? Venir accompagné de mes parents ? Elle avait mis l'accent d'avantage sur le seul que sur le venir ou le ici - y'avait-il quoi que ce soit de bizarre à avoir besoin de soin médicaux ? et de préférer les recevoir du mage un peu bizarre qui avait au moins l'avantage de sembler moins mécontent de vous voir et pas autant fatigué de ses journées. Aurait-elle du comprendre la question autrement ? Sûrement. J'vois pas ce que ça peut avoir de chelou ? Ou alors je suis pas supposé avoir besoin de voir de médecin ? C'est mieux si je néglige ma santé ? Ou d'avoir des préférences de qui je vois ?
J'aime pas les ambiances d'hôpitaux classique et quand je peux je m'en passe, qu'elle ne rajouta pas.
- Le centre médical est un peu nul et à l'infirmerie de l'école ils peuvent pas vous renouveler des prescriptions. peut-être le tout un peu plus sur la défensive que prévu.
et je peux sécher plus de cours en venant ici
- J’ai juste besoin qu’Emrys me fasse une dispense. Pour ma cheville pas pour mon bras. et renouvelle mes analgésiques et peut-être aussi mette à jour mon dossier avec une fracture dedans et commence un suivi puisque je rentre pas chez moi avant plusieurs mois et oh il faudra sûrement lui dire que ça a été opéré donc superviser la cicatrisation aussi. Que je me suis foulée en tombant, la cheville pas le bras, quand ma mère m’a tiré le bras dans l’escalier. L’autre bras évidemment. pas celui dans une attelle.
Elle donnait toujours plus de détails et pas vraiment de précision n'y voyant ni bénéfice ni intérêt - perdre son audience dans mes mots où se mêlaient direction et non-sens.
(au point où elle en était elle envisageait déjà ranger son livre)
TW - Violence domestique évoquée // dolo est très matter of fact au sujet de la violence domestique chez elle + de blessures reçues et d'atteinte à son autonomie / liberté à décider pour son corps. C'est pas directement dit, mais ça n’en reste pas moins quelque chose qu’elle aborde juste en général
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C’était plus drôle de ne pas le corriger que -
- T’as du partir y’a longtemps alors. Et encore. C’est que le début de l’année... regard fatigué entendu léger hochement de tête.
- de lui clarifier la situation
Puis c’est pas comme si elle lui devait l’honnêteté.
Lui-même, est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance de dire les choses telles qu’elles étaient ?
Il tissait cette toile de ses [bonnes ?] actions et elle se devait de décider si elle pensait qu’il était honnête ou non.
Et peut-être quelque chose quelque chose la violence n’est pas la solution aurait du être approprié mais ce n’est pas comme si elle connaissait vraiment d’autres options. Elle laissait à Emrys le rôle de dire ce genre de chose un peu inutile.
Sceptique elle réévalua l’individu, questionnant si elle était prête à croire que sous ses allures de voyou il pouvait y avoir l’âme d’un bon samaritain prêt à défendre son prochain sans rien exiger d’autre - mais une éducation catholique rigide lui avait appris que c’était là le summum des qualités humaines (et cette même rigidité lui avait enseigné à ne jamais entièrement fait confiance à qui se disait désintéressé, qui prétendait vouloir le salut des autres sans rien y gagner)
- Cool, comme tout commentaire pour ponctuer le récit des aventures - un peu admiratif un peu distant comme elle imaginait ce que ça devait être de pouvoir défendre de ses poings ce qui mérite de l'être d’une main et ce que ça faisait d’avoir la mâchoire brisée de l’autre. Crunchy.
Mais elle décida tout de même de pencher en faveur de le croire - peut-être parce qu'il avait l'air trop fier pour que la source de cette émotion soit simplement le fait de mentir à un adolescent dans une salle d'attente (et qu'est-ce qu'il aurait à gagner vraiment, de lui mentir ? Elle n'avait pas l'importance de justificer qu'on la trompe)
Machinalement elle joua avec les cheveux qu’elle n’avait plus assez long pour vraiment les entortiller à ses doigts. Avec un peu de chance ils regagneraient assez de longueur avant les vacances de Noël (et peut-être elle penserait à les couper avant pour ne pas repasser sous les ciseaux de sa mère) (mais l’appréhension des quelques dérapages involontaires contre sa nuque ne battait pas la satisfaction de la colère que l’autre s'efforçait de contenir qui lui tordait les traits dans une grimace de dégoût qu’elle ne pouvait cacher xoxo j’espère que je serais à blâmer pour certaines de tes rides)
Un jour viendrait elle était bien déterminée où elle les laisserait long une fois sorti du nid et où aucun commentaire de ses parents sur la bienséance et ce qu’on attendait de lui ne pourrait la contraindre à les couper.
- À l’opposé de quoi ? Venir accompagné de mes parents ? Elle avait mis l'accent d'avantage sur le seul que sur le venir ou le ici - y'avait-il quoi que ce soit de bizarre à avoir besoin de soin médicaux ? et de préférer les recevoir du mage un peu bizarre qui avait au moins l'avantage de sembler moins mécontent de vous voir et pas autant fatigué de ses journées. Aurait-elle du comprendre la question autrement ? Sûrement. J'vois pas ce que ça peut avoir de chelou ? Ou alors je suis pas supposé avoir besoin de voir de médecin ? C'est mieux si je néglige ma santé ? Ou d'avoir des préférences de qui je vois ?
J'aime pas les ambiances d'hôpitaux classique et quand je peux je m'en passe, qu'elle ne rajouta pas.
- Le centre médical est un peu nul et à l'infirmerie de l'école ils peuvent pas vous renouveler des prescriptions. peut-être le tout un peu plus sur la défensive que prévu.
et je peux sécher plus de cours en venant ici
- J’ai juste besoin qu’Emrys me fasse une dispense. Pour ma cheville pas pour mon bras. et renouvelle mes analgésiques et peut-être aussi mette à jour mon dossier avec une fracture dedans et commence un suivi puisque je rentre pas chez moi avant plusieurs mois et oh il faudra sûrement lui dire que ça a été opéré donc superviser la cicatrisation aussi. Que je me suis foulée en tombant, la cheville pas le bras, quand ma mère m’a tiré le bras dans l’escalier. L’autre bras évidemment. pas celui dans une attelle.
Elle donnait toujours plus de détails et pas vraiment de précision n'y voyant ni bénéfice ni intérêt - perdre son audience dans mes mots où se mêlaient direction et non-sens.
(au point où elle en était elle envisageait déjà ranger son livre)
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMar 26 Sep - 15:26
Svane ne pouvait pas dire si le gosse semblait le croire ou non mais au fond cela lui importait peu. Il n'avait pas à le prendre au sérieux, pas plus que lui n'avait à rentrer dans les détails et donc de dire une vérité à moitié, en omettant certains passages plus complémentant.
Après tout, il ne criait pas sur tous les toits comment il vivait sa vie, le trop plein d'attention était mauvais pour son début de carrière, surtout avec les sentinelles qui rodent.
Il ne pressa pas trop le gosse à lui répondre, lui laissant le temps de réfléchir au mensonge qu'il pouvait bien sortir à l'homme plus âgé. Après tout, le canard était peut être curieux mais pas vile au point d'avoir besoin de tout connaitre de son interlocuteur. Il serait bien hypocrite dans ce cas, lui qui justement évitait de tout dévoiler au premier venu.
La réponse presque agressive qu'il reçu lui fit cependant hausser un sourcil. Non, au fond se n'était pas le manque de présence de figure parentale au coté du gosse qui l'avait fait vraiment tiquer, peut être parce que lui même n'avait jamais eut ce genre de figure à ses cotés. Non c'était la présence du gosse lui même ici qui l'étonnait.
Après tout, ce n'est pas comme si à l'école il n'y avait pas une infirmerie, qu'il n'avait jamais vraiment visité par pure paranoïa et fierté, ou au moins un suivit médical approprié pour les élèves dans le besoin non ? Ah, c'est vrai qu'il était facile de l'éviter ce dernier point, des professeurs peu regardant et une attitude un peu rebelle suffisait pour se faire ignorer du système parce qu'on demandait alors plus de travail qu'ils voulaient fournir.
Svane avait eut la chance d'avoir Emrys à ses cotés si jamais il avait eut besoin de quelque chose à l'époque et il savait à quel point l'homme était bienveillant, pas étonnant que les élèves continuent de chercher son aide même après qu'il ai quitté son poste de prof.
Les yeux du canard s'écarquillèrent un peu à la suite des paroles du gosse, surpris par ce qu'il décrivait, et surtout impliquait. Il ne put retenir un sifflement presque "impressionner". Peut être que ses tours et détour ne décrivait en rien quelque chose de violent mais Svane, ayant lui même connu les maltraitance dans sa tendre enfance, n'avait pas besoin de plus de détail pour faire ses propres déductions morbides.
"Et bah... Moi qui pensait que j'avais des shitty parents, t'as l'air un cran au dessus. Mes félicitations et toutes mes condoléances."
Hummm... Il n'aimait pas vraiment s'inclure dans la vie des étrangers mais peut être qu'il devrait en toucher deux ou trois mots à Emrys, peut être que lui pouvait faire quelque chose à son propre niveau.
"J'me demandais juste pourquoi ici et pas ailleurs. Mais ouais j'comprend mieux. Emrys est un chic type, vaut mieux lui qu'un autre connard en blouse blanche qui pète plus haut que son cul. "
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Svane ne pouvait pas dire si le gosse semblait le croire ou non mais au fond cela lui importait peu. Il n'avait pas à le prendre au sérieux, pas plus que lui n'avait à rentrer dans les détails et donc de dire une vérité à moitié, en omettant certains passages plus complémentant.Après tout, il ne criait pas sur tous les toits comment il vivait sa vie, le trop plein d'attention était mauvais pour son début de carrière, surtout avec les sentinelles qui rodent.
Il ne pressa pas trop le gosse à lui répondre, lui laissant le temps de réfléchir au mensonge qu'il pouvait bien sortir à l'homme plus âgé. Après tout, le canard était peut être curieux mais pas vile au point d'avoir besoin de tout connaitre de son interlocuteur. Il serait bien hypocrite dans ce cas, lui qui justement évitait de tout dévoiler au premier venu.
La réponse presque agressive qu'il reçu lui fit cependant hausser un sourcil. Non, au fond se n'était pas le manque de présence de figure parentale au coté du gosse qui l'avait fait vraiment tiquer, peut être parce que lui même n'avait jamais eut ce genre de figure à ses cotés. Non c'était la présence du gosse lui même ici qui l'étonnait.
Après tout, ce n'est pas comme si à l'école il n'y avait pas une infirmerie, qu'il n'avait jamais vraiment visité par pure paranoïa et fierté, ou au moins un suivit médical approprié pour les élèves dans le besoin non ? Ah, c'est vrai qu'il était facile de l'éviter ce dernier point, des professeurs peu regardant et une attitude un peu rebelle suffisait pour se faire ignorer du système parce qu'on demandait alors plus de travail qu'ils voulaient fournir.
Svane avait eut la chance d'avoir Emrys à ses cotés si jamais il avait eut besoin de quelque chose à l'époque et il savait à quel point l'homme était bienveillant, pas étonnant que les élèves continuent de chercher son aide même après qu'il ai quitté son poste de prof.
Les yeux du canard s'écarquillèrent un peu à la suite des paroles du gosse, surpris par ce qu'il décrivait, et surtout impliquait. Il ne put retenir un sifflement presque "impressionner". Peut être que ses tours et détour ne décrivait en rien quelque chose de violent mais Svane, ayant lui même connu les maltraitance dans sa tendre enfance, n'avait pas besoin de plus de détail pour faire ses propres déductions morbides.
"Et bah... Moi qui pensait que j'avais des shitty parents, t'as l'air un cran au dessus. Mes félicitations et toutes mes condoléances."
Hummm... Il n'aimait pas vraiment s'inclure dans la vie des étrangers mais peut être qu'il devrait en toucher deux ou trois mots à Emrys, peut être que lui pouvait faire quelque chose à son propre niveau.
"J'me demandais juste pourquoi ici et pas ailleurs. Mais ouais j'comprend mieux. Emrys est un chic type, vaut mieux lui qu'un autre connard en blouse blanche qui pète plus haut que son cul. "
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 30 Sep - 6:53cactus
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Peut-être prise au dépourvu qu'on lise entre les lignes qu'elle avait elle-même tracées.
D’habitude les gens ne relevaient pas ne comprenait pas ou choisissait de ne pas comprendre et
- C'était un accident plus rêche qu’avant et les yeux lui reprochant d’y avoir lui quoi que ce soit d’autre et ça va pas et comment tu oses et d’abords tu m’auras pas avec ta fausse solidarité et tes parents sont merdique bah c’est peut-être mérité d’abord.
Plus vexée qu’elle n’avait prévu et sans raison qu’elle aurait pu rationaliser et faire disparaître en un claquement de doigts.
- Mes parents sont médecins s'accrochant au premier prétexte venu mais dit moins froidement qu'elle aurait voulu, moins critique et mordante - peut-être qu'il l'avait déjà trop amusée pour qu'elle reprenne aisément un ton polaire. Connard toi-même d’abord.
Se cramponnant à son livre se sentant bête d’avoir considéré le mettre de côté - reprenant sa lecture [déterminée à lui faire comprendre ostensiblement qu'il avait dépassé une ligne qu'elle ne tolérerait pas], finissant un paragraphe tournant une page au moins…
Maintenant elle se sentait bête et c’était dur de ne pas laisser cet embarras se changer en colère quelque chose qui prend la gorge qui prend le coeur.
Vaguement lui jetant des coups d’oeils entre deux phrases
Mais elle n’aimait pas laisser les choses comme ça et elle avait l’impression que peut-être ça n’était pas clair et d’abord ça n’était pas parce qu’il était un chic type ou whatever qu’elle allait voir Emrys.
Elle ne savait pas si elle avait envie de lui donner des détails mais c'était presque plus fort qu'elle et elle me débordait pas d'occasion de se plaindre, toute emmailloté qu'elle était dans une éducation qui lui demandait d'être reconnaissante pour la moindre miette qu'elle recevait.
Lui parlant sans le regarder parce qu’elle était tout de même froissée - mais assez vieille pour ne pas s’enfermer dans son silence elle voulait faire passer.
- L’hôpital c'est trop galère si tu as des allergies c'est limite si ils prennent la peine de lire ton dossier avant de te prescrire le premier truc qui vient et c'est qu'une fois à la pharmacie qu'une personne sensée regarde un peu de quoi ça a l'air. Et après tu dois y passer deux heures qu'ils trouvent quelque chose qui marche et que le médecin l'autorise.
Sans rajouter aussi les difficultés d’avoir déjà plusieurs médications de prescrites et de devoir trouver des choses qui marcheraient bien ensemble et elle se rappelait encore le petit éclat de rire désabusé d’un pharmacien en constatant que si on lui donnait ce qu’on lui prescrivait on la reverrait à l’hôpital plus vite qu’on ne l’avait vu partir.
- Et l'infirmerie ils vont être "oh non c'est trop fort on ne peut pas vous prescrire ça sans une autorisation directe" blablabla alors que c’est un renouvellement et qu'ils en ont une sous les yeux parce qu'ils pensent si y'a le moindre problème ils vont être tenus responsable. Comme si j'allais devenir le dealer de l’école.
D'abord elle ne savait même pas comme on devient dealer et ensuite ses analgésiques ne faisaient même pas planer, donc vraiment, qui est-ce que ça intéresserait.
Il saurait peut-être. Il avait une tête à savoir comment on devient le dealer de la pause.
- Au moins Emrys il fait le minimum. Un énorme compliment de sa part, quoique peut-être dur à entendre quand formulé ainsi.
Elle avait vraiment trop parlé et c’était embarrassant. Elle aurait pu dire les choses en moins de mots ç’aurait été tout aussi bien et comment il allait comprendre maintenant qu’elle n’avait pas envie de parler et qu’elle était toujours en colère.
Un peu.
- Après en vrai c'est pratique si je veux hâter ma mort j'aurais même pas besoin de faire d'overdose juste de passer par un pharmacien fatigué. Plissant les yeux réfléchissant à l'organisation de cette mort prématurée Mais ce serait sûrement plus simple de juste manger une tartine avec du beurre d'arachides.
Et en plus elle pourrait combiner avec le gluten si c'était pas extra.
je m’excuse auprès de quiconque veut avoir une conversation avec une angsty teen
Peut-être prise au dépourvu qu'on lise entre les lignes qu'elle avait elle-même tracées.
D’habitude les gens ne relevaient pas ne comprenait pas ou choisissait de ne pas comprendre et
- C'était un accident plus rêche qu’avant et les yeux lui reprochant d’y avoir lui quoi que ce soit d’autre et ça va pas et comment tu oses et d’abords tu m’auras pas avec ta fausse solidarité et tes parents sont merdique bah c’est peut-être mérité d’abord.
Plus vexée qu’elle n’avait prévu et sans raison qu’elle aurait pu rationaliser et faire disparaître en un claquement de doigts.
- Mes parents sont médecins s'accrochant au premier prétexte venu mais dit moins froidement qu'elle aurait voulu, moins critique et mordante - peut-être qu'il l'avait déjà trop amusée pour qu'elle reprenne aisément un ton polaire. Connard toi-même d’abord.
Se cramponnant à son livre se sentant bête d’avoir considéré le mettre de côté - reprenant sa lecture [déterminée à lui faire comprendre ostensiblement qu'il avait dépassé une ligne qu'elle ne tolérerait pas], finissant un paragraphe tournant une page au moins…
Maintenant elle se sentait bête et c’était dur de ne pas laisser cet embarras se changer en colère quelque chose qui prend la gorge qui prend le coeur.
Vaguement lui jetant des coups d’oeils entre deux phrases
Mais elle n’aimait pas laisser les choses comme ça et elle avait l’impression que peut-être ça n’était pas clair et d’abord ça n’était pas parce qu’il était un chic type ou whatever qu’elle allait voir Emrys.
Elle ne savait pas si elle avait envie de lui donner des détails mais c'était presque plus fort qu'elle et elle me débordait pas d'occasion de se plaindre, toute emmailloté qu'elle était dans une éducation qui lui demandait d'être reconnaissante pour la moindre miette qu'elle recevait.
Lui parlant sans le regarder parce qu’elle était tout de même froissée - mais assez vieille pour ne pas s’enfermer dans son silence elle voulait faire passer.
- L’hôpital c'est trop galère si tu as des allergies c'est limite si ils prennent la peine de lire ton dossier avant de te prescrire le premier truc qui vient et c'est qu'une fois à la pharmacie qu'une personne sensée regarde un peu de quoi ça a l'air. Et après tu dois y passer deux heures qu'ils trouvent quelque chose qui marche et que le médecin l'autorise.
Sans rajouter aussi les difficultés d’avoir déjà plusieurs médications de prescrites et de devoir trouver des choses qui marcheraient bien ensemble et elle se rappelait encore le petit éclat de rire désabusé d’un pharmacien en constatant que si on lui donnait ce qu’on lui prescrivait on la reverrait à l’hôpital plus vite qu’on ne l’avait vu partir.
