Bienvenue à Everwilde, le point de rencontres de tous les contes et de toutes les histoires ayant jamais existé… Lieu merveilleux où les personnages de contes et légendes se retrouvent pour poursuivre leur destinée toute tracée, Everwilde s’est dressée il y a bien des années, terre créée par les frères Grimm afin d’y accueillir les personnages et de s’assurer que les histoires ne cessent d’exister. Afin de s’assurer que le monde merveilleux et ses convives puissent exister sans problèmes, un puissant artéfact a germé de ces histoires : le Livre des légendes et contes se devait d’assurer la continuité de ce qui était inscrit en son sein. Il s’assurait ainsi que les évènements clefs des contes ne soient détournés, mais c’était bien avant que certains ne commencent à nier leur destinée.

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[Just like we were kids again] Alastair + SorelEverwilde :: Everwilde Centre :: Esplanade Enchantée :: Cour des Merveilles
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# [Just like we were kids again] Alastair + SorelJeu 2 Nov - 21:20
Lundi aux petites heures du matin, le monde s’éteint; c’est que la fin de semaine aura laissé place à la semaine et sa monotonie, et l’espace d’une nuit l’atmosphère de l’esplanade change du tout au tout, les fêtards laissant place à ceux qui se presseront bientôt de se rendre au boulot et d’ouvrir les petites boutiques. Moi je marche entre les ruelles sombres, quelques heures avant tout le monde, pour aller à la boulangerie et préparer pains et délicatesses que mangeront ceux qui se pressent au boulot sans avoir mangé avant de partir. En tant que petit nouveau à la boulangerie, j’ai l’immense plaisir d’ouvrir la boutique, de tout ranger pour l’arriver des autres employés qui se mettront bientôt aux fourneaux et qui continueront de m’apprendre comment préparer les habituels que nous vendront au cours de la journée.

Je marche dans les ruelles sombres sans me presser, pas même l’ombre d’une cerne sur mon visage. Injuste, n’est-ce pas? Ce n'est même pas le café qui m’alimente, juste un besoin de vivre trop pressant qui me fait oublier que dormir est nécessaire. À cette heure rien ne me fait peur; pas les saoulons qui se sont échoués dans les ruelles et qui m’interpellent parfois, pas la noirceur et pas la fraiche d’octobre qui s’est installée. Je suis habillé d’un booty short rouge, d’une camisole à dentelle blanche et de mon habituel gros manteau rouge et rose, mes cheveux rattachés vers l’arrière par un chou aux rubans rouges comme donnent l’impression que j’ai de petites oreilles derrière la tête. Sourire aux lèvres, j’avance sans me presser, musique au cœur et le monde à mes pieds.

Pas dans les oreilles, la musique, par contre, parce que ça fait trop souvent que je me fais attraper par des Lucioles que je n’ai pas entendues. Bon; c’est sûr que même sans musique pour me distraire, je ne peux pas faire grand-chose si on décide de m’attraper, mais quand même, c’est le minimum si je ne veux pas me faire gronder encore. Et puis c’était une bonne idée, parce que sinon, je n’aurais pas entendu le bruit que ta chute a provoqué dans la ruelle d’à côté – son de quelqu’un qui entre en collision avec une poubelle de métal, et ce que j’imagine être le cri de douleur qui vient ensuite. À vrai dire, je me suis lancé tout de suite vers le bruit (oubliant que ça pouvait être un piège, qu’il pouvait y avoir un réel danger, oubliant que je devais ouvrir la boutique), sans même me demander ce qui aurait pu causer le bruit. À Everwilde, on est jamais trop prudents… mais moi je connais les images de ma mort et je me pense à l’abri d’un accident d’infortune…

Et puis mes yeux tombent sur toi – blessé, au sol – et je te reconnais de suite comme mon aîné, Alastair. Nous étions à la même filière à Everwilde après tout, avec juste un an de différence. Nous avons passés de bon moment dans la salle commune, après tout.  « Oh, Alastair! »  m’exclamais-je, m’accroupissant aussitôt pour me mettre à ton niveau;  « Qu’est-ce que- Wow, ceux qui t’ont fait ça sont partis rapidement! Allez, montre-moi- »  et sans même attendre ou finir ma phrase, je dégage ta jambe au tissu déchiré et à la peau éraflée. Sans même me poser de question (l’habitude, on suppose) me voilà en train de… cracher sur ta plaie, qui se referme promptement.  « Hey, ils paient chers pour ça sur OnlyFans »  dis-je comme pour prévenir quelconque plainte quand au mouvement. Je lève les yeux vers toi, visage rond et paisible qui ne semble même pas inquiet;  « T’as mal quelque part? Tu peux te lever? On va pas te laisser vautré dans les poubelles, tu vas sentir la mort »  et puis je me redresse moi-même et je te tend la main pour t’aider à te relever.

« Faut faire attention quand tu te promènes la nuit, y’a des gens dangereux qui se promènent dans les rues tu sais »  l’hôpital qui se fout de la charité, juste là …

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Sorel Rousseau
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelVen 3 Nov - 21:39
Just like we were kids againft. SorelAlastairIl fait encore nuit quand tu ouvres les yeux. Ta tête te semble sur le point d’exploser au moindre mouvement, t’arrachant un grognement. Autour de tes hanches, un bras chaud et un souffle humide dans ta nuque. La lumière de quelques lampadaires te permet de te rendre compte que tu n’es pas chez toi. Merde. T’as recommencé. Tu ne sais même pas chez qui tu as dormis, avec qui tu as dormi… et pas que dormis si tu te fies à ta tenue d’Adam.

Tu tournes la tête et, dans l’obscurité, tu ne reconnais pas les traits du visage à côté du tiens. Lentement, tu te tortilles, t’extirpant de ses bras. Tu hésites un bref instant et malgré ta gueule de bois qui te ravage le crâne, tu décides de vous éviter à tous les deux un moment gênant. Tu te faufiles hors des draps et, le plus silencieusement possible, tu tentes de retrouver tes vêtements.

Tu ne te souviens plus bien de quoi la soirée d’hier était faite, juste que vous avez du bien vous amuser. En tout cas, tu te questionne à peine quand tu retrouves l’une de tes chaussettes sur la vaisselle propre qui avait dû être empilée à côté de l’évier pour sécher hier. Tu manques t’étaler devant sa porte t’entrée alors que tu enfiles ta dernière chaussure.

Quand tu retrouves le couloir de son immeuble, t’es totalement dépareillé. La lumière automatique s’allume, te faisant geindre à nouveau, tout photosensible que tu es. Peut-être que tu aurais dû prendre un verre d’eau avant de partir pour t’aider avec ça. Tu martèles le bouton de l’ascenseur jusqu’à ce qu’il s’ouvres. Tu te glisses dans l’habitacle pour y découvrir ton reflet.

Tes cheveux, c’est du grand n’importe quoi. Si t’avais pas si mal au crâne, t’aurais laissé échapper une exclamation outrée de retrouver ta divine chevelure dans cet état. Objectivement, c’est pas si grave, ça se voit juste que t’as passé une bonne nuit quoi. Subjectivement, t’as l’impression que j’avais t’arriverais à ravoir les nœuds dans tes cheveux.

Et après, il y a les suçons. Bon. Va falloir cacher ça à Emrys à ton retour… Non pas que tu veuilles lui cacher le fait que t’ai une vie sexuelle mais depuis l’incident, t’es beaucoup trop mal à l’aise de ne serait-ce qu’effleurer le sujet avec lui. Tu profites de ton reflet pour réajuster tes vêtements comme tu peux pour camoufler au mieux les marques violacées sur ton cou et le long de tes clavicules. Tu ne doutes pas un seul instant que tu dois en avoir ailleurs. Une chance que tu portais des vêtements couvrants.

L’ascenseur s’ouvre et tu files comme une ombre. T’avales les ruelles de la ville, désireux de retourner rapidement à la maison d’ermite de ton père. Et c’est là que tu te rends compte que tu as commis une terrible erreur tactique. En voulant partir le plus vite possible, t’as pas lassé correctement tes chaussures. Et comme tu es toi et que la poisse te poursuit, tu trébuches sur les fameux lacets, la tête la première dans les poubelles.

Le ramdam te vrille la tête, te laissant étourdit. Le métal des poubelles mélangé à ton cri de surprise et de douleur ne font pas un bon cocktail pour ta gueule de bois… Tu décides donc de rester là, dans les ordures, quelques instants, le temps que ta tête te paraisse moins douloureuse. Franchement, sentir les ordures ou pas, t’es plus à ça près. Tu roules juste sur le dos dans un ultime effort, bien décidé à attendre un peu avant de te relever.

- Oh, Alastair ! Qu’est-ce que- Wow, ceux qui t’ont fait ça sont partis rapidement ! Allez, montre-moi-

Cette voix… Tu rouvres un œil pour reconnaitre Sorel. Tu avais passé de bons moments avec lui à Everwilde High. C’est sans doute la dernière personne que tu pensais croiser à une heure aussi jeune. Mais t’as à peine le temps de comprendre ce qu’il se passe que Sorel te… crache dessus ? Tu le regardes comme s’il venait de lui pousser un troisième œil au milieu du front.

