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-4 ans plus tôt-
Tu étais enfin parti.
Tu avais empaqueté quelques affaires dans un sac à dos. Ton matériel scolaire également, et tu étais parti sans te retourner.
Cet idiot était en train de dormir, c’était le moment ou jamais pour fuir de cette maison de l’horreur.
A 17ans, tu préférais vivre à la rue que chez ton père, c’était quand même une décision peu commune, mais n’importe quoi était mieux que là-bas, même un hangar froid.
Ça faisait quelques semaines que tu essayais de t’en sortir par toi-même, mais au moins tu ne te faisais plus taper dessus, et c’était un grand plus.
Tout en continuant ta dernière année d’étude a Everwilde High, tu essayais de te faire un peu d’argent par moment, et profitait de certains espaces pour aller prendre une douche. Malgré tout, tu voulais éviter que ton physique se dégrade, et encore moins ton hygiène. Ton harcèlement c’était un peu calmé grâce à Alastair, alors autant éviter de leur donner une nouvelle raison de s’en prendre à toi.
Prenant une inspiration, tu fermas les yeux un instant en t’observa dans le miroir dans un des vestiaires des douches municipales. Moyen rapide et pas cher de te nettoyer correctement.
Alors regardant tes cheveux, longs comme le désirait ton père, la haine et la tristesse te submergea. Tu fouillas dans ton sac et sortit tes ciseaux, les larmes aux yeux, et tu coupas de manière assez courte, mais pas rase. Ça n’avait aucun sens, les cheveux tombèrent dans l’évier au fur et à mesure et tu secouas ta tête, continuant de couper jusqu’à atteindre quelque chose d’a peu près acceptable et de pas féminin. Tu jetas les cheveux dans une poubelles, pris tes affaires et quitta ensuite le bâtiment.
Trouvant qu’il faisait un peu froid, tu enfilas ton sweat et mit ta capuche et tu cherchas quelque chose à manger. Peut-être boire un café ? Il te restait un peu d’argent, dont tu préférais ne pas te rappeler la provenance.
Tu avais entendu parler de ce café qui était reconnu pour être Queer Friendly, et avait donc décidé d’y faire un tour. Tu y été entré, tête baissée, et par politesse tu te sentis obligé de retirer ta capuche, allant commander un café et une petite pâtisserie.
Et tu remarquas alors que la fille au comptoir, tu la connaissais. C’était Dolorosa. Elle était liée à Alastair, Emrys et tout le monde, mais cela ne te rassura pas plus. Tes sourcils étaient toujours aussi froncés quand tu commandas, malgré le léger signe de tête que tu fis instinctivement, signifiant que tu la reconnaissais et la saluais.
Bonjour, un café allongé moyen et une part de gâteau au chocolat s’il vous plait, dit-il en fouillant dans sa poche, sortant quelques billets froissés fourrés là après un quelconque ‘service’ donné.
En un sens, tu appréciais qui elle était. C’était une Trans Queen, et elle était magnifique et elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Tu te frottas le bras alors, attendant qu’elle t’encaisse, pestant intérieurement que la famille d’Emrys te hante constamment, c’est bon t’avais compris qu’il accueillait tous les petits idiots qui toquaient à sa porte où tombaient dans la forêt… Mais tout le monde n’avait pas la chance de tomber sur quelqu’un comme lui.
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Trans Power || Flashback || Ft. DolorosaEverwilde :: Everwilde Centre :: Esplanade Enchantée :: Cour des Merveilles
Trystan ArthursonAlliance des Récits Évadés
# Trans Power || Flashback || Ft. DolorosaMar 16 Jan - 13:04Trans Power
Never understimate the power of a good haircut
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Dolorosa DelarosaSentinelle du Conte Inéluctable
# Re: Trans Power || Flashback || Ft. DolorosaSam 20 Jan - 0:24cactus
things done in
violence
have to be done over again
violence
have to be done over again
x trystan / 4 years ago/
Les heures étaient décentes, les lieux, jamais débordés. C'est que non loin un autre café plus gros aux allures de chaîne offrait un choix de boissons plus important et une ambiance qui séduisait les hipsters sans éthique - selon elle. Ici, le café était bon mais les choix restreints, le wifi disponible mais parfois un peu lent.
Elle travaillait là depuis plus d'un an déjà – mais ses heures étaient courte et son horaire fluctuant, entre le temps que lui prenait ses cours et l'énergie qui elle la prenait de court, manquant plus souvent qu'elle n'aurait voulu et prenant des congé avec une régularité qui lui aurait fait craindre pour son emploi si ce n'était le regard étrangement compréhensif d'un patron à qui elle reprochait presque la sympathie – incapable de tolérer que parfois les gens se permettent d'être plus gentil qu'il ne devrait.