- Et l'infirmerie ils vont être "oh non c'est trop fort on ne peut pas vous prescrire ça sans une autorisation directe" blablabla alors que c’est un renouvellement et qu'ils en ont une sous les yeux parce qu'ils pensent si y'a le moindre problème ils vont être tenus responsable. Comme si j'allais devenir le dealer de l’école.
D'abord elle ne savait même pas comme on devient dealer et ensuite ses analgésiques ne faisaient même pas planer, donc vraiment, qui est-ce que ça intéresserait.
Il saurait peut-être. Il avait une tête à savoir comment on devient le dealer de la pause.
- Au moins Emrys il fait le minimum. Un énorme compliment de sa part, quoique peut-être dur à entendre quand formulé ainsi.
Elle avait vraiment trop parlé et c’était embarrassant. Elle aurait pu dire les choses en moins de mots ç’aurait été tout aussi bien et comment il allait comprendre maintenant qu’elle n’avait pas envie de parler et qu’elle était toujours en colère.
Un peu.
- Après en vrai c'est pratique si je veux hâter ma mort j'aurais même pas besoin de faire d'overdose juste de passer par un pharmacien fatigué. Plissant les yeux réfléchissant à l'organisation de cette mort prématurée Mais ce serait sûrement plus simple de juste manger une tartine avec du beurre d'arachides.
Et en plus elle pourrait combiner avec le gluten si c'était pas extra.
je m’excuse auprès de quiconque veut avoir une conversation avec une angsty teen
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 30 Sep - 15:49
Était ce si étrange que Svane comprenne les sous entendus pourtant si savamment dissimulés dans les paroles de ce gosse ? Sans doute mais il ne faut pas oublier qu'il se projetait sans doute un peu plus que nécessaire dans son interprétation. Après tout, il pensait la majorité des familles aussi vile que la sienne, ou presque.
Il ne s'attendait pas cependant à la réaction presque agressive qu'il reçu par la suite. Il avait bien compris que le gosse n'était pas particulièrement ouvert à la discutions, ou du moins pas avec un parfais inconnu.
Mais Svane n'en était pas vraiment surpris non plus au contraire, la véhémence avec laquelle il affirmait que l'origine de ses blessures, et donc de sa présence ici, n'était qu'un accident.
Le canard savait parfaitement ce que c'était de se voiler la face face à ces "accidents". S'il ne dit rien, son regard descendit sur le bras abimé du gosse qu'il n'avait pas expliquer, se demandant si ça aussi c'était "un accident".
La seconde affirmation par contre ne manqua pas de faire hausser un sourcil au jeune homme. Il ne voyait pas en quoi c'était si pertinent d'ajouter ce genre d'information pour essayer de justifier que tout allait bien. Au contraire, s'en était presque plus inquiétant.
Si ces parents étaient médecins, pourquoi ne pas aller les voir eux plutôt qu'Emrys ? Et l'excuse du "ils habitent loin" ne marche pas si c'est juste pour renouveler une ordonnance. Svane n'était pas vraiment un grand connaisseur mais il savait qu'avec les technologies actuelles, c'était facile de juste envoyer et imprimer un bout de papier avec de nouvelles dates dessus.
Svane avait eut raison en traitant les médecins de connards en blouse blanche qui pètent plus haut que leur cul.
Il n'insista pas cependant, détournant le regard pour ne pas fixer le gosse qui semblait un peu agiter maintenant. Il était peut être un connard mais il savait quand il valait mieux ne pas emmerder trop les gens et les laisser venir à lui de leur propre chef.
Un peu comme un chiot qu'on apprivoise peut être ? Naaaan, la comparaison était stupide, il n'était pas fait pour être un bon maitre et puis le gosse ressemblait presque plus à un chaton qu'à un chiot, un chaton qui montrait les dent et crachait mais qui ne pouvait pas faire grand mal. Du moins pas à l'égo du canard.
Ah... Il ne pouvait pas dire grand chose pour prendre la défense des hôpitaux, ou même l'infirmerie d'Everwilde High parce qu'il n'était jamais aller à l'un ou l'autre. Tout jeune, ce n'était pas une nécessité pour sa famille de prendre soin de sa santé, et après il avait toujours eut Emrys chez qui aller quand il ne pouvait pas se recoudre lui même.
Et même si un jour il devait aller à l'hosto... Et bien, en tant que personne ayant refuser de signer le livre il n'était pas sûr qu'on le prenne en charge.
Au moins, il n'avait pas à dealer avec une quelconque allergie. La vie était peut être une pute mais pas sur ce point. Ce qui ne semblait pas être le cas pour le gosse, le pauvre.
"Nah... Le deal de médoc à l'école c'est pas le plus lucratif. Si tu veux ouvrir un vrai business, essaie avec juste de la bouffe, genre soda et sucrerie. Chui sûr que ça doit encore faire un malheur surtout autour des périodes d'examens."
Pas qu'il ai lui même créer son business mais il avait vu des gens se faire des couilles en or comme ça. Lui il n'avait même pas oser essayer parce que de un, ça ne l'intéressait pas et de deux, tous le monde le détestait déjà.
Dommage, ça l'aurait bien aidé quand il avait fuit les murs du château pour se retrouver dans la rue.
"Oula ! Parle pas de mort comme ça !", commença-t-il, avec un air faussement outré avant de continuer, cette fois-ci plus moqueur."Tu veux vraiment mourir gonflé et tout rouge à cause d'une tartine ? C'est de la triche ! Y'a plus classe comme trépas quand même que le cheat code "allergie"."
Le gosse se voulait peut être edgy mais Svane pouvait être con aussi parfois. Même sur ce genre de sujet il préférait en rire plutôt qu'en être épouvanter. Il pouvait bien entendre dans les propos du gosse qu'il n'allait pas vraiment essayer, surtout avec du beurre d'arachides.
It's not the wall, but what's behind it
FT Dolorosa
Était ce si étrange que Svane comprenne les sous entendus pourtant si savamment dissimulés dans les paroles de ce gosse ? Sans doute mais il ne faut pas oublier qu'il se projetait sans doute un peu plus que nécessaire dans son interprétation. Après tout, il pensait la majorité des familles aussi vile que la sienne, ou presque.Il ne s'attendait pas cependant à la réaction presque agressive qu'il reçu par la suite. Il avait bien compris que le gosse n'était pas particulièrement ouvert à la discutions, ou du moins pas avec un parfais inconnu.
Mais Svane n'en était pas vraiment surpris non plus au contraire, la véhémence avec laquelle il affirmait que l'origine de ses blessures, et donc de sa présence ici, n'était qu'un accident.
Le canard savait parfaitement ce que c'était de se voiler la face face à ces "accidents". S'il ne dit rien, son regard descendit sur le bras abimé du gosse qu'il n'avait pas expliquer, se demandant si ça aussi c'était "un accident".
La seconde affirmation par contre ne manqua pas de faire hausser un sourcil au jeune homme. Il ne voyait pas en quoi c'était si pertinent d'ajouter ce genre d'information pour essayer de justifier que tout allait bien. Au contraire, s'en était presque plus inquiétant.
Si ces parents étaient médecins, pourquoi ne pas aller les voir eux plutôt qu'Emrys ? Et l'excuse du "ils habitent loin" ne marche pas si c'est juste pour renouveler une ordonnance. Svane n'était pas vraiment un grand connaisseur mais il savait qu'avec les technologies actuelles, c'était facile de juste envoyer et imprimer un bout de papier avec de nouvelles dates dessus.
Svane avait eut raison en traitant les médecins de connards en blouse blanche qui pètent plus haut que leur cul.
Il n'insista pas cependant, détournant le regard pour ne pas fixer le gosse qui semblait un peu agiter maintenant. Il était peut être un connard mais il savait quand il valait mieux ne pas emmerder trop les gens et les laisser venir à lui de leur propre chef.
Un peu comme un chiot qu'on apprivoise peut être ? Naaaan, la comparaison était stupide, il n'était pas fait pour être un bon maitre et puis le gosse ressemblait presque plus à un chaton qu'à un chiot, un chaton qui montrait les dent et crachait mais qui ne pouvait pas faire grand mal. Du moins pas à l'égo du canard.
Ah... Il ne pouvait pas dire grand chose pour prendre la défense des hôpitaux, ou même l'infirmerie d'Everwilde High parce qu'il n'était jamais aller à l'un ou l'autre. Tout jeune, ce n'était pas une nécessité pour sa famille de prendre soin de sa santé, et après il avait toujours eut Emrys chez qui aller quand il ne pouvait pas se recoudre lui même.
Et même si un jour il devait aller à l'hosto... Et bien, en tant que personne ayant refuser de signer le livre il n'était pas sûr qu'on le prenne en charge.
Au moins, il n'avait pas à dealer avec une quelconque allergie. La vie était peut être une pute mais pas sur ce point. Ce qui ne semblait pas être le cas pour le gosse, le pauvre.
"Nah... Le deal de médoc à l'école c'est pas le plus lucratif. Si tu veux ouvrir un vrai business, essaie avec juste de la bouffe, genre soda et sucrerie. Chui sûr que ça doit encore faire un malheur surtout autour des périodes d'examens."
Pas qu'il ai lui même créer son business mais il avait vu des gens se faire des couilles en or comme ça. Lui il n'avait même pas oser essayer parce que de un, ça ne l'intéressait pas et de deux, tous le monde le détestait déjà.
Dommage, ça l'aurait bien aidé quand il avait fuit les murs du château pour se retrouver dans la rue.
"Oula ! Parle pas de mort comme ça !", commença-t-il, avec un air faussement outré avant de continuer, cette fois-ci plus moqueur."Tu veux vraiment mourir gonflé et tout rouge à cause d'une tartine ? C'est de la triche ! Y'a plus classe comme trépas quand même que le cheat code "allergie"."
Le gosse se voulait peut être edgy mais Svane pouvait être con aussi parfois. Même sur ce genre de sujet il préférait en rire plutôt qu'en être épouvanter. Il pouvait bien entendre dans les propos du gosse qu'il n'allait pas vraiment essayer, surtout avec du beurre d'arachides.
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMar 3 Oct - 22:02cactus
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x svane / circa septembre 2014 /
Il était sûrement temps qu’elle arrête d’accorder de l’importance à ce qu’il disait et qu’elle accepte une réalité pourtant si évidente : il était bête, et ses propos dénués de valeur.
C’était après tout si évident qu’elle l’avait sous les yeux depuis le début, et le ridicule tombait sur elle de s’enflammer pour un rien quand cela revenait à se mettre en colère contre un mur, une amibe dont il aurait davantage fallu s’émerveiller qu’elle puisse enchaîner des mots que que s’effaroucher contre ceux-ci.
Elle était presque certaine qu’il avait dû avoir quelques raisonnement stupide maintenant qu’elle lui avait donné plus d’information dont il avait besoin, vivant dans ce petit monde tout simple qu’il s’était construit où l’admnistratif est inexistant et tout les docteurs sont les même du moment qu’ils ont fait médecine - est-ce qu’il avait ne serait-ce qu’une compréhension de base de l’organisation d’un hôpital classique ou Emrys homme à tout faire extraordinaire lui avait-il altéré la matière grise avec ses manières peu conventionnelles ? Dur à dire mais elle préférait imaginer le pire, comme avoir une conversation avec un enfant de trois ans où on apprend vite que certains combats sont perdus d’avance (ce qui, aux réunions de famille, ne l’empêchait pas d’argumenter avec les plus jeunes de ses cousins.)
Résultat est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance pour ses conseils professionnels ? Pas qu’elle veuille juger (elle était pleine de jugement) mais il n’avait définitivement pas le look de quelqu’un qui réussissait professionnellement. Entre les vêtements trop vieux pas assez propres ou troué et son attitude générale…
Elle l'appellerait broke dans toutes les langues si elle le pouvait.
Dubitative elle fit note de ses commentaires même si le plan d'affaires semblait déjà questionnable de départ. Il faudrait des fonds pour obtenir les biens à vendre, et à la différence de la revente de médoc les chips ne lui étaient pas distribuées gratuitement avec une petite note pour dire qu’elle y avait droit et dans quelles doses. Il envisageait quelle marge de profit sur les dépenses de base pour lancer l’affaire? Et comment garder l’exclusivité du business quand n’importe quel autre élève pouvait facilement faire de la concurrence avec possiblement un fond de départ avec lequel elle ne pouvait pas rivaliser, écrasant d’ors et déjà tout espoir d’avoir une affaire florissante ? Vraiment même pour la blague, les choses semblaient perdues d’avance.
Les choses devaient être différentes il y a longtemps, très longtemps, quand il était élève.
- Oui non je refuse de croire que tu t’es présenté aux examens. moqueuse mais sur le ton de la plaisanterie. Maintenant qu’elle avait abandonné toute idée de le prendre au sérieux c’était plus facile de ne pas être agacé en permanence. Pour le moment.
- Qui sait j’ai peut-être super envie de ressembler à un fugu sur mon lit de mort. Je pense que ça ferait des bonnes selfies avec la famille éplorée. dit avec toute la candeur et l’honnêteté qui faisait passer l’humour pour du premier degré. Puis c’est trop d’effort une mort classe, presque plus que d’éviter une mort ridicule. Faut viser quoi ? Battu à mort parce que t’as défendu un sdf ? Ça sonne fatiguant juste d’essayer, puis c’est moche si tu te rates. Je veux dire est-ce que t’as vu ta tête.
Il était sûrement temps qu’elle arrête d’accorder de l’importance à ce qu’il disait et qu’elle accepte une réalité pourtant si évidente : il était bête, et ses propos dénués de valeur.
C’était après tout si évident qu’elle l’avait sous les yeux depuis le début, et le ridicule tombait sur elle de s’enflammer pour un rien quand cela revenait à se mettre en colère contre un mur, une amibe dont il aurait davantage fallu s’émerveiller qu’elle puisse enchaîner des mots que que s’effaroucher contre ceux-ci.
Elle était presque certaine qu’il avait dû avoir quelques raisonnement stupide maintenant qu’elle lui avait donné plus d’information dont il avait besoin, vivant dans ce petit monde tout simple qu’il s’était construit où l’admnistratif est inexistant et tout les docteurs sont les même du moment qu’ils ont fait médecine - est-ce qu’il avait ne serait-ce qu’une compréhension de base de l’organisation d’un hôpital classique ou Emrys homme à tout faire extraordinaire lui avait-il altéré la matière grise avec ses manières peu conventionnelles ? Dur à dire mais elle préférait imaginer le pire, comme avoir une conversation avec un enfant de trois ans où on apprend vite que certains combats sont perdus d’avance (ce qui, aux réunions de famille, ne l’empêchait pas d’argumenter avec les plus jeunes de ses cousins.)
Résultat est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance pour ses conseils professionnels ? Pas qu’elle veuille juger (elle était pleine de jugement) mais il n’avait définitivement pas le look de quelqu’un qui réussissait professionnellement. Entre les vêtements trop vieux pas assez propres ou troué et son attitude générale…
Elle l'appellerait broke dans toutes les langues si elle le pouvait.
Dubitative elle fit note de ses commentaires même si le plan d'affaires semblait déjà questionnable de départ. Il faudrait des fonds pour obtenir les biens à vendre, et à la différence de la revente de médoc les chips ne lui étaient pas distribuées gratuitement avec une petite note pour dire qu’elle y avait droit et dans quelles doses. Il envisageait quelle marge de profit sur les dépenses de base pour lancer l’affaire? Et comment garder l’exclusivité du business quand n’importe quel autre élève pouvait facilement faire de la concurrence avec possiblement un fond de départ avec lequel elle ne pouvait pas rivaliser, écrasant d’ors et déjà tout espoir d’avoir une affaire florissante ? Vraiment même pour la blague, les choses semblaient perdues d’avance.
Les choses devaient être différentes il y a longtemps, très longtemps, quand il était élève.
- Oui non je refuse de croire que tu t’es présenté aux examens. moqueuse mais sur le ton de la plaisanterie. Maintenant qu’elle avait abandonné toute idée de le prendre au sérieux c’était plus facile de ne pas être agacé en permanence. Pour le moment.
- Qui sait j’ai peut-être super envie de ressembler à un fugu sur mon lit de mort. Je pense que ça ferait des bonnes selfies avec la famille éplorée. dit avec toute la candeur et l’honnêteté qui faisait passer l’humour pour du premier degré. Puis c’est trop d’effort une mort classe, presque plus que d’éviter une mort ridicule. Faut viser quoi ? Battu à mort parce que t’as défendu un sdf ? Ça sonne fatiguant juste d’essayer, puis c’est moche si tu te rates. Je veux dire est-ce que t’as vu ta tête.
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneVen 6 Oct - 21:18
Svane était très sain d'esprit et pas si bête qu'il en à l'air, merci bien. Mais à quoi bon prendre tout au sérieux quand son interlocuteur était un ado angsty ? Svane l'avait été aussi, un ado plein de rage et de colère et regardait le maintenant, il ne pouvait pas mieux tourner pas vrai ?
Après tout, sa stratégie de tourner en dérision et d'utiliser l'humour fonctionnait parfaitement puisqu'il ne s'énervait pas d'avantage face au propos absurde du canard.
Peut être que son "petit monde" était trop simple, tout avait des nuances de noir et de blanc plutôt que des variantes de gris mais parfois, plutôt que de se demander si quelque chose était moralement bon ou mauvais il valait mieux trancher dans le vif du sujet et ne pas se poser trop de question. Bien sûr que pour lui l'administratif était chiant, bien sûr qu'il voyait tous les médecins en blouse blanche comme des connards mais jusqu'à présent, il n'avait pas rencontrer de médecin le contredisant (et Emrys ne rentrait pas dans l'équation, le canard l'avait rencontré quand il était encore professeur d'école).
Alors oui, cela semblait simple, mais pourquoi se compliquer la vie avec ce genre de chose quand il avait déjà assez de problèmes à gérer de son coté hum ?
Est ce que cela voulait dire qu'il ne disait que de la merde ? La plupart du temps sans doute mais pas tout le temps non plus, fallait pas déconner. On ne croirait pas comme ça mais il pouvait avoir des fulgurance parfois. Et puis, même s'il disait les choses sur le ton de la plaisanterie, est ce que cela voulait dire que le fond en lui même était si ridicule ?
Alors certes, mettre en place un commerce de sucrerie à la sauvette à l'école était compliqué mais toute tentative de se faire du fric à l'école était compliqué de toute façon mais que serait un challenge sans un minimum de travail. Au moins, si on se faisait prendre à vendre des sucreries à des gamins entre 11 et 18 ans, c'était quand même moins grave que de vendre des médicaments quand même, médicaments qui pouvaient facilement être tracé jusqu'au revendeur qui plus est.
Le canard lâcha un rire aux propos du gamin.
"Aussi absurde que cela puisse paraitre, j'ai tout déchiré aux examens finaux, même si j'ai tout oublié après parce que c'était trop chiant à retenir." Il se frotta malicieusement le bout du nez, cachant à moitié un sourire alors qu'il se rappelait avec nostalgie de cette époque."C'était ça ou Emrys qui m'aurait défoncé si j'avais osé sécher les épreuves."
Enfin... Défoncé non, mais un Emrys déçu c'était pire que tout.
