Bienvenue à Everwilde, le point de rencontres de tous les contes et de toutes les histoires ayant jamais existé… Lieu merveilleux où les personnages de contes et légendes se retrouvent pour poursuivre leur destinée toute tracée, Everwilde s’est dressée il y a bien des années, terre créée par les frères Grimm afin d’y accueillir les personnages et de s’assurer que les histoires ne cessent d’exister. Afin de s’assurer que le monde merveilleux et ses convives puissent exister sans problèmes, un puissant artéfact a germé de ces histoires : le Livre des légendes et contes se devait d’assurer la continuité de ce qui était inscrit en son sein. Il s’assurait ainsi que les évènements clefs des contes ne soient détournés, mais c’était bien avant que certains ne commencent à nier leur destinée.

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FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Everwilde :: Ailleurs :: Reste du monde
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# FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Dim 3 Déc - 23:29

Les vêtements qu’il portait étaient lourds; ils pesaient sur le corps comme sur son âme, et ce poids le rendait extrêmement fatigué, léthargique. On l’avait invité à la cour de l’Empereur pour chanter et il y était venu comme il serait allé à n’importe quel endroit où on aurait voulu l’entendre. Chanter c’était toute sa vie – la seule chose qu’il arrivait à faire correctement, diront certains. Il savait qu’en venait il signait le début de sa servitude, avait cru qu’en sachant d’avance il pourrait l’accepter, parce qu’il savait qu’elle ne durerait pas. Même enfermé dans sa prison de porcelaine, Rhapsody avait entendu les échos d’une nouvelle : on avait offert un Rossignol Mécanique à l’Empereur, et depuis il n’avait plus d’utilité pour lui, Rhapsody. Les marques laissées sur le corps de Rhapsody par celui qui disait lui faire mal par amour avaient commencées à disparaitre (et pourtant, dans son esprit, la douleur était aussi vive qu’au premier jour). Il aurait voulu quitter cet endroit, parce que de toute manière il n'y était plus voulu.

Mais non; les rubans à ses poignets et chevilles l’empêchaient de fuir, ou même de se transformer en oiseau. Ils étaient serrés et laissaient des marques sur sa peau à force de frotter; non, Rhapsody n’avait rien d’autre à faire de ses journées que de se faire habiller par des serviteurs, quand bien même personne ne le verrait cette journée-là non plus. On l’avait emmené au jardin pour une marche, mais il lui avait interdit de chanter, de peur que cela déplaise à l’Empereur. Parce que voilà – si lui ne voulait plus écouter les chansons toujours différentes du Rossignol, il n’avait tout de même aucune intention de laisser les autres profiter de sa voix.

On avait volé à Rhapsody toute sa liberté et la seule chose qui lui procurait de la joie, ici : chanter pour autrui.

Quand bien même, de retour dans sa tour d’ivoire, il chante. Il chante pour lui et rien d’autre, pour s’user la voix peut-être, pour sa fatiguer et dormir pour voir l’arrivée du prochain jour. Mais ses habits sont trop lourds et les bijoux qu’il porte trop brillants, et c’est comme si même les serviteurs l’ont oublié, portés qu’ils sont à leur prochaine tâche de la journée. On lui répète qu’il a de la chance; que de s’attirer les faveurs de l’Empereur est un privilège, et qu’il devrait être reconnaissant de la générosité de l’homme. Rhapsody ne voulait pas être ingrat – mais il n’aimait pas les soieries et les bijoux, lui ce qu’il aimait, c’était de voler et de chanter.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 2:43
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— tes vêtements sont léger et ta démarche aussi et comme une cascade de petit grelot qui chantonne à chaque pas pendant que tu t’explores t’aventures dans la grande demeure qu’on appelle chez toi et chez nous et le monde pourrait tenir dans la paume de tes mains. La lune finie d’habiller ta silhouette diaphane et fait miroiter ta peau.

Le monde est encore grand et tes yeux sont neufs et prêt à s’émerveiller devant toute chose comme un jeune enfant qui pour la première fois découvre son univers – c’est presque le cas. Avant tu ne l’as regardé que par l’interstice qui t’étais permit, captant quelques fragments sans jamais pouvoir le saisir dans son entièreté ; trop inquiet que celle-ci te dévore, te fasse perdre toute valeur.

Mais maintenant.