- Hey, ils paient chers pour ça sur OnlyFans

OnlyFans ? C’est quoi ça encore ? T’en a aucune idée. Vu ce que tu connais d’internet, ça t’étonnerait pas que ça soit un site de référencement de tous les modèles de ventilateurs qui existent mais tu vois pas le rapport avec le fait de se faire cracher dessus… ni même avec le fait de payer. T’es tellement confus dans ta gueule de bois, que tu ne te rends même pas compte de l’effet qu’a sa salive sur ta blessure.

- T’as mal quelque part ? Tu peux te lever ? On va pas te laisser vautré dans les poubelles, tu vas sentir la mort. Faut faire attention quand tu te promènes la nuit, y’a des gens dangereux qui se promènent dans les rues tu sais.
- Shhhhhhhhh, que tu réclames, les sourcils froncés. Moins fort, j’ai la gueule de bois…

T’acceptes cependant la main tendue sans rechigner. Une fois sur tes pieds, ta première action est de te pencher à nouveau pour aller refaire ces foutus lacets, non sans geindre à cause de ta tête qui t’as l’air d’être sur le point d’exploser.

- Je rentrais chez moi… Pas vraiment envie de vivre le moment gênant où je dois demander comment il s’appelle, tu vois ? Et toi, tu fais quoi dehors si tôt… ou si tard… ?

Tu forces un sourire sur tes lèvres, même si t’as juste envie de t’enterrer sous une montagne de couverture avec une bouillotte et une gourde d’eau pas trop fraiche mais froide quand même. Après tout, ça fait longtemps que vous ne vous êtes plus vu, tous les deux.

- Ça fait plaisir de te croiser, [deadname]. Qu’est-ce que tu deviens de beau, depuis le temps ?
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelSam 4 Nov - 21:54
 « Ok, je baisse la voix, pas la peine de me chuch-er »  dis-je en roulant des yeux vers le ciel bien noir.  « Qu’est-ce que tu fais à te bourrer à ce point? »  ça sonne comme un reproche, mais derrière les faussetés de ma voix, on peut clairement entendre l’inquiétude… et un brin de jugement qui, franchement, est bien mérité. Les honnêtes gens ne s’éclatent pas la gueule comme ça un dimanche soir, quand même. La preuve, Dutch le fait constamment, et ce gusse est loin d’être un honnête gens! Tu te relèves et puis tu te penches – et legit, j’ai un mouvement de recul alors que je pense que tu vas rendre sur mes belles chaussures, après tout c’est ce que fons les gens bourrés, il parait. Faut dire que je sais pas trop, j’ai pas l’habitude de boire parce que je tolère très mal… mais toi non plus il semblerait, et ça n’a pas l’air de t’arrêter. En tout cas c’est une fausse alerte (heureusement) et tu te penches simplement pour refaire tes chaussures. À aucun moment il me vient l’idée que tu puisses t’être vautré en plein milieu des poubelles par toi-même.

 « Oui bon »  dis-je en interprétant très, très mal ce que tu viens de dire;  « T’as raison, t’as pas vraiment eu le temps de lui demander son nom pendant qu’il faisait son coup. Mais t’as sûrement une idée de ce à quoi il ressemble? »  quel malaise, vraiment, de penser que je suis en train de te demander des détails sur ton coup d’un soir et pas, carrément, pour un voleur.  « Il a fait vite pour finir sa besogne en plus »  ahahhah oh, quel malaise, maintenant je suis en train de parler de sa performance au lit et pas, vraiment ,de la rapidité avec laquelle on t’a poussé dans les poubelles, pris tout ton fric, et puis qu’il s'était enfuit bien loin avant que je n’arrive.

Et puis – le fameux deadname qui me laisse un moment figé sur place.  « Ahahahahahaha »  un rire nerveux, doux, comme embarrassé, mais qui ne sait pas être fâché;  « Oh, vrai que ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu »  et juste avec cette petite phrase, j’excuse toutes tes transgressions. Je n’ai pas la force de me fâcher contre toi, de me rebeller contre ce système qui m'a voulu homme mais qui m’a donné l’apparence d’une femme, pas ce soir, pas ce matin.  « C’est Sorel, en fait. Et mes pronoms sont Il / lui, merci »  ça sonne peut-être un peu sec, mais c’est dit avec un doigté tout à fait répété, presque mécanique.  « J’ai fait une publication sur les réseaux sociaux, mais comme t’es computer illiterate, je suppose que t’as pas vu ça passer » 

Soupir, et puis je répond à tes autres propos;  « Bah, la norme, tu sais. J’ai signé le livre et mon arrêt de mort »  tranquille, vraiment. La norme à Everwilde, rendu là mes propos n’ont rien de choquants.  « En attendant que Loulou Raul se décide de me transformer en sashimi, je bosse dans une boulangerie. C’est un peu cliché, hein, le petit chaperon rouge avec ses petits pains de beurre, mais c’était mon rêve de toujours, je suis trop chanceux de pouvoir apprendre là-bas et- bah en fait c’est ce que je fais ici à cette heure toute pourrie, je m’en allais ouvrir le magasin et- »  je regarde un peu derrière moi, comme réfléchissant à quelque chose qui était tout de même hors de ma vue.  « Si tu veux, je t’invites, il y a que moi à cette heure, ça dérangera pas. Je peux te donner de l’eau et un petit thé chaud, et je peux te préparer un petit quelque chose à manger, ça t’aidera avec ta gueule de bois » 

Et puis, une petite hésitation marquée;  « Enfin, je suppose que tu serais mieux d’aller chez toi »  mais la vérité, c’est qu’on dirait que ça fait mille ans qu’on ne s’est pas vu et j’aimerais bien te parler un peu, ou au minimum m’occuper de toi comme tu le mérites.  « La boulangerie n’est vraiment pas loin, tu pourras y reprendre ton souffle après ce qui t’es arrivé. Ironique qu’il y ait des personnes comme ça dans le quartier du bien, quand on y pense »  est-ce que je viens de faire un gros jugement de valeur sur le fait que tu couches à gauche et à droite? Dans l’ensemble, non, mais si c’était à refaire en sachant ce que je ne sais pas… je dirais peut-être la même chose, au fond. Ça n’aide pas que j’aie dix-neuf ans, les hormones dans le tapis et une virginité qui me rend particulièrement prude, même si je fais comme si je ne l’étais pas.

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelDim 5 Nov - 18:14
Just like we were kids againft. SorelAlastair-  Ok, je baisse la voix, pas la peine de me chuch-er. Qu’est-ce que tu fais à te bourrer à ce point ?

Tu secoues la tête à la négative. Ouais, ouais, tu l’as déjà entendue, la chanson. Tu as déjà vu la déception dans le regard de ton père quand tu rentres un lendemain de soirée. Mais, merde, si c’est pas aujourd’hui que tu profites de ta vie, quand est-ce que ça sera ? T’as ce destin qui arrive qui te semble peser le poids du monde entier. T’es pas le moins bien lotis du lot, clairement pas, mais tu peux pas t’empêcher de ressentir ce sentiment de l’imposteur quand tu penses à la couronne qui doit peser sur ta tête dans le futur. Alors, ouais, tant que t’as pas encore de responsabilité, t’en profite et tu t’amuses.

- Oui bon. T’as raison, t’as pas vraiment eu le temps de lui demander son nom pendant qu’il faisait son coup. Mais t’as sûrement une idée de ce à quoi il ressemble ? Il a fait vite pour finir sa besogne en plus.

Ok, tu veux biens que ton crâne vrille mais est-ce que Sorel vient vraiment de parler de manière aussi légère de ton coup d’un soir ? Ça t’étonne vraiment de lui et ça te prend un peu de court. Tellement que tu ne peux pas t’empêcher de, simplement, lui répondre.

- J’ai pas bien vu dans l’obscurité mais je dirais… cheveux foncés et courts ? Quand j’ai éloigné son bras, j’ai remarqué qu’il était plutôt musclé. Et je crois que ça a duré un temps tout à fait respectable… ? ‘Fin, il y avait pas de soucis de performances quoi.

Puis vient le moment où tu utilises son deadname sans même te rendre compte de ta boulette. T’es peut-être en gueule de bois mais difficile de rater le fait que tu as dit un truc que tu n’aurais pas du…

-  Ahahahahahaha. Oh, vrai que ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu. C’est Sorel, en fait. Et mes pronoms sont Il / lui, merci. J’ai fait une publication sur les réseaux sociaux, mais comme t’es computer illiterate, je suppose que t’as pas vu ça passer.
- Oh merde ! J’suis désolé ! Je voulais pas te mettre mal ou quoi. Je savais honnêtement pas. C’est cool que tu te sois trouvé, en tout cas.
- Bah, la norme, tu sais. J’ai signé le livre et mon arrêt de mort.

Ouais, un sentiment familier pour toi. C’est à la fois réconfortant et sinistre que de savoir comment on va mourir, spécifiquement.

- En attendant que Loulou Raul se décide de me transformer en sashimi, je bosse dans une boulangerie. C’est un peu cliché, hein, le petit chaperon rouge avec ses petits pains de beurre, mais c’était mon rêve de toujours, je suis trop chanceux de pouvoir apprendre là-bas et- bah en fait c’est ce que je fais ici à cette heure toute pourrie, je m’en allais ouvrir le magasin et- Si tu veux, je t’invite, il y a que moi à cette heure, ça dérangera pas. Je peux te donner de l’eau et un petit thé chaud, et je peux te préparer un petit quelque chose à manger, ça t’aidera avec ta gueule de bois. Enfin, je suppose que tu serais mieux d’aller chez toi. La boulangerie n’est vraiment pas loin, tu pourras y reprendre ton souffle après ce qui t’es arrivé. Ironique qu’il y ait des personnes comme ça dans le quartier du bien, quand on y pense.