De toute façon... Après les examens tout était parti en couille. La première rébellion contre l'autorité du livre avait commencé, Svane dans le lot de ceux qui avait refuser de signer et par peur de se faire chopper il n'avait pas osé, ni voulu, se trouver un métier à la hauteur de ses notes à ce moment là.
Et de toute façon, il avait trouver une voie dans l'activité merveilleusement illégale qu'était le vol et la revente d'information, il avait juste besoin d'un peu plus de temps avant de vraiment percer c'est tout.
"Oh, come on. Les fugus c'est eux qui empoisonnent, pas qui se font empoisonner.", fit-il en secouant une main."Et si c'est trop d'effort une mort classe, bah meurt pas. Aussi simple que ça. Et j'ai pas cherché à mourir, donc je me suis pas raté, merci bien."
Sa tête allait très bien. Elle n'avait rien qui ne soit pas facilement soignable avec un peu de temps.
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Svane était très sain d'esprit et pas si bête qu'il en à l'air, merci bien. Mais à quoi bon prendre tout au sérieux quand son interlocuteur était un ado angsty ? Svane l'avait été aussi, un ado plein de rage et de colère et regardait le maintenant, il ne pouvait pas mieux tourner pas vrai ?Après tout, sa stratégie de tourner en dérision et d'utiliser l'humour fonctionnait parfaitement puisqu'il ne s'énervait pas d'avantage face au propos absurde du canard.
Peut être que son "petit monde" était trop simple, tout avait des nuances de noir et de blanc plutôt que des variantes de gris mais parfois, plutôt que de se demander si quelque chose était moralement bon ou mauvais il valait mieux trancher dans le vif du sujet et ne pas se poser trop de question. Bien sûr que pour lui l'administratif était chiant, bien sûr qu'il voyait tous les médecins en blouse blanche comme des connards mais jusqu'à présent, il n'avait pas rencontrer de médecin le contredisant (et Emrys ne rentrait pas dans l'équation, le canard l'avait rencontré quand il était encore professeur d'école).
Alors oui, cela semblait simple, mais pourquoi se compliquer la vie avec ce genre de chose quand il avait déjà assez de problèmes à gérer de son coté hum ?
Est ce que cela voulait dire qu'il ne disait que de la merde ? La plupart du temps sans doute mais pas tout le temps non plus, fallait pas déconner. On ne croirait pas comme ça mais il pouvait avoir des fulgurance parfois. Et puis, même s'il disait les choses sur le ton de la plaisanterie, est ce que cela voulait dire que le fond en lui même était si ridicule ?
Alors certes, mettre en place un commerce de sucrerie à la sauvette à l'école était compliqué mais toute tentative de se faire du fric à l'école était compliqué de toute façon mais que serait un challenge sans un minimum de travail. Au moins, si on se faisait prendre à vendre des sucreries à des gamins entre 11 et 18 ans, c'était quand même moins grave que de vendre des médicaments quand même, médicaments qui pouvaient facilement être tracé jusqu'au revendeur qui plus est.
Le canard lâcha un rire aux propos du gamin.
"Aussi absurde que cela puisse paraitre, j'ai tout déchiré aux examens finaux, même si j'ai tout oublié après parce que c'était trop chiant à retenir." Il se frotta malicieusement le bout du nez, cachant à moitié un sourire alors qu'il se rappelait avec nostalgie de cette époque."C'était ça ou Emrys qui m'aurait défoncé si j'avais osé sécher les épreuves."
Enfin... Défoncé non, mais un Emrys déçu c'était pire que tout.
De toute façon... Après les examens tout était parti en couille. La première rébellion contre l'autorité du livre avait commencé, Svane dans le lot de ceux qui avait refuser de signer et par peur de se faire chopper il n'avait pas osé, ni voulu, se trouver un métier à la hauteur de ses notes à ce moment là.
Et de toute façon, il avait trouver une voie dans l'activité merveilleusement illégale qu'était le vol et la revente d'information, il avait juste besoin d'un peu plus de temps avant de vraiment percer c'est tout.
"Oh, come on. Les fugus c'est eux qui empoisonnent, pas qui se font empoisonner.", fit-il en secouant une main."Et si c'est trop d'effort une mort classe, bah meurt pas. Aussi simple que ça. Et j'ai pas cherché à mourir, donc je me suis pas raté, merci bien."
Sa tête allait très bien. Elle n'avait rien qui ne soit pas facilement soignable avec un peu de temps.
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 7 Oct - 0:23
Absurde était le bon mot.
J'ai tout déchiré comme si elle allait accorder sa confiance à un personnage qui prenait la sortie facile en se réfugiant derrière le prétexte d'avoir tout oublié si jamais elle le fusillait de question.
Mais qu'Emrys soit mentionné la laissait suspecter qu'il n'était pas étranger à une réussite peu probable si celle-ci était bien vrai. C'est vrai que le favoritisme ouvrait bien des portes.
- Bien sûr, sur le même ton dubitatif qu'elle était prête à lui accorder.
Est-ce que ça voulait dire qu'il avait connu l'époque où le mage était prof ? Si c'était bien le cas alors vraiment qu'est-ce que ce petit vieux trouvait à lui faire la conversation ? Sans doute savait-il que c'était perdu d'avance avec des gens de son (grand) âge.
- Pfff comme si il pouvait. Avoue t'avais juste trop peur qu'il te regarde avec un petit regard triste.
Oooh Emrys j'ai séché mon exam soit pas fâché dit moi que je tu m'aimes quand même que je suis toujours ta racaille préféré et que j'aurais quand même mon cadeau de Noël
Elle ne retint pas le fou rire déplacé le visage un peu illuminé par l'idée que tel un steak pourri aux médoc sa tendre chair soit la cause d'un empoisonnent. Sur le lit de salade qui serait son lit de mort et avec le temps passé à mijoter comme seule veillée funéraire il faudrait bien qu'elle trouve un dernier doigt d'honneur à faire, qu'elle ne soit pas trop vite oubliée.
Bon certe elle revenait (probablement) après donc l'oubli était peu probable mais. Marquer les esprits par autre chose que le souvenir d'un goût délicieux lui semblait essentiel histoire d'éviter de se retrouver deux fois une poule sans tête.
- Je retiendrais l'astuce, sur le même ton un peu morne qu'elle prenait pour les gens qui, apprenant qu'elle était allergique à la crème solaire lui conseillait des alternatives qui selon eux ferait des miracles - où qui l'entendant mentionner certains de ses médicaments s'exclamaient que c'était plein de produit chimique qui la ruinerait et qu'ils avaient justement les huiles essentielles qui la guérirait de tout.
Peut-être qu'il avait juste envie d'être drôle et qu'il méritait un rire plus que sa fatigue mais elle était vivante tant bien que mal depuis bientôt quinze ans dans un corps déterminé chaque matin à lui faire regretter d'avoir ouvert les yeux et elle avait depuis longtemps épuisé l'énergie nécessaire à rire des blagues un peu moyenne des autres si ils ne savaient pas un peu de quoi ils parlaient.
À voir la sympathie avec laquelle ceux du personnel médical qu'elle n'avait pas épuisé la traitait elle pouvait présumer que ça n'irait pas en s'améliorant.
- Quoique. Passer l'éternité dans un corps de merde. Tu parles d'un cauchemar.
Elle pairait cher pour une colonne vertébrale en état mais non contente de l'abandonner à une enfance sordide en prenant la sortie de secours sa mère biologique l'avait fait cuire avec des ingrédients en moins.
- Matière à éternité ça fait combien de temps qu'on parle ? Il a pas pris de patient depuis qu'on est là ton Emrys, non ?
Du coin de l'œil elle avait au moins vu une personne partir et aucune n'être appelée. Posant ses yeux noirs sur le pauvre réceptionniste qu'elle avait soumis à son agacement elle se demandait si c'était le temps de retourner l'embêter.
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Absurde était le bon mot.
J'ai tout déchiré comme si elle allait accorder sa confiance à un personnage qui prenait la sortie facile en se réfugiant derrière le prétexte d'avoir tout oublié si jamais elle le fusillait de question.
Mais qu'Emrys soit mentionné la laissait suspecter qu'il n'était pas étranger à une réussite peu probable si celle-ci était bien vrai. C'est vrai que le favoritisme ouvrait bien des portes.
- Bien sûr, sur le même ton dubitatif qu'elle était prête à lui accorder.
Est-ce que ça voulait dire qu'il avait connu l'époque où le mage était prof ? Si c'était bien le cas alors vraiment qu'est-ce que ce petit vieux trouvait à lui faire la conversation ? Sans doute savait-il que c'était perdu d'avance avec des gens de son (grand) âge.
- Pfff comme si il pouvait. Avoue t'avais juste trop peur qu'il te regarde avec un petit regard triste.
Oooh Emrys j'ai séché mon exam soit pas fâché dit moi que je tu m'aimes quand même que je suis toujours ta racaille préféré et que j'aurais quand même mon cadeau de Noël
Elle ne retint pas le fou rire déplacé le visage un peu illuminé par l'idée que tel un steak pourri aux médoc sa tendre chair soit la cause d'un empoisonnent. Sur le lit de salade qui serait son lit de mort et avec le temps passé à mijoter comme seule veillée funéraire il faudrait bien qu'elle trouve un dernier doigt d'honneur à faire, qu'elle ne soit pas trop vite oubliée.
Bon certe elle revenait (probablement) après donc l'oubli était peu probable mais. Marquer les esprits par autre chose que le souvenir d'un goût délicieux lui semblait essentiel histoire d'éviter de se retrouver deux fois une poule sans tête.
- Je retiendrais l'astuce, sur le même ton un peu morne qu'elle prenait pour les gens qui, apprenant qu'elle était allergique à la crème solaire lui conseillait des alternatives qui selon eux ferait des miracles - où qui l'entendant mentionner certains de ses médicaments s'exclamaient que c'était plein de produit chimique qui la ruinerait et qu'ils avaient justement les huiles essentielles qui la guérirait de tout.
Peut-être qu'il avait juste envie d'être drôle et qu'il méritait un rire plus que sa fatigue mais elle était vivante tant bien que mal depuis bientôt quinze ans dans un corps déterminé chaque matin à lui faire regretter d'avoir ouvert les yeux et elle avait depuis longtemps épuisé l'énergie nécessaire à rire des blagues un peu moyenne des autres si ils ne savaient pas un peu de quoi ils parlaient.
À voir la sympathie avec laquelle ceux du personnel médical qu'elle n'avait pas épuisé la traitait elle pouvait présumer que ça n'irait pas en s'améliorant.
- Quoique. Passer l'éternité dans un corps de merde. Tu parles d'un cauchemar.
Elle pairait cher pour une colonne vertébrale en état mais non contente de l'abandonner à une enfance sordide en prenant la sortie de secours sa mère biologique l'avait fait cuire avec des ingrédients en moins.
- Matière à éternité ça fait combien de temps qu'on parle ? Il a pas pris de patient depuis qu'on est là ton Emrys, non ?
Du coin de l'œil elle avait au moins vu une personne partir et aucune n'être appelée. Posant ses yeux noirs sur le pauvre réceptionniste qu'elle avait soumis à son agacement elle se demandait si c'était le temps de retourner l'embêter.
si tu as + de 20 ans wow que tu es vieux
en bref
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneDim 8 Oct - 5:25
Il était évident que le gosse ne le croyait pas quand le canard prétendais ne pas être un drop out qui n'est même pas aller au examens, et même qu'il avait bien réussi en plus.
Bon il ne pouvait pas lui en vouloir de douter, après tout ils ne se connaissait pas et Svane n'avait pas une tête de premier de la classe, loin de là.
Mais il était loin d'être idiot ! Enfin... Si mais pas tout le temps quand même.
Quand il se donnait la peine de faire quelque chose, il ne le faisait pas qu'à moitié.
...
C'est vrai que le gosse marquait un point quand même...
"Nan mais... Ose me dire que tu te sentirai pas mal si Emrys sort son regard triste là ! Je l'ai déjà vu et damn ! C'est pire qu'une engueulade ou qu'une gifle !"
Et pour le coup il n'exagérait pas. Il préférait cent fois plus se faire crier dessus, se faire battre et même se faire railler de la liste des bon garçon du père noël juste pour ne pas faire face à un Emrys déçu. Dommage que ça semblait être sa spécialité avec ses bêtises et son attitude.
Bon au moins, même si le gamin semblait persister à puer le pessimisme et la angsty teen energy, les conneries du canard semblèrent quand même lui arracher un rire et rien que pour ça, Svane se félicita même si le gosse décida par la suite de reprendre son attitude morne et ennuyé.
"Ouais bah, la vie c'est pas un rêve tranquille malheureusement.", fit-il en haussant les épaules avant de sortir de sa poche son téléphone pour regarder l'heure."Hummm, une vingtaine de minute environ ? Mais aujourd'hui c'est la journée de sorti des petits vieux et des dépressifs, va falloir attendre encore un bon moment."
Il passait assez souvent à la clinique pour savoir par cœur maintenant les jours les plus chargés de la semaine. Il s'était pointé en sachant qu'il y aurait une attente monstre et commencé à le regretter un peu, même si la conversation avec le gosse l'occupait bien. Il aurait sans doute mieux fait de se pointer plus tard le soir.
"Si on arrive à le choper avant la fermeture ça serait un miracle."
It's not the wall, but what's behind it
FT Dolorosa
Il était évident que le gosse ne le croyait pas quand le canard prétendais ne pas être un drop out qui n'est même pas aller au examens, et même qu'il avait bien réussi en plus.Bon il ne pouvait pas lui en vouloir de douter, après tout ils ne se connaissait pas et Svane n'avait pas une tête de premier de la classe, loin de là.
Mais il était loin d'être idiot ! Enfin... Si mais pas tout le temps quand même.
Quand il se donnait la peine de faire quelque chose, il ne le faisait pas qu'à moitié.
...
C'est vrai que le gosse marquait un point quand même...
"Nan mais... Ose me dire que tu te sentirai pas mal si Emrys sort son regard triste là ! Je l'ai déjà vu et damn ! C'est pire qu'une engueulade ou qu'une gifle !"
Et pour le coup il n'exagérait pas. Il préférait cent fois plus se faire crier dessus, se faire battre et même se faire railler de la liste des bon garçon du père noël juste pour ne pas faire face à un Emrys déçu. Dommage que ça semblait être sa spécialité avec ses bêtises et son attitude.
Bon au moins, même si le gamin semblait persister à puer le pessimisme et la angsty teen energy, les conneries du canard semblèrent quand même lui arracher un rire et rien que pour ça, Svane se félicita même si le gosse décida par la suite de reprendre son attitude morne et ennuyé.
"Ouais bah, la vie c'est pas un rêve tranquille malheureusement.", fit-il en haussant les épaules avant de sortir de sa poche son téléphone pour regarder l'heure."Hummm, une vingtaine de minute environ ? Mais aujourd'hui c'est la journée de sorti des petits vieux et des dépressifs, va falloir attendre encore un bon moment."
Il passait assez souvent à la clinique pour savoir par cœur maintenant les jours les plus chargés de la semaine. Il s'était pointé en sachant qu'il y aurait une attente monstre et commencé à le regretter un peu, même si la conversation avec le gosse l'occupait bien. Il aurait sans doute mieux fait de se pointer plus tard le soir.
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneDim 8 Oct - 7:17cactus
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x svane / circa septembre 2014 /
AH ! Une réaction qui pour une fois sortait de l'éternel flegme de celui qui n'en avait rien à foutre. Mine de rien elle en tirait une certaine satisfaction (un narrateur avec le sens de l'ironie noterait là que ces sentiments qui auraient pu être positif n'en devenait que plus satisfaisant quand ils tournaient au vinaigre) (ce qui bien sûr ne saurait arriver)
- Je sais pas il a un peu toujours l’air triste non ? presque honnête parce que d’autant qu’elle pouvait le dire Emrys avait presque toujours la tête de quelqu’un qui venait de donner le dernier de ses biscuits préférés à quelqu’un d’autre et faisait des efforts pour garder un air brave histoire qu’on ne se sente pas mal. Peut-être aussi qu’elle était trop habituée à le voir en retour de vacances pour comptabiliser ce qu’elle avait reçu de coup et blessures et qu’il n’avait jamais l’air particulièrement enthousiaste face à cette tâche; ou pour divers problèmes de santé qu’il ne pouvait pas régler par magie. Peut-être que c’est un peu pire si tu es la cause. Parce que tu as échoué.
Bon on sait pas on s'essaie il avait peut-être de la culpabilité accumulée et elle pouvait la piétiner en passant.
- Quoi t’as pas eu de gentil papa alors tu vas manger dans la première main tendu qu’est pas là pour se lever sur toi ? et le retour de son sourire moqueur.
Est-ce qu’elle pouvait le piquer plus et surtout plus profond. Elle n’en savait pas forcément assez mais ça ne l’empêcherait pas de mettre les doigts dans ses viscères si elle le pouvait pour lui retirer ses entrailles comme des câbles y lire l’empreinte de ce qui le ferait tiquer.
Elle aurait pu pour quelques secondes se dire qu’elle allait trop loin sur un simple inconnu qui ne faisait que tuer le temps en lui faisant la conversation mais voilà qu’il gaspillait sa salive a dire des platitudes des choses d'une stupidités le gouffre de l'intelligence ..........
Peut-être qu’elle aurait dû avoir la patience et la tolérance de lui dire sur un gentil ton haha mais c’est une des plus grosses conneries que j’ai jamais entendu à ce rythme t’es vraiment mieux de te taire mais la gentillesse lui faisait défaut depuis un moment déjà. C’est que le temps qu’il faut pour que celle-ci se recharge était largement supérieur à la vitesse à laquelle il lui été demandé de la dépenser -
(et puis n’ayant jamais fait que des nuits sans rêves interrompu de terreur des cauchemars et des rêves éveillés où elle s’accordait le luxe d’une autre vite pour se reprendre en buvant la tasse dans une vague de culpabilité qui la trempait jusqu’aux os d’avoir osé désirer autre chose alors qu’on faisait déjà tellement pour elle) (alors un rêve tranquille déjà) (même endormie elle ne croyait pas en l’idée)
Peut-être que si joyeusement elle lui avait raconté (les visites chez le médecin depuis sa plus tendre enfance les restrictions les prises de sang les tests les semaines passées loin de chez elle dans une salle d’hôpital les docteurs qui disent non parce qu’ils savent pas vraiment où ils pensaient savoir mais finalement c’est pas si c’est pas ça et les divers baisers que la mort vous donne en passant quand elle vient vous rendre visite parce que personne vous a donné la formule comment les choses marchent comment votre corps marche et que tout les monde est encore en train d’apprendre même ceux qui veulent bien faire et ceux qui veulent mal faire ceux qui vous force la main alors que vous êtes tout petit et qu’il n’y a pas grand chose d’autre que vous puissiez faire que hurler et donner un coup de pied mais tout le monde est infiniment plus fort et ils assènent leur droit sur votre petit tout petit corps parce qu’ils savent mieux que vous et il n’y a personne pour daigner essayer d’expliquer et juste parce que vous êtes au pédiatrique ne veut pas dire que eux aussi parfois ils ne sont pas épuisé et) il aurait ravalé sa connerie comme un canard avale un ver et part piteusement dans sa marre.