Au moins le café était gratuit pour les employés.
Elle adressait à la clientèle un regard où on lisait l’approbation qu'ils les choisissent plutôt que la chaîne à proximité, et l'agacement qu'ils entrent et la fasse travailler alors qu’elle révisait ses cours. Va savoir pourquoi ça ne dérangeait pas sa clientèle, et son manager en grommelant corrigeait sans énergie son attitude – tant que ça n'impacte pas les ventes, il disait.
Pendant ce temps son collègue s'affairait à charmer la clientèle et à laisser son numéro à qui attirait son attention, créant un chaos étrange quand la collection d'ex qu'il accumulait devenait témoin de ses nouvelles conquêtes pendant qu'ils essayaient simplement de boire leur latte. Il faisait le social, prenait les commandes et va savoir par quelle magie découvraient les secrets et détails des vies de leur clientèle, et elle faisait le café. Inversez cet arrangement et les lieux auraient brûlé en moins de vingt-quatre heures.
Mais pour le coup il était en arrière à déplacer l'inventaire (demandez moi de porter une boîte et je donne ma démission, elle avait dit calmement le jour où on l'avait embauché) et elle essayait de décourager l'entrée de la clientèle en réorganisant les petits pins colorés aux couleurs de pride flags à côté de la caisse et en fixant son regard plein de désapprobation sur qui passait la porte.
Celle-ci s'ouvrit justement sur une silhouette dissimulée – un regard sur lui pour lui exprimer ses sentiments, quand à la capuche retiré elle reconnut l'individu. Le kid qui avait fait comprendre à coup de poing une notion qu'elle s'était efforcé sans succès de faire entrer dans le crâne d'Alastair – que vos actions ont des conséquences. Même gamin qui – si elle avait compris, suivit – s'était avéré partager un père avec le futur roi. Elle restait loin des drames familiaux quand ça n'était pas ceux des telenovelas, elle en avait bien assez des siens.
Pourtant elle ne pouvait qu'avoir une certaine sympathie pour le môme – pas qu'elle puisse dire pourquoi, ni qu'au final elle approuve de la forme qu'il avait choisit pour "communiquer son opinion" à Alastair. Elle ignorait trop de lui pour pouvoir mettre le doigt sur le comment du pourquoi.
Elle arrêta ses yeux sur sa coupe de cheveux désastreuse – grincement et mauvais souvenirs. Elle en avait connu de pareils, surtout quand les ciseaux étaient dans les mains de sa mère. Elle aurait gardé la capuche si elle avait été lui.
Pas qu'elle soit certaine de son prénom.
Pas qu'elle retienne les prénoms en général.
Elle lui rendit son signe de tête – toute aussi revêche que lui. Juste parce qu'il y avait un idiot blond pour les connecter maintenant ne voulait pas dire qu'elle allait se montrer plus tendre qu'avec un autre. Pourtant un je-ne-sais quoi lui fit refuser l'argent qu'il lui tendait.
- Laisse, n'enregistrant même pas la transaction et sortant la part de gâteau. Pointant une des tables vides un peu plus isolée que les autres. Va t'asseoir. Je t'amène ça.
Elle n'avait même pas vérifié si il comptait consommer sur place – mais elle avait le ton qui imposait les choses et l'assurance négligée qui allait avec.
Si elle avait des privilèges d'employés et personne pour la surveiller elle pouvait bien faire ce qu'ellevoulait.
Les heures étaient décentes, les lieux, jamais débordés. C'est que non loin un autre café plus gros aux allures de chaîne offrait un choix de boissons plus important et une ambiance qui séduisait les hipsters sans éthique - selon elle. Ici, le café était bon mais les choix restreints, le wifi disponible mais parfois un peu lent.
Elle travaillait là depuis plus d'un an déjà – mais ses heures étaient courte et son horaire fluctuant, entre le temps que lui prenait ses cours et l'énergie qui elle la prenait de court, manquant plus souvent qu'elle n'aurait voulu et prenant des congé avec une régularité qui lui aurait fait craindre pour son emploi si ce n'était le regard étrangement compréhensif d'un patron à qui elle reprochait presque la sympathie – incapable de tolérer que parfois les gens se permettent d'être plus gentil qu'il ne devrait.
Au moins le café était gratuit pour les employés.