Beaucoup d’informations en un coup, mais c’est toi qui a demandé. Tu passes au-dessus du jugement de valeur que tu sens dans les mots de Sorel. Franchement, tu vas pas commencer à débattre sur pourquoi tu as une vie sexuelle si active et pourquoi tu sors même en semaine. Tu pourrais mais, franchement, ça n’a pas tant d’importance que ça.

- Je crois qu’un thé me ferait du bien, oui. En tout cas, ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles. J’espère que Raul prendra son temps, qu’on puisse profiter de ta présence le plus possible.

Ouais, c’est un peu glauque comme souhait mais t’es sincère. T’as de très bons souvenirs avec Sorel et maintenant que vous vous êtes croisés par hasard, t’as bien envie de rattraper le temps perdu… même si tu ne le savais pas si puritain. Tu époussètes tes vêtements et tu lui emboites le pas en direction de la boulangerie.

- Et il y a plus de personnes comme ça dans le quartier du bien que tu ne le penses, que tu pouffes, Après tout, même les gentils ont le droit de s’amuser au lit.

Est-ce que tu viens, sans t’en rendre compte, de lever le quiproquo ? Ouais, sans doute. Mais ça te passe bien au-dessus de la tête.

- C’est cool que tu puisses poursuivre ton intérêt pour la pâtisserie, en vrai. Moi j’essaye de m’améliorer à l’épée pour qu’Emrys me laisse enfin utiliser Excalibur. Mais, eh, tu me connais, c’est déjà un miracle que je ne me sois pas amputé d’un truc en m’entrainant. A mon âge, je devrais déjà être Roi de Camelot… mais j’imagine qu’une année sabbatique avant de m’y mettre réellement ne peut pas faire de mal… ? Enfin, je crois ?

Pas la peine de lui expliquer que tu t’es retrouvé à mouiller dans des eaux troubles sans le vouloir. Ça ne regarde personne d’autre que toi… et Emrys qui a réussi à te faire cracher le morceau. Faudra aussi que tu confronte Svane à un moment regardant la situation dans laquelle il t’a foutu… mais t’aime pas les confrontations…

- Au fait, merci pour le crachat, tout à l’heure… Ça marche aussi pour les gueules de bois, tu crois ? Pas que j’ai envie de me faire cracher dessus mais, bordel, j’ai la tête qui vrille de fou…
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelLun 6 Nov - 2:44
J’hoche négativement de la tête;  « T’excuses pas, tu savais pas »  il y avait comme une teinte de frustration sous-jacente; pas qu’elle pointait son nez dans mon intonation ou mes expressions faciales, mais dans le feeling complètement pratiqué de la chose. Une réponse répétée cent et mille fois, et qui soufflait de passer à autre chose. Plus on prenait de temps à s’arrêter sur « l’erreur », plus le poids des circonstances pesait lourd sur ses épaules. Et puis je rajoute, un peu amusé;  « Oh, tu sais, je n’étais pas perdu »  et d’un mouvement je fais aller ma couette de cheveux et la frange autour de mon visage, ce dernier prenant une expression des plus adorables, grandes yeux à l’appuie et aux paupières qui se font aller.  « Mais c’est cool que tout le monde sache, maintenant »  que j’ajoute avec délicatesse, et puis nous passons à autre chose, aussi simplement, parce qu’au fond les détails de mon transition ne regarde que moi et, peut-être, ceux qui sont les plus près de moi. Et toi… malheureusement, tu n’es pas de ces gens-là.

Mais t’acceptes l’offre de thé et ça ma met de bonne humeur, de bonne disposition. Mon sourire s’étire finement et ma couette se fait aller alors que je mène le chemin avec énergie. Mais à peine avais-je avancé que je m’arrête, pour te regarder drôlement. Presque comme si je ne comprenais pas ce à quoi tu voulais en venir. Comme si quelque chose me tiraillait, quelque chose que je n’avais pas le droit de dire. C’est simple : je sais que Raul ne me tuera pas. C’est bien la seule certitude que j’ai dans la vie, mais je dois faire comme si… et espérer que le chasseur ne se fasse pas trop évident. Ma victoire sur Raul n’en sera que plus délectable et surprenante. On dirait pas avec ma bouille d’ange, mais quand je me donne un plan en tête, je sais le suivre. Alors plutôt que de continuer à éveiller les soupçons, mon visage se fend d’un sourire aux yeux rieurs et je ris un peu;  « Oh, t’es doux. C’gentil, mais tu sais, comment qu’ils disent… I’m here for a good time, not a long time »  et, heureusement, la magie d’Everwilde traduit ce que je dis mieux que je n’aurais pu le faire. Tiens, d’ailleurs, je me demande quelle est ta langue natale.

Et puis je bug. Je penche la tête joliment sur le côté, ma couette venant frôler mon épaule un moment.  « Euh- »  et je rougis sans être capable de m’arrêter, un sourire idiot et gêné sur les lèvres ((la panique dans mon cœur vierge)) et je glisse;  « Moi je parlais de la personne ou des personnes qui t’ont attaqué dans la ruelle et fait tomber… »  un instant de malaise s’il en était un!  « Mais euh, je vois que tu étais occupé à autre chose »  rire enfantin qui résonne dans la nuit autrement si calme, il est évident que ma curiosité me dévore tout entier, sauf que les questions, je suppose, devront attendre un moment, alors je reprend ma marche (à la boutique, nous pourrons nous poser et tu auras moins de mal avec ta gueule de bois).

 « Il te laisse pas accès à Excalibur? »  et puis je m’esclaffe, posant ma main devant mes lèvres parce que je me rend compte que je fais un peu trop de bruit, comme désolé de mon éclat. C’est pas que je veux me moquer de toi, mais faut avouer que la situation est un tantinet comique. Alastair, 21 ans, futur roi de je sais plus trop où, et t’as même pas le droit à ton épée parce qu’on soupçonne que tu vas t’empaler avec. Parlant de se faire empaler…  « T’es gay? »  mes yeux bruns se plantent dans les tiens – question trop directe, mais on dit que c’est le propre des enfants de dire tout ce qui leur passe par la tête.  « Parce que t’as dit il, et parlé de ses muscles, alors… »  mais peut-être que c’est mieux à digérer, comme question, si j’ajoute;  « moi aussi. Mais euh, j’te dis pas à quel point ça semble impossible d’avoir une vie amoureuse quand t’es un mec trans qui passe pas du tout et qui aime les hommes. »  puis de toute manière mes entreprises amoureuses sont malheureusement tournées vers le mec le plus indisponible émotionnellement de tout Everwilde. À croire que je cherche à me saboter moi-même, mais je suppose que si une vraie relation se présentait, peut-être que je changerais. Et puis je ris;  « Non mais parce que moi aussi je les aime bien musclés. Probablement parce que moi je suis une bouboule, les contraires s’attirent, tout ça » 

Et puis je semble considérer ce que tu dis, le retourner dans ma tête de toutes les manières, mais je dis :  « Je pourrais pas dire. D’un côté j’ai l’impression que toutes les années me sont des années sabbatiques, de l’autre j’ai l’impression que ma vie est une courte contre la montre. Je suis comme en suspend et à la fois en train de courir vers mon destin. C’est compliqué. Mais ce qui est bon pour toi n’a pas besoin d’être bon pour moi. Alors prend-la, ton année sabbatique. Y’a que toi pour vivre ta vie »  et puis je renifle en riant – heureusement que les autres sentinelles ne sont pas là pour m’écouter parler, ça pourrait passer pour du copinage avec l’ennemi, carrément.  « Alors »  dis-je en esquissant une moue contrariée, ou peut-être plutôt désolée;  « techniquement oui, techniquement non. Mon truc il guérit pas, il regénère. Genre il prend ton bobo et il remonte le cours du temps jusqu’à un moment où t’avais pas le dit bobo. »  c’est assez simple, ça, comme explication;  « Mais plus il faut remonter loin, pire c’est. Genre t’imagine pas la quantité de fluide qu’il me faudrait, genre un crachat ça règlera pas la situation, et le reste de mes fluides tu veux sûrement pas trop y toucher »  je ris – je préfère ne pas préciser lesquels, et laisser ton imagination décider d’elle-même, mais c’était un peu le cas avec tout… sauf mes larmes. Mais mes vraies larmes, je les réserve pour des moments importants, sûrement par pour une gueule de bois, pardon.

 « Du coup on peut tenter, mais si j’arrive pas à produire assez pour remonter assez loin dans le temps, bah tu devras recommencer le processus pour dégriser depuis là. Visualise avec des chiffres. Disons que ta gueule de bois remonte à trois heures, bah si je te regénère de deux heures, non seulement t’auras toujours ta gueule de bois, mais en plus, tu devrais refaire les deux heures en plus de tout le reste. J’crois que pour la peine, t’as plus à perdre qu’à gagner »  et puis je donne une petite tape dans ton dos;  « Mais t’inquiètes, j’vais bien m’occuper de toi! » 

Et puis je m’arrête solidement, d’un bon pas, mais c’est que je cherche dans les poches de ma veste disproportionnée et j’en retire un gros trousseau de clef, ouvrant la devanture de la boulangerie.  « Trouve toi un endroit où t’asseoir »  dis-je simplement en allant vers le fond de la pièce pour allumer les lumières de notre cuisine. Comme ça, t’aura pas de lumière directement dans les yeux. Ne suis-je pas un chic type?