Mais la vérité c’est que ces mots là elle ne les avaient pas et encore moins quand la colère comme des reflux d’acides vous brûlent le fond de la gorge et qu’il y a du venin à cracher sur le ton le plus neutre qui soit.
- La vie c’est pas un rêve tranquille ? Wow tu t’entends parler ?? Mais le niveau de connerie mon dieu……… C’est daddy Emrys qui t’as enseigné ça ?? Quoi t’as remplacé le matériel de cours par ça ?? c’est tellement plus brillant.
(elle ne faisait que mordiller) (et Emrys ne méritait pas qu’elle l’implique dans ces bêtises)
Il n'avait pas relevé le possessif devant le nom d’Emrys et c’était ce qui lui méritait le daddy - elle aurait dit papa sinon, sûrement. Maintenant elle se demandait aussi quelle était la nature exacte de leur relation, et des mauvais mots se plaçaient dans son esprit si elle voulait mordre encore.
petits vieux et des dépressifs ?
- Ouais comme lui un peu quoi. Est-ce qu'elle avait tord. C'était pas une honte d'être un viellard déprimé.
Levant les yeux au ciel à l'annonce du reste.
Est-ce qu'elle n'avait pas fait attention parce qu'elle revenait de son été et avait perdu ses vieilles habitudes ou est-ce que les choses avaient changés pendant qu'elle était en voyage elle n'aurait pas su dire mais mon dieu. Qu'on l'achève.
donc euh. j'avais dit dans le passé que la bonne nouvelle c'est qu'elle l'insultait pas encore.
AH ! Une réaction qui pour une fois sortait de l'éternel flegme de celui qui n'en avait rien à foutre. Mine de rien elle en tirait une certaine satisfaction (un narrateur avec le sens de l'ironie noterait là que ces sentiments qui auraient pu être positif n'en devenait que plus satisfaisant quand ils tournaient au vinaigre) (ce qui bien sûr ne saurait arriver)
- Je sais pas il a un peu toujours l’air triste non ? presque honnête parce que d’autant qu’elle pouvait le dire Emrys avait presque toujours la tête de quelqu’un qui venait de donner le dernier de ses biscuits préférés à quelqu’un d’autre et faisait des efforts pour garder un air brave histoire qu’on ne se sente pas mal. Peut-être aussi qu’elle était trop habituée à le voir en retour de vacances pour comptabiliser ce qu’elle avait reçu de coup et blessures et qu’il n’avait jamais l’air particulièrement enthousiaste face à cette tâche; ou pour divers problèmes de santé qu’il ne pouvait pas régler par magie. Peut-être que c’est un peu pire si tu es la cause. Parce que tu as échoué.
Bon on sait pas on s'essaie il avait peut-être de la culpabilité accumulée et elle pouvait la piétiner en passant.
- Quoi t’as pas eu de gentil papa alors tu vas manger dans la première main tendu qu’est pas là pour se lever sur toi ? et le retour de son sourire moqueur.
Est-ce qu’elle pouvait le piquer plus et surtout plus profond. Elle n’en savait pas forcément assez mais ça ne l’empêcherait pas de mettre les doigts dans ses viscères si elle le pouvait pour lui retirer ses entrailles comme des câbles y lire l’empreinte de ce qui le ferait tiquer.
Elle aurait pu pour quelques secondes se dire qu’elle allait trop loin sur un simple inconnu qui ne faisait que tuer le temps en lui faisant la conversation mais voilà qu’il gaspillait sa salive a dire des platitudes des choses d'une stupidités le gouffre de l'intelligence ..........
Peut-être qu’elle aurait dû avoir la patience et la tolérance de lui dire sur un gentil ton haha mais c’est une des plus grosses conneries que j’ai jamais entendu à ce rythme t’es vraiment mieux de te taire mais la gentillesse lui faisait défaut depuis un moment déjà. C’est que le temps qu’il faut pour que celle-ci se recharge était largement supérieur à la vitesse à laquelle il lui été demandé de la dépenser -
(et puis n’ayant jamais fait que des nuits sans rêves interrompu de terreur des cauchemars et des rêves éveillés où elle s’accordait le luxe d’une autre vite pour se reprendre en buvant la tasse dans une vague de culpabilité qui la trempait jusqu’aux os d’avoir osé désirer autre chose alors qu’on faisait déjà tellement pour elle) (alors un rêve tranquille déjà) (même endormie elle ne croyait pas en l’idée)
- et puis lui faire un tableau de la douleur qui s’était niché dans son corps comme l’oeuf abandonné d’un coucou ou toute autre volaille malpolie
qui voyait le lit d’une autre comme l’endroit parfait ou abandonner sa progéniture non-désirée à la charge d’une autre et qui pourrit la vie à tous les habitants du nid fait tomber des oeufs éclos plus tard
et vous mange jusqu’à la moëlle.
qui voyait le lit d’une autre comme l’endroit parfait ou abandonner sa progéniture non-désirée à la charge d’une autre et qui pourrit la vie à tous les habitants du nid fait tomber des oeufs éclos plus tard
et vous mange jusqu’à la moëlle.
Peut-être que si joyeusement elle lui avait raconté (les visites chez le médecin depuis sa plus tendre enfance les restrictions les prises de sang les tests les semaines passées loin de chez elle dans une salle d’hôpital les docteurs qui disent non parce qu’ils savent pas vraiment où ils pensaient savoir mais finalement c’est pas si c’est pas ça et les divers baisers que la mort vous donne en passant quand elle vient vous rendre visite parce que personne vous a donné la formule comment les choses marchent comment votre corps marche et que tout les monde est encore en train d’apprendre même ceux qui veulent bien faire et ceux qui veulent mal faire ceux qui vous force la main alors que vous êtes tout petit et qu’il n’y a pas grand chose d’autre que vous puissiez faire que hurler et donner un coup de pied mais tout le monde est infiniment plus fort et ils assènent leur droit sur votre petit tout petit corps parce qu’ils savent mieux que vous et il n’y a personne pour daigner essayer d’expliquer et juste parce que vous êtes au pédiatrique ne veut pas dire que eux aussi parfois ils ne sont pas épuisé et) il aurait ravalé sa connerie comme un canard avale un ver et part piteusement dans sa marre.
Mais la vérité c’est que ces mots là elle ne les avaient pas et encore moins quand la colère comme des reflux d’acides vous brûlent le fond de la gorge et qu’il y a du venin à cracher sur le ton le plus neutre qui soit.
- La vie c’est pas un rêve tranquille ? Wow tu t’entends parler ?? Mais le niveau de connerie mon dieu……… C’est daddy Emrys qui t’as enseigné ça ?? Quoi t’as remplacé le matériel de cours par ça ?? c’est tellement plus brillant.
(elle ne faisait que mordiller) (et Emrys ne méritait pas qu’elle l’implique dans ces bêtises)
Il n'avait pas relevé le possessif devant le nom d’Emrys et c’était ce qui lui méritait le daddy - elle aurait dit papa sinon, sûrement. Maintenant elle se demandait aussi quelle était la nature exacte de leur relation, et des mauvais mots se plaçaient dans son esprit si elle voulait mordre encore.
petits vieux et des dépressifs ?
- Ouais comme lui un peu quoi. Est-ce qu'elle avait tord. C'était pas une honte d'être un viellard déprimé.
Levant les yeux au ciel à l'annonce du reste.
Est-ce qu'elle n'avait pas fait attention parce qu'elle revenait de son été et avait perdu ses vieilles habitudes ou est-ce que les choses avaient changés pendant qu'elle était en voyage elle n'aurait pas su dire mais mon dieu. Qu'on l'achève.
donc euh. j'avais dit dans le passé que la bonne nouvelle c'est qu'elle l'insultait pas encore.
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMar 10 Oct - 14:59
Quand le gosse commença à parler à nouveau, Svane qui avait détourner le regard ne put s'empêcher de lui lancer un regard en coin avant de s'en détourner à nouveau pour réfléchir.
Il... Il aimerait bien le contredire mais il n'était plus un enfant naif non plus, il s'était rendu compte il y a bien longtemps déjà que le magicien n'était pas la personne la plus joyeuse qui soit. Avec un destin comme le sien et les années qui s'accumulent… C'était déjà presque un miracle qu'il ne soit pas en profonde dépression et continuait de sourire face aux conneries du canard.
Mais de là à dire que lui même était la cause de sa tristesse ... Non !... Non ?
Svane savait qu'il n'avait rien eut de l'enfant idéal, loin de là. Même maintenant, il pouvait très bien voir en quoi il pouvait décevoir Emrys, à vivre comme un délinquant, à avoir refusé son destin et préférer vivre dans la rue plutôt qu'avoir une vie bien ranger.
Mais reconnaitre son destin, même si ce dernier lui promettait le bonheur, c'était aussi reconnaitre le destin triste d'Emrys et ça le canard se le refusait catégoriquement.
Et tant pis si cela peinait le magicien.
Et en quoi c'était mal qu'il aille manger dans la première main tendue qui s'était présenter à lui ? Toutes les personnes qu'il avait rencontrer avant Emrys l'avait juger, frapper, rejeté, diable certain avaient même tenter de le "groomer" avant qu'un autre connard ne l'emporte pour le foutre à l'école de force. Alors oui, quand Emrys s'était montrer gentil, le canard s'y était attacher plus qu'il ne le devrait.
Mais tout ça… Il l'avait accepter il y a longtemps. Même si cela ne faisait jamais plaisir qu'on lui rappelle, et donc lui faisait froncer les sourcils et perdre le sourire amicale qu'il essayait d'avoir jusque là, il n'était pas encore agacer au point d'en être en colère.
Le gosse par contre sembla avoir franchi la limite à s'énerver pour un rien, une phrase qui dans d'autre circonstance n'aurait sans doute rien voulu dire.
Svane savait qu'en tant qu'ainée, il devrait sans doute être la "plus grande personne", à ne pas rajouter d'huile sur le feu ou quelque chose du genre, à se taire et laisser le gamin se calmer. Mais si on ennuyaitpapa Emrys, il ne pouvait pas rester la gueule fermer.
Les insultes sur lui même, ça il pouvait gérer sans soucis, c'est pas comme s'il ne se les était pas déjà dite à lui-même avant ça. Mais le magicien... C'est pas parce que c'était vrai qu'il fallait l'impliquer dans la dispute.
"Il est peut être vieux et déprimé mais au moins il s'attaque pas à toutes les personnes qui essaient d'être un minimum sympa avec lui, pas comme ce jeune ado aigri ici présent.", sifflât-il avec un ton nonchalant en pointant le gosse mais ses sourcils étaient trop froncés pour ne pas montrer un certain agacement."Je dis peut être des conneries et alors ? Fait pas genre tu dis pas des conneries non plus, parce que là ce que tu dis c'est clairement le niveau supérieur."
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Quand le gosse commença à parler à nouveau, Svane qui avait détourner le regard ne put s'empêcher de lui lancer un regard en coin avant de s'en détourner à nouveau pour réfléchir.Il... Il aimerait bien le contredire mais il n'était plus un enfant naif non plus, il s'était rendu compte il y a bien longtemps déjà que le magicien n'était pas la personne la plus joyeuse qui soit. Avec un destin comme le sien et les années qui s'accumulent… C'était déjà presque un miracle qu'il ne soit pas en profonde dépression et continuait de sourire face aux conneries du canard.
Mais de là à dire que lui même était la cause de sa tristesse ... Non !... Non ?
Svane savait qu'il n'avait rien eut de l'enfant idéal, loin de là. Même maintenant, il pouvait très bien voir en quoi il pouvait décevoir Emrys, à vivre comme un délinquant, à avoir refusé son destin et préférer vivre dans la rue plutôt qu'avoir une vie bien ranger.
Mais reconnaitre son destin, même si ce dernier lui promettait le bonheur, c'était aussi reconnaitre le destin triste d'Emrys et ça le canard se le refusait catégoriquement.
Et tant pis si cela peinait le magicien.
Et en quoi c'était mal qu'il aille manger dans la première main tendue qui s'était présenter à lui ? Toutes les personnes qu'il avait rencontrer avant Emrys l'avait juger, frapper, rejeté, diable certain avaient même tenter de le "groomer" avant qu'un autre connard ne l'emporte pour le foutre à l'école de force. Alors oui, quand Emrys s'était montrer gentil, le canard s'y était attacher plus qu'il ne le devrait.
Mais tout ça… Il l'avait accepter il y a longtemps. Même si cela ne faisait jamais plaisir qu'on lui rappelle, et donc lui faisait froncer les sourcils et perdre le sourire amicale qu'il essayait d'avoir jusque là, il n'était pas encore agacer au point d'en être en colère.
Le gosse par contre sembla avoir franchi la limite à s'énerver pour un rien, une phrase qui dans d'autre circonstance n'aurait sans doute rien voulu dire.
Svane savait qu'en tant qu'ainée, il devrait sans doute être la "plus grande personne", à ne pas rajouter d'huile sur le feu ou quelque chose du genre, à se taire et laisser le gamin se calmer. Mais si on ennuyait
Les insultes sur lui même, ça il pouvait gérer sans soucis, c'est pas comme s'il ne se les était pas déjà dite à lui-même avant ça. Mais le magicien... C'est pas parce que c'était vrai qu'il fallait l'impliquer dans la dispute.
"Il est peut être vieux et déprimé mais au moins il s'attaque pas à toutes les personnes qui essaient d'être un minimum sympa avec lui, pas comme ce jeune ado aigri ici présent.", sifflât-il avec un ton nonchalant en pointant le gosse mais ses sourcils étaient trop froncés pour ne pas montrer un certain agacement."Je dis peut être des conneries et alors ? Fait pas genre tu dis pas des conneries non plus, parce que là ce que tu dis c'est clairement le niveau supérieur."
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMer 11 Oct - 7:51cactus
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x svane le conflit / long long ago / dans la clinique d'Emrys qui n'avait rien demandé
- Wow c’est vraiment impressionnant comment tu parles comme un vieux.
Presque désappointée, le regard tombant sur lui comme la lame d’une guillotine (elle en avait vu des plus sanglant) elle espérait au moins un spectacle une belle effusion mais on ne lui donnait qu’un pet mouillé.
Oh sa voix sifflait oh il s’énervait un peu comme il fait peur ooh. Et ce faux air d’en avoir rien à foutre quand t’as pas pu te retenir de réagir. Wow il pensait qu’elle n’avait jamais vu ça avant ? Et puis qu’est-ce qu’il y gagnait à y aller à moitié.
- T’as toujours le beau rôle dans les histoires que tu te racontes ? Ouuuh je me fais victimiser par un “jeune ado aigri” - mettant tout le sarcasme dont elle était capable, pas pour rejeter les qualifications mais moquer le choix des mots - T’es sûr que tu t’es fait tabasser pour sauver quelqu’un c’est pas plutôt toi le sdf qui se fait emmerder par des gamins ?
Ouais vraiment entre les ados qui le tapent et le jeune ado aigri il savait définitivement pas se faire respecter par la jeunesse. Peut-être qu’il y avait un je-ne-sais quoi chez lui qui inspirait l’envie de le plumer chez les membres les plus violent de la société (et tout le monde sait qu’un groupe d’adolescent à l’état sauvage est bien ce qu’il y a de pire)
Mais non monsieur Emrys le centre de ma vie Emrys mon chéri se mettrait pas dans une situation aussi précaire aussi violente quand la porte d’un individu riche et généreux et qui souffrait de voir ceux qu’il aimait être dans le besoin lui était ouverte. Ce serait non seulement stupide, mais inutilement cruel en terme du stress que ça ferait vivre à quelqu’un qu’il aimait.
Et puis évidemment qu’elle était aigri elle avait mal en permanence depuis avant même de pouvoir marcher et elle ne pouvait pas compenser tristement en mangeant de la crème glacée le regard dans le vide comme ils font dans les films. Si elle devait avoir le corps dysfonctionnel d’un petit vieux elle avait aussi le droit de voler les traits de caractères.
- Et c’est pas toi qui voulait fumer dans sa clinique ? C’est vraiment comme ça que tu le respectes? Ou quoi tu voulais le forcer à venir te voir pour te dire d’arrêter comme si y’avait pas des gens qui viennent ici pour des vrais besoins ?
Dans le fond elle n’avait pas vraiment envie d’insulter Emrys plus que nécessaire quand sa cible était l'autre idiot.
Elle ne savait même pas si elle lui en voulait tant mais.
Elle était juste animée de la même énergie qui nous prend quand on voit un cafard que de l’écraser violemment et avec autant de coup que nécessaire.
- Et alors ? P’tain je sais pas tu t’immisces dans la journée de quelqu’un pour venir déballer des conneries et après ça a des conséquences, waaah. Cause et effet c’est un autre truc de l’école que t’as oublié.
Et si elle pouvait être à blâmer de réagir si vite à ses maladresse, elle pouvait lui reprocher son incapacité à lire et s'adapter la situation pour calmer les choses.
- Quoi c’est parce que j’ai parlé d’Emrys que maintenant tu te fâches ? Si on mentionne pas qu’il est déprimé ça va magiquement disparaître ? Si ça te rassures - et le ton changea beaucoup plus doux et elle se fendit d’un sourire comme le couteau fend la pomme - t’es quoi qu’il advienne sûrement trop insignifiant pour avoir un impact négatif. À son échelle on sera mort tellement vite ça revient un peu à s’attacher à un chien. C’est sympa pour ses dix quinze années de vie, t’es triste quand ça meurt, puis on remplace et voilà. Il se trouvera d’autre gamin à adopter, t’es pas le premier et t’es pas le dernier
C'est très mignon et on aime ça fort sauf si on part en vacance et là peut-être il faut le laisser quelque part mais on lui promet qu'on va revenir et le chien nous croit.
ouaf ouaf
- Wow c’est vraiment impressionnant comment tu parles comme un vieux.
Presque désappointée, le regard tombant sur lui comme la lame d’une guillotine (elle en avait vu des plus sanglant) elle espérait au moins un spectacle une belle effusion mais on ne lui donnait qu’un pet mouillé.
Oh sa voix sifflait oh il s’énervait un peu comme il fait peur ooh. Et ce faux air d’en avoir rien à foutre quand t’as pas pu te retenir de réagir. Wow il pensait qu’elle n’avait jamais vu ça avant ? Et puis qu’est-ce qu’il y gagnait à y aller à moitié.
- T’as toujours le beau rôle dans les histoires que tu te racontes ? Ouuuh je me fais victimiser par un “jeune ado aigri” - mettant tout le sarcasme dont elle était capable, pas pour rejeter les qualifications mais moquer le choix des mots - T’es sûr que tu t’es fait tabasser pour sauver quelqu’un c’est pas plutôt toi le sdf qui se fait emmerder par des gamins ?
Ouais vraiment entre les ados qui le tapent et le jeune ado aigri il savait définitivement pas se faire respecter par la jeunesse. Peut-être qu’il y avait un je-ne-sais quoi chez lui qui inspirait l’envie de le plumer chez les membres les plus violent de la société (et tout le monde sait qu’un groupe d’adolescent à l’état sauvage est bien ce qu’il y a de pire)
Mais non monsieur Emrys le centre de ma vie Emrys mon chéri se mettrait pas dans une situation aussi précaire aussi violente quand la porte d’un individu riche et généreux et qui souffrait de voir ceux qu’il aimait être dans le besoin lui était ouverte. Ce serait non seulement stupide, mais inutilement cruel en terme du stress que ça ferait vivre à quelqu’un qu’il aimait.