Maintenant que {l’Empereur de son amour t’a englobé} que {tes yeux se sont mariés aux siens} et que {ton petit cœur ne connaît plus que la chanson de son nom} – alors ce sont toutes les portes qui s’ouvrent et l’univers t’appartient à explorer tant que tu demeures à sa portée. Il t’a dit de chanter et tu l’as embrassé de ta mélopée éthérée comme nul autre n’avait pu t’entendre avant ; et rien n’a de limite et surtout pas l’amour, et quelle tendre chose que t’avoir été conçu dans cet unique but.

Tu veux voir le monde comme pris d’une faim curieuse dont tu ne connais pas la nature – savoir, découvrir, comprendre et connaître. La nuit se prête à cette exploration curieuse où, en l’absence du regard de ces nobles pour qui tu performes le parfait courtisan, que tu enrubanne de tes jolis mots jolis chants jolis rires à qui tu fais miroiter l’inaccessible intouchable beauté de ta personne en échappant à leurs doigts dès qu’ils se rapprochent – en abattant tes cils et tes regards moqueur quand ils trébuchent du trouble que tu t’exerces à leur faire vivre ; tu peux changer de masque.

C’est la mélodie qui t’attire – quand d’ordinaire il n’y a {tu crois} que ta voix pour rebondir sur les murs de ta douce cage.

Mais tu le sais – intimement tu le sais. Que de cette histoire tu n’es que le second rossignol, celui qui existe parce qu’il y en avait un avant. Une créature de chair et de plume que tu ne connais que de rôle et d’évocation, un personnage qui n’attise en toi qu’un agacement discret. Et pourquoi ne l’a-t-on pas déjà relâché ? Que fait-il encore ici, quand il n’est plus désiré ? Pourquoi occuper cette histoire, quand maintenant c’est ton tour et, tu espères, ton tour pour presque toujours – aussi longtemps que peuvent durer les histoires.

{et si parfois l’Empereur à déjà été moins que tendre avec toi}
{ça n’est pas grave}
{ça lui passera ; ou tu apprendras}

Tu suis la voix comme on s’oriente sur les étoiles dans le ciel sombre ; un fil argenté intangible. Silencieusement, tu te glisses dans cette pièce désolée dont il est la source – jusque-là tu n’as croisé personne, mais les choses change quand c’est un étrange personnage maintenant devant toi.

Oh ! – et ta jolie voix {ton trésor} la chose qui te vaut le plus d’être aimée résonne en écho charmant, en harmonie avec ce chant mélancolique, je pensais que tu serais plus joli – tu commentes sans méchanceté, les yeux posé sur le deuxième {le premier} oiseau du palais.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 3:23

Sa voix s’arrête. Sa voix s’arrête, amis non pas parce qu’il a terminé son aria; elle s’arrête parce que tu es là, et qu’il a peur. Oh! Il ne te connait pas, ne te reconnais pas, mais tu es quelqu’un et il n'a pas le droit de chanter. Alors il se tait – se mur dans un mutisme, d’abord. Sa voix s’arrête et c’est comme de lui avoir arraché un nouveau bout de lui qu’il aurait préféré ne pas perdre. Il était misérable et miséreux, que pouvais-tu bien lui vouloir? Mais tu étais entré dans sa chambre aux dorures étincelantes, et tu lui avais parlé. Tu étais beau, toi, dans tes vêtements et ton aise et ton visage de porcelaine. Ta voix était belle, aussi, de la musique aux oreilles, alors il te pardonne la frayeur. Peut-être, plutôt, que c’était parce qu’il n’avait dans son cœur pas vraiment la capacité d’en vouloir à quelqu’un. La preuve… il n’en voulait pas à l’Empereur. Ou jamais longtemps, en tout cas.

Il te regarde avec ses grands yeux d’oiseau, comme incertain de ce que tu venais de dire. Il comprenait les mots mais pas leur teneur. Mais c’est vrai qu’on ne l'avait jamais vraiment considéré comme joli; alors autant tu ne dis pas ça avec méchanceté, autant le commentaire ne le blesse pas. « Certains rossignols sont plus ternes que d’autres » lui n’était pas ce ceux qui sont colorés de jaune au torse et que l’on rencontre en « asie »; il était brun et commun et ça lui allait bien, au fond. Et puis il continue de te regarder, curieux; mais peut-être remarques-tu qu’il ne te dévore pas des yeux comme d’autre le fond. Pas que ça te dérange, on peut supposer.

Pas encore.