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelLun 6 Nov - 21:19
Just like we were kids againft. SorelAlastair-  Euh- Moi je parlais de la personne ou des personnes qui t’ont attaqué dans la ruelle et fait tomber… Mais euh, je vois que tu étais occupé à autre chose.

Ah.

Bon, comme d’habitude, un plat, deux pieds et toi. Tu souffles ton amusement, ayant trop mal à la tête pour rire réellement. Mais soudainement, tu comprends mieux certains trucs dans votre échange

- Parce que tu as cru que j’avais été… ? Non, non… Je suis tombé comme un grand. J’étais pressé de rentrer et j’avais pas bien lassé mes chaussures.
- Il te laisse pas accès à Excalibur ?

Il rit mais tu ne t’en vexe pas. Ce n’est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière non plus. Tu préfères rire avec les autres que de t’en vexer. Même si, ouais, ça manque de sérieux tout ça. Tu peux juste pas réellement en vouloir à Emrys. Excalibur est une épée de légende qui nécessite un savoir-faire et une dextérité assurée. Un jour, tu ne seras plus aussi empoté et tu pourras la brandir fièrement. Mais, en attendant, tu es relativement du même avis que ton père sur le fait que c’est un peu trop dangereux de la brandir. Tu hausses donc les épaules, un sourire aux lèvres. En attendant, ça te permet de prendre ton temps avant de réellement t’impliquer dans ton rôle.

- T’es gay ? Parce que t’as dit il, et parlé de ses muscles, alors…  moi aussi. Mais euh, j’te dis pas à quel point ça semble impossible d’avoir une vie amoureuse quand t’es un mec trans qui passe pas du tout et qui aime les hommes. Non mais parce que moi aussi je les aime bien musclés. Probablement parce que moi je suis une bouboule, les contraires s’attirent, tout ça
- Je me suis jamais vraiment caché de l’être. Je pensais que tu savais ? J’avais même un truc avec Pietro, à l’école. ‘Fin, il était pas encore out donc on s’affichait pas en public… et puis, je crois que mon frère l’a fait flipper quand je l’ai ramené à la maison ? Il m’a plus contacté depuis qu’on a quitté l’école.

Encore un truc à rajouter à la liste des choses que Svane a bousillés dans son sillage. Tu lui en veux pas, vraiment. Il a toujours eu cette énergie chaotique que t’admire chez lui. Et, dans le fond, tu sais bien qu’il a juste sorti son discours de grand frère protecteur à Pietro. Ta famille, c’est beaucoup à apprendre à gérer d’un coup. Toi, tu l’adores et tu ne l’échangerais pour rien au monde mais tu sais pertinemment que tu ne peux pas imposer à quelqu’un le bordel constant que c’est.

- Je pourrais pas dire. D’un côté j’ai l’impression que toutes les années me sont des années sabbatiques, de l’autre j’ai l’impression que ma vie est une courte contre la montre. Je suis comme en suspend et à la fois en train de courir vers mon destin. C’est compliqué. Mais ce qui est bon pour toi n’a pas besoin d’être bon pour moi. Alors prend-la, ton année sabbatique. Y’a que toi pour vivre ta vie.

Après vient la question de soigner ta gueule de bois. Les explications sont longues et te laissent un peu confus. Tout ce que tu retiens, c’est que c’est pas une bonne idée. Tu vas décuver comme tu l’as toujours fait ; en biberonnant de l’eau toute la journée. D’habitude, tu fais toujours attention à boire de l’eau avant d’aller te coucher quand tu bois mais, de toute évidence, hier, t’avais été trop occupé à autre chose que pour y penser.

Vous rentrez dans la boulangerie et tu ne peux que te montrer reconnaissant que Sorel aille juste allumer la lumière arrière. Tu tires une chaise qui s’assorti d’une petite table qui doit servir de mini salon de thé pour les clients désireux de consommer sur place. Il n’y a que cette petite table ronde avec deux chaises mais tu dois bien reconnaître que ça a un certain charme.

Tu t’installes, ton front venant directement trouver la fraicheur de la petite table ronde qui doit être en plastique ou en métal, tu sais pas trop et tu t’en fou un peu. C’est frais et ça fait du bien à ta tête.

- J’suis sûr que tu vas te trouver quelqu’un, Sorel. T’es vraiment un chic type. C’est pas tout le monde qui me laisserait squatter un peu le temps que la gueule de bois se dissipe un peu. Je suis vraiment étonné que les mecs se bousculent pas au portillon.
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelLun 6 Nov - 23:59
je te considère un instant, incertain de savoir si je dois rire ou pleure;  « Ah, oui, je vois »  dis-je simplement, un petit giggle s’échappant d’entre mes lèvres.  « Tu t’es pas manqué »  que j’observe ensuite à l’égard de ton pantalon  « ou alors t’es fan de pantalons troués? C’est le mode je crois, je sais pas trop, moi je préfère les shorts »  et je tapote mes cuisses, satisfait de moi. Et puis je laisse ma tête dodeliner de droite à gauche, pensif.  « Non, enfin, je suppose que je savais. Mais c’était à l’école ça, t’as eu le temps de changer depuis. J’veux dire, dans ce temps-là, on croyait encore que j’étais une fille. Alors je préfère demander »  et puis nous n’étions pas si proches que je me rappelle de tous les détails sur toi et tes relations amoureuses.  « Ah ouais, le ramener à la maison, carrément »  que je souffle, comme sidéré par la chose;  « quand t’es ado et pas encore out, c’est dur »  pas que je saurais vraiment – ce n’est pas aux yeux de ma famille que ma transition passe drôlement, en général. Faut dire qu’ils sont en France, dans l’autre monde, au-delà d’Everwilde, et que nous nous voyons peu souvent. C’est presque triste, mais je ne veux pas les inquiéter, alors je prends mes distances.

 « Oh, arrête, c’est pas grand chose »  que je dis, mes joues s’empourprant légèrement à tes paroles. Je suis bon vivant, moi, je crois que j’offrirais un repas chaud même à mon pire ennemi. La preuve, je fais souvent des tourtières à Raul, ça doit bien compter pour quelque chose. Mais tes paroles sont douces et elles viennent quelque peu atténuer les inquiétudes de mon cœur. Parce que je me vois mal trouver quelqu’un quand j’aime toujours les mauvaises personnes, ceux qui ne peuvent pas voir ma valeur ou qui sont après quelque chose que je ne peux pas leur donner.  « Les mecs, et les filles non plus »  que j’observe doucement – j’ai dit que j’étais gay, mais au final ce n'est qu’une facette des attirances que je ressens. Je pars un instant dans l’arrière-boutique pour mettre de l’eau à chauffer, te laissant le temps de faire un avec la petite table sur laquelle tu t’es affalé.

 « J’ai tisane citron-gingembre-miel, mais c’est plus pour la gorge ça, ou sinon j’ai un truc aux épices à citrouille, j’ai aussi un… Earl Gray, et un truc fruité framboise-hibiscus. As-tu une préférence? Oh- attend, je t’apportes de l’eau aussi. Oh, l’eau du robinet a un drôle de gout quand tu la laisses pas reposer, mais j’ai une bouteille d’eau que je traine avec moi. Elle devrait être encore froide »  et me voilà qui m’accroupis en petit bonhomme pour sortir la bouteille d’eau de mon sac, un truc à paille tout rose avec des paillettes et un gros sticker holographique de licorne.  « je te rince la paille, au moins »  et hop, à nouveau je disparais avant de laisser le truc devant toi, essayant de ne pas faire trop de bruit en la déposant sur la table de métal.  « T’as faim? Si tu es patient je t’allumes les fourneau et je te fais un petit truc pour absorber l’alcool, quoique je crois que c’est généralement avant de boire qu’il faut faire ça… sinon si t’es pressé, il me reste des invendus d’hier. T’as froid? »  oh – un barrage de questions peut-être un peu étourdissantes pour quelqu’un qui a la gueule de bois, surement, mais c’est fait avec toute l’affection et la bonne volonté du monde.

 « Dis-moi pour le thé et je te laisse tranquille après. Je dois m’assurer que la pâte a bien levée pendant la nuit et préparer d’autres trucs, mais je suis pas bien loin, hésite pas s’il te manques quelque chose. Je te reviens bien vite de toute manière, je dois nettoyer les surface » 

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMar 7 Nov - 0:57
Just like we were kids againft. SorelAlastair- Ah, oui, je vois. Tu t’es pas manqué ou alors t’es fan de pantalons troués ? C’est le mode je crois, je sais pas trop, moi je préfère les shorts.
- Je repriserais ça à la maison tout à l’heure… J’ai juste l’habitude, d’une certaine manière. J’ai toujours été maladroit et ça s’arrange pas avec l’âge, il faut croire.

Tu roules ta tête pour que ta joue puisse à son tour profiter de la fraicheur de la table. Un soupire d’aise t’échappe avec un sourire bienheureux. Ouais, t’es bien là.