Et puis évidemment qu’elle était aigri elle avait mal en permanence depuis avant même de pouvoir marcher et elle ne pouvait pas compenser tristement en mangeant de la crème glacée le regard dans le vide comme ils font dans les films. Si elle devait avoir le corps dysfonctionnel d’un petit vieux elle avait aussi le droit de voler les traits de caractères.
- Et c’est pas toi qui voulait fumer dans sa clinique ? C’est vraiment comme ça que tu le respectes? Ou quoi tu voulais le forcer à venir te voir pour te dire d’arrêter comme si y’avait pas des gens qui viennent ici pour des vrais besoins ?
Dans le fond elle n’avait pas vraiment envie d’insulter Emrys plus que nécessaire quand sa cible était l'autre idiot.
Elle ne savait même pas si elle lui en voulait tant mais.
Elle était juste animée de la même énergie qui nous prend quand on voit un cafard que de l’écraser violemment et avec autant de coup que nécessaire.
- Et alors ? P’tain je sais pas tu t’immisces dans la journée de quelqu’un pour venir déballer des conneries et après ça a des conséquences, waaah. Cause et effet c’est un autre truc de l’école que t’as oublié.
Et si elle pouvait être à blâmer de réagir si vite à ses maladresse, elle pouvait lui reprocher son incapacité à lire et s'adapter la situation pour calmer les choses.
- Quoi c’est parce que j’ai parlé d’Emrys que maintenant tu te fâches ? Si on mentionne pas qu’il est déprimé ça va magiquement disparaître ? Si ça te rassures - et le ton changea beaucoup plus doux et elle se fendit d’un sourire comme le couteau fend la pomme - t’es quoi qu’il advienne sûrement trop insignifiant pour avoir un impact négatif. À son échelle on sera mort tellement vite ça revient un peu à s’attacher à un chien. C’est sympa pour ses dix quinze années de vie, t’es triste quand ça meurt, puis on remplace et voilà. Il se trouvera d’autre gamin à adopter, t’es pas le premier et t’es pas le dernier
C'est très mignon et on aime ça fort sauf si on part en vacance et là peut-être il faut le laisser quelque part mais on lui promet qu'on va revenir et le chien nous croit.
ouaf ouaf
en bref
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 14 Oct - 2:59
Svane ? Parler comme un vieux ?... Hey ! Il était pas si vieux que ça !!! Il n'avait que 24 ans, c'était pas vieux ça !
...
Enfin c'est vrai qu'avant de passer le cap des deux décennies, il avait pris toutes les personnes de plus de vingt piges pour des vieux, pas étonnant qu'un gosse encore à l'école le considère comme tel.
Et il était sûr qu'à force de côtoyer Emrys, il avait repris des langages de vieux, urg...
Quoi qu'il en soit, il n'allait pas se laisser victimiser comme ça sans rien dire non mais !...
En même temps... Le gosse n'avait pas tord non plus. Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour voir qu'il vivait dans des conditions difficiles. Tsss...
Qu'est ce qu'il ont les petits jeunes là à être aussi chiant ?
Ah... Il avait presque l'impression que sa destiné de merde continuait de le poursuivre même sans avoir reçu sa signature. La vie et le monde entier continuait de lui faire un bon gros doigt d'honneur dès qu'il essayait de s'en sortir on dirait bien, encore plus depuis qu'il avait refuser de se ranger et de devenir le beau et sage cygne qu'il était sensé devenir.
Il fronça les sourcils à l'évocation de la cigarette. Bien sûr qu'il savait que c'était mal, et s'il se faisait prendre il risquait de se prendre un bon sermon, mais c'était trop demandé de céder à une addiction juste pour essayer de se déstresser un peu ?
Fumer, même s'il n'aimait pas ça au final, c'était toujours mieux que de se droguer... Pas vrai ?...
Bien sûr qu'il respectait le magicien, c'était peut être même la seul personne qui méritait son respect ici bas mais... Cela ne voulait pas dire que le canard pouvait résister à ses dépendances morbides juste pour lui faire plaisir.
Et c'est pas comme s'il n'avait pas besoin de soin, il s'était fait casser la gueule et avait sans doute besoin d'un point ou deux, il avait tous les droits d'être là.
…
Emrys était le seul médecin en qui il avait confiance de toute façon, c'est pas comme s'il pouvait aller se présenter ailleurs et refuser de donner son identité en échange de soin par peur d'être attrapé par les sentinelles.
Le gamin avait vraiment de la merde dans le cerveau de l'attaquer comme ça, à le critiquer pour avoir oser s'immiscer dans sa journée. Ouais bah il devait avoir une journée de merde s'il se sentait agresser par quelqu'un qui lui parle, et encore plus si en plus s'il ne voyait pas qu'il avait continuer la conversation de son plein gré avant de venir le reprocher au canard.
Malgré tout cela, le canard resta calme, ou du moins aussi calme qu'il le pouvait en jetant un regard de plus en plus noir vers le gosse et retenant involontairement sa respiration comme si prendre la moindre bouffé d'air aller être le déclencheur d'une prochaine colère.
Mais quand le gamin commença à l'attaquer sur... son impact dans la vie d'Emrys ? Et bien, même si sa seule réaction sur le moment se fut un simple léger tressaillement, intérieurement il se savait plus affecter encore que par le reste de ses paroles.
Il n'était pas assez con pour ne pas savoir la vérité, qu'Emrys avait plus d'impact sur sa vie que lui en avait sur la sienne, mais de là à le comparer à... un chien, un moins que rien, un être insignifiant...
Il avait déjà assez de problème de confiance en soi et d'amour propre pour que l'idée ne lui ai jamais frôler l'esprit.
Il n'avait pas envie de devenir un cygne, de devenir quelqu'un d'important et d'aimer de tous quand juste l'estime d'une seule personne lui importait vraiment. Alors être rappeler qu'au fond... Cela n'importait que peu...
A quoi bon exister si c'était le cas...
Il faisait de son mieux pour ne pas laisser la dépression et le doute le prendre mais c'était dur, et il n'avait pas besoin qu'un sale gosse privilégié vienne détruire ses efforts avec quelques mauvaises paroles.
"Qu'est ce qu'il t'a fait Emrys pour que tu lui crache dessus comme ça hum ? Pas capable de m'insulter directement sans impliquer quelqu'un d'autre dans le lot ?", commença-t-il avec un air et un ton froid, dénotant de son attitude jusque là plus nonchalante."Que je sache, je ne t'ai pas mis un couteau sous la gorge pour t'obliger à discuter avec moi. Tout comme je ne suis pas obligé de t'entendre me cracher dessus. Et tient tu sais quoi, je vais faire "mon vieux" et juste me casser avant de faire quelque chose qu'on risque de regretter."
Il se releva, près à changer de siège et s'éloigner de ce sale gosse qui maintenant lui tapait sur les nerfs, mais avant de s'éloigner, il se retourna une dernière fois vers lui, avec un grand sourire qui aurait pu se montrer aimable et bienveillant s'il n'était pas contrebalancé par son regard froid.
"Et en guise d'au revoir, je vais même te souhaiter une bonne et longue vie dans ton "corps de merde". Je ne manquerai pas de me rappeler qu'au moins je n'ai pas de problème de santé qui me pourrit la vie dès que j'ai le moral dans les chaussettes. Oh, et que j'ai pas de parent pour me faire tomber dans les escaliers et me casser un peu plus."
It's not the wall, but what's behind it
FT Dolorosa
Svane ? Parler comme un vieux ?... Hey ! Il était pas si vieux que ça !!! Il n'avait que 24 ans, c'était pas vieux ça !...
Enfin c'est vrai qu'avant de passer le cap des deux décennies, il avait pris toutes les personnes de plus de vingt piges pour des vieux, pas étonnant qu'un gosse encore à l'école le considère comme tel.
Et il était sûr qu'à force de côtoyer Emrys, il avait repris des langages de vieux, urg...
Quoi qu'il en soit, il n'allait pas se laisser victimiser comme ça sans rien dire non mais !...
En même temps... Le gosse n'avait pas tord non plus. Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour voir qu'il vivait dans des conditions difficiles. Tsss...
Qu'est ce qu'il ont les petits jeunes là à être aussi chiant ?
Ah... Il avait presque l'impression que sa destiné de merde continuait de le poursuivre même sans avoir reçu sa signature. La vie et le monde entier continuait de lui faire un bon gros doigt d'honneur dès qu'il essayait de s'en sortir on dirait bien, encore plus depuis qu'il avait refuser de se ranger et de devenir le beau et sage cygne qu'il était sensé devenir.
Il fronça les sourcils à l'évocation de la cigarette. Bien sûr qu'il savait que c'était mal, et s'il se faisait prendre il risquait de se prendre un bon sermon, mais c'était trop demandé de céder à une addiction juste pour essayer de se déstresser un peu ?
Fumer, même s'il n'aimait pas ça au final, c'était toujours mieux que de se droguer... Pas vrai ?...
Bien sûr qu'il respectait le magicien, c'était peut être même la seul personne qui méritait son respect ici bas mais... Cela ne voulait pas dire que le canard pouvait résister à ses dépendances morbides juste pour lui faire plaisir.
Et c'est pas comme s'il n'avait pas besoin de soin, il s'était fait casser la gueule et avait sans doute besoin d'un point ou deux, il avait tous les droits d'être là.
…
Emrys était le seul médecin en qui il avait confiance de toute façon, c'est pas comme s'il pouvait aller se présenter ailleurs et refuser de donner son identité en échange de soin par peur d'être attrapé par les sentinelles.
Le gamin avait vraiment de la merde dans le cerveau de l'attaquer comme ça, à le critiquer pour avoir oser s'immiscer dans sa journée. Ouais bah il devait avoir une journée de merde s'il se sentait agresser par quelqu'un qui lui parle, et encore plus si en plus s'il ne voyait pas qu'il avait continuer la conversation de son plein gré avant de venir le reprocher au canard.
Malgré tout cela, le canard resta calme, ou du moins aussi calme qu'il le pouvait en jetant un regard de plus en plus noir vers le gosse et retenant involontairement sa respiration comme si prendre la moindre bouffé d'air aller être le déclencheur d'une prochaine colère.
Mais quand le gamin commença à l'attaquer sur... son impact dans la vie d'Emrys ? Et bien, même si sa seule réaction sur le moment se fut un simple léger tressaillement, intérieurement il se savait plus affecter encore que par le reste de ses paroles.
Il n'était pas assez con pour ne pas savoir la vérité, qu'Emrys avait plus d'impact sur sa vie que lui en avait sur la sienne, mais de là à le comparer à... un chien, un moins que rien, un être insignifiant...
Il avait déjà assez de problème de confiance en soi et d'amour propre pour que l'idée ne lui ai jamais frôler l'esprit.
Il n'avait pas envie de devenir un cygne, de devenir quelqu'un d'important et d'aimer de tous quand juste l'estime d'une seule personne lui importait vraiment. Alors être rappeler qu'au fond... Cela n'importait que peu...
A quoi bon exister si c'était le cas...
Il faisait de son mieux pour ne pas laisser la dépression et le doute le prendre mais c'était dur, et il n'avait pas besoin qu'un sale gosse privilégié vienne détruire ses efforts avec quelques mauvaises paroles.
"Qu'est ce qu'il t'a fait Emrys pour que tu lui crache dessus comme ça hum ? Pas capable de m'insulter directement sans impliquer quelqu'un d'autre dans le lot ?", commença-t-il avec un air et un ton froid, dénotant de son attitude jusque là plus nonchalante."Que je sache, je ne t'ai pas mis un couteau sous la gorge pour t'obliger à discuter avec moi. Tout comme je ne suis pas obligé de t'entendre me cracher dessus. Et tient tu sais quoi, je vais faire "mon vieux" et juste me casser avant de faire quelque chose qu'on risque de regretter."
Il se releva, près à changer de siège et s'éloigner de ce sale gosse qui maintenant lui tapait sur les nerfs, mais avant de s'éloigner, il se retourna une dernière fois vers lui, avec un grand sourire qui aurait pu se montrer aimable et bienveillant s'il n'était pas contrebalancé par son regard froid.
"Et en guise d'au revoir, je vais même te souhaiter une bonne et longue vie dans ton "corps de merde". Je ne manquerai pas de me rappeler qu'au moins je n'ai pas de problème de santé qui me pourrit la vie dès que j'ai le moral dans les chaussettes. Oh, et que j'ai pas de parent pour me faire tomber dans les escaliers et me casser un peu plus."
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneDim 15 Oct - 6:23cactus
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x chicken roast / circa septembre 2014 /
Elle ne s’embarrassa de lui épeler qu’elle ne le connaissait pas et qu’il n’avait pas grande importance.
Que si elle s’essayait de l’insulter sur sa simple personne elle serait vite à court de choses originales à dire, qu’on tournerait bien vite sur les trois même points - et que les points qu’elle faisait il les esquivait pour n’en entendre qu’un seul, à croire qu’elle ne l’avait insulté qu’à travers le prisme d’Emrys. Non non, elle pouvait le lui confirmer, elle l’avait insulté de diverses autres manières, et peut-être qu'il n’avait pas remarqué, trop occupé à donner la patte à son maître. Elle pouvait pas grande chose contre son obsession mais qu’il ne maquille pas les faits - il était le sujet de ses attaques, pas le mage.
(Emrys vraiment n'avait commis pour seul crime que de lui avoir donné de l'espoir sans pouvoir rien accomplir) (un crime qui ne se rangeait pas très haut) (sur la liste de ceux qu'elle avait pu subir) (mais parfois les coups bas font le plus mal)
- Toujours a adresser que ce qui t'arrange et à jouer les victimes c'est ça ? elle demanda avec son plus gentil sourire. (peut-être qu'il se passait des choses dans sa tête mais elle n'en était pas témoin - pour autant qu'elle le sache il n'y avait que du vent.)
Qu’il ne l’implique pas dans le “on” qui risquait de regretter quelque chose, elle avait pris le virage entièrement de son plein accord et elle n’avait pas peur de ses conséquences.
Si c’était une menace cachée sous ces petits bouts de mots, il allait devoir apprendre à être plus menaçant. Peut-être à prendre une voix rauque, et quitte à être un chien de garde jusqu’au bout montrer quelques bout de crocs et tirer sur la chaîne qui au cou le tient attaché. Vas y Médor fait nous peur.
Le petit flot qui suivit comme un misérable crachat sur des flammes vives n'eut pour seul effet que de faire danser un peu plus celle-ci.
- Tu veux pas essayer une insulte raciale aussi en passant ? suggéra-t-elle, moqueuse et amusée devant cette frêle tentative de frapper là où ça ferait mal. Si t’as besoin d’idées, elle s’amusa à lui en citer quelques-unes, récoltés ci où là, dans la bouche de sa mère ou d’inconnus. Non parce que s'il devait énumérer comment les choses étaient mieux pour lui, qu’il le fasse en détail au moins.
Il pouvait essayer comme il voulait.
Elle, le voir frétiller et mordre comme un ver sur un hameçon la remplissait de la satisfaction mesquine qui la prenait quand s’effondrait la façade hypocrite des autres et qu’il était révélé que sous ce mur de sucrerie et de pain d’épices se cachait des asticots tout aussi grouillant et laid que les tréfonds de leurs âmes - elle aurait dû le savoir et elle le savait profondément et elle l’avait toujours su ; elle le pressentait quand il s’était essayé à cette fausse amabilité quand il avait joué le jeu du gentil quand il s’était fait marrant que ça n’était bien là qu’un mensonge de plus un château de carte éphémère et que la seule chose contre tout cela qu’elle pouvait bien faire c’était faire voler la forteresse de papier en éclat déchiqueter en confettis blanc et rouge cette construction de carton et voir ce sourire se changer en grimace.
C’est drôle comme ce qui l’avait heurté quand il aurait tenté de la toucher avec compassion la laissait de marbre quand c’était plein de poison. C’est qu’elle avait plus l'habitude des écorchures que des mots d’amour, elle supportait sans crainte la main de fer mais craignait le gant de velours.
Et si elle avait eu à le dire elle serait descendu plus sale plus bas plus retors.
Lui faisant un au revoir de la main tout guilleret tout gentil, avec un petit éclat de rire.
- Vas-y rentre à la niche. T’étrangles pas surtout, mimant un geste vulgaire de sa main valide (parce que ça n’était pas sur sa laisse qu’elle impliquait qu’il s’étranglerait) Daddy Emrys serait triste d’enterrer si tôt sa chienne.
Fun fact !! Dolo se fait censurer dans ses propres rps pcq moi euh j’ai pas envie d’écrire ça.
Elle ne s’embarrassa de lui épeler qu’elle ne le connaissait pas et qu’il n’avait pas grande importance.
Que si elle s’essayait de l’insulter sur sa simple personne elle serait vite à court de choses originales à dire, qu’on tournerait bien vite sur les trois même points - et que les points qu’elle faisait il les esquivait pour n’en entendre qu’un seul, à croire qu’elle ne l’avait insulté qu’à travers le prisme d’Emrys. Non non, elle pouvait le lui confirmer, elle l’avait insulté de diverses autres manières, et peut-être qu'il n’avait pas remarqué, trop occupé à donner la patte à son maître. Elle pouvait pas grande chose contre son obsession mais qu’il ne maquille pas les faits - il était le sujet de ses attaques, pas le mage.
(Emrys vraiment n'avait commis pour seul crime que de lui avoir donné de l'espoir sans pouvoir rien accomplir) (un crime qui ne se rangeait pas très haut) (sur la liste de ceux qu'elle avait pu subir) (mais parfois les coups bas font le plus mal)
- Toujours a adresser que ce qui t'arrange et à jouer les victimes c'est ça ? elle demanda avec son plus gentil sourire. (peut-être qu'il se passait des choses dans sa tête mais elle n'en était pas témoin - pour autant qu'elle le sache il n'y avait que du vent.)
Qu’il ne l’implique pas dans le “on” qui risquait de regretter quelque chose, elle avait pris le virage entièrement de son plein accord et elle n’avait pas peur de ses conséquences.
Si c’était une menace cachée sous ces petits bouts de mots, il allait devoir apprendre à être plus menaçant. Peut-être à prendre une voix rauque, et quitte à être un chien de garde jusqu’au bout montrer quelques bout de crocs et tirer sur la chaîne qui au cou le tient attaché. Vas y Médor fait nous peur.
Le petit flot qui suivit comme un misérable crachat sur des flammes vives n'eut pour seul effet que de faire danser un peu plus celle-ci.
- Tu veux pas essayer une insulte raciale aussi en passant ? suggéra-t-elle, moqueuse et amusée devant cette frêle tentative de frapper là où ça ferait mal. Si t’as besoin d’idées, elle s’amusa à lui en citer quelques-unes, récoltés ci où là, dans la bouche de sa mère ou d’inconnus. Non parce que s'il devait énumérer comment les choses étaient mieux pour lui, qu’il le fasse en détail au moins.