« Toi, oui » dit-il simplement; et il quitte la sécurité de sa fenêtre de tourelle bien étroite pour venir s’asseoir sur un gros coussin au sol. Il ne sait pas si tu comptes rester, mais en tout ne sera-t-il pas mauvaise compagnie. Pas volontairement, en tout cas. « Es-tu perdu? » te demande-t-il : tu devais être un des courtisans de la cour de l’Empereur de Chine, sûrement, parce que tu es trop richement vêtu pour être un des serviteurs qui passent parfois dans la pièce pour s’assurer qu’il est toujours. Pas comme s’il pouvait s’en échapper, toutefois.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 6:56
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— tu t’étonnes devant cet étrange individu qui a rien de ce que tu as vu jusque là ne ressemble. Jusque-là tu n’as rencontré que ton Empereur, et sa cour ses serviteurs. Eux s’efforcent à la hauteur de leurs moyens de briller à votre hauteur, et même le plus humble serviteur sait se faire agréable ; quand bien même aucun ne parvient à égaler votre éclat.

Mais cet individu-là. Tout orné qu’il soit rien en lui ne semble briller comme ce que tu connais – encore moins maintenant que sa voix s’est étouffé, et physiquement il t’en semble encore moins agréable. L’idée que l’on puisse chercher autre chose {d’autres ciels que le plafond orné du palais impérial} n’effleure même pas ton esprit – et c’est peut-être l’ignorance l’innocence l’inexpérience, et parce que tu ne sais pas que tu ne le sais pas, tu n’entretiens même pas l’idée. Tu en serais incapable.

Sûrement – et un bref rire s’envole de tes lèvres comme vol d’hirondelle, délicates petites notes sautillantes qui dansent librement au plaisir de ton cœur et de tes émois. Certains rossignols n’ont pas pour eux la beauté du plumage. Il te regarde et tu ne cilles pas – c’est tout juste si tout naturellement ta posture ne s’ajuste pas légèrement à ton public, quel qu’il soit. Et si ce n’était pas lui ce seraient les étoiles, car tu t’attendri pour tous tes témoins. Recevoir des compliments te semble si naturel que la simple politesse de les recevoir te semble dérisoire, mais tout de même ta tête s’incline légèrement quand tu le reçois – petit mouvement de gratitude envers qui te les donnes, quand bien même il s’agit là d’une évidence. Il aura sa beauté comme la pluie trempe vos vêtements et le soleil réchauffe de ses rayons – il l’aura de nature.

La question te surprend – on ne se perd pas chez soi. Ajustant ton hanfu, et puisqu’il s’est assis, tu t’installes à ton tour ; à sa hauteur, le coude nonchalamment prenant appui sur ton genou, tes yeux le fixant toujours avec curiosité {et peut-être, une pointe d’arrogance}, et – est-ce que j’en ai l’air ? tu demandes, de ta voix de cristal. Je suis là où je devrais être tu te retiens de commenter avec fierté.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 7:41

Ta voix vient tout naturellement frôler ses oreilles et c’est comme un peu de baume sur son cœur. Ce sont des notes musicales et dans sa tête, il s’invente toute une symphonie autour, tant et si bien qu’il en oublie complète ce que tu as dit ou de quoi vous parliez. Assis sur son coussin (préféré? Peut-on préférer quelque chose qui ne sera jamais réellement vôtre?), le voilà dont les doigts battent dans une rythmique insonore sur ses cuisses, et ses lèvres se meuvent sans oser chanter – partout c’est bien un fredonnement doux qu’il a au bout des lèvres – ou peut-être que doux n’était pas le bon mot, peut-être plus quelque chose de joyeux et de légèrement coquin, tous deux prenant racine dans ton amusement face à la situation. Parce que toi tu sais et lui ne sait pas (ce sera la première, mais certainement pas la dernière fois), et tout ça doit te sembler si risible; lui si petit dans ses grands habits qui n’auraient jamais dû saillir ses épaules, et toi qui a été fait tout entier pour entrer dedans.