- Non, enfin, je suppose que je savais. Mais c’était à l’école ça, t’as eu le temps de changer depuis. J’veux dire, dans ce temps-là, on croyait encore que j’étais une fille. Alors je préfère demander. Ah ouais, le ramener à la maison, carrément, quand t’es ado et pas encore out, c’est dur.
- Ouais, je sais, j’ai merdé sur ce coup là. On était juste sensé passer la journée dans ma chambre. Mais c’est pas si simple de cacher des choses à Emrys. Il a juste cette manière de me lire comme un livre ouvert… Et ça c’est quand notre lien mental ne s’active pas. Mais j’ai appris de mes erreurs depuis.
- Oh, arrête, c’est pas grand-chose.
- Beaucoup ne seraient même pas venu voir ce qu’il se passait dans cette ruelle, tu sais ? Je veux bien qu’on est dans le quartier du bien et tout mais c’est pas parce qu’on est associé à un rôle de protagoniste qu’on est forcément quelqu’un de bien.
- J’ai tisane citron-gingembre-miel, mais c’est plus pour la gorge ça, ou sinon j’ai un truc aux épices à citrouille, j’ai aussi un… Earl Gray, et un truc fruité framboise-hibiscus. As-tu une préférence ? Oh- attend, je t’apporte de l’eau aussi. Oh, l’eau du robinet a un drôle de gout quand tu la laisses pas reposer, mais j’ai une bouteille d’eau que je traine avec moi. Elle devrait être encore froide.

Tu observes la bouteille d’eau, la faisant tourner entre tes doigts. Tu te redresses un peu, avec un sourire doux aux lèvres. T’as toujours aimé le rose et, même si cette bouteille est un peu too much pour toi, tu dois reconnaître que le design de l’objet te fait sourire.

- T’as faim ? Si tu es patient je t’allumes les fourneaux et je te fais un petit truc pour absorber l’alcool, quoique je crois que c’est généralement avant de boire qu’il faut faire ça… sinon si t’es pressé, il me reste des invendus d’hier. T’as froid ?
- Non non, ça ira merci. Après une nuit d’ivresse, c’est surtout d’hydratation dont le corps a besoin. Je mangerais probablement un truc plus tard dans la journée chez moi. En attendant, je vais juste boire de l’eau et un thé.

Une leçon durement apprise. Mais aussi une leçon qu’Emrys a tenu à ce que tu retiennes. Si tu dois sortir pour aller picoler, il estime ça important que tu veilles à ta propre santé.

- Dis-moi pour le thé et je te laisse tranquille après. Je dois m’assurer que la pâte a bien levée pendant la nuit et préparer d’autres trucs, mais je suis pas bien loin, hésite pas s’il te manques quelque chose. Je te reviens bien vite de toute manière, je dois nettoyer les surfaces.
- Un Earl Gray, ça sera parfait, merci. Je peux t’aider à quelque chose, en guise de remerciement ? J’ai peut-être la gueule de bois, mais j’ai de l’huile de coude à revendre !

Tu ouvres ensuite la bouteille colorée pour y insérer la paille, t’octroyant quelques petites gorgées d’eau, prenant au sérieux l’idée de te réhydrater correctement. T’en profite pour jeter un coup d’œil aux dommages sur ton pantalon, un soupire de fin du monde t’échappant alors que tu te rends compte que tu vas devoir carrément lui rajouter un patch si tu veux continuer de le porter, une réparation en couture simple serait beaucoup trop voyante.
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMar 7 Nov - 1:58
Penché pour trouver la guenille et le produit nettoyant que j’allais utiliser pour nettoyer le comptoir des ventes et la caisse, je prend quand même le temps de t’écouter et, une fois relevé, de te répondre :  « Oh, c’est cool que tu reprises tes vêtements, tu sais coudre? »  que je demande – si coudre était la suite logique de savoir repriser, il était étonnant de voir le nombre de personnes qui savent repriser à la main, mais qui n’avaient aucune connaissance en couture ou pour utiliser une machine à coudre.  « Ma mamie m’a appris, quand j’étais petit, avant qu'elle ne tombe malade »  que je te dis; c’est qu’avec ses rhumatisme, elle a du mal à tenir une aiguille, maintenant, mais on fait parfois de petits projets ensemble. En tout cas elle est toujours l’à pou m’aiguiller ((pun intended)) dans mes projets un peu fou.  « J’suis en train de me faire un costume pour l’Halloween. T’iras au festival de la Citrouille Noire? Je compte le porte là-bas. Je te dirais bien que tu verras des photos sur le net, mais… »  je cache un petit rire derrière ma main, coquin que je suis.

 « Ah, ça doit être prêt »  et puis je disparais vers notre ère de repos pour aller te servir une tasse d’eau chaude ((dans laquelle un sachet de Earl Grey a été déposé, quand même)) et puis je me fais une tisane à moi aussi, pour la peine, mais avec le thé framboise-Hibiscus ((à la surprise d’absolument personne, j'aime les trucs fruités et sucrés)) et puis je reviens vers toi avec deux soucoupes, de petites cuillers et, coincé entre mon bras et mon abdomen, une salière que nous avons transformé en drôle de sucrier.  « Du sucre, si tu préfères »  et je pose le tout de mon mieux sur la table – heureusement que je suis pas serveur, hein. Mais avec presque pas de thé échappé, nous finissons avec nos breuvages. Par contre, là c’est chaud, alors je laisse simplement le tout refroidir en continuant mes tâches.

 « Ah, merde »  dis-je, imaginant comment ça devait être dans votre famille.  « Quand tu dis Emrys, tu parles bien du prof à Everwilde? »  demandais-je; après tout des personnes avec ce nom, il n’y en avait pas des tas.  « C’lui qui portait une couverture comme cape »  précisais-je, comme si c’était pas assez évident après.  « j’avoue qu’avoir un lien mental avec ton parent, ça sonne giga relou en fait »  observais-je, peut-être avec un chouya moins de délicatesse que ce que j’aurais dû. Comprend, j’ai des gouts… particuliers. Pas envie qu’un de mes parents lisent mes pensées pendant que j’écris mes fanfics furry omegaverse, merci. Ou même juste quand je suis en rogne après eux. J’suis bon enfant, après, c’est pas comme si ça m’arrivait souvent de m’embrouiller avec eux, mais quand même.

 « Oh, eum, je suppose »  dis-je, faisant tournoyer une de mes mèches de cheveux sur mon indexe. J’ai pas l’habitude de recevoir des compliments – faut dire que je suis plutôt mid comme personne, sûrement qu’on me remarquerait pas si c’était pas du fait que ma destinée est rattachée à celle de Raul. Alors plutôt que de prendre le compliment, je me sens comme forcé d’expliquer pourquoi au fond je ne le mérite pas;  « mais t’sais, c’est juste comme ça que j’ai été écrit, au fond»  ouais – ma gentillesse maladive est de l’ordre du destin et pas un choix personnel, alors pourquoi est-ce qu’on me féliciterait pour elle;  « T’sais mon parent, enfin, celle qui est passée avant moi, elle a traversé une forêt toute entière pour aller porter des emplettes à sa mamie et s’est arrêtée pour un bouquet de fleurs, aussi. Si… enfin, quand tu rencontreras la prochaine Chaperon Rouge, tu verras bien »  un peu ma manière de fermer le sujet, même si c’est au fond bien pathétique d’être aussi incapable d’accepter le plus basique des compliments à son égard.

Mais je suis une personnalité solaires, je prend racine dans l’été et sa chaleur, alors loin de moi l’idée de rendre tout ça malaisant, et je continue de piailler;  « Ah, tu m’en apprends une »  dis-je en riant ((je suis plus loin, alors j’espère que mon rire ne te donnera pas mal à la tête))  « j’m’y connais pas trop en remède pour la gueule de bois. En vrai tu m’aides, c’est souvent moi qui me coltine s’occuper de Papy Kraken quand il se tape des ivresses »  je parle de Dutch, bien sûr, mais je l’appelle rarement par ce nom.  « Est-ce qu’on comprimé pour les maux de tête aiderait, aussi? »  dis-je en pensant au contenu de notre petite pharmacopée.  « On a de l’ibuprofène, si jamais »  c’est surtout mes collègues féminine qui en prennent… moi, pas tant. Avec un pouvoir comme le miens, on a rarement mal à la tête, et quand ça arrive, c’est pas un ibuprofène qui va régler le coup. Après, je sais aucunement si c’est bon pour ce que t’as, mais je perd rien à demander.

 « Oh, t’es chou, mais j’ai pas vraiment besoin d’aide »  dis-je doucement;  « tu serais sûrement surtout dans mes pattes, mais… oh! »  je quitte vers l’arrière-boutique et je reviens avec un petit appareil Bluetooth.  « C’est la musique de la boutique, on a des haut-parleurs. Quand… et si tu te sens mieux »  que je me corrige;  « tu seras chargé de mettre la musique. J’aime bien travailler avec la musique, comme ça on ne s’ennuie jamais. »  et puis je fais un drôle d’air -  « As-tu déjà travaillé, toi, Alastair? Je veux dire, là t’es en année sabbatique, et après, sûrement que tu deviendras roi ou un truc du genre, mais… »  ouais – je me demande si tu comptes sauter directement dans la gueule du loup, ou si t’as une quelconque expérience préalable. En même temps, y’a-t-il vraiment un boulot étudiant qui prépare à quelque chose comme être roi? J’en doute. Mais bon, sûrement que t’as dû recevoir des cours de gestion de royaume à Everwilde, ça me semble pas étonnant. C’pas avec moi qu’on perdrait son temps à enseigner ce genre de chose, par contre.