Et si il souhaitait lui faire mal
Il pouvait essayer comme il voulait.
vas-y mets-y du tiens recommence sers mieux les poings
Elle, le voir frétiller et mordre comme un ver sur un hameçon la remplissait de la satisfaction mesquine qui la prenait quand s’effondrait la façade hypocrite des autres et qu’il était révélé que sous ce mur de sucrerie et de pain d’épices se cachait des asticots tout aussi grouillant et laid que les tréfonds de leurs âmes - elle aurait dû le savoir et elle le savait profondément et elle l’avait toujours su ; elle le pressentait quand il s’était essayé à cette fausse amabilité quand il avait joué le jeu du gentil quand il s’était fait marrant que ça n’était bien là qu’un mensonge de plus un château de carte éphémère et que la seule chose contre tout cela qu’elle pouvait bien faire c’était faire voler la forteresse de papier en éclat déchiqueter en confettis blanc et rouge cette construction de carton et voir ce sourire se changer en grimace.
Il n’y a que comme ça que les gens sont honnêtes.
Qu’ils révèlent ce qu’ils ont dedans.
Qu’ils révèlent ce qu’ils ont dedans.
C’est drôle comme ce qui l’avait heurté quand il aurait tenté de la toucher avec compassion la laissait de marbre quand c’était plein de poison. C’est qu’elle avait plus l'habitude des écorchures que des mots d’amour, elle supportait sans crainte la main de fer mais craignait le gant de velours.
Et si elle avait eu à le dire elle serait descendu plus sale plus bas plus retors.
Lui faisant un au revoir de la main tout guilleret tout gentil, avec un petit éclat de rire.
- Vas-y rentre à la niche. T’étrangles pas surtout, mimant un geste vulgaire de sa main valide (parce que ça n’était pas sur sa laisse qu’elle impliquait qu’il s’étranglerait) Daddy Emrys serait triste d’enterrer si tôt sa chienne.
Fun fact !! Dolo se fait censurer dans ses propres rps pcq moi euh j’ai pas envie d’écrire ça.
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneLun 16 Oct - 21:51
Svane ne se considérait pas comme quelqu'un de violent, même s'il aimait foutre la merde partout où il passait.
Bien sûr, il était loin d'être un gentil pacifiste mais il n'était pas belliqueux au point de lancé lui même les bagarres et combats. Certes, il pouvait parfois en être à l'origine, avec sa grande gueule et son attitude mais il ne faisait que se défendre par la suite, jamais celui qui lançait le premier coup.
Il se pensait relativement calme en réalité. La plupart du temps les insultes et les brimades lui passaient au dessus de la tête tellement il y était habitué. Ce n'est pas comme s'il ne s'était pas déjà dit à lui même tous ce que les gens lui reprochait et l'accablait. Les noms d'oiseaux et les outrages liés à son existence… C'était que des mots, il n'en était pas tellement affecté.
Du moins en apparence, bien sûr qu'au fond de lui il accumulait tout ça et bien sûr qu'un jour cela finira par lui péter à la figure mais il se pensait confiant sur le fait que cela n'arrivera pas de sitôt.
Quel débile avait il pu été de penser que cela arriverai plus tôt plutôt que plus tard.
Il avait suffit d'un gosse exécrable qui s'attaque sans relâche sur ses insécurités les plus profondes pour le lui rappeler. Qu'avait il fait pour mériter un tel traitement ? Il avait juste osé "lui parler", c'était pas sa faute si le gosse avait continuer la conversation pour la tourner en une myriade d'insulte à peine déguisé.
Il avait suffit d'un gosse médiocre et d'insulte concernant Emrys pour que le canard commence à voir rouge.
Il n'était peut être pas violent par nature, il était peut être calme et nonchalant la plupart du temps… Mais tout le monde à une limite qu'il ne faut pas dépasser, tout le monde finit par craquer à un moment où à un autre, tout le monde finit par être en colère quand on l'agresse de cette manière sans aucune raison...
Et Svane n'était pas l'individu le plus stable mentalement pour gérer ce genre de chose.
Il savait que c'était une mauvaise idée de continuer à écouter, de prendre à cœur les propos d'un inconnu connard, de se laisser affecter comme cela, mais il ne pouvait pas s'en empêcher.
A ce stade, même le fait d'être dans la salle d'attente d'Emrys ne suffirait pas à le retenir.
Il ne s'amusait pas à passer pour une victime. Au contraire, il essayait de sortir de ce statue mais finissait toujours par y revenir, parce que son fichu destin c'était d'être une victime justement.
Qu'on le lui rappelle… C'était dur.
Il essayait bien de répliquer mais qu'est ce qui peut bien atteindre un sale gosse pareil ?
Ils ne se connaissait pas, ne savait pas où frapper quand lui même avait involontairement montrer son point faible en la personne d'Emrys.
Les insultes raciales ? Le gosse semblait particulièrement s'y connaitre, vu la liste qu'il sorti mais c'était là les moindres insultes qui pouvait atteindre le canard. Et il était peut être connard quand il le voulait mais ce n'était pas un sujet sur lequel il rebondirait.
Après tout, il ne comprenait pas l'intérêt d'insulter quelqu'un sur ça. Peut être qu'il devrait mais il n'en avait pas l'envie.
C'était la dernière insulte à son égard qui le fit craquer, la goutte d'eau faisant déborder le vase, alors qu'il s'apprêter à partir et à oublier ce sale gosse pour justement éviter cela.
Ce que le gosse impliquait entre Emrys et lui… C'était trop.
Il se stoppa, dos tourné à sale gamin. Doucement, il prit une longue inspiration, comme pour se calmer alors qu'en réalité les quelques derniers filaments de retenu qu'il avait était en train de lâcher.
D'une main, il vint gratter ses cheveux avant un long soupire, expulsant l'air qu'il venait tout juste de prendre. Et de cette main, il finit par attraper sa capuche pour la mettre.
"Tss... Fait chier... Tellement chier..."
Il ne voulait pas que ce soit "lui" qui agisse, il ne voulait pas le regretter amèrement après, il ne voulait pas se blâmer pour quelque chose qui "n'était pas lui" alors qu'il était "lui".
Il n'avait pas le temps de se changer, de changer de vêtement, de changer de peau, de changer totalement de personnalité alors cette simple capuche allait devoir suffire, comme pour séparer son "lui" de ce qu'il allait devenir la seconde d'après.
Ce n'est qu'après il jeta un regard par dessus son épaule en direction du gosse, le large sourire sur ces lèvres qui avait disparu au fur et à mesure des insultes étaient réapparu, mais la lueur dans son regard était… Différente, non pas chaleureuse et amusé mais plus… Dangereuse ?
"Hey ! Tu sais quoi ? T'as raison. J'en ai marre de jouer la victime qui se laisse faire. On a tous nos limites je suppose."
Et sans un mot de plus, à la seconde même où il finit de parler, il se retourna vivement, et avec l'élan balança son poing à la figure du salle gosse.
TRIGER WARNING : VIOLENCE
Svane perd la boule, ça finit mal XD
Svane perd la boule, ça finit mal XD
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FT Dolorosa
Svane ne se considérait pas comme quelqu'un de violent, même s'il aimait foutre la merde partout où il passait.Bien sûr, il était loin d'être un gentil pacifiste mais il n'était pas belliqueux au point de lancé lui même les bagarres et combats. Certes, il pouvait parfois en être à l'origine, avec sa grande gueule et son attitude mais il ne faisait que se défendre par la suite, jamais celui qui lançait le premier coup.
Il se pensait relativement calme en réalité. La plupart du temps les insultes et les brimades lui passaient au dessus de la tête tellement il y était habitué. Ce n'est pas comme s'il ne s'était pas déjà dit à lui même tous ce que les gens lui reprochait et l'accablait. Les noms d'oiseaux et les outrages liés à son existence… C'était que des mots, il n'en était pas tellement affecté.
Du moins en apparence, bien sûr qu'au fond de lui il accumulait tout ça et bien sûr qu'un jour cela finira par lui péter à la figure mais il se pensait confiant sur le fait que cela n'arrivera pas de sitôt.
Quel débile avait il pu été de penser que cela arriverai plus tôt plutôt que plus tard.
Il avait suffit d'un gosse exécrable qui s'attaque sans relâche sur ses insécurités les plus profondes pour le lui rappeler. Qu'avait il fait pour mériter un tel traitement ? Il avait juste osé "lui parler", c'était pas sa faute si le gosse avait continuer la conversation pour la tourner en une myriade d'insulte à peine déguisé.
Il avait suffit d'un gosse médiocre et d'insulte concernant Emrys pour que le canard commence à voir rouge.
Il n'était peut être pas violent par nature, il était peut être calme et nonchalant la plupart du temps… Mais tout le monde à une limite qu'il ne faut pas dépasser, tout le monde finit par craquer à un moment où à un autre, tout le monde finit par être en colère quand on l'agresse de cette manière sans aucune raison...
Et Svane n'était pas l'individu le plus stable mentalement pour gérer ce genre de chose.
Il savait que c'était une mauvaise idée de continuer à écouter, de prendre à cœur les propos d'un inconnu connard, de se laisser affecter comme cela, mais il ne pouvait pas s'en empêcher.
A ce stade, même le fait d'être dans la salle d'attente d'Emrys ne suffirait pas à le retenir.
Il ne s'amusait pas à passer pour une victime. Au contraire, il essayait de sortir de ce statue mais finissait toujours par y revenir, parce que son fichu destin c'était d'être une victime justement.
Qu'on le lui rappelle… C'était dur.
Il essayait bien de répliquer mais qu'est ce qui peut bien atteindre un sale gosse pareil ?
Ils ne se connaissait pas, ne savait pas où frapper quand lui même avait involontairement montrer son point faible en la personne d'Emrys.
Les insultes raciales ? Le gosse semblait particulièrement s'y connaitre, vu la liste qu'il sorti mais c'était là les moindres insultes qui pouvait atteindre le canard. Et il était peut être connard quand il le voulait mais ce n'était pas un sujet sur lequel il rebondirait.
Après tout, il ne comprenait pas l'intérêt d'insulter quelqu'un sur ça. Peut être qu'il devrait mais il n'en avait pas l'envie.
C'était la dernière insulte à son égard qui le fit craquer, la goutte d'eau faisant déborder le vase, alors qu'il s'apprêter à partir et à oublier ce sale gosse pour justement éviter cela.
Ce que le gosse impliquait entre Emrys et lui… C'était trop.
Il se stoppa, dos tourné à sale gamin. Doucement, il prit une longue inspiration, comme pour se calmer alors qu'en réalité les quelques derniers filaments de retenu qu'il avait était en train de lâcher.
D'une main, il vint gratter ses cheveux avant un long soupire, expulsant l'air qu'il venait tout juste de prendre. Et de cette main, il finit par attraper sa capuche pour la mettre.
"Tss... Fait chier... Tellement chier..."
Il ne voulait pas que ce soit "lui" qui agisse, il ne voulait pas le regretter amèrement après, il ne voulait pas se blâmer pour quelque chose qui "n'était pas lui" alors qu'il était "lui".
Il n'avait pas le temps de se changer, de changer de vêtement, de changer de peau, de changer totalement de personnalité alors cette simple capuche allait devoir suffire, comme pour séparer son "lui" de ce qu'il allait devenir la seconde d'après.
Ce n'est qu'après il jeta un regard par dessus son épaule en direction du gosse, le large sourire sur ces lèvres qui avait disparu au fur et à mesure des insultes étaient réapparu, mais la lueur dans son regard était… Différente, non pas chaleureuse et amusé mais plus… Dangereuse ?
"Hey ! Tu sais quoi ? T'as raison. J'en ai marre de jouer la victime qui se laisse faire. On a tous nos limites je suppose."
Et sans un mot de plus, à la seconde même où il finit de parler, il se retourna vivement, et avec l'élan balança son poing à la figure du salle gosse.
en bref
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneMer 18 Oct - 8:33cactus
TW >>> la violence continue
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x chicken roast / circa septembre 2014 /
Elle ne se considérait pas comme quelqu'un de violent, plutôt comme un produit de la violence.
Elle aurait dit “je ne cherche pas” mais c’était mentir quand elle avait exercé jusqu’au plus insignifiant de ses muscles à laisser croire à ses interlocuteurs qu’elle les méprisait.
Elle était trop souvent présente sur les lieux des combats pour pouvoir brandir un plumage blanc de colombe et se clamer ambassadrice de la paix - et même si elle était plus rarement de ceux qui participaient, elle l’était bien plus que son corps n’était d’avis qu’elle se devait de l’être.
Mais -
{elle voulait juste qu’il parte et elle voulait qu’il réagisse et elle voulait briser son flegme et elle voulait qu’il la laisse tranquille et elle voulait le blesser et elle voulait être seule et elle voulait}
à vrai dire elle ne savait plus trop ce qu’elle avait voulu.
Le fait qu’elle soit dans une salle d’attente qu’il y ait le regard des autres qu’ils ne soient pas seuls que l’éclat de ses mots ai peut-être fait lever quelque sourcils quelques regard et qu’est-ce qu’ils avaient bien pu entendre et elle aurait voulu être ailleurs et elle détestait être ici.
La vague conscience que son coeur battait trop vite qu’elle était trop tendu qu’elle était sur un pilote automatique qui se prenait pour un avion de chasse et que peut-être (peut-être) elle allait trop loin et trop brutalement et qu’il n’y avait rien pour vraiment justifier ces derniers mots si ce n’est l’acharnement d’un chien sur un morceau de viande et elle ne voulait pas demander pardon et pas à lui surtout (à Emrys peut-être) et l’idée un peu bête que peut-être finalement c’était tant mieux que sa mère ne la hante pas ç’aurait été dur à expliquer.
(puis est-ce que ça n'était pas exactement ce qu’on avait dit de sa mort; et c’était une autre forme de honte qui la prenait, plus intime et personnelle, une à l’abri de la lumière et du regard des autres)
Lui il s’était arrêté.
Et elle elle ne savait pas.
Si tout embarrassant que ce soit c’était le moment où elle aurait du reconnaître qu’elle dépassait les bornes, si elle aurait du lui crier lui hurler de partir, si elle devait l’ignorer et se terrer ailleurs dans un recoin de la clinique où elle serait invisible aux regards.
Trop occupée à hésiter entre des non-solutions elle ne prêta ni vraiment attention à ce qu’il disait, ni ce qu’il faisait. Ce n’est vraiment qu’en captant l’ardeur d’un regard trop familier (réconfortant) qu’elle retourna son attention sur lui.
Elle savait serrer les dents quand on levait la main sur elle.
Elle avait par réflexe ramené ses bras au-dessus d’elle, rentré la tête pour ne pas se le prendre en plein visage [elle ne pouvait pas se permettre d’abîmer son visage] fléchis le corps autant qu’elle le pouvait diminuer l’impact réduire le choc dans les quelques fragments de secondes qu’elle avait eu pour se préparer.
Honnêtement, elle était parfaitement d’accord, c’était mérité.
elle n’allait pas pour autant l’admettre et baisser les yeux, lui donner un je-ne-sais-quoi de sentiment victorieux quelque chose de satisfaisant - la dernière chose qu’elle voulait donner à quiconque la frapperait.
Mélangeant glapissement de douleur et rire pour cacher la douleur qui lui déchirait le bras qu’elle n’aurait pas dû lever qu’elle n’aurait pas dû laisser dans la traînée de l’impact qu’elle aurait dû protéger. La propre fureur dans ses yeux réanimées tant par le tournant que prenait la situation que la souffrance qu’elle ressentait.
Elle n'avait pas un mot à lui adresser.
(À vrai dire il y avait bien des mots et insultes qui lui était venu - ne serait-ce que la remarque de qu’est-ce qu’Emrys penserait de lui, et qu’il n’était qu’une brute, et que régler les choses par les poings ça lui ressemblait bien, et
Mais elle avait épuisé toute envie de se battre avec des mots - et la douleur qui lui vrillait le bras et le dos n’aidait pas.)
Il y avait son sac sur sa droite et son livre sur la gauche - et c’était son bras gauche qui était valide, bien la seule chose qui prenait des décisions ici. C’est parce que sa main pouvait se poser sur l’épais volume que celui-ci se retrouva porté avec toute la violence dont elle était capable sur l'assaillant qui l’avait approché. Elle avait envie que comme elle il ait mal et que ça le transperce et que ce soit brutal et -
- elle se servait surtout de ça pour se jeter sur lui dans le même élan essayer de le ramener au sol là où elle ne serait plus une adolescente avec seulement un bras valide mais quelqu'un qui pouvait utiliser le reste de son corps pour asséner d'autre coups et éviter les siens.
Vraiment qu’est-ce qu’elle en avait eu à foutre des regards.
absolument votre honneur, elle l'avait mérité
Elle ne se considérait pas comme quelqu'un de violent, plutôt comme un produit de la violence.
Elle aurait dit “je ne cherche pas” mais c’était mentir quand elle avait exercé jusqu’au plus insignifiant de ses muscles à laisser croire à ses interlocuteurs qu’elle les méprisait.
Elle était trop souvent présente sur les lieux des combats pour pouvoir brandir un plumage blanc de colombe et se clamer ambassadrice de la paix - et même si elle était plus rarement de ceux qui participaient, elle l’était bien plus que son corps n’était d’avis qu’elle se devait de l’être.
Mais -
{elle voulait juste qu’il parte et elle voulait qu’il réagisse et elle voulait briser son flegme et elle voulait qu’il la laisse tranquille et elle voulait le blesser et elle voulait être seule et elle voulait}
à vrai dire elle ne savait plus trop ce qu’elle avait voulu.
Le fait qu’elle soit dans une salle d’attente qu’il y ait le regard des autres qu’ils ne soient pas seuls que l’éclat de ses mots ai peut-être fait lever quelque sourcils quelques regard et qu’est-ce qu’ils avaient bien pu entendre et elle aurait voulu être ailleurs et elle détestait être ici.
La vague conscience que son coeur battait trop vite qu’elle était trop tendu qu’elle était sur un pilote automatique qui se prenait pour un avion de chasse et que peut-être (peut-être) elle allait trop loin et trop brutalement et qu’il n’y avait rien pour vraiment justifier ces derniers mots si ce n’est l’acharnement d’un chien sur un morceau de viande et elle ne voulait pas demander pardon et pas à lui surtout (à Emrys peut-être) et l’idée un peu bête que peut-être finalement c’était tant mieux que sa mère ne la hante pas ç’aurait été dur à expliquer.
(puis est-ce que ça n'était pas exactement ce qu’on avait dit de sa mort; et c’était une autre forme de honte qui la prenait, plus intime et personnelle, une à l’abri de la lumière et du regard des autres)
Lui il s’était arrêté.
Et elle elle ne savait pas.
Si tout embarrassant que ce soit c’était le moment où elle aurait du reconnaître qu’elle dépassait les bornes, si elle aurait du lui crier lui hurler de partir, si elle devait l’ignorer et se terrer ailleurs dans un recoin de la clinique où elle serait invisible aux regards.