Elle adressait à la clientèle un regard où on lisait l’approbation qu'ils les choisissent plutôt que la chaîne à proximité, et l'agacement qu'ils entrent et la fasse travailler alors qu’elle révisait ses cours. Va savoir pourquoi ça ne dérangeait pas sa clientèle, et son manager en grommelant corrigeait sans énergie son attitude – tant que ça n'impacte pas les ventes, il disait.
Pendant ce temps son collègue s'affairait à charmer la clientèle et à laisser son numéro à qui attirait son attention, créant un chaos étrange quand la collection d'ex qu'il accumulait devenait témoin de ses nouvelles conquêtes pendant qu'ils essayaient simplement de boire leur latte. Il faisait le social, prenait les commandes et va savoir par quelle magie découvraient les secrets et détails des vies de leur clientèle, et elle faisait le café. Inversez cet arrangement et les lieux auraient brûlé en moins de vingt-quatre heures.
Mais pour le coup il était en arrière à déplacer l'inventaire (demandez moi de porter une boîte et je donne ma démission, elle avait dit calmement le jour où on l'avait embauché) et elle essayait de décourager l'entrée de la clientèle en réorganisant les petits pins colorés aux couleurs de pride flags à côté de la caisse et en fixant son regard plein de désapprobation sur qui passait la porte.
Celle-ci s'ouvrit justement sur une silhouette dissimulée – un regard sur lui pour lui exprimer ses sentiments, quand à la capuche retiré elle reconnut l'individu. Le kid qui avait fait comprendre à coup de poing une notion qu'elle s'était efforcé sans succès de faire entrer dans le crâne d'Alastair – que vos actions ont des conséquences. Même gamin qui – si elle avait compris, suivit – s'était avéré partager un père avec le futur roi. Elle restait loin des drames familiaux quand ça n'était pas ceux des telenovelas, elle en avait bien assez des siens.
Pourtant elle ne pouvait qu'avoir une certaine sympathie pour le môme – pas qu'elle puisse dire pourquoi, ni qu'au final elle approuve de la forme qu'il avait choisit pour "communiquer son opinion" à Alastair. Elle ignorait trop de lui pour pouvoir mettre le doigt sur le comment du pourquoi.
Elle arrêta ses yeux sur sa coupe de cheveux désastreuse – grincement et mauvais souvenirs. Elle en avait connu de pareils, surtout quand les ciseaux étaient dans les mains de sa mère. Elle aurait gardé la capuche si elle avait été lui.
Pas qu'elle soit certaine de son prénom.
Pas qu'elle retienne les prénoms en général.
Elle lui rendit son signe de tête – toute aussi revêche que lui. Juste parce qu'il y avait un idiot blond pour les connecter maintenant ne voulait pas dire qu'elle allait se montrer plus tendre qu'avec un autre. Pourtant un je-ne-sais quoi lui fit refuser l'argent qu'il lui tendait.
- Laisse, n'enregistrant même pas la transaction et sortant la part de gâteau. Pointant une des tables vides un peu plus isolée que les autres. Va t'asseoir. Je t'amène ça.
Elle n'avait même pas vérifié si il comptait consommer sur place – mais elle avait le ton qui imposait les choses et l'assurance négligée qui allait avec.
Si elle avait des privilèges d'employés et personne pour la surveiller elle pouvait bien faire ce qu'ellevoulait.
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Trystan ArthursonAlliance des Récits Évadés
# Re: Trans Power || Flashback || Ft. DolorosaSam 20 Jan - 10:43Trans Power
Never understimate the power of a good haircut
-4 ans plus tôt-
Ton vagabondage en quête d’un lieu ou te réchauffer et prendre un café t’avais amené dans le café réputé pour être queer friendly. Tu avais sobrement pensé que tu y serais peut-être moins jugé, dans tous les cas, tu étais a peu près sûr que ce n’était pas dans ce café que se réunissaient les groupes de populaires d’Everwilde High.
Alors t’étais rentré, naïvement. Jusqu’à tomber sur Dolorosa qui t’encaissa, que tu connaissais brièvement. Vraiment très brièvement. Par une politesse obligatoire tu lui avais fait un bref geste avec ta tête.
Elle t’avait elle aussi fait un signe de tête. Simple, court. Suffisant pour être certain de ne pas t’être trompé.
Ta main était tendue vers la caisse avec ton billet froissé, attendant simplement qu’elle t’encaisse afin d’enfin profiter d’un café qui réchaufferait ses mains et son corps. Mais elle ne prit même pas la peine de l’encaisser.
Laisse. Va t'asseoir. Je t'amène ça.