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMar 7 Nov - 3:29
Just like we were kids againft. SorelAlastair- Oh, c’est cool que tu reprises tes vêtements, tu sais coudre ?
- Je me débrouille un peu avec une aiguille mais je n’irais pas jusqu’à dire que je sais coudre, aha.
- Ma mamie m’a appris, quand j’étais petit, avant qu'elle ne tombe malade. J’suis en train de me faire un costume pour l’Halloween. T’iras au festival de la Citrouille Noire ? Je compte le porte là-bas. Je te dirais bien que tu verras des photos sur le net, mais…
- Ca doit être super chouette de pouvoir partager ce genre de choses avec un parent.

Il y a un peu d’envie dans ta voix. Oui, tu partages beaucoup avec Emrys, tu as Dolorosa, Svane et Erle que tu côtoies depuis l’enfance mais c’est là que s’arrête ta famille. Pas d’oncle, pas de grands-parents, pas de mère, rien d’autre. Tu te doutes bien que, en tant qu’Arthur, tu as une demi-sœur quelque part. Mais ta destinée est encore trop jeune que pour que tu ne fasse déjà sa connaissance.

- Je serais au Festival, oui, que tu changes rapidement de sujet, Je serais à la tente médicale pour aider Emrys pendant les festivités. J’ai pas le cœur d’aller m’amuser en sachant qu’il sera peut-être débordé de travail.
- Ah, ça doit être prêt.

Tu le laisse filer, essayant de chasser le début de morosité qui te gagne souvent quand tu te retrouves à penser à la famille qui t’a abandonnée. Une étape indispensable de ton destin mais ça n’en reste pas particulièrement plaisant. Et quand tu penses à Mordred qui est censé être un fils dont tu ignores l’existence un long moment, tu te dis que t’en n’a pas encore fini avec les relations familiales fucked up.

Quand Sorel revient, tu lui souris comme si de rien n’était, ravalant ton mal-être à l’intérieur. Si tu n’y penses plus, tu n’auras plus l’occasion d’être malheureux, n’est-ce pas ?

- Du sucre, si tu préfères
- C’est gentil mais je ne suis pas un grand fan de sucre.
- Ah, merde. Quand tu dis Emrys, tu parles bien du prof à Everwilde ?

Tu vas pour acquiescer quand soudain…

- C’lui qui portait une couverture comme cape.

Tu lâche ta paille, reculant ta chaise alors que tu recraches ton eau, prix d’un léger fou rire. T’avais totalement oublié qu’il faisait ça quand il était prof.

- Ouais, c’est lui, que tu pouffes.
- J’avoue qu’avoir un lien mental avec ton parent, ça sonne giga relou en fait.
- Ca ne l’est pas toujours. Ça m’a apporté beaucoup de réconfort quand j’étais enfant. Quand les choses tournent mal, je sais qu’il sera toujours là et que ma voix ne sera jamais hors de portée pour lui. Quand on a un destin comme le mien, c’est assez rassurant en fait. Maintenant, oui, quand il vient me demander où je suis alors que je suis en bonne compagnie, si tu vois ce que je veux dire, ça peut laisser des traumatismes, aussi bien pour lui que pour moi.

Tu joues avec ton sachet de thé, le faisant tourner dans ta tasse alors que tu écoutes Sorel refuser maladroitement ton compliment. Un sourcil levé, tu lui fais comprendre d’un regard qu’il s’embrouille pour pas grand-chose. Peut-être même devrais-tu lui demander son numéro pour lui envoyer un compliment par jour ? Tu as vu quelque part que ça pouvait aider les gens qui manquaient de confiance en eux. Tu fais genre de rien, mais t’es assez proche du phénomène que pour avoir été chercher de la littérature sur le sujet pour essayer de t’aider.

- Ah, tu m’en apprends une. J’m’y connais pas trop en remède pour la gueule de bois. En vrai tu m’aides, c’est souvent moi qui me coltine s’occuper de Papy Kraken quand il se tape des ivresses. Est-ce qu’on comprimé pour les maux de tête aiderait, aussi ? On a de l’ibuprofène, si jamais.
- Un ibuprofène, c’est parfait. Je t’expliquerais bien en détail le comment du pourquoi mais on va garder cette conversation pour quand je n’aurais pas la gueule de bois.
- Oh, t’es chou, mais j’ai pas vraiment besoin d’aide. Tu serais sûrement surtout dans mes pattes, mais… oh ! C’est la musique de la boutique, on a des haut-parleurs. Quand… et si tu te sens mieux tu seras chargé de mettre la musique. J’aime bien travailler avec la musique, comme ça on ne s’ennuie jamais.

Tu récupères l’appareil, te jurant de mettre un peu de musique dès que t’auras moins l’impression que ton cerveau va te sortir par les oreilles.

- As-tu déjà travaillé, toi, Alastair? Je veux dire, là t’es en année sabbatique, et après, sûrement que tu deviendras roi ou un truc du genre, mais…
- J’aide beaucoup Emrys à la clinique. Je ne suis pas médecin mais il nous a à tous apprit très tôt les premiers gestes de secours et j’ai mon diplôme de secourisme depuis longtemps, d’ailleurs. Mon frère rigole souvent en disant qu’on a tous dû apprendre parce que j’étais trop maladroit et que je me blessais tout le temps et qu’Emrys avait peur qu’il m’arrive un truc et qu’on ne sache pas apposer les premiers gestes d’urgences en attendant son arrivée. Mais non, en dehors de ça, j’ai jamais eu de vrai boulot rémunéré. Je suis arrivé un peu tard à Everwilde High et, depuis que j’ai signé le livre, j’ai décidé de profiter un peu avant de brandir Excalibur pour de bon. Après tout, être Roi c’est pas vraiment un métier dont on peut prendre congé le temps de vacances à Paris, tu vois ?
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMer 8 Nov - 1:08
Tu dis savoir te servir d’une aiguille, mais pas d’une machine à coudre, en gros, et je te comprends. Si ce n’avait pas été de mamie qui confectionnait des vêtements, je n’en ferais pas moi non plus, et puis, il faut dire que je suis bien moins doué qu’elle. C’était quelque chose qu’elle voulait m’apprendre, comme maman m’a appris à cuisiner. Au fond, même si je suis loin d’elles en ce moment, je garde toujours une partie d’elles avec moi. Mais je suis pas dupe, j’ai entendu le petit commentaire qui a suivis et je suis venu malgré moi me glisser à tes côtés pour tapoter ton dos gentiment. Qu’est-ce qu’on dit à quelqu’un qui n’a pas sa famille biologique? Il y a plein de manières d’être une famille, au final, mais ça c’est sûrement une phrase qu’on t’as dit et redit des dizaines de fois au moins.  « T’as raison, c’est chouette. Je devrais aller les voir, quand j’aurai du temps pour les vacances, ça va faire presque un an sans les revoir »  et ma main quitte ton dos et je repars vers mes diverses activités ménage et préparation, parce que je crois pas que ça embêtera mes employeurs que j’aie quelqu’un en besoin dans la boulangerie, mais ça, c’est à condition que ça ne m’empêche pas de faire mon travail.

 « Oh, t’es mims »  soufflais-je en tout coulant un regard doux;  « Je suis sûr qu’il sera content de ta compagnie »  dis-je simplement, ne souhaitant pas faire mon Germain dans ta vie, même si franchement, je doute qu’Emrys, de toute personne, soit celle qui soit le plus débordé. À mon souvenir il était un mage très puissant ou un truc du genre, alors je suppose que s’occuper d'un petit stand, ça fera pas de mal.  « J’espère que vous aurez pas trop de travail, en dehors des petits bobos qui sont de mise. Parce que ça voudrait dire qu’il y a eu de la casse et bon, comme je suis de bénévolat pour la sécurité des lieux, je préfère pas, tu vois »  je dis ça sur un ton amusé – mais je sais totalement qu’avec les gens de l’alliance, on est jamais trop loin d’un attentat à la bombe et prise d’otages, hein. Même si le festival est là pour tout le monde, au fond.

 « J’peux pas dire que je relate »  te dis-je en mettant une dose copieuse de sucre dans mon thé.  « Comme tu peux voir, j’aime du thé avec mon sucre »  et je ris, parce qu’au fond c’est important dans la vie de ne pas se prendre trop au sérieux. Enfin, c’est ce qu’on dit aux personnes de peu d’importances ((à moi, donc)); toi tu deviendras roi, alors peut-être que tu n’as pas le luxe de ne pas te prendre au sérieux. Mais pourtant, du sérieux, je n’en ai pas quand tu parles d’avoir Emrys dans ta tête alors que tu es en bonne compagnie.  « Oh, bordel, ça pue le vécut ça »  dis-je en essayant de calmer le fou rire silencieux qui me prend – silencieux par égard à ta gueule de bois, et pourtant il ne m’en tordait pas moins les côtes de couleur et, à vrai dire, je commence à peine à respirer.