Et puis tu poses une question toute simple – et plus intelligent que lui aurait vu, surement, de la suffisance, mais lui se contente de sortir de sa rêverie et de poser ses grands yeux sur toi à nouveau, et ils donnent l’air de te voir pour la première fois et de ne pas te voir tout à la fois. « Non » répond-t-il tout simplement après un moment, comme ayant peser une liste de pour et de contres. Tu n’as pas l’air perdu, dans le sens que pour lui tu ressembles à tous les autres qui vivent ici; oh, ne le prend pas mal, mais ta beauté et ta perfection n’ont jamais été pensées pour quelqu’un comme lui. Lui trouve la beauté dans le chant des oiseaux et le soleil qui passe entre les feuilles, dans le rire des enfants et dans les larmées émues de ceux qui l’écoutent parfois vraiment.

Mais là ne s’arrête pas sa réponse – surprenant pour quiconque le connait lui. « De nous deux » dit-il bien sagement, une certaine tristesse pointant dans sa voix mélodieuse. Cette vois n’a rien à faire avec la tienne; elle n’est pas aussi douce et elle n’est pas aussi travaillée, ouvragée, mais ne résonne-t-elle pas, quand il chante, plus profondément dans le cœur de ceux qui l’entendent? Mais tout comme toi tu as été pensé avec une vois toujours égale, de même sa voix à lui n’est jamais deux fois la même. « C’est moi qui est perdu » et pour quelqu’un qui prend tout au premier degré, ne voilà-t-il pas qu’il s’essaie lui-même à un peu de profondeur dans ses propos? Pas perdu comme dans ne pas savoir où on est ou comme ne pas comprendre ce qui est dit, mais perdu comme être condamné, isolé. Et les mots lui coutent mais depuis longtemps Rhapsody a appris à ne pas pleurer, à ravaler les larmes, à fermer les yeux et à serrer des dents, à retourner vivre dans sa tête plutôt dans un monde matériel qui depuis longtemps l’a oublié.

Mais aussitôt les mots prononcés, il semble les regretter un peu. Parce que l’Empereur est puissant, et que Rhapsody ne sait pas ce qui pourrait lui arriver s’il venait à entendre qu’un de ses courtisans avait perdu quelconque négative dans les paroles du Rossignol. Mais tu es, par création, quelqu’un à qui il est facile de parler – on s’ouvre à toi aussi naturellement qu’on respire l’air dont on a besoin pour (sur)vivre. Sa main, délicate, vient repousser sa longue chevelure; au mouvement, le bout de ruban à son poignet est dévoilé (mais ce n'est pas nouveau, ce ruban, et il n'est pas invisible, ce ruban. Il se prend dans tous les meubles, au passage) l’espace d’un instant, avant que sa main ne revienne sur sa cuisse. Et le pire dans tout cela, c’est que l’Empereur n’avait pas eu besoin de l’enfermer ainsi; s’il avait voulu que le Rossignol reste, et que le Rossignol chante, il l’aurait fait sans hésiter, juste pour le remercier de sa larme d’émotion à leur rencontre. Mais c’était comme ça – L’Empereur avait eu perd de le perdre, alors il l’avait fait attacher. Et toi, on t’a fait mieux; nul besoin d’attacher ce qui n’a jamais été pensé pour vouloir de la liberté.

Et tout ça – sans dire un mot de plus, comme attendant que ce soit toi qui lui dise ce que tu faisais là – toi qui n’étais, après tout, pas perdu…
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 8:13
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—  tu crois naturel les émois causés par ta simple présence et tout simplement tu ne t’en soucis pas. Tu ne comptes plus ceux qui se sont émerveillés de te voir t’animer comme si tes yeux qui s’ouvrent et ton visage rempli de vie qui reflète les émotions que tu veux y voir trancher l’onde limpide de ton masque contrôlé tenait de quelques miracles – rien de plus naturel, pour toi. Et si ta peau n’est pas comme la leur, elle n’en demeure pas moins la tienne. Et si leur cœur bat incessants pour alimenter le flot du sang qui les maintient en vie pendant que chez toi ce sont les rouages qui s’entraînent et s’enchaînent pour le même effet – eh bien, n’a d’importance que le résultat. Parce que tu ne connais pas grand-chose, et les individus comme lui encore moins, alors tu lis comme ordinaire cette attitude qu’il te présente, tu ne questionne même pas sa source. Tout bizarre qu’il soit, il doit bien être comme les autres, présumes-tu.

Mais ses mots ses émotions rebondissent maladroitement dans ton écrin de velours, exprimant des choses qui n'ont pas leur place ici et toujours tu te retrouves irrité, incapable de le comprendre, de le lire.