Trop occupée à hésiter entre des non-solutions elle ne prêta ni vraiment attention à ce qu’il disait, ni ce qu’il faisait. Ce n’est vraiment qu’en captant l’ardeur d’un regard trop familier (réconfortant) qu’elle retourna son attention sur lui.
Elle savait serrer les dents quand on levait la main sur elle.
Elle avait par réflexe ramené ses bras au-dessus d’elle, rentré la tête pour ne pas se le prendre en plein visage [elle ne pouvait pas se permettre d’abîmer son visage] fléchis le corps autant qu’elle le pouvait diminuer l’impact réduire le choc dans les quelques fragments de secondes qu’elle avait eu pour se préparer.
Honnêtement, elle était parfaitement d’accord, c’était mérité.
elle n’allait pas pour autant l’admettre et baisser les yeux, lui donner un je-ne-sais-quoi de sentiment victorieux quelque chose de satisfaisant - la dernière chose qu’elle voulait donner à quiconque la frapperait.
Mélangeant glapissement de douleur et rire pour cacher la douleur qui lui déchirait le bras qu’elle n’aurait pas dû lever qu’elle n’aurait pas dû laisser dans la traînée de l’impact qu’elle aurait dû protéger. La propre fureur dans ses yeux réanimées tant par le tournant que prenait la situation que la souffrance qu’elle ressentait.
Elle n'avait pas un mot à lui adresser.
(À vrai dire il y avait bien des mots et insultes qui lui était venu - ne serait-ce que la remarque de qu’est-ce qu’Emrys penserait de lui, et qu’il n’était qu’une brute, et que régler les choses par les poings ça lui ressemblait bien, et
Mais elle avait épuisé toute envie de se battre avec des mots - et la douleur qui lui vrillait le bras et le dos n’aidait pas.)
Il y avait son sac sur sa droite et son livre sur la gauche - et c’était son bras gauche qui était valide, bien la seule chose qui prenait des décisions ici. C’est parce que sa main pouvait se poser sur l’épais volume que celui-ci se retrouva porté avec toute la violence dont elle était capable sur l'assaillant qui l’avait approché. Elle avait envie que comme elle il ait mal et que ça le transperce et que ce soit brutal et -
- elle se servait surtout de ça pour se jeter sur lui dans le même élan essayer de le ramener au sol là où elle ne serait plus une adolescente avec seulement un bras valide mais quelqu'un qui pouvait utiliser le reste de son corps pour asséner d'autre coups et éviter les siens.
Vraiment qu’est-ce qu’elle en avait eu à foutre des regards.
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 28 Oct - 9:10
Avant même que son poing ne rentre en contact avec le gosse, Svane regrettait déjà son action. Il regrettait déjà son action à la seconde même où l'envie de violence lui avait traversé l'esprit, et il regrettait encore plus d'avoir cédé si facilement à quelque chose qu'il détestait au plus profond de son être.
C'est pourquoi il s'était caché, même très sommairement, derrière une façade de tissu, pour que ce ne soit pas "lui" qui frappe mais une part plus sombre qu'il laissait ressortir en cet instant.
Mais même cela ne fit pas faiblir le sentiment de culpabilité et de dégout de soi-même qu'il ressenti quand son poing frappa le gosse.
Il eut un court moment de réalisation après cela. Reculant d'un en regardant ses mains avec un air aussi terrifié que si c'était lui qui avait reçu le coup, que si c'était lui qui allait se faire battre sans raison valable.
Qu'allait penser Emrys de lui à présent ? Comment est ce que cela avait pu dégénérer à ce point ? Est ce qu'il ne valait pas mieux que tous ceux qui l'avait agresser et frapper par le passer ?
Mais il avait bien une raison de frapper ce gosse non ? Il l'avait chercher, à insulter Emrys et lui de la sorte quand le canard n'avait cherché qu'à faire passer le temps un peu plus rapidement en discutant.
Non... Ce n'était pas une raison suffisante, Svane le savait. Il aurait dû être la plus grande personne et continuer de s'éloigner en ignorant et oubliant l'existence de cet impertinent.
Il ne l'avait pas fait, et c'était sa faute, et il devait s'excuser pour ce moment de folie stupide et impardonnable.
Il releva la tête pour venir poser son regard vers le gosse, ouvrant la bouche pour essayer admettre avoir été trop loin mais il n'en eut pas le temps. Un livre lui vola à la figure, manquant de peu de lui écraser le nez si par reflexe il n'avait pas lever les bras pour protéger son visage.
Mais ce faisant, il lâcha du regard le gosse et quand il s'en rendit compte, l'impertinent était déjà sur lui, le taclant au sol sans grande difficulté à vrai dire. Svane avait perdu son esprit combatif à la seconde même où il avait lancé les hostilités de manière physique et, même s'il était clair que le gosse était maigre, le canard était bien plus petit que lui et tout aussi fin alors la chute était inévitable.
Et elle fut rude, son crane cognant violement contre le sol, ne manquant pas de le désorienté et de troubler sa vision.
Par reflexe et par instinct, parce que ses pensées se retrouvait trop brouillé à ce point, il releva à nouveau les bras sur son visage, essayant de se protéger comme il pouvait des coups qui ne manquerait pas de pleuvoir.
C'était une scène auquel il était habitué, à se faire battre ainsi sans chercher à répliquer parce qu'il était trop faible ou avait trop peur pour oser rendre les coups quand il savait au fond de lui qu'il était responsable de ce déchainement de violence.
TRIGER WARNING : VIOLENCE
Svane perd la boule, ça finit mal XD
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FT Dolorosa
Avant même que son poing ne rentre en contact avec le gosse, Svane regrettait déjà son action. Il regrettait déjà son action à la seconde même où l'envie de violence lui avait traversé l'esprit, et il regrettait encore plus d'avoir cédé si facilement à quelque chose qu'il détestait au plus profond de son être.C'est pourquoi il s'était caché, même très sommairement, derrière une façade de tissu, pour que ce ne soit pas "lui" qui frappe mais une part plus sombre qu'il laissait ressortir en cet instant.
Mais même cela ne fit pas faiblir le sentiment de culpabilité et de dégout de soi-même qu'il ressenti quand son poing frappa le gosse.
Il eut un court moment de réalisation après cela. Reculant d'un en regardant ses mains avec un air aussi terrifié que si c'était lui qui avait reçu le coup, que si c'était lui qui allait se faire battre sans raison valable.
Qu'allait penser Emrys de lui à présent ? Comment est ce que cela avait pu dégénérer à ce point ? Est ce qu'il ne valait pas mieux que tous ceux qui l'avait agresser et frapper par le passer ?
Mais il avait bien une raison de frapper ce gosse non ? Il l'avait chercher, à insulter Emrys et lui de la sorte quand le canard n'avait cherché qu'à faire passer le temps un peu plus rapidement en discutant.
Non... Ce n'était pas une raison suffisante, Svane le savait. Il aurait dû être la plus grande personne et continuer de s'éloigner en ignorant et oubliant l'existence de cet impertinent.
Il ne l'avait pas fait, et c'était sa faute, et il devait s'excuser pour ce moment de folie stupide et impardonnable.
Il releva la tête pour venir poser son regard vers le gosse, ouvrant la bouche pour essayer admettre avoir été trop loin mais il n'en eut pas le temps. Un livre lui vola à la figure, manquant de peu de lui écraser le nez si par reflexe il n'avait pas lever les bras pour protéger son visage.
Mais ce faisant, il lâcha du regard le gosse et quand il s'en rendit compte, l'impertinent était déjà sur lui, le taclant au sol sans grande difficulté à vrai dire. Svane avait perdu son esprit combatif à la seconde même où il avait lancé les hostilités de manière physique et, même s'il était clair que le gosse était maigre, le canard était bien plus petit que lui et tout aussi fin alors la chute était inévitable.
Et elle fut rude, son crane cognant violement contre le sol, ne manquant pas de le désorienté et de troubler sa vision.
Par reflexe et par instinct, parce que ses pensées se retrouvait trop brouillé à ce point, il releva à nouveau les bras sur son visage, essayant de se protéger comme il pouvait des coups qui ne manquerait pas de pleuvoir.
C'était une scène auquel il était habitué, à se faire battre ainsi sans chercher à répliquer parce qu'il était trop faible ou avait trop peur pour oser rendre les coups quand il savait au fond de lui qu'il était responsable de ce déchainement de violence.
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 28 Oct - 22:58
cactus
TW >>> la violence tjrs……..
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x rotisserie chicken / circa septembre 2014 /
presque surprise par leur élan son peu de résistance lui qui frappe le sol et le choc électrique de l'impact dans son corps à elle et serrant les dents et le monde qui vacille un peu plus qu'il n'est dû et les éclats des voix des autres leurs exclamations comme des éclats de verre qui tranchent sans vraiment pénétrer et elle n'était pas chez elle et il était hors de question qu'elle avale les coups comme on avale du miel ça n'était pas son tour ça ne l'était plus elle venait déjà de passer l'été à faire le fantôme en espérant que tout lui passe au travers et elle était épuisée et surtout en colère et –
– et elle ne pleurait pas ça n'était pas des larmes juste de l'eau et d'abord si ç'en était ça n'était pas la peur et le stress et l'ombre de sa belle-mère et le soulagement pour une fois de pouvoir réagir et l'accumulation des deux mois qu'elle avait passé comme une poupée à ne jamais réagir à rien qui craque enfin parce que rien de tout cela n'était vrai c'était juste le trop plein de rage et de colère qui déborde et qui brouille la raison et rien de ridicule et rien d'enfantin comme la panique et ses irrationnelles réactions.
Il ne se débattait pas elle était prise de court —
elle aurait voulu l'insulter pour le faire réagir lui crier quelque chose qui aurait fait rejaillir la colère qu'il lui avait manifesté qu'il soit rempli de rage qu'il la blesse lui fasse mal mais les mots coincés dans sa gorge comme une arrête de poisson lui déchirait la trachée sans parvenir à en sortir et il n'y avait que son coeur pour faire du bruit et rien d'autre et tout était silencieux mais douloureux un silence écrasant écrasé et l'écho des voix qu'elle entendait tout autour ne brisait pas la chape de plomb ou de brouillard qui rendait tout confus et
Il ne se débattait pas et elle était prise de court —
et c'était horrible et c'était humiliant parce que maintenant maintenant c'était elle ? c'était sa faute c'était son tord c'était elle l'agresseur c'était elle la coupable c'était elle qui faisait du mal et il était là victime et elle était violence et elle aurait voulu qu'il se secoue lui crier d'arrêter et justifier sa colère et justifier ses actions et
Il ne se débattait pas et elle était prise de court —
trop [terrifiée] qu'il n'attende que qu'elle baisse sa garde pour répliquer pour revenir à la charge et la douleur dans son bras qui irradiait du poignet jusqu'au bas de son dos mangeant tout sur son passage grignotant chaque centimètres de ses dents de métal et ne laissant que les os pour elle cruelle amie qui se faisait omniprésente et
Elle ne frappait plus trop tremblante pour oser agir consciente qu'elle ne connecterait sûrement même pas que le monde était flou et qu'il n'y avait que lui comme point fixe mais même ça c'était incertain. Sa main s'était refermé sur son poignet le plus accessible - serrant trop peut-être juste pour s'accrocher à l'espace se donner un semblant de confiance confirmer qu'il ne pourrait pas répliquer ou s'en donner la fragile certitude l'impression d'un peu de pouvoir et il était hors de question qu'elle laisse aller.
Les mains qui l'agrippèrent semblaient jaillir de nulle part mais le fantôme de la rationalité qui habitait encore ce qui lui servait de manière grise lui murmurait qu'elles devaient avoir quelque chose avec ces voix qu'on entendait indistinctement.
Elle ne savait pas si c'était elles qui manquaient de délicatesse en les séparant ou si c'était le monde qui était déterminé à être cruel si ils y allaient un peu fort ou si elle était à fleur de peau protestant d'un cri de douleur (ou plusieurs elle ne savait plus) la force de leurs mains.
shes going through it lol
presque surprise par leur élan son peu de résistance lui qui frappe le sol et le choc électrique de l'impact dans son corps à elle et serrant les dents et le monde qui vacille un peu plus qu'il n'est dû et les éclats des voix des autres leurs exclamations comme des éclats de verre qui tranchent sans vraiment pénétrer et elle n'était pas chez elle et il était hors de question qu'elle avale les coups comme on avale du miel ça n'était pas son tour ça ne l'était plus elle venait déjà de passer l'été à faire le fantôme en espérant que tout lui passe au travers et elle était épuisée et surtout en colère et –
– et elle ne pleurait pas ça n'était pas des larmes juste de l'eau et d'abord si ç'en était ça n'était pas la peur et le stress et l'ombre de sa belle-mère et le soulagement pour une fois de pouvoir réagir et l'accumulation des deux mois qu'elle avait passé comme une poupée à ne jamais réagir à rien qui craque enfin parce que rien de tout cela n'était vrai c'était juste le trop plein de rage et de colère qui déborde et qui brouille la raison et rien de ridicule et rien d'enfantin comme la panique et ses irrationnelles réactions.
Il ne se débattait pas elle était prise de court —
elle aurait voulu l'insulter pour le faire réagir lui crier quelque chose qui aurait fait rejaillir la colère qu'il lui avait manifesté qu'il soit rempli de rage qu'il la blesse lui fasse mal mais les mots coincés dans sa gorge comme une arrête de poisson lui déchirait la trachée sans parvenir à en sortir et il n'y avait que son coeur pour faire du bruit et rien d'autre et tout était silencieux mais douloureux un silence écrasant écrasé et l'écho des voix qu'elle entendait tout autour ne brisait pas la chape de plomb ou de brouillard qui rendait tout confus et
Il ne se débattait pas et elle était prise de court —
et c'était horrible et c'était humiliant parce que maintenant maintenant c'était elle ? c'était sa faute c'était son tord c'était elle l'agresseur c'était elle la coupable c'était elle qui faisait du mal et il était là victime et elle était violence et elle aurait voulu qu'il se secoue lui crier d'arrêter et justifier sa colère et justifier ses actions et
Il ne se débattait pas et elle était prise de court —
trop [terrifiée] qu'il n'attende que qu'elle baisse sa garde pour répliquer pour revenir à la charge et la douleur dans son bras qui irradiait du poignet jusqu'au bas de son dos mangeant tout sur son passage grignotant chaque centimètres de ses dents de métal et ne laissant que les os pour elle cruelle amie qui se faisait omniprésente et
Elle ne frappait plus trop tremblante pour oser agir consciente qu'elle ne connecterait sûrement même pas que le monde était flou et qu'il n'y avait que lui comme point fixe mais même ça c'était incertain. Sa main s'était refermé sur son poignet le plus accessible - serrant trop peut-être juste pour s'accrocher à l'espace se donner un semblant de confiance confirmer qu'il ne pourrait pas répliquer ou s'en donner la fragile certitude l'impression d'un peu de pouvoir et il était hors de question qu'elle laisse aller.
Les mains qui l'agrippèrent semblaient jaillir de nulle part mais le fantôme de la rationalité qui habitait encore ce qui lui servait de manière grise lui murmurait qu'elles devaient avoir quelque chose avec ces voix qu'on entendait indistinctement.
Elle ne savait pas si c'était elles qui manquaient de délicatesse en les séparant ou si c'était le monde qui était déterminé à être cruel si ils y allaient un peu fort ou si elle était à fleur de peau protestant d'un cri de douleur (ou plusieurs elle ne savait plus) la force de leurs mains.
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Svane Ducklettle Conflit et le Confit
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 11 Nov - 2:56TRIGER WARNING : VIOLENCE / Auto-dépréciation / Image blessure
Svane se déteste et se fait tabasser, c'est pas beau à voir.
Svane ne se laissait pas faire. Lorsqu'on l'attaque il réplique, lorsqu'on l'insulte il rend la pareil sans aucune honte. Il aimait à penser qu'il était quelqu'un de fort, du moins mentalement à défaut d'avoir le corps d'un athlète avec sa petite taille et ses côtes trop apparentes sous ses vêtements. Il se pensait assez mature maintenant pour ne plus se laisser affecter par de stupides peurs d'enfance.
Il avait conscience qu'il avait encore des traumatismes liés à sa vie d'avant Everwilde, qu'il avait préféré oublier et soigner à coup de "suck it up" devant un miroir parce qu'il n'avait ni les moyens ni l'envie d'aller se faire soigner par un professionnel.
Et même si de temps à autre ces traumas refaisait surfaces, il ne durait jamais bien longtemps et ne laissait jamais plus qu'une légère tension qui disparaissait tout aussi vite. Après tout, il n'allait pas laissé tout cela le bloquer et le stopper de vivre sa vie comme il l'entendait.
En grandissant, il avait appris à mieux gérer ses propres réactions. Là où un mauvais souvenir le tétanisait de terreur autrefois, maintenant il ne se figeait que quelque secondes, d'avantage surpris qu'apeuré.
Mais il savait aussi, à contrecœur, qu'il ne faisait que se voiler la face aussi.
Ces traumatismes avaient bien finit par le façonnait comme il était à présent.
Suffisamment solitaire pour ne pas être blesser par les autres, évitant même de rester trop longtemps auprès des gens, même de sa famille adoptive actuelle par crainte qu'ils finissent eux aussi affecté par son destin et ne se mette à le détester.
Suffisamment tendu pour qu'il réagisse parfois sur un coup de tête, souvent dans la violence parce que c'était le seul vrai langage qu'il semblait comprendre parfois. Il haïssait sa famille adoptive d'autrefois pour leur brutalité, leurs coups et leurs cris et pourtant… Il reproduisait inlassablement le même schéma lui aussi.
Et cette réalisation là… C'était trop pour lui sans doute.
Il ne voulait faire de mal à personne. Bien sûr que si on l'attaque il se défendait mais lui, lancer le premier coup comme cela, gratuitement... ça l'avait choqué de voir qu'il en était capable.
Pire, qu'il l'avait fait contre plus jeune que lui, contre quelqu'un qu'il avait deviné plus tôt être aussi victime de potentiel violence familiale, contre quelqu'un qui n'était physiquementet peut-être mentalement aussi pas en bonne santé...
S'il avait eut le temps, il se serait sans doute fait du mal à lui même, parce qu'il ne connaissait que cette manière pour se punir. Il se serait excusé aussi avant de fuir sous le point de la honte.
Mais le gosse devait être bien plus fort mentalement que lui, ou alors la cocotte minute de sa patience venait d'exploser pour qu'il se jette ainsi sur lui.
Peut être que c'était bien ainsi, le laisser se défouler, le laisser évacuer toute sa colère sur le canard. C'était une punition mérité, autant pour le coup porté que pour avoir cédé à ses anciens démons et utiliser la violence.
Quand son crâne heurta le carrelage, sa vision devint flou et son esprit embrumé, à moins que ce ne soit les coups qui vinrent juste après qui eurent cette effets.
Il ne pensa pas à répliquer, ne chercha même pas à s'échapper. Il ne se contenta que de lever pathétiquement les bras pour essayer de se protéger même si sa garde était bien molle et fragile.
Il ne sut combien de temps cela dura, ne chercha pas à compter que ce soit les secondes ou les coups.