 « Pardon »  dis-je au prix d’un effort surhumain,  « En même temps, j’aurais hurlé et j’aurais voulu mourir. Force à toi d’être survécut, Alastair »  dis-je, cette fois un peu plus sérieusement. Vraiment, si mon père était entré pendant que je me changeais, ado… ça n’aurait pas bien finit, et j’aurais mis un cadenas sur ma porte. Un peu extrême, peut-être, mais je n’étais pas à l’aise dans mon corps trop féminin à ce moment-là. Comme quoi les choses changent quand on devient adulte! ((Pas que je ne serais pas outré que ma famille entre dans ma chambre pendant que je me change, cela dit, mais à mon âge, ils n’ont pas de raison d’entrer sans me demander la permission))  « Je suppose que c'est peut-être rassurant de le savoir jamais trop loin, oui »  haussement d’épaules parce que moi, ma destinée est un peu plus solitaire que la mienne. J’ai une famille qui m’aime, heureusement, mais je suis supposé mener ma mère-grand malade à sa perte, ce n'est pas génial, et elle me répète depuis que je suis jeune que je suis un peu bon qu’à ça, mourir. Peut-être qu’elle m’en veut, peut-être qu’elle a tord, je sais pas. Je me suis jamais demandé ce à quoi le monde ressemblera quand mon destin sera accomplis et que j’aurai tout le reste de ma vie pour être libre.

 « oh, je vais te chercher l’ibuprofène alors, attend »  dis-je en me glissant vers la salle de bain des employés, sortait d’un tiroir la bouteille de comprimés qui roulait au fond du tiroir à côté de la trousse de premiers soins. Je reviens et t’as déjà l’air d’avoir meilleure mine – la preuve, tu parles beaucoup plus que quand je t’ai trouvé dans la ruelle, et je te tend la bouteille en t’écoutant sagement.  « C’est chouette, ça, qu’il ait prit le temps de vous apprendre »  et puis je balance mon poids d’un pied à l’autre, attendant que tu aies fini avec la bouteille;  « J’ai jamais vraiment appris. Faut dire que bon, je triche un peu, avec mon pouvoir de régénération. Les trucs qu’on peut faire avec des premiers soins de base, je peux souvent les faires avec un bon crachat »  large sourire satisfait sur mes lèvres, ça me fait un peu trop plaisir, c’est vrai, de cracher sur les gens.  « Et puis tout ce qui peut pas être réglé par ça, euh, je suppose que c’est mieux d’aller directement à l’hôpital. Enfin, ça ne me ferait pas de mal de faire un cours de secourisme, comme ça je pourrais au moins savoir comment faire le CPR »  haussement d’épaule désinvolte et moue boudeuse, je n’ai pas l’ai si enchanté que ça par l’idée, mais :  « Vrai que tu as un certain talent pour t’éparpiller au sol ou te prendre des coins de table en plein dans les rotules » 

C’est ton lot, après tout, même si je me demande si tu seras toujours comme ça.  « C’est sûr que tu pourras peut-être pas prendre congé des affaires du royaume, en effet »  et puis je fronce des sourcils, comme visiblement mal à l’aise à l’idée que -  « Est-ce que ça veut dire qu’un jour, quand tu deviendras roi, on se verra plus jamais? »  et soudain j’ai le cœur gros; je détourne le regard, je m’affaire à vérifier les pâtes de la veille parce que mon air doit faire pitié et au fond, ça ne ferait que te mettre à mal, et c’est pas pour quelque chose que tu peux changer, pas si tu as signé ton nom dans le livre. L’idée de perdre les gens, que ceux que je connaisse retournent dans leur monde pour ne jamais les quitter, ça, ça me faisait peur. Peur de me retrouver seul, sans même mon Loup qui sera mort par ma faute (( ou par sa faute – pour avoir voulu me manger. À vous de choisir)). Un jour je retournerai en France avec mes parents pour ne plus jamais quitter ce monde sans magie, je suppose, comme on aura plus besoin de moi ici. Je suis là pour jouer un rôle et rien de plus – je suis un accessoire et pas le protagoniste, après tout.

Oh – comme c’est terriblement embêtant de penser à tout ça de si bon matin.  « Il est bon, ton thé? »  que je dis pour changer de sujet. Je ne bois pas vraiment d’Earl Grey, personnellement, mais comme t’aimes pas le sucre, ça tombe sous le sens que tu l’aimes. Mais c’est qu’un vulgaire truc en sachet, pas du thé libre ou même en vrac, alors disons que… ça valait ce que ça valait.

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMer 8 Nov - 18:29
Just like we were kids againft. SorelAlastairTu prends l’ibuprofen si généreusement offert avec quelques gorgées d’eau. T’as hâte que ça agisse un peu. Chez toi, t’as quelques médicaments qui permettent de se réhydrater rapidement et il te tarde de pouvoir en boire un peu pour accélérer le processus. De deux doigts, tu viens te masser la tempe. Vraiment, t’as eu de la chance de tomber sur Sorel sur le chemin du retour.

- C’est sûr que tu pourras peut-être pas prendre congé des affaires du royaume, en effet. Est-ce que ça veut dire qu’un jour, quand tu deviendras roi, on se verra plus jamais ?

Dire que t’as jamais réellement réfléchit à ça serait un mensonge. Combien de fois t’as regardé tes amis en te demandant à quoi allait bien pouvoir ressembler vos relations une fois que tu porteras la couronne ? Ton conte ne spécifie pas que tu dois passer chaque jour qui passe à Camelot mais tu as du boulot en devenir. Une table ronde à gérer, des quêtes à enchainer, un respect à gagner.

Au milieu de tout cela, quand auras-tu le temps de venir revoir tes amis à Everwilde ? Et tes frères et sœurs qui n’appartiennent pas à ton conte ? Tu as grandi à leur côté et tu les aime tous profondément – oui, même Erle, même s’il est un peu bizarre comme gars –. Être celui qui part ne sonne pas comme un abandon mais t’as pas envie de les perdre. T’imagines que, de temps en temps, le temps d’une journée, tu pourras venir passer un peu de temps dans le coin… ?

Tu ouvres les lèvres pour lui répondre mais, rapidement, tu te rends compte que tu ne sais pas trop quoi lui dire. Ce constat te déprime sans doute bien plus qu’il ne déprime Sorel, pour être honnête. Parfois, tu te dis que ça aurait été plus simple d’avoir un rôle minime dans ta destinée.

- Il est bon, ton thé ?
- Excellent, merci !, que tu enchaînes trop rapidement que pour que ça ne soit à 100% naturel.

Un changement de sujet bienvenue… suivit de l’étrange silence des conversations qui ont pris un tournant involontaire. Tu te racles un peu la gorge alors que tu attrapes l’appareil sensé mettre de la musique. Sourcils froncés, il te faut quelques longues minutes à te battre avec pour parvenir à mettre la moindre musique dans la boutique, juste histoire de briser ce silence étrange. T’es tellement peu à l’aise avec la technologie que tu laisses couler la première musique que tu parviens à lancer.

- Tu disais que tu vas assurer la sécurité au festival… ? C’est pas les Sentinelles et la police qui font ça ?

Ouais, c'est un peu nul comme moyen de relancer la conversation, mais c'est toujours mieux qu'un long silence gênant, non ?
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMer 8 Nov - 19:51
Malaise sur malaise, nous changeons rapidement de conversation l’un comme l’autre, et c’est aussi bien. La question suivante sonne toute innocente à mes oreilles – j’ai parlé de sécurité, tu penses que c’est pour les sentinelles et la police, tout ça est bien anodin à première vue. Il ne me vient même pas à l’idée que tu puisses être un Luciole ou un évadé. C’est mon côté « faire confiance à tout le monde » et « avoir un instinct de survie dans le négatif ». J’ai beau me ramasser chaque fois dans de salles draps, je n’apprends jamais.

 « Ouais, c’est ça! Enfin la police c’est normal, mais je me coltine le bénévolat avec les autres sentinelles. J’ai bien essayé de faire valoir le point que j’allais pas servir à grand-chose, on m’a dit que c’était obligatoire, tu vois! Genre si y’a quelqu’un qui fait du trouble, je suis supposé l’appréhender comment moi? En plus j’aime pas me salir les mains avec ces histoires de lucioles, la seule raison pour laquelle je suis chez les sentinelles, c’est pour que le Loulou ait une collation toujours à portée de la main »  je ris – c’est horrible à dire, et moi je ris, parce que je vie avec cette horreur depuis tout jeune et qu’en rire c’est la seule manière que j’ai de faire du sens de mon monde, mon univers, mes circonstances.  « m’enfin je ferai acte de présence, anyway j’avais l’intention d’y aller pour profiter des activités, tu vois? Parait qu’il va y avoir des artistes assez influents qui vont se produire sur scène, j’ai beaucoup trop hâte! Et- » 

Rien ne peut plus m'arrêter, maintenant. De pipelette, je passe à verbomoteur, t’éclaboussant au passage de mon flot de parole qui non seulement ne se tarit pas, mais qui en plus me fait gagner progressivement en énergie et excitation, ma voix frôlant quelques aigues plus prononcées qu’à l’habitude, ce qui en soit n’est sûrement pas bon pour ta gueule de bois, surtout que tu as mis de la musique en plus. Bref, vivement que l’ibuprofène fasse effet, comme tu dis!  « Je suis en train d’user Raul pour qu’il porte un cosplay avec moi, pour qu’on fasse un duo, si je réussi à le convaincre, ça va être énorme! J’ai trop hâte de te montrer, en plus je compte comme j’ai dit faire mon costume moi-même, enfin, je meurs d’envie de te dire c’est quoi, mais pour la peine, je vais te garder la surprise! En plus- »  je reprend mon souffle un instant.

U N instant.