Tu levas un sourcil tandis qu’elle dit ces quelques mots sous l’intonation d’un ordre et te frotta la nuque rapidement avant d’acquiescer. Ça ne te changeait pas vraiment de ton programme, et ça te permettait d’économiser des billets durement gagnés, alors tu n’allais pas t’en plaindre. Autant prendre le positif là où il y en avait, surtout en ces temps compliqués pour toi.
Merci…., répondit-tu en rangeant les billets dans ta poches et de jeter un coup d’œil vers la table qu’elle avait indiqué.
Tu t’y rendit alors, les pas trainant tu t’assis à la table qui semblait être une table pour gens punis, ou pour les amoureux qui voulaient être loin des autres, en tout cas, c’était clairement une table pour avoir des discussions. A moins qu’elle ne t’ai éloigné des autres clients a cause de ta coupe désastreuse ? Il valait mieux ne pas faire fuir la clientèle, pensa-tu pour toi-même dans un ricanement.
Dans tous les cas, quelque soit la raison pour laquelle elle t’ai désigné cette table, tu la vis revenir, déposant le plateau contenant le café et la part de gâteau que tu n’avais pas payé et dont elle t’avais fais don. Tu ne savais même pas pourquoi, et en soit tu t’en fichais.
Merci de pas m’avoir fait payer…, dis-tu quand même, profitant d’être loin de tout le monde pour que le patron de Dolo ne l’entende pas, voulant qu’elle comprennes que tu appréciais le geste même si t’étais pas du genre très démonstratif.
Tu regardas le plateau puis elle, ne sachant pas si elle désirait te parler de quelque chose, et tes sourcils ne défroncèrent pas, elle n’avait pas son job à faire ? Tu priais mentalement pour ne pas qu’elle te demande de rester et de papoter après son shift, t’étais pas là pour faire ami ami, quand bien même tu la respectais… c’était pas dans tes habitudes.
Ton vagabondage en quête d’un lieu ou te réchauffer et prendre un café t’avais amené dans le café réputé pour être queer friendly. Tu avais sobrement pensé que tu y serais peut-être moins jugé, dans tous les cas, tu étais a peu près sûr que ce n’était pas dans ce café que se réunissaient les groupes de populaires d’Everwilde High.
Alors t’étais rentré, naïvement. Jusqu’à tomber sur Dolorosa qui t’encaissa, que tu connaissais brièvement. Vraiment très brièvement. Par une politesse obligatoire tu lui avais fait un bref geste avec ta tête.
Elle t’avait elle aussi fait un signe de tête. Simple, court. Suffisant pour être certain de ne pas t’être trompé.
Ta main était tendue vers la caisse avec ton billet froissé, attendant simplement qu’elle t’encaisse afin d’enfin profiter d’un café qui réchaufferait ses mains et son corps. Mais elle ne prit même pas la peine de l’encaisser.
Laisse. Va t'asseoir. Je t'amène ça.
Tu levas un sourcil tandis qu’elle dit ces quelques mots sous l’intonation d’un ordre et te frotta la nuque rapidement avant d’acquiescer. Ça ne te changeait pas vraiment de ton programme, et ça te permettait d’économiser des billets durement gagnés, alors tu n’allais pas t’en plaindre. Autant prendre le positif là où il y en avait, surtout en ces temps compliqués pour toi.
Merci…., répondit-tu en rangeant les billets dans ta poches et de jeter un coup d’œil vers la table qu’elle avait indiqué.
Tu t’y rendit alors, les pas trainant tu t’assis à la table qui semblait être une table pour gens punis, ou pour les amoureux qui voulaient être loin des autres, en tout cas, c’était clairement une table pour avoir des discussions. A moins qu’elle ne t’ai éloigné des autres clients a cause de ta coupe désastreuse ? Il valait mieux ne pas faire fuir la clientèle, pensa-tu pour toi-même dans un ricanement.
Dans tous les cas, quelque soit la raison pour laquelle elle t’ai désigné cette table, tu la vis revenir, déposant le plateau contenant le café et la part de gâteau que tu n’avais pas payé et dont elle t’avais fais don. Tu ne savais même pas pourquoi, et en soit tu t’en fichais.
Merci de pas m’avoir fait payer…, dis-tu quand même, profitant d’être loin de tout le monde pour que le patron de Dolo ne l’entende pas, voulant qu’elle comprennes que tu appréciais le geste même si t’étais pas du genre très démonstratif.
Tu regardas le plateau puis elle, ne sachant pas si elle désirait te parler de quelque chose, et tes sourcils ne défroncèrent pas, elle n’avait pas son job à faire ? Tu priais mentalement pour ne pas qu’elle te demande de rester et de papoter après son shift, t’étais pas là pour faire ami ami, quand bien même tu la respectais… c’était pas dans tes habitudes.
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