Tu fronces des sourcils – du moins, légèrement. Perdu, les nuances t’échappent. —   Alors pourquoi ne pas aller ailleurs ? tu interroges, parce que les chaînes qui t’ont retenues quelque part n’ont jamais été physique {et parce que déjà parfois tu as su jouer de tes mots pour démêler celles que tu percevais ; pour altérer des choses qui jusque là semblaient intouchable et jamais questionnable, et que nul ne t’attribue les lauriers de tes victoires mais c’est ainsi qu’ils fleuriront le mieux} parce que rien ne te semble impossible et tu portes ton ignorance sur ton cœur – et parce que {et cela t’échappes} si tu voulais partir rien ne te retiendrais – et tu es né taillé pour ce rôle, incapable de poser les yeux sur une fenêtre et voir l'extérieur comme la liberté ; mais pourtant doté d'un corps qui rendrait certainement facile d'y accéder. En cela, comble du privilège, tu n'as jamais vécu ni la misère de vouloir autre chose ni l'embarras d'être trop faible pour y parvenir.

Sa place n’est pas ici, tu te dis, rossignol arrogant fait pour briller sous les projecteurs. Maintenant c’est mon tour et mon tour seulement ; et pourquoi le garder si il n’a plus rien à faire ici – et, espères-tu, plus rien plus jamais.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 4 Déc - 8:38

Tes mots tombent comme une évidence; et pourquoi ne part-il pas d’ici? Mais ses mains qui jusque là s’étaient animées de musique commencent à triturer le bord de son hanfu, et ses yeux se posent non plus sur la perfection de ton visage, mais ailleurs. Et dans ce mouvement ses cils s’activent en quelques mouvements délicats, chassant quelque chose qui n'est pas fait pour ta vue, dont il ne veut pas t’encombrer. Et pourtant c'est comme ça; tu lui poses des questions et il répond honnêtement, parce que le mensonge ne lui vient pas facilement. Le mensonge est trop compliqué, au fond – tout au mieux peut-être généralement se retenir de dire quoi que ce soit, mais il ne sera certainement pas le premier à avoir cédé à tes questions et ton assurance. Il aurait été si facile de répondre : ces rubans m’empêchent. C’était la vérité, en quelque sorte. Mais que sont des rubans quand on pourrait subtiliser un ciseau, par exemple? La vérité c’est qu’il y a pensé – quand bien même il risquait ce faisait de se blesser, la liberté avait bien trop bon goût pour ne pas risquer quelques blessures.

Et comme il ne sait pas qui tu es, la réponse lui vient naturellement. « Un autre Rossignol » dit-il, et son corps est raide comme un roseau, et il arrête de parler. Il aura dû retenir sa langue, et il savait que ce qu’il venait de dire ne pouvait que te fâcher; après tout il avait peur qu’un autre ne vive la même chose que lui, et par conséquent, cela revient tout naturellement à dire qu'il est ingrat, incapable de voir qu’on l’a sauvé à une vie de misère.

Mais la misère, il lui semble, ne se trouve pas dans un estomac vide, mais dans un cœur vide.

Pourtant c’est écrit; il s’enfuira et laissera derrière ce monde pour l’exil. Il le sait jusque dans le fond de son estomac, et quelque chose le tiraille, en ce moment. Ce n'est pas que les mots qui ont envie de sortir – son corps tout entier lui dicte que c’est bientôt le moment. Qu’il aura une occasion et qu’il la saisira, non pas simplement parce qu’il veut la prendre, mais parce qu’il doit la prendre. Est-ce que cela faisait de lui mauvaise personne? Ses lèvres fines semblent mimer à nouveau des mots qui mettent du temps à sortir. La vérité c’est que quand il ne sera pas là, le Rossignol chantera et chantera, sans jamais pouvoir prendre de pause aucune, jusqu’à s’user la voix. S’il restait- oui, voilà, s’il restait… « peut-être qu’avec moi, il ne s’usera pas autant » et peut-être que son corps ne sera pas souillé, blessé, usé comme le sien. Mais il y a des choses qui sont trop difficiles à dire avec les mots. Après tout, pour lui, ce n’était qu’une question de temps – il finira inévitablement par partir (et puis revenir, aussi mais ça…). Rhapsody était le bon petit soldat qui suivait sa destinée sans (trop) chigner parce que c'est son rôle, mais quand il pense au tient, il culpabilise.