Ce n'est que lorsqu'ils cessèrent qu'il sembla reprendre un semblant de raisonnement de régit enfin, portant seulement une main à son œil droit qui avait black out sous les coups et sous ses doigts il sentit et reconnu rapidement la chaleur désagréable du sang.
Il ne savait pas vraiment si c'était une nouvelle blessure ou alors une ancienne qui se serait réouverte puisqu'il était venu à l'origine pour justement finir de les fermer avec quelques points de sutures.
Il ne s'attarda guère dessus, ou sur la douleur qui lui était familière malgré le fait que son dernier vrai passage à tabac en bon et due forme remontait à quelques années maintenant, ses combats dans la rue ne comptant pas dans le lot.
Une main en moins, couvrant son œil pour l'instant aveugle, l'autre poigné solidement attrapé par le gosse qui ne semblait pas près à vouloir le laissé tranquille maintenant, même s'il s'était stoppé dans ses coups.
Il sentit quelques larmes sur son visage, ne sut dire si c'était les siennes, celle du gosse, ou bien les deux, avant que des mains ne viennent attraper les séparer, tirant surtout sur le gosse qui jusque là le chevauchait après l'avoir plaqué au sol comme ça.
Le canard ne posa aucune résistance quand un des patients qui s'était interposer pour les stopper et les éloigné l'un de l'autre le tira un peu en arrière tout en l'aidant à se redresser un peu pour s'appuyer dos au mur tout proche.
Les autres étaient bien plus accaparé à retenir le gosse, sans doute parce qu'il s'était montré le plus violent et réfractaire entre les deux belligérants alors que c'était le canard qui avait lancé le premier coup.
Svane n'osa pas dire quoi que ce soit. Il n'osa même pas bouger d'avantage à dire vrai, essayant juste de calmer sa respiration qu'il savait bien trop rapide mais même avec ça et un œil en moins, il ne lâcha pas du regard le gosse, comme s'il s'attendait à le voir se débattre violement juste pour venir le battre à nouveau.
... Ce serait justifier.
Svane se déteste et se fait tabasser, c'est pas beau à voir.
It's not the wall, but what's behind it
FT Dolorosa
Svane ne se laissait pas faire. Lorsqu'on l'attaque il réplique, lorsqu'on l'insulte il rend la pareil sans aucune honte. Il aimait à penser qu'il était quelqu'un de fort, du moins mentalement à défaut d'avoir le corps d'un athlète avec sa petite taille et ses côtes trop apparentes sous ses vêtements. Il se pensait assez mature maintenant pour ne plus se laisser affecter par de stupides peurs d'enfance.
Il avait conscience qu'il avait encore des traumatismes liés à sa vie d'avant Everwilde, qu'il avait préféré oublier et soigner à coup de "suck it up" devant un miroir parce qu'il n'avait ni les moyens ni l'envie d'aller se faire soigner par un professionnel.
Et même si de temps à autre ces traumas refaisait surfaces, il ne durait jamais bien longtemps et ne laissait jamais plus qu'une légère tension qui disparaissait tout aussi vite. Après tout, il n'allait pas laissé tout cela le bloquer et le stopper de vivre sa vie comme il l'entendait.
En grandissant, il avait appris à mieux gérer ses propres réactions. Là où un mauvais souvenir le tétanisait de terreur autrefois, maintenant il ne se figeait que quelque secondes, d'avantage surpris qu'apeuré.
Mais il savait aussi, à contrecœur, qu'il ne faisait que se voiler la face aussi.
Ces traumatismes avaient bien finit par le façonnait comme il était à présent.
Suffisamment solitaire pour ne pas être blesser par les autres, évitant même de rester trop longtemps auprès des gens, même de sa famille adoptive actuelle par crainte qu'ils finissent eux aussi affecté par son destin et ne se mette à le détester.
Suffisamment tendu pour qu'il réagisse parfois sur un coup de tête, souvent dans la violence parce que c'était le seul vrai langage qu'il semblait comprendre parfois. Il haïssait sa famille adoptive d'autrefois pour leur brutalité, leurs coups et leurs cris et pourtant… Il reproduisait inlassablement le même schéma lui aussi.
Et cette réalisation là… C'était trop pour lui sans doute.
Il ne voulait faire de mal à personne. Bien sûr que si on l'attaque il se défendait mais lui, lancer le premier coup comme cela, gratuitement... ça l'avait choqué de voir qu'il en était capable.
Pire, qu'il l'avait fait contre plus jeune que lui, contre quelqu'un qu'il avait deviné plus tôt être aussi victime de potentiel violence familiale, contre quelqu'un qui n'était physiquement
S'il avait eut le temps, il se serait sans doute fait du mal à lui même, parce qu'il ne connaissait que cette manière pour se punir. Il se serait excusé aussi avant de fuir sous le point de la honte.
Mais le gosse devait être bien plus fort mentalement que lui, ou alors la cocotte minute de sa patience venait d'exploser pour qu'il se jette ainsi sur lui.
Peut être que c'était bien ainsi, le laisser se défouler, le laisser évacuer toute sa colère sur le canard. C'était une punition mérité, autant pour le coup porté que pour avoir cédé à ses anciens démons et utiliser la violence.
Quand son crâne heurta le carrelage, sa vision devint flou et son esprit embrumé, à moins que ce ne soit les coups qui vinrent juste après qui eurent cette effets.
Il ne pensa pas à répliquer, ne chercha même pas à s'échapper. Il ne se contenta que de lever pathétiquement les bras pour essayer de se protéger même si sa garde était bien molle et fragile.
Il ne sut combien de temps cela dura, ne chercha pas à compter que ce soit les secondes ou les coups.
Ce n'est que lorsqu'ils cessèrent qu'il sembla reprendre un semblant de raisonnement de régit enfin, portant seulement une main à son œil droit qui avait black out sous les coups et sous ses doigts il sentit et reconnu rapidement la chaleur désagréable du sang.
Il ne savait pas vraiment si c'était une nouvelle blessure ou alors une ancienne qui se serait réouverte puisqu'il était venu à l'origine pour justement finir de les fermer avec quelques points de sutures.
Il ne s'attarda guère dessus, ou sur la douleur qui lui était familière malgré le fait que son dernier vrai passage à tabac en bon et due forme remontait à quelques années maintenant, ses combats dans la rue ne comptant pas dans le lot.
Une main en moins, couvrant son œil pour l'instant aveugle, l'autre poigné solidement attrapé par le gosse qui ne semblait pas près à vouloir le laissé tranquille maintenant, même s'il s'était stoppé dans ses coups.
Il sentit quelques larmes sur son visage, ne sut dire si c'était les siennes, celle du gosse, ou bien les deux, avant que des mains ne viennent attraper les séparer, tirant surtout sur le gosse qui jusque là le chevauchait après l'avoir plaqué au sol comme ça.
Le canard ne posa aucune résistance quand un des patients qui s'était interposer pour les stopper et les éloigné l'un de l'autre le tira un peu en arrière tout en l'aidant à se redresser un peu pour s'appuyer dos au mur tout proche.
Les autres étaient bien plus accaparé à retenir le gosse, sans doute parce qu'il s'était montré le plus violent et réfractaire entre les deux belligérants alors que c'était le canard qui avait lancé le premier coup.
Svane n'osa pas dire quoi que ce soit. Il n'osa même pas bouger d'avantage à dire vrai, essayant juste de calmer sa respiration qu'il savait bien trop rapide mais même avec ça et un œil en moins, il ne lâcha pas du regard le gosse, comme s'il s'attendait à le voir se débattre violement juste pour venir le battre à nouveau.... Ce serait justifier.
__________________________________________________
- Resumé du rp jusqu'ici:
* Svane vient se faire soigné après une bagarre dans la rue (il n'a fait que défendre ses affaires d'une bande de petit voyous). Il avait juste besoin d'un point de suture ou deux.
* Dans la salle d'attente, il s'ennuit et décide de discuter avec un gosse qui attendait là, Dolo. Spoiler, ça tourne mal.
* Après plusieurs insultes à son encontre et surtout envers Emrys, il craque alors qu'il était sur le point de partir. Il donne un coup de poing qu'il regrette aussi tôt.
* Dolo le plaque au sol et le frappe, Svane ne se défend pas parce que "choc, fear, guilt, concussion"
* Dolo lui a abimé l'œil droit (œil au beurre noir), il est plein de sang (parce que ses quelques blessures se sont rouvertes), il est aussi choqué et terrifié par les actions de Dolo que par les siennes (il est mortifié d'avoir cédé à ses pulsions violentes).
en bref
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: ▬ It's not the wall, but what's behind it / svaneSam 11 Nov - 23:22
Turn out que bcp de choses sont un peu bcp déclanchantes pour dolo :((((
cactus
TRIGGER WARNING >>> Violence domestique / abus physique / trauma médical
Turn out que bcp de choses sont un peu bcp déclanchantes pour dolo :((((
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x svane qui mérite mieux / circa septembre 2014
Sa mère lui tire lui tord le bras et tout ce qu'elle peut faire c'est laisser s'échapper un glapissement de terreur et elle n'est pas assez forte et elle n'est jamais assez forte et elle a trois ans et elle a six ans sept ans neuf ans et elle a quatorze ans
et ça n'est pas sa mère sa mère ne peut pas être là sa mère est loin ses cheveux noirs en rideau d'acier ses mains de fer et ses yeux tranchant sont ailleurs ailleurs et ce sont d'autres paires de main refermées sur son bras ses épaules et ce devrait être mieux et calme toi lui murmure affectueusement la douleur qui embrasse tendrement son corps toujours prête à la rassurer de sa présence et être debout lui fait mal et être assise lui ferait mal et son coeur n'est toujours pas d'accord sur la cadence à prendre et si il faut être tambour de guerre ou ravaler ses battements comme elle ravale ses larmes.
Sa mère n'est pas là.
Les présences à côté d'elle ? Patient personnel soignant secrétaire ; inconnus inquiétants elle ne saurait pas dire, si on dit des choses elle ne le sait pas non plus. Il y a du bruit et il y a la cacophonie dans sa propre tête qui ne lui laisse pas une seconde de répit pour s'accrocher aux mots et leur donner un sens.
Sa mère n'est pas là et elle est en sécurité mais c'est une sécurité angoissante aux allures menaçantes d'un paysage médical et il faut qu'elle tri au tamis tout les souvenirs négatifs qui s'immiscent comme des grains de sable et lui rappellent qu'ici elle n'est qu'un morceau de viande qui ne s'appartient pas dont le corps se traite sur la table du boucher qui ignore ce qu'elle dit qui ment tout le temps jusqu'à ce que soit prouvé autrement qui ne mérite pas la douceur et quand elle la reçoit c'est au goût rance de la pitié et ce serait à elle de savoir mieux et de toute manière elle est trop jeune pour se plaindre trop jeune pour lui faire confiance et.
Elle savait que c'était mérité.
(elle avait appris depuis toute petite que mieux valait mordre la main dans son gant de velours qu'attendre que sa traîtrise se révèle et que si tout tournait toujours mal elle préférait avoir insulté les vagues avant qu'invariablement elles se ramènent et vous frappent) (et que tout n'était jamais qu'une question de temps et qu’il valait mieux être coupable de quelque chose qu'au moins que leur froide empoigne soit justifiable.)
Elle savait que c'était mérité et qu’elle avait été une peste et qu'en face la seule chose claire c'était l'autre lui aussi tenu empoigné et qu'elle aurait dû leur dire que c'était ridicule qu'il ne le méritait pas que tout ce qu'elle avait récolté elle l'avait semé labouré cultivé.
Il saigne et elle tremble et elle aimerait dire c'est pas moi c'est pas ma faute et d'abord il était déjà amoché avant que je le touche donc est-ce que vraiment c'est ma faute mais c'est sonner comme sa mère et tout sauf ça et c'est elle après tout qui a frappé et qui frappait avant même que ce soit physique.
Pourquoi t'as pas frappé plus et pourquoi tu t'es jamais défendu et est-ce qu'il se sent tellement mieux tellement plus grand qu'elle plus raisonnable et plus capable de l'ignorer jusqu'à ce qui craque alors qu'elle ne demandait qu'à le voir faire comme tout les autres parce que les gens sont comme ça. Il devait la trouver pathétique infantile ridicule et l'humiliation toujours lui semblait pire que le reste.
Mais il est hors de question qu'elle s'humilie d'avantage elle est déjà là à paniquer en public alors qu'elle veut garder ça pour la sobriété du privé quand personne ne peut la voir ne peut savoir qu'elle existe – et entre les larmes qu'elle étouffe et les tremblement qu'elle essaye de calmer l'esprit appliquer à calmer une respiration affolée que les mains qui la tiennent ne font qu'emballer [et elle le sait elle le sait qu'ils ne vont pas lui faire du mal mais quelque part il y a un enfant aussi qui n'en sait rien qui refuse de l'entendre] pendant que son cœur lui se débat de son rythme irrégulier lui fait regretter l'ivresse d'un moment d'action d'un moment d'activité. Elle se dit que si on la lâche il est certain qu'elle tombe.
Mais en même temps elle est déjà tombée bien bas.
:(((
Sa mère lui tire lui tord le bras et tout ce qu'elle peut faire c'est laisser s'échapper un glapissement de terreur et elle n'est pas assez forte et elle n'est jamais assez forte et elle a trois ans et elle a six ans sept ans neuf ans et elle a quatorze ans
et si elle résiste on lui fera mal
et si elle ne résister pas on lui fera mal
et si elle ne résister pas on lui fera mal
et ça n'est pas sa mère sa mère ne peut pas être là sa mère est loin ses cheveux noirs en rideau d'acier ses mains de fer et ses yeux tranchant sont ailleurs ailleurs et ce sont d'autres paires de main refermées sur son bras ses épaules et ce devrait être mieux et calme toi lui murmure affectueusement la douleur qui embrasse tendrement son corps toujours prête à la rassurer de sa présence et être debout lui fait mal et être assise lui ferait mal et son coeur n'est toujours pas d'accord sur la cadence à prendre et si il faut être tambour de guerre ou ravaler ses battements comme elle ravale ses larmes.
Sa mère n'est pas là.
Les présences à côté d'elle ? Patient personnel soignant secrétaire ; inconnus inquiétants elle ne saurait pas dire, si on dit des choses elle ne le sait pas non plus. Il y a du bruit et il y a la cacophonie dans sa propre tête qui ne lui laisse pas une seconde de répit pour s'accrocher aux mots et leur donner un sens.
Sa mère n'est pas là et elle est en sécurité mais c'est une sécurité angoissante aux allures menaçantes d'un paysage médical et il faut qu'elle tri au tamis tout les souvenirs négatifs qui s'immiscent comme des grains de sable et lui rappellent qu'ici elle n'est qu'un morceau de viande qui ne s'appartient pas dont le corps se traite sur la table du boucher qui ignore ce qu'elle dit qui ment tout le temps jusqu'à ce que soit prouvé autrement qui ne mérite pas la douceur et quand elle la reçoit c'est au goût rance de la pitié et ce serait à elle de savoir mieux et de toute manière elle est trop jeune pour se plaindre trop jeune pour lui faire confiance et.
Elle savait que c'était mérité.
(elle avait appris depuis toute petite que mieux valait mordre la main dans son gant de velours qu'attendre que sa traîtrise se révèle et que si tout tournait toujours mal elle préférait avoir insulté les vagues avant qu'invariablement elles se ramènent et vous frappent) (et que tout n'était jamais qu'une question de temps et qu’il valait mieux être coupable de quelque chose qu'au moins que leur froide empoigne soit justifiable.)
Elle savait que c'était mérité et qu’elle avait été une peste et qu'en face la seule chose claire c'était l'autre lui aussi tenu empoigné et qu'elle aurait dû leur dire que c'était ridicule qu'il ne le méritait pas que tout ce qu'elle avait récolté elle l'avait semé labouré cultivé.
Il saigne et elle tremble et elle aimerait dire c'est pas moi c'est pas ma faute et d'abord il était déjà amoché avant que je le touche donc est-ce que vraiment c'est ma faute mais c'est sonner comme sa mère et tout sauf ça et c'est elle après tout qui a frappé et qui frappait avant même que ce soit physique.
Pourquoi t'as pas frappé plus et pourquoi tu t'es jamais défendu et est-ce qu'il se sent tellement mieux tellement plus grand qu'elle plus raisonnable et plus capable de l'ignorer jusqu'à ce qui craque alors qu'elle ne demandait qu'à le voir faire comme tout les autres parce que les gens sont comme ça. Il devait la trouver pathétique infantile ridicule et l'humiliation toujours lui semblait pire que le reste.
Mais il est hors de question qu'elle s'humilie d'avantage elle est déjà là à paniquer en public alors qu'elle veut garder ça pour la sobriété du privé quand personne ne peut la voir ne peut savoir qu'elle existe – et entre les larmes qu'elle étouffe et les tremblement qu'elle essaye de calmer l'esprit appliquer à calmer une respiration affolée que les mains qui la tiennent ne font qu'emballer [et elle le sait elle le sait qu'ils ne vont pas lui faire du mal mais quelque part il y a un enfant aussi qui n'en sait rien qui refuse de l'entendre] pendant que son cœur lui se débat de son rythme irrégulier lui fait regretter l'ivresse d'un moment d'action d'un moment d'activité. Elle se dit que si on la lâche il est certain qu'elle tombe.
Mais en même temps elle est déjà tombée bien bas.
:(((
- Le résumé du pov de Dolo:
- * Elle est venue a) pour sa cheville foulée sur laquelle elle peut quand même un peu marcher histoire d'avoir une dispense b) entamer le suivi de son bras cassé + chirurgie avec Emrys c) peut-être un peu pour voir emrys mais c'est pas vrai d'abord èé d) un peu pour sécher les cours lol
* Elle a son uniforme scolaire le bras dans une attelle les cheveux plus court que la dernière fois qu'Emrys l'a vu et comme pdt la fight avec svane elle a pleuré sûrement encore plus une tête de bébé panda avec son eye-liner de it's not a phase mom qui a du couler
* Elle s'ennuie et un inconnu se met à lui parler donc ça l'occupe. Jusqu'à ce qu'elle se fâche pour vrm rien.
* Elle l'antagonise et l'insulte pour le faire réagir mais comme ça marche pas elle descend tjrs plus bas – ramène Emrys dans ses insultes pcq Svane a montré qu'il avait de l'importance pour lui. Someone should punch her.
* Good news !!! Someone did punch her. Svane l'attaque elle réagit elle le plaque au sol surtout pcq dans sa situation entre le bras et la cheville elle sait pas se défendre autrement + elle lui a aussi jeté un livre au visage
* Survival mode donc elle le frappe en retour et lui la frappe pas donc elle arrête assez vite pcq c'est pas normal les choses sont pas supposée se passer comme ça mais elle a pas confiance èé si ça se trouve c'est un piège èé
* On les sépare et elle panique pcq c'est jamais bon signe quand quelqu'un la tien. Elle sait qu'elle est pas en danger mais en même temps elle est dans un espace médical donc ça l'aide pas lol.
* Maintenant elle a un bleu qui de développe au visage mais c'est surtout ses bras qui ont morflé vu qu'elle s'est protégé avec par réflexe / elle tremble pcq mixte douleur et peur et si elle a arrêté de pleurer c'est vrm récent.
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