 « En plus comme je sais où tu vas être, ce sera facile de se coordonner. T’as choisi un costume pour l’événement, toi? Oh, y'a tellement de belles options pour les costumes originaux, hein, si je m’écoutais j’en porterais tous les jours. Mais bon, je suis content aussi avec ma manière de m’habiller, je trouve que ça me met en valeur et ça me fait sentir confortable dans mon corps »  et aussi vite, je reviens à un point de conversation précédent;  « De base, je vais pas te mentir, je voulais me costumer avec mon super beau fursuit que je viens de recevoir, il a été désigné par un artiste pour ressembler à mon fursona. Le seule soucis c’est que c'est un peu difficile voir et courir dedans, alors malheureusement j’aurai pas le droit d’y aller avec… mais je te montrerai un jour, il super mignon, juste comme moi! »  et je prend une petite pose, posant mes mains sous mon visage en papillonnant des yeux.

Vraiment, ta question m’a fait plaisir. Dommage, par contre, que ma réponse ne te fera pas plaisir…

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelMer 15 Nov - 22:16
Just like we were kids againft. SorelAlastair- Ouais, c’est ça! Enfin la police c’est normal, mais je me coltine le bénévolat avec les autres sentinelles.

« Les autres sentinelles ». Tu ne peux t’empêcher de tiquer sur l’appellation. Difficile de la rater, même avec la gueule de bois qui te ravage le crâne. Sorel est donc… ? La réalisation te frappe et tu dois faire un effort surhumain pour ne pas laisser transparaitre ta détresse. En temps normal, t’aurais applaudit cette volonté d’encourager tout le monde dans le droit chemin, même si tu ne cautionnes pas vraiment leurs méthodes, mais maintenant que tu mouilles de l’autre côté, même si c’est involontairement, tu ne peux t’empêcher de ressentir le danger.

- J’ai bien essayé de faire valoir le point que j’allais pas servir à grand-chose, on m’a dit que c’était obligatoire, tu vois ! Genre si y’a quelqu’un qui fait du trouble, je suis supposé l’appréhender comment moi ? En plus j’aime pas me salir les mains avec ces histoires de lucioles, la seule raison pour laquelle je suis chez les sentinelles, c’est pour que le Loulou ait une collation toujours à portée de la main, m’enfin je ferai acte de présence, anyway j’avais l’intention d’y aller pour profiter des activités, tu vois? Parait qu’il va y avoir des artistes assez influents qui vont se produire sur scène, j’ai beaucoup trop hâte! Et-

Tu caches ton malaise dans ton mug de thé.  Tu ne l’écoutes plus vraiment. C’est impoli, tu le sais, mais tu n’as que le mot « sentinelle » qui te tourne en tête. Bordel, t’es clairement pas fait pour ce genre de double jeux. Pourquoi tout le monde ne peut pas juste chercher des compromis au lieu de créer ce conflit à couteaux tirés ?

- Je suis en train d’user Raul pour qu’il porte un cosplay avec moi, pour qu’on fasse un duo, si je réussi à le convaincre, ça va être énorme ! J’ai trop hâte de te montrer, en plus je compte comme j’ai dit faire mon costume moi-même, enfin, je meurs d’envie de te dire c’est quoi, mais pour la peine, je vais te garder la surprise ! En plus- En plus comme je sais où tu vas être, ce sera facile de se coordonner. T’as choisi un costume pour l’événement, toi? Oh, y'a tellement de belles options pour les costumes originaux, hein, si je m’écoutais j’en porterais tous les jours. Mais bon, je suis content aussi avec ma manière de m’habiller, je trouve que ça me met en valeur et ça me fait sentir confortable dans mon corps. De base, je vais pas te mentir, je voulais me costumer avec mon super beau fursuit que je viens de recevoir, il a été désigné par un artiste pour ressembler à mon fursona. Le seule soucis c’est que c'est un peu difficile voir et courir dedans, alors malheureusement j’aurai pas le droit d’y aller avec… mais je te montrerai un jour, il super mignon, juste comme moi !

Il y avait une question pour toi dans le flot incessant de paroles. Tu te vois alors obligé de sortir ta truffe de ton thé. T’as eu quelques instants pour digérer l’information et, au pire, tu comptes sur ta gueule de bois pour servir d’alibi à tout inconfort pouvant être visuellement attrapé par Sorel. Un léger sourire sur le visage, tu relèves la tête vers lui.

- J’ai réussi à trainer Emrys dans un costume de duo. Comme on s’occupe des premiers secours sur place, on sera en infirmière sexy. Je me suis commandé une chest plate et tout. Je compte y aller à fond dans le crossdressing. Ça sera amusant, comme ça.

Tu poses ton mug, jaugeant du niveau de thé qu’il y a encore à l’intérieur. Tu vas pas vraiment pouvoir tenir plus longtemps cette conversation avec une gueule de bois et la connaissance qu’il fait partie des sentinelles. Alors tu te lisse le pantalon avant de te relever.

- Je crois que je vais rentrer avant qu’il ne fasse jour. Ça sera plus facile avec l’obscurité et le silence ambiant. Je te remercie encore pour tout. La prochaine fois, c’est moi qui t’offres un verre pour te remercier, ok ?

Tu tires une serviette en papier et tu sors un stylo bille de ta poche. Quelques instants après, tu avais griffonné dessus ton numéro de téléphone que tu vas déposer sur le comptoir. En général, tu fais ce genre de trucs quand tu flirts mais sans ça, vous n’aurez pas vraiment d’autre moyen de reprendre contacts.

- C’est mon numéro. Envoie-moi un message ou appelle-moi pour qu’on s’organise ça.

Tu lui offres un dernier sourire avant de tourner les talons, te forçant à marcher lentement pour ne pas courir hors de la boulangerie. Après tout, Sorel est vraiment un gars bien. Tu sa gardés d’excellents souvenir de lui par le passé. Vraiment, ça te ferait chier que son statut de sentinelle ne se mettre entre vos retrouvailles. Mais là, tu te fais pas confiance pour ne pas dire quelque chose de malheureux.
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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + SorelJeu 16 Nov - 4:13
Je ne peux me retenir un petit rire qui passa, pas très gracieusement, par mon nez;  « Ohlala, infirmière sexy, un vrai classique »  que je dis, visiblement pas outré par la chose et semblant surtout amusé.  « J’ai beaucoup trop hâte de voir ça. Et quand tu dis Chest Plate, tu veux dire, genre… »  et je fais un geste un peu grossier, passant mes mains sous ma propre poitrine comme pour la remonter et la mettre en valeur. Un mouvement qui avait de quoi gêner, surtout pour ceux qui estimaient que comme homme trans, je devais obligatoirement me sentir mal avec ma poitrine (c’est joli, une poitrine, et puis c’est confortable. Certes, j’ai personne dans ma vie pour venir mettre sa tête dessus, mais qui sait ce que l’avenir me réserve. Un homme peut bien rêver)  « J’te préviens »  dis-je amicalement, posant mes mains contre mes hanches;  « C’est lourd. Genre vraiment surprenant. Entre ça et les talons que vous allez sûrement porter, faites attention à votre dos et votre posture, quand même »  et c’était presque étrange pour moi d’être dans une genre de position paternelle, à t’expliquer les choses de la vie; tu es plus vieux, de toute manière, mais certainement que j’ai plus d’expérience avec la chose que toi.

Puis je dois avouer, t’imaginer en infirmière sexy, c’était une chose. Imaginer Emrys dans le même costume… disons que j’ai hâte de voir son interprétation de la chose. M’enfin je sais qu’Emrys n’est pas toujours un homme, que son genre fluctue comme les saisons et la météo, donc en fait, c’est pas dérangeant, sauf quand on oublie son âge vénérable. Pour moi, même s’il a l’air plutôt jeune, c’est comme d’imaginer ma grand-mère avec un décolleté profond. Genre je suis sûr qu’elle pourrait avoir l’air sensationnelle, mais genre… c’est ma grand-mère, quoi. Drôle de duo familial que vous faites, au fond, mais bon, j’essaie de ne pas juger les unités familiales des autres.

 « Oh! »  dis-je, surpris par ta décision de quitter. Mais au fond tu n’étais là que pour te remettre de tes émotions et finir ton thé, alors je n’insiste pas.  « Donne-moi une seconde »  dis-je rapidement, et je termine de vérifier la hausse de la pâte avant de revenir vers la petite table que tu as investie.  « C’était trop cool de se voir, en tout cas »  dis-je, tout sourire; et puis je m’étire tout naturellement pour te quémander un câlin, et puis je ramasse ton numéro de téléphone et j’entre le contact dans le miens.  « C’est un téléphone cellulaire, au moins? »  que je te demande, envoyant avant même que tu répondes un petit cœur pour que la conversation soit commencée et que je puisse te retrouver facilement.  « Rentres bien »  dis-je doucement, ne m’inquiétant pas une seule seconde du fait que tu pourrais te précipiter comme ça en dehors de la boulangerie parce que j’étais chez les sentinelles.

 « Oh, atta »  dis-je, me dirigeant vers la porte que j’avais verrouillée derrière nous.  « Je t’ouvres »  et je passe la clef à la porte pour te permettre de sortir.  « À la prochaine! »  et mes mots s’effacent dans la nuit alors que tu rentres chez toi et que moi je verrouilles à nouveau derrière toi, pour aller me concentrer sur la préparation des fourneaux. Mes collègues de travail, après tout, arriveront bientôt pour mettre tout ça à cuire.

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# Re: [Just like we were kids again] Alastair + Sorel
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