S’il avait eu la force d’aller à l’encontre de sa destinée, après tout, peut-être ne te serait-il rien arrivé…

Ses mains se croisent sur ses genoux; des mains qui n’étaient pas faites pour les bijoux qu’on avait posé sur elles, ni même pour la manucure qui s’effritait faute d’y faire attention. Et puis il finit par te dire : « merci » merci de quoi? De l’avoir traité comme un être vivant, rien de plus, rien de moins (on n’a pas besoin de mentionner qu’il n’a pas du tout été capable de lire les subtilités de votre échange), mais à nouveau, c’est vers toi -le courtisan sans nom, cette fois- que ses inquiétudes se portent. « Ils viendront vite » Ils (les serviteurs) reviendront vite (bientôt); pour lui retirer ses parures. La préparer pour la nuit avait été un rituel qui le mettait à mal, mais récemment on l’oubliait de plus en plus; sans Empereur qui venait le visiter au milieu de la nuit, on ne s’empressait plus de lui retirer les parures du jour pour qu’il puisse porter quelque chose pour dormir. Mais il pense que les serviteurs viendront bientôt, et il ne sera sûrement pas vu d’un bon œil que tu sois ici.

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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 8 Jan - 6:22
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— et agacé peut-être devant son ignorance, parce que si tu te doutais qu'il n'avait qu'une vague idée de qui tu étais, tu pensais que peut-être, comme tout le monde, ça n'était qu'un jeu un peu étrange qu'il avait choisit de jouer. N'était-ils pas tous un peu comme ça, joueurs et manipulateurs {menteurs} et gardant leurs cartes bien cachées ?

Oh. Je ne me suis pas présenté. et tu ignores ses craintes parce que qu’est-ce que quelques serviteurs peuvent bien faire quand d’un regard tu peux leur dire de disposer – eux qui n’osent pas de leur doigt effleurer ton ombre, qui tremblent déjà de caprices imaginaires que tu pourrais faire pleuvoir sur eux. Ton entourage particulier n’est composé que des androïdes du passé.    —    et tes manières polies imitent la force [c’est peut-être le fond qui te fait défaut], la révérence appliquée et les gestes d’usages que tu dois à tes aînés. Je suis Wakana — et trois syllabes comme trois petits pas sec et délicat qui disent je ne suis pas d’ici et ça n’est pas le hanfu qui te changera. Wa – ka – na et l’éclat de ta peau trop blanche sous la lumière de la lune et tes cheveux trop soyeux pour ceux d’un être vivant; qui partout te trahissent et t'ostracisent, qui font de toi cette petite chose si fascinante, si unique.

Tu n'as pas envie de lui dire c’est moi ; affirmer ton statut à l’écoute de ses lamentations. Tu te sentirais insulté d’avoir à t’abaisser à le rendre explicite quand cela te semble si évident – est-ce que tu n’es pas brillant comme un petit soleil, est-ce que tes rayons ne transpercent-ils pas cette vague et brumeuse ignorance. Ne t’a t-on pas fait incomparable – petit bijoux d’orfèvrerie à nul autre pareil ; et la rumeur de tes plumes contre le tissu dont on t’habille, comme un couteau dans son écrin.

Tu ne sais pas comment tes mots t'échappent quand ça n'est pas ce pour quoi on t'as fait, mais — Alors pourquoi ne pas partir. tu répètes - mais sans question ; et plutôt comme une offre,
une affirmation.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 8 Jan - 10:06

Wakana.

Bien sûr, tout s’explique (et pourtant, avec quelle lenteur); Wa-ka-na, ce nom japonais qui collait à ta peau comme autant de bien sûr; tout s’explique, de tes traits aux ailes qui entourent ton visage, qu’il avait pensé simples artifices. Wa-ka-na et un poids lui tombe dans l’estomac, parce qu’il ne connait de la suite de l’histoire que ce qu’on lui a dit; après tout la sienne aurait pu être moins malheureuse si on avait pas bafoué son corps sa liberté son amour. Tout s’explique, du poids qui avait quitté ses épaules et les nuits solitaires; il avait perdu la faveur de l’Empereur et c’était comme la plus belle des constatations du monde. Oh; il savait qu’il devra revenir, que son destin leur ferait recroiser leur chemin, mais qu’importe. Avec un peu d’espoir, à ce moment-là ils seront plus vieux, plus sages.

Et puis la culpabilité l’assaille. C’est à ton tour, mais Rhapsody est, généralement, une bonne personne. Il ne peut qu’imaginer des horreurs qui t’arriveront; ne sait pas qu’ils t’ont programmés, les lâches, pour les vouloirs toutes. C’est à ton tour de jouer ta part, et à vrai dire il ressent le tiraillement du destin qui le pousse vers la fenêtre à travers de laquelle il serait si facile de se faufiler s’il se transformait en Rossignol… Mais ces satanés rubans lui collaient à la peau, sous forme humaine comme en oiseau. Pouvait-il vraiment mettre le poids de sa fuite sur tes épaules?

Mais tu offres. Rhapsody ne te connait pas, mais il se dit que tu dois être une très bonne personne. Le cœur sur la main, venue ici pour le libérer de son tourment; oui, il se fait des films, au fond. Rhapsody ne connait pas vraiment la jalousie, ne pourrait au vu de sa situation comprendre pourquoi on choisirait d’aimer un homme comme l’Empereur de chine. Et pourtant – toi, lui, n’étiez-vous pas au fond pareil, à l’aimer? Pour Rhapsody, on a transformé cet amour en arme pour justifier sa souffrance. Des : Si tu m’aimais vraiment, tu… répétés encore et encore. Alors pourquoi hésiter? C’est que tes épaules lui semblent si fragiles pour porter un tel poids. Et il sait; tu en finiras cassé. N’est-ce pas pire que son destin à lui s'il resterait ici?

Mais il a signé le livre. Alors délicatement, comme pour ne pas te brusquer, petit rossignol mécanique, il te tend ses poignets, ses poings tournés vers le haut, et il dit; « Je ne peux partir sans ton aide » et ses grands yeux noirs qui te sondent, qui se demandent; m’aideras-tu? « Je t’en serais reconnaissant »
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Lun 8 Jan - 18:19
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Est-ce que tu veux qu’il parte parce qu’il te fait de la concurrence – mais quelle concurrence, tu dirais ?  lui et toi ? toi et lui ? le soleil et la lune, vous ne pourriez être plus différent.
Est-ce que c’est un instinct narratif, une volonté du conte qui veut progresser et le rossignol ignoré parti, s’envole et disparaît, ne revient que quand de nouveau on a besoin de lui –  et ce sera jamais ; est-ce que ce serait par – compassion. Teinté de ton égoïsme, mais pourquoi le forcer à rester ? Et il est malheureux, et tu n’aimerais pas qu’il soit là, et l’Empereur lui – l’Empereur a mieux, l’Empereur t’a toi, et si il s’avère déçu que la cage soit vide, tu sais que ce n’est pas une tristesse réelle. L’homme qui a tout n’aime pas que ses choses lui glissent entre les doigts – mais grand seigneur, ça n’est que de l’eau, ça ne se retient pas.

Il te tend ses poignets.
C’est presque trop facile et les rubans de soies se délient entre tes doigts comme s’ils n’attendaient que ça, serpent de tissus qui glissent contre sa peau et tombent à tes pieds délicatement.

Il te tend ses poignets, te rendant complice de sa fuite – et toi tu n’hésite même pas.
Tu lui reprocherais presque la facilité avec lequel tu peux le libérer – comme si il y avait là quelques difficulté ? Pourtant comme une comptine oubliée qui effleure ta conscience – tu sais qu’il y a des chaînes plus invisibles que d’autres. Sans vraiment savoir ce que ça peut bien vouloir dire, ce que cela implique. Pour lui, pour toi.

Tu n’as rien dit – tu n’as rien à dire. Qu’importe qu’il te soit reconnaissant – et juste un petit mouvement de tête délicat, et l’éclat de tes yeux et le murmure discret de ta voix — les choses ne se répèteront pas; et tu n’expliques pas.

Tu ne lui dis pas que toi tu n’as pas signé le livre.
Et qu’en promesse a toi-même et à ton univers {l’Empereur} tu t’assureras que votre conte trace une nouvelle voie; une histoire nouvelle, et bien plus belle.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Mar 9 Jan - 22:13

Rhapsody n’a jamais été connu pour son intelligence et pour la fluidité de sa verve, aussi ne peut-on pas vraiment lui en vouloir (pour ce que ça changerait, de toute manière) de ne pas comprendre tes dernières paroles. Qui plus est, soyons sérieux, il devait avoir brûlé son dernier neurone actif en faisant le lien entre ton nom, simple énonciation japonaise, et ta personne. Savoir que tu es le rossignol mécanique n’aura eu d’autre chance que de lui confirmer ce qu’il savait déjà – l’histoire passait à autre chose.

Pour lui, le tourment serait fini, au moins pour un temps.

Et toi – dans ta perfection toute travaillée, tu as tout ce qu’il n'a pas; la beauté et la parole te viennent si facilement. Il se dit, espère (se ment) que toi, rien ne t’arrivera, que tu sauras amuser la galerie jusqu’à ce que tu ne puisse plus le faire. Et puis tant pis; même si tu ne sais pas chanter, il te restera tout le reste, ton sourire qui illumine l’espace où tu te trouves et les jeux que tu connais par cœur. Oui; tout comme l’histoire ne lui avait pas écrit un destin si tourmenté, à toi il avait peut-être omis un et puis qui resterait bien heureux.

Ce n’était pas impossible, après tout.

Toi-même tu le disais : les choses ne se répéteront pas. Et toi tu veux dire que l’histoire ne se finira pas de la même manière, mais lui il comprend moi je ne me ferai pas traiter ainsi. En tout cas les rubans se dénouent avec une facilité telle qu’il se demande : n’avais-je que besoin de les délier, tout simplement? Et les marques rouges sur sa peau qui ne partiraient pas avant un bon moment, comme un souvenir tortueux qui le hanterait des semaines durant. Qu’importe; il t’adresse simplement un mouvement de menton et, comme tu veux le voir partir, c’est ce qu’il fait. Il ouvre sa fenêtre, fermant un instant les yeux, mais il ne s’attarde pas. Se transforme en petit oiseau et puis, d’un mouvement d’aile, quitte son perchoir pour partir dans la nuit noire…

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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]Mer 10 Jan - 6:28
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Il s’est envolé – parti dans la nuit, laissant le palais de l’Empereur derrière lui comme si il n’avait jamais voulu s’y trouver.

Tu l’as regardé, ce petit corps gris brun couvert de plume qu’il est devenu, s’échappant aisément par la fenêtre, disparaissant dans la nuit – un instant tu t’es demandé ce qu’on ressentait quand on était un petit oiseau, une petite chose fragile de chair et de sang au petit cœur chaud, battant. Tes rouages ignorent ces sensations-là {bam bam bam} et c’est froid – coulissant. Des couleuvres de métal au lieux d’artères de veines.

Tu l’as regardé et tu as fermé la fenêtre.
Pas de lumière pour entrer dans la chambre vide – qu’elle le reste, maintenant qu’il n’y a personne pour lui donner de raison d’être, pour enchanter les couloirs du palais d’une voix mélodieuse.

Toi Wakana tu t’enfuis comme tu étais venu – petit oiseau de minuit qui reprend son envol dans ton grand domaine, et tu n’y croises personne. Pas même les serviteurs qui viendront enfin dans la chambre où ils étaient attendus, constater avec horreur que leur trésor sous leur garde a disparu sans laisser de trace – qui tenteront de le retrouver sans en alerter l’Empereur d’abord, qui sait si il n’a pas simplement trouvé le moyen de partir dans les jardins, et il ne ferait pas ça, il ne nous ferait pas ça.

Et il ne ferait pas ça à l’Empereur.
Et l’Empereur a su.

Sa fureur fut violence mais de courte durée. Déjà parce que tu es là, lové contre lui, murmurant de ta voix enchantement des choses si tendre si relaxante qui n’étais pas dites avant. Parce qu’il sait aussi, que le livre signé la destiné attachée mille fois plus résistante qu’un ruban de soie ensorcelée, une force contre laquelle on ne se bat pas – pas sans tricher.
Les serviteurs humiliés, retombant plus bas que là où ils s’étaient hissé – mérité tu dis à tes propres tendre compagnons qui eux jamais ne t’abandonneront; puisque si ils avaient été là, si ils avait pris leur mission à cœur, au sérieux, si ils avaient servi comme il se doit, alors la nuit se serait déroulée autrement. Ils sont a blâmer, et bien plus que toi – tu signes en plaisantant, et des rires silencieux tombent en grelot et petits éclats. Les rossignols délavés eux ne se trahissent pas, tous fidèles à leurs semblables.

Pas de lumière pour entrer dans la chambre vide – mais un jour, les flammes.
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# Re: FLASHBACK - Two Birds in a cage [Lullaby + Rhapsody